Auteur/autrice : evelyne vigier

  • Quand les mûres sont sur les arbres…

    Quand les mûres sont sur les arbres…

    Mures_2 Qui dit mûre dit ronce et ce sont effectivement celles que nous connaissons le mieux et que nous rencontrons le plus fréquemment car elles sont partout : dans les haies, les talus, les bords de chemins, et elles s’invitent même dans les jardins, squattant certains arbres!
    Ces mûres sont trés bonnes mais il faut attendre la fin de l’été pour les cueillir et faire bien attention aux épines des tiges.

    Rien de tel avec les fruits du mûrier platane, ils sont regroupés sur les branches de l’arbre et ne sont pas difficiles à attraper.
    D’abord vertes puis rouges puis noires, ces mûres sont en pleine maturité quand elles prennent une belle couleur sombre, elles sont alors juteuses et sucrées.

    Cet arbre originaire d’Asie n’a été introduit chez nous qu’au début du 20 ème siècle, il est ornemental du fait de son port et de son beau feuillage  d’un vert soutenu.

    Il se plait beaucoup dans le midi où il trouve ce qu’il aime, chaleur, hiver doux et sol parfaitement bien drainé. Mais il ne faut pas croire que sa culture est réservée aux jardins du sud car il présente quand même une certaine résistance au gel et supporte des températures de -12 degrés si le froid est sec.

    Il fleurit au printemps offrant à ce moment-là des châtons qui sont suivis de baies comestibles et que vous pouvez déguster si les oiseaux ne vous devancent pas car ils en sont trés friands.
    Le mûrier platane est apprécié pour l’ombre qu’il donne, sa taille ne dépasse guère les 7 m mais sa ramure est large et donne un bel ombrage.
    Vous pouvez le tailler autant que vous le voulez, il repousse toujours avec vigueur, ne vous tracassez pas pour lui, c’est un sujet trés facile à vivre!

  • Pensez au paillage pour économiser l’eau

    Pensez au paillage pour économiser l’eau

    Hortensia Chaque année, c’est la même chose, dés que la chaleur s’installe, le sol durcit autour des plantes et ne retient pas l’eau.
    Les végétaux souffrent de ces conditions et vos arrosages continuels sont ruineux. A l’heure où l’eau représente un élément à préserver, il convient d’utiliser tout ce qui est à notre portée pour réduire la consommation que l’on en fait au jardin.

    Bien sûr les mieux organisés ont pu récupérer cette année de grandes quantité d’eau de pluie, une eau non calcaire parfaite pour les plantes, mais tout le monde n’a pas l’équipement adéquat, alors, pour limiter les arrosages, pensez au paillage.

    L’intérêt de ce procédé est multiple : il protège la terre lors des violents épisodes orageux, il garde une certaine fraicheur au sol, l’enrichit et évite la pousse des mauvaises herbes. Reconnaissez que cela vaut la peine d’installer une telle protection!
    Les paillis peuvent être fait avec divers matériaux : déchets de tonte, tapis de feuilles…on trouve dans le commerce des sacs de paillis prêts à l’emploi qui contiennent souvent des cabosses de cacao, des écorces ou de la paille broyée…
    Le mieux est d’installer ce paillage au printemps mais si vous ne l’avez pas encore fait, vous pouvez vous mettre au travail. Désherbez l’endroit concerné et humidifiez bien la terre avant de mettre votre paillage.

    La fraicheur persistera et vous verrez comme cela sera bénéfique à vos plantes!

  • Des perles rouges à déguster

    Des perles rouges à déguster

    Groseilles1 Facile à vivre, peu exigeant, voilà un arbuste qui se contente de ce qu’on lui accorde et qui souvent se retrouve dans un coin, au fond du jardin où il pousse sans problème.

    En ce moment les groseilliers sont couverts de chapelets de grains d’un beau rouge brillant : petits fruits acidulés que l’on aime grappiller en passant et que les enfants picorent tels des moineaux.
    Pour peu que vous soyez un peu attentionnés et que vous ne le laissiez pas complètement à l’abandon, cet arbuste vous donnera d’abondantes récoltes qui vous permettront de faire tartes et gelées.

    La plantation de cet arbuste buissonnant se fait de préférence à l’automne, il faut prévoir un espacement suffisant entre les pieds pour que chacun puisse se développer sans gêner son voisin. Une exposition abritée du soleil brûlant, un buttage et une terre régulièrement désherbée, un peu d’engrais pour le fortifier et le voilà pleinement satisfait..
    En hiver il faudra aérer un peu la ramure en taillant les tiges qui s’allongent et se courbent pendant la pousse.
    Les groseilles rouges sont celles de notre enfance, celles que l’on récolte en début d’été, mais il existe des variétés à fruits dorés qui ont une chair plus douce, ou à fruits roses qui sont plus acidulés.
    Citons aussi le groseillier à maquereau au gros fruits joufflus souvent utilisé dans les préparations culinaires, en accompagnement de plat principal ou en condiments lorsqu’ils sont laissés à macérer dans du vinaigre.

  • Comme un jardin d’antan…

    Comme un jardin d’antan…

    Roses Nous avons tous dans un coin de notre mémoire le souvenir d’un jardin rencontré dans notre enfance. Jardin des grands-parents, jardin d’un ami, d’un voisin, jardin public où il faisait bon flâner pour la balade dominicale. Mon jardin d’enfance était trés fleuri, avec des senteurs de roses et de giroflées, des couleurs éclatantes apportées par les dalhias et les glaieuls. Rien n’était bien ordonné et dans mon souvenir de gamine, les massifs opulents voyaient s’entremêler des variétés de fleurs dont à l’époque j’ignorais le nom.
    Solidagos, roses trémières, heuchères, nigelles de Damas se mêlaient en un fouillis que je trouvais sympathique, en fait j’aimais ce joyeux désordre coloré et cette impression de liberté végétale.

    Certains essaient aujourd’hui de reconstituer ces jardins d’autrefois; chez eux (comme chez moi), pas de béton, pas de bordures en ciment mais des haies de végétaux, des bordures en pierres sèches, des allées simplement gravillonnées, des plantes choisies pour leur aspect nature comme les lilas, les campanules, les ancolies, les marguerites, ..Et les roses bien sûr, nos grands-mères n’auraient pas conçu leur jardin sans leur présence jugée indispensable.
    Un banc pour se reposer aprés avoir travaillé au jardin? Mais oui, un joli banc en pierres ou en bois qui s’intégrera parfaitement dans ce décor et vous permettra de passer un moment paisible à admirer le résultat de vos efforts. Et pourquoi ne pas l’installer prés d’un petit bassin où vous pourrez rêvasser en regardant évoluer les poissons?
    Il y a tant d’idées à reprendre, tant de choses que l’on peut faire pour embellir notre milieu de vie sans avoir à recourir à des moyens extraordinaires : restons prés de la nature c’est plus authentique! 

  • Faut-il tailler les rhododendrons?

    Faut-il tailler les rhododendrons?

    Rhododendron_2 Certaines variétés de rhododendrons ont fini ou terminent doucement leur floraison. Vous avez profité de ces superbes fleurs et maintenant vous vous posez la question de savoir ce que vous devez faire. Faut-il laisser les fleurs fanées sur l’arbuste, les enlever ou tailler les rameaux?

    Ce sont des questions qu’il vaut mieux se poser avant d’agir car une fois que vous aurez manié le sécateur, vous aurez peut-être fortement compromis la future floraison de votre rhododendron. Ce dernier, contrairement aux forsythias,  seringats et autres arbustes à floraison printanière, n’a pas besoin d’être taillé, mieux vaut le savoir pour ne pas être déçu par un futur manque de floraison.

    Les nouveaux boutons floraux se forment au moment où les inflorescences se fanent. En coupant ces dernières on risque fort d’endommager les bourgeons. Laissez donc cet arbuste tel quel le temps qu’ils soient bien développés, vous manierez le sécateur plus tard si vous le voulez et faites-le avec minutie.

    Vous avez taillé sévèrement votre rhododendron que vous trouviez encombrant? Ne vous étonnez pas de ne pas le voir en fleurs l’année prochaine, il va lui  falloir 2 à 3 ans pour se remettre de cette opération qui ne lui convient pas vraiment.

    Finalement le mieux est de tailler de-ci de-là quelques rameaux inesthétiques pour conserver à l’arbuste un joli port tout en lui permettant de fleurir abondamment chaque année.

  • La trés célèbre ortie

    La trés célèbre ortie

    Ortie On n’a pas fini d’entendre parler de cette plante aux multiples utilisations. Habituée des fossés, des terrains vagues, des jardins peu entretenus, l’ortie que l’on n’aime guère approcher de trop prés de peur de se faire "piquer" est une vivace trés commune qui sait se montrer envahissante.

    Plante herbacée aux feuilles pointues couvertes de petits poils à l’effet urticants, elle fleurit  au printemps et à l’automne . Si vous les regardez bien en ce moment vous verrez que certains pieds ont des fleurs verdâtre et d’autres des fleurs jaunâtres, la couleur diffère selon qu’il s’agit de fleurs femelles (verdâtres) ou mâles (jaunâtres) et la pollinisation se fait grâce au vent et aux insectes.

    Pourquoi ramasser des orties? D’abord ces plantes sont comestibles, elles se mangent cuites comme les épinards ou en soupe, personnellement je n’ai pas goûté ce mêt mais il parait que c’est un aliment intéressant.
    L’ortie est surtout célèbre pour l’utilisation qu’on en fait en médecine et pour celle qu’on en fait en horticulture pour éviter d’employer des produits chimiques.
    Vous avez tous entendu parler du purin d’ortie, macération aux vertus reconnues et appréciées par les jardiniers. Le jus obtenu aprés filtration est un excellent engrais pour les plantes dont il stimule la croissance et est d’une grande efficacité pour lutter contre certains insectes comme les pucerons. Cet effet répulsif est efficace, vous trouverez la recette de ce purin sur ce site.
    Bonne cueillette mais n’oubliez pas les gants!

  • Divisez les touffes de Yucca glorieux

    Divisez les touffes de Yucca glorieux

    Yucca Au fil des ans les yuccas à la belle allure exotique se développent tellement qu’ils prennent trop de place, il faut alors procéder à la division des touffes et le printemps est le bon moment pour le faire mais compte tenu du temps humide et doux qu’il fait vous pouvez procéder à cette opération maintenant, les pieds divisés reprendront facilement.

    Cette plante a des feuilles longues et une belle hampe florale de couleur blanc-crème qui s’élève parfois à 2 m de haut, cette floraison est spectaculaire et dure longtemps.
    C’est une plante du sud qui aime le soleil et se plait en terrain sec.

    La division des touffes n’est pas trés facile car ces plantes sont fortement ancrée dans le sol. Il faut arriver à enlever des rejets ayant des racines, retailler celles-ci en coupant les plus abimées et les replanter sans attendre.
    Faites un trou de bonnes dimensions, déposez votre rejet en étalant bien les racines et rebouchez avec la terre en la tassant. Arrosez copieusement au moment de la plantation et aussi pendant l’été pour que la reprise se fasse sans problème.
    Lorsqu’on effectue cette division il faut faire trés attention de ne pas se blesser avec les feuilles du pied mère, elles portent à leur bout une pointe acérée qui est un véritable aiguillon. Le mieux est de protéger les yeux et les mains.

  • Un excellent  couvre-sol : le millepertuis

    Un excellent couvre-sol : le millepertuis

    Millepertuis1 Jaune d’or. Quelle couleur éclatante pour une fleur! Approchez-vous, ne vous contentez pas de l’admirer de loin, elle mérite toute votre attention.
    Pétales bien ouverts sur de fines et longues étamines  dressées, cette fleur est un élément de décor qui ne se dément pas au fil des ans.

    Le millepertuis arbustif est souvent utilisé en haie ou en bordure, la variété rampante est imbattable pour meubler les endroits pentus ou recouvrir une rocaille.
    Sa croissance est trés rapide, cette plante joue son rôle de couvre-sol avec une grande efficacité aussi sachez la maitriser sous peine d’être envahi!

