Auteur/autrice : evelyne vigier

  • Bien choisir les bordures

    Bien choisir les bordures

    Bordure_pierre Sont-elles indispensables ces bordures qui séparent les massifs des allées ou qui bordent une pelouse? Non bien sûr, mais elles sont utiles et si elles s’intègrent bien dans l’ensemble du jardin elles ont un côté esthétique non négligeable.

    Les matériaux qui conviennent à cette réalisation sont variés, bois, pierres, béton, plastique, fer forgé ou fonte, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Avant de vous décider, regardez ce qui correspond le mieux au style de votre jardin et ce qui sera pour vous le plus facile à installer car il y a des bordures qui sont plus délicates à poser que d’autres.

    Certains aiment bien les bordures en bois qui ont un air naturel, c’est le cas des poutres posées à plat, des branches tressées autour de pieux ronds, et des rondins que l’on trouve dans le commerce vendus attachés les uns aux autres. Inconvénient du bois: l’humidité finit par l’imprégner si il n’est pas suffisamment traité et il faut l’entretenir, mais ces bordures naturelles sont superbes au jardin et faciles à poser.
    La pierre, la brique, le béton qui maintenant sert à faire des pierres reconstituées demandent quelques connaissances pour leur installation.  Pour que votre bordure tienne il vaudra mieux poser ces éléments sur un lit de béton ou à la rigueur, un lit de sable. Aprés, vous serez tranquille pour trés longtemps car ce type de bordure est fait pour durer.
    Esthétiques mais plus fragiles, les bordures en bambous ou en osier tressé sont trés à la mode mais  elles ne supportent pas bien les intempéries sur le long terme. Par contre, si vous optez pour des bordures en fonte ou en fer forgé, vous pouvez être sûr que votre investissement sera gagnant sur la durée.
    Je garde pour la fin, celles qui à mon sens sont les moins esthétiques: les bordures en plastique qui de plus vieillissent plutôt mal, mais c’est un avis tout personnel!

  • Quelques maladies qui touchent les bégonias

    Quelques maladies qui touchent les bégonias

    Begonias_rose_2   J’aime les bégonias, comme j’aime les fuchsias et les abutilons, ces trois plantes n’ont pas grand chose en commun si ce n’est le fait qu’elles fleurissent abondamment.
    Les bégonias que je garde dedans tout l’hiver sont de belles plantes d’intérieur que je laisse dehors dés que les beaux jours arrivent et que je rentre aux premières petites gelées.

    Ces plantes ne posent pas beaucoup de problèmes, il leur faut surtout un bon substrat un peu acide, une trés bonne lumière , mais pas de soleil direct qui pourrait brûler les feuilles. Plutôt résistants aux insectes et maladies, il arrive toutefois que les bégonias donnent des signes de faiblesse : à vous d’en trouver la cause.

    Ce sont des plantes qui craignent par dessus tout l’humidité stagnante, les feuilles situées prés du terreau ont les tiges qui se ramollissent et les feuilles meurent, c’est le signe que le pot n’a pas un bon drainage ou que vous arrosez beaucoup trop. Rempotez la plante en mettant au fond du pot des billes d’argile ou des petits graviers et limitez un peu les arrosages si vous avez eu la main lourde. Appliquez un fongicide, il vous permettra de lutter efficacement contre cette attaque de champignons qui entraîne peu à peu la pourriture du bégonia.

    Traces blanches sur les feuilles? Voilà signée la présence de l’oÏdium, et lorsque la maladie est installée, les feuilles tombent et la plante se dégarnit. Là aussi pulvérisez un produit fongicide.

    Puisque voue en êtes à soigner vos bégonias, vérifiez s’ils ne sont pas porteurs d’insectes indésirables.

  • Plantez des grimpantes fleuries

    Plantez des grimpantes fleuries

    Clematite L’arrivée du printemps est le bon moment pour mettre en terre ces plantes grimpantes si faciles à vivre.
    Peu de végétaux nous offrent autant de satisfaction, des exigences réduites, une croissance rapide et une floraison magnifique, sans compter leur utilité quand il s’agit de masquer un mur peu esthétique.

    Clématite, jasmin, rosier et hortensia grimpants, chèvrefeuille…sont des sujets à adopter pour leur vigueur, leur floribondité et leur parfum.
    Choisissez vos plantes en fonction du lieu où elles seront plantées. La plupart de ces plantes aiment le soleil (clématite, rosier, bignone, jasmin, fremodendron, bougainvillier…) mais d’autres comme l’hortensia préfèrent l’ombre, alors installez celles qui conviennent le mieux à l’emplacement prévu.

    La plantation elle-même ne demande pas un grand savoir faire, il suffit de creuser un trou d’une cinquantaine de centimètres de profondeur au fond duquel on dépose un lit de graviers pour faciliter le drainage.
    Avant d’installer votre plante, recouvrez les graviers d’un mélange de terreau (2/3) et de terre de jardin (1/3). Positionnez la motte préalablement mise à tremper dans de l’eau pour qu’elle soit bien hydratée, le haut de la motte doit se trouver à 8 ou 10 cm sous terre.
    Remplissez le trou avec votre mélange terreux, tassez bien au pied de la plante et arrosez copieusement.
    La clématite demande une position de la motte un peu particulière : au lieu de la mettre droite, il faut la coucher de manière à ce que le début de la tige soit enterré.
    Attachez les jeunes pousses pour qu’elles puissent commencer à grimper sur leur support.
    Voilà, vos grimpantes sont prêtes pour assurer le décor dés que les beaux jours seront installés.

  • Le chèvrefeuille : maitrisez sa croissance

    Le chèvrefeuille : maitrisez sa croissance

    Chevrefeuille Planté pour agrémenter un mur, une pergola ou tonnelle, installé et inclus dans une haie où il apporte parfum et couleur, le chèvrefeuille est une grimpante, mais si vous ne lui offrez pas de support, il va ramper et fera un excellent couvre-sol sous lequel rien ne pourra pousser tellement sa végétation est dense. C’est idéal pour  meubler un talus car les mauvaises herbes ne pourront pas s’y installer.

    Le chèvrefeuille est facile à vivre, il s’adapte dans la plupart des sols, se plait à mi-ombre ou au soleil, ne demande qu’un minimum d’entretien.
    Comme il a tendance à attirer les pucerons, il vous faudra être vigilant sur cette question et il faudra aussi savoir manier le sécateur quand le besoin s’en fera sentir.

    Le chèvrefeuille n’a ni crampons, ni ventouses, aussi il faut le palisser au départ, mais aprés il se débrouille tout seul et ses tiges s’enroulent les unes autour des autres rendant l’ensemble bien touffu. Il est bon de le tailler pour limiter sa croissance qui est rapide et pour lui garder une forme harmonieuse car il a tendance à partir dans tous les sens.
    Cette plante peu exigeante se contente de ce petit nettoyage, mais si vous la laissez à l’abandon, les tiges entremêlées vont se dégarnir et l’ensemble sera tellement inextricable qu’il faudra une intervention radicale pour lui redonner une allure correcte.
    Si cela vous arrive, prenez votre courage et taillez sévèrement, enlevez tout le bois mort et rabattez les tiges trop longues, votre chèvrefeuille en sera rajeuni.

  • Quel mimosa préferez-vous?

    Quel mimosa préferez-vous?

    Fleurs_de_mimosa Mimosa. Son nom fait penser au midi où il s’est si bien acclimaté qu’il en devient envahissant. Originaire d’Australie, il a trouvé dans le sud, un climat qui lui convient et une nature de sol qui lui permet de se développer. Cet arbre que l’on se plait à avoir dans nos jardins est beau toute l’année car son feuillage persistant est fin et sa floraison incomparable. N’oublions pas bien sûr ce parfum inimitable qui fait qