Qui dit mûre dit ronce et ce sont effectivement celles que nous connaissons le mieux et que nous rencontrons le plus fréquemment car elles sont partout : dans les haies, les talus, les bords de chemins, et elles s’invitent même dans les jardins, squattant certains arbres!
Ces mûres sont trés bonnes mais il faut attendre la fin de l’été pour les cueillir et faire bien attention aux épines des tiges.
Rien de tel avec les fruits du mûrier platane, ils sont regroupés sur les branches de l’arbre et ne sont pas difficiles à attraper.
D’abord vertes puis rouges puis noires, ces mûres sont en pleine maturité quand elles prennent une belle couleur sombre, elles sont alors juteuses et sucrées.
Cet arbre originaire d’Asie n’a été introduit chez nous qu’au début du 20 ème siècle, il est ornemental du fait de son port et de son beau feuillage d’un vert soutenu.
Il se plait beaucoup dans le midi où il trouve ce qu’il aime, chaleur, hiver doux et sol parfaitement bien drainé. Mais il ne faut pas croire que sa culture est réservée aux jardins du sud car il présente quand même une certaine résistance au gel et supporte des températures de -12 degrés si le froid est sec.
Il fleurit au printemps offrant à ce moment-là des châtons qui sont suivis de baies comestibles et que vous pouvez déguster si les oiseaux ne vous devancent pas car ils en sont trés friands.
Le mûrier platane est apprécié pour l’ombre qu’il donne, sa taille ne dépasse guère les 7 m mais sa ramure est large et donne un bel ombrage.
Vous pouvez le tailler autant que vous le voulez, il repousse toujours avec vigueur, ne vous tracassez pas pour lui, c’est un sujet trés facile à vivre!

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