    J’avais installé quelques boutures dans un coin du jardin il y a quelques années et je peux vous dire que maintenant elles ont pris possession des lieux car elles y ont trouvé ce qui leur convient le mieux : soleil et terrain bien drainé.
    Pas besoin de s’en occuper si ce n’est pour rabattre les plants quand la rouille les attaque violemment mais si vous avez pris la précaution d’intervenir en traitant préventivement, vous ne devriez pas avoir de souci de ce côté là.
    Cette plante se multiplie toute seule et vous pouvez prélever des tiges qui se sont naturellement marcottées pour les planter dans un autre coin du jardin, dans une rocaille, dans une bordure…
    Bien connu pour ces vertus médicinale, le millepertuis dont le nom botanique est "hypericum" est un anti-dépresseur reconnu pour son efficacité.

  • Une belle fleur coupée : celle de l’eremurus

    Une belle fleur coupée : celle de l’eremurus

    Eremurus Je suis sûre qu’un jour on vous a offert un bouquet où cette fleur était présente! Avec sa longue hampe, elle donne au bouquet un air élégant et permet de superbe création.

    Cette plante que l’on voit peu dans les jardins s’appelle aussi lis queue de renard, c’est une liliacée qui peut atteindre une taille impressionnante, certaines variétés comme l’eremurus robustus culminent à 3 m de haut lorsqu’ils sont installés dans un sol qui leur convient particulièrement bien.
    Hampes florales portant une multitude de petites fleurs étoilée que vous trouverez dans les coloris jaune, orange, saumon, rose ou blanc, feuillage en rosette, cette plante est souvent plantée seule pour être mise en valeur mais vous pouvez l’installer en arrière-plan d’un massif, elle y a vraiment sa place.

    La plantation s’effectue en automne, il va falloir attendre quelques mois si vous voulez installer un eremurus dans votre jardin. Cette vivace craint beaucoup l’humidité du sol qui peut faire pourrir sa racine charnue en forme de griffe, le mieux est de l’installer dans une terre légère et sablonneuse, de préférence à l’abri du vent.
    Du soleil, de l’espace pour bien se développer et vous allez voir votre lis queue de renard  s’étoffer et  donner à votre jardin une floraison spectaculaire.
    Les hampes sont lourdes et peuvent s’affaisser sous l’effet du vent ou le poids de la pluie, pensez à les soutenir avec des tuteurs si besoin est.
    Au bout de 4 ans la touffe devient importante, il est alors temps de la diviser pour la régénérer, cela vous permettra d’en replanter dans un autre coin du jardin.

  • Le tibouchina va vous enchanter

    Le tibouchina va vous enchanter

    Tibouchina3 Ne vous laissez pas décourager par tous ceux qui vous diront que c’est une plante difficile à cultiver. Certes le tibouchina est une plante arbustive qui demande beaucoup d’attentions et il faut veiller sur elle mais quel plaisir de la voir se développer et de pouvoir admirer sa magnifique floraison!

    Originaire des forêts tropicales du Brésil, le tibouchina qui est classé dans la famille des mélastomacées est fragile dans le sens où il ne supporte pas le froid, c’est dire qu’il n’est pas question de l’installer en pleine terre, sa culture en pot est incontournable.

    Fleurs d’un bleu-violet ou carrément violet foncé, parfois tirant un peu sur le rose, feuillage duveteux porté par des tiges qui lorsqu’elles sont jeunes ont un duvet rouge, voilà le portrait d’une plante que j’apprécie tout particulièrement d’autant que sa superbe floraison dure 4 à 5 mois.
    Le tibouchina adulte devient un arbuste qui peut atteindre les 2 m mais il faut penser à le tailler pour éviter le dégarnissement de sa base.
    Plante gélive, elle doit passer l’hiver dans un lieu clair et frais, soit dans la maison soit dans une véranda et ses arrosages devront être réduits pendant cette période. Au retour des beaux jours le tibouchina retrouve les rayons du soleil dont il a besoin.
    Installé dehors depuis le mois de mai, il s’épanouit et bientôt débutera sa floraison qui est un vrai régal pour les yeux.