Auteur/autrice : evelyne vigier

  • Semez les épinards, c’est le moment!

    Semez les épinards, c’est le moment!

    Epinards Les enfants n’apprécient pas toujours le goût des épinards et pourtant, préparés simplement ils sont délicieux et surtout, ils apportent sels minéraux et vitamine C pour un faible apport en calories.
    Les épinards que nous cultivons dans nos potagers sont des cousins de l’épinard sauvage, une vivace comestible qui a une saveur agréable.

    Avec ses grandes feuilles charnues, croquantes ou douces, parfois cloquées, l’épinard, intéressant légume-feuille, donne une bonne palette de texture qui permet de le déguster cru aussi bien que cuit. Faites varier les plaisirs et surtout semez-en quelques sillons, vous ne le regretterez pas.

    Les semis se font en place en août et septembre voire même début octobre, vous avez le temps de faire les vôtres mais ne tardez pas trop si vous voulez en déguster avant l’hiver. Vous n’avez pas envie de travailler au potager en ce moment? Alors attendez le printemps mais vous serez peut-être déçu de la production car à cette période là, la montée à graines est trés rapide.

    L’exposition? peu lui importe, la mi-ombre est idéale mais il supporte bien l’ombre alors si votre potager est ensoleillé ce n’est pas un problème.
    Par contre cette plante est plutôt exigeante sur la nature du sol et aime les sols frais et humifères, aprés les semis il vous faudra arroser si la pluie se fait rare.
    Une petite cure d’épinards, ça ne vous tente pas?

  • La morelle faux jasmin ou solanum jasminoïdes

    La morelle faux jasmin ou solanum jasminoïdes

    Solanum_jasminoides Ah, voilà une plante dont la floraison commence en début d’été mais dont on va pouvoir profiter jusqu’à l’arrivée du froid hivernal!

    Le solanum jasminoïdes est une belle grimpante, ses fleurs étoilées blanc-bleu-mauve aux étamines  jaunes vif forment des grappes sur des tiges grêles que l’on peut palisser trés facilement. Cette opération est du reste nécessaire car cette plante ne dispose ni de crampons, ni de vrilles et ne peut s’accrocher toute seule à son support.

    De croissance rapide et peu exigeante, cette grimpante sera parfaite pour votre pergola…

    S’il faut lui trouver un défaut, disons que cette plante a une rusticité assez  moyenne et qu’elle ne supporte pas les fortes  gelées, elle a donc besoin d’être protégée en hiver par un épais paillis.  Dans les zones où les températures restent douces en hiver, elle peut être installée en pleine terre. Un sol léger et bien drainé lui convient, il faut surtout lui éviter l’eau stagnante qui fait pourrir ses racines. Pensez-y si vous voulez cultivez cette plante en pot.
    La chaleur ne l’indispose pas et elle aime le soleil, il faut juste ne pas oublier de l’arroser en période de sécheresse. Un peu d’engrais pendant sa croissance, une petite taille de propreté et voilà tout ce que cette morelle faux jasmin vous demandera .

  • Fleurs d’asters, petit air automnal…

    Fleurs d’asters, petit air automnal…

    Aster Quand les asters se voient à profusion un peu partout dans les jardins, c’est que l’automne est à nos portes! Bientôt, les plantes à floraison estivale comme les glaïeuls, les cléomes, les grandes marguerites… vont commencer à amorcer leur repos mais heureusement, d’autres prennent le relais afin que la fin des beaux jours s’accompagne tout de même de couleur.

    Ils ressemblent à de petites marguerites dans les tons rose, violet ou bleu-mauve avec un coeur jaune-brun. Selon les espèces (il y en a au moins 600) la floraison a lieu au printemps-été ou plus tard, en été-automne. Plantez-les de façon à avoir une trés longue floraison.

    Au jardin ne les laissez pas seuls dans leur coin, associez-les aux pavots, anthémis, rudbeckias plantes qui fleurissent jusqu’à l’arrivée du froid, ils se tiendront agréablement compagnie.
    Les asters doivent être installés dans une terre profondément ameublie, s’ils sont  bien installés, leur démarrage ne pose pas de problème et  ils poussent tout seuls sans rien demander. Mais, veillez à leur choisir un endroit ensoleillé sans être brûlant et à l’abri du vent.

    Tous les deux ou trois ans il faut diviser les touffes qui deviennent trop importantes cela permet de les rajeunir et d’obtenir de nouveaux plants. Cette opération se pratique au début du printemps.

  • Des champignons sur un tronc : danger!

    Des champignons sur un tronc : danger!

    Champignons_2 Voilà ce que j’ai découvert sur le tronc de mon mimosa en faisant un tour au fond du jardin! Ce bel arbre ne paraissait pas trés en forme et je comprends maintenant pourquoi. Son tronc dont l’écorce est fendue porte des grappes de champignons et ceci est mauvais signe pour son avenir.  Ce mimosa  a maintenant une dizaine d’années et je serai désolée de le voir disparaître.

    On parle beaucoup des maladies dues aux champignons microscopiques (maladies cryptogamiques) et moins des problèmes engendrés par les gros champignons qui parasitent les arbres.

    Souvent rencontrés sur des souches mortes, ils s’attaquent aux arbres affaiblis qu’ils colonisent, abîmant les tissus internes des sujets parasités.
    Que faire? Pas grand chose! Je vais couper l’arbre en dessous du point d’attaque qui heureusement est situé assez haut, en espérant qu’il refasse quelques pousses, mais ce n’est pas gagné!
    Lorsque les sujets sont trop atteints, il est préférable de les couper entièrement et de brûler le bois pour éviter toute propagation alentour. Faute d’effectuer cette opération, vous risquez de voir d’autres arbres contaminés dans votre jardin.

  • Un arbre imposant : le noyer

    Un arbre imposant : le noyer

    Noyer_2 La récolte des noix va bientôt débuter, le brou  commence à se fendiller et la coque libérée va tomber, il sera alors temps de les ramasser et de les laisser sécher pour qu’elles se conservent.

    Le noyer qui atteint facilement 20 à 25m est un arbre imposant qui a eu autrefois trés mauvaise réputation : on l’accusait de bien des maux alors que finalement il est plein de vertus : chez lui  tout peut être utilisé ( le bois, les feuilles, le brou, les coques et les cerneaux).

    Très présent dans le sud-ouest, où il bénéficie d’un climat qui lui convient bien, cet arbre peut trouver sa place dans un jardin à condition que celui-ci soit suffisamment spacieux.

    La culture du noyer ne pose pas de problème, mais il est souvent la proie d’une maladie appelée anthracnose qui se manifeste par des taches brunes sur les feuilles et les fruits, le mieux pour éviter ce problème est de bien enlever toutes les feuilles tombées au pied de l’arbre car c’est là qu’ en hiver, se développe le champignon qui cause cette maladie.

    Vous voulez semer un noyer? Essayez, vous avez de bonnes chances de réussir mais il vous faudra être patient ( 15 ans) pour manger vos premières noix! Si vous êtes pressés, plantez plutôt un sujet greffé, il sera productif bien plus rapidement.

  • Catalogues d’automne pour rêver un peu!

    Catalogues d’automne pour rêver un peu!

    Catalogues1 Le calendrier nous le dit, le jardin aussi : c’est encore l’été…mais plus pour longtemps! Les catalogues qui sortent actuellement se chargent de nous rappeler que l’automne n’est pas loin et qu’il faut penser aux achats à effectuer afin que le jardin garde toute sa beauté.

    On trouve dans ces catalogues, des végétaux, des graines, du matériel de jardinage, des objets décoratifs pour l’extérieur…Bref, vous voyez, il y a bon nombre de choses intéressantes. Pratiques, bien imagés, et comportant une fiche pour chaque sujet photographié, les catalogues consacrés aux plantes font rêver à un jardin plein de nouveautés.

    Rêvez, mais ne perdez pas de vue que ces plantes qui vous attirent ne sont peut-être pas faites pour vivre chez vous où alors il vous faudra prévoir de les planter en pots pour pouvoir les rentrer en hiver!

    En cette fin d’été, les catalogues qu’ils soient ou non de VPC, offrent une multitude de plantes : celles qui vont égayer notre automne comme les bruyères, les sédums spectabiles, les asters…et celles qu’il va falloir planter dés novembre : arbustes, arbres fruitiers, vivaces et bulbeuses qu’il faudra mettre en terre avant l’arrivée du froid pour avoir une floraison printanière, mais nous en reparlerons le moment venu.

    Il m’arrive souvent de tourner les pages de ces catalogues, rien que pour le plaisir d’admirer les fleurs qui y sont en photos, certaines sont classiques d’autres pas et j’y ai parfois trouvé des plantes trés originales.

  • Les oeillets d’Inde ne désarment pas

    Les oeillets d’Inde ne désarment pas

    Tagetes1 Une floraison ininterrompue de mai à octobre, une facilité de culture exemplaire, des couleurs vives et en plus des vertus anti-insectes parasites : pourquoi se priverait-on des oeillets d’Inde?

    Vous en avez semé au printemps et vous avez des potées bien fleuries ou des massifs denses? Reconnaissez que pour quelques graines semées au printemps, le résultat est plutôt spectaculaire!
    Alors commencez à récupérer les graines en vue de futurs semis, cela vous évitera d’avoir à acheter quelques sachets et vous serez assuré de la couleur des futurs plants!

    Les oeillets d’Inde qui s’appellent aussi tagètes ont des tons jaune, orange, brun-rouge; leurs fleurs sont simples ou doubles et dans les deux cas elles sont tellement nombreuses sur la plante que l’on a un véritable tapis coloré.
    Seul inconvénient des tagètes: leur odeur que certains ne peuvent supporter mais cela devient un avantage quand on veut profiter de la présence de ces plantes pour chasser les pucerons car ceux-ci ne supportent pas cette senteur.

    Voilà une caractéristique des tagètes qui est  bien utile au potager mais aussi dans les massifs où ils protègent de nombreux végétaux.
    Les oeillets d’Inde ne sont pas trés hauts, une vingtaine de centimètres pas plus, cela permet de les associer aux pétunias, aux verveines, aux gazanias ou aux soucis qui sont des plantes faciles et adeptes du soleil, ou de les installer au pied des rosiers pour garnir leur base.

  • Flamboyants gazanias!

    Flamboyants gazanias!

    Gazania "Alors, dites vous, ce gazania n’a que des qualités?"  Eh oui! je vous assure que ces plantes sont un vrai bonheur, elles font tout pour nous satisfaire : d’ailleurs, on les voit de plus en plus dans les jardins privés et les parterres municipaux.

    Les gazanias font partie de la grande famille des astéracées, plantes dont les fleurs ont un coeur entouré de multiples pétales telles les anthémis, les brachycomes, les soucis, les cosmos
    Jaunes, orange, rouges, bruns, roses, gazanias ont des couleurs flamboyantes qui souvent se mêlent pour former un ensemble éblouissant.

    Trés résistants à  la sécheresse, ces fleurs ont impérativement besoin de soleil sinon elles refusent de s’épanouir et gardent leurs pétales bien serrés.
    L’erreur la plus souvent commise lorsqu’on cultive cette plante est de lui donner une terre trop riche, le résultat est que le gazania développe alors de trés belles feuilles au détriment de la floraison.
    Les semis peuvent être effectués en septembre sous abri, les jeunes plants seront ensuite repiqués en godets et hivernés sous châssis froid. Ce n’est qu’au printemps qu’on pourra les installer au jardin.

    Appréciés pour leur beauté et leur résistance aux maladies, peu attaqués par les parasites, les gazanias sont des sujets de choix pour tous ceux qui aiment les jardins sans souci.

    N’oubliez pas quand même que cette plante est gélive et qu’elle ne se comporte en vivace que dans le midi!

  • Pesticides sur la sellette

    Pesticides sur la sellette

    Source Une info parue dans Le Parisien ce matin a retenu mon attention et je m’empresse de vous la communiquer.  De nombreux pesticides jugés dangereux devraient être retirés de la vente d’ici  la fin de l’année.

    Quand on sait la nocivité de ces produits pour l’environnement et pour notre santé, on ne peut que se réjouir d’une telle mesure. Surtout qu’il existe des moyens de lutte efficaces sans être chimiques. Présenté en conseil des ministres hier, le plan de réduction de l’utilisation des pesticides permettra peut-être de redresser la barre…Contamination de la chaîne alimentaire, pollution des eaux des fleuves et rivières, menace sur la santé publique voilà quelques problèmes induits par l’utilisation de ces produits.

    Selon l’article de Frederic Mouchon cité ci-dessous, les jardiniers amateurs seront aussi concernés.

    "- Une campagne de sensibilisation auprès des jardiniers. Le ministère a justement prévu de sensibiliser les gestionnaires d’espaces verts des villes, des autoroutes et des abords de voies ferrées à l’utilisation de méthodes alternatives aux pesticides. Par ailleurs, une campagne de communication sera lancée en 2010 auprès des jardiniers amateurs pour les inciter à « une plus grande tolérance de l’herbe ». La Fédération nationale des jardins familiaux demande déjà depuis décembre à ses 21 000 adhérents de ne plus utiliser de désherbants, de privilégier la binette et les engrais verts. « En zone urbaine, la quantité de pesticides utilisée est parfois effrayante, déplore le président de la fédération, Hervé Bonnavaud. La France compte vingt millions de jardiniers amateurs qui dosent souvent mal la quantité de produits et qui dépassent parfois de cinq à dix fois la dose prescrite ! » « La vraie révolution, estime Patrick Leroy, un jardinier amateur du Val-d’Oise qui exclut tout recours aux pesticides, serait que les grandes surfaces et jardineries éliminent de leurs rayons tous les produits les plus toxiques. »"

  • Le joli port buissonnant des godetias

    Le joli port buissonnant des godetias

    Godetia En voyant des godétias l’autre jour dans un massif je me suis demandé pourquoi cette plante n’était plus dans mon jardin! Autrefois je semais ces petites plantes buissonnantes à port dressé et aux jolies fleurs regroupées en bouquets terminaux, dont les pétales offrent des teintes allant du rose au pourpre en passant par le blanc.

    Le plus souvent simples, ces fleurs peuvent être doubles comme la variété "cattleya" qui a des bouquets de fleurs plus sophistiqués.

    Un oubli que je réparerai l’année prochaine car les godétias méritent largement leur place dans les massifs ou les potées.
    Ce sont des annuelles, il faudra donc les ressemer chaque printemps mais comme les godétias prennent facilement vous êtes assurés d’avoir un résultat!

    Les semis se font soit au printemps soit au mois de septembre, vous pouvez donc actuellement effectuer cette opération,  votre prochaine floraison printanière en sera avancée de 3 semaines voire même 1 mois.

    Semez en pots que vous mettrez à l’abri, vous replanterez au mois d’avril-mai, si vous attendez le printemps pour faire vos semis, faites- les directement en pleine terre et évitez de repiquer ces plantes qui ne supportent pas de se retrouver avec les racines nues, la reprise ne se fait pas lorsque l’on procède de cette façon.
    Terre ordinaire mais bien drainée, exposition ensoleillée sans être brûlante, les godétias n’en demandent pas plus. Ils poussent vite et  fleurissent tout l’été, d’ailleurs ils sont encore en fleurs pour 2 ou 3 semaines, profitez de cette fin de floraison pour récupérer les graines des variétés que vous avez préférées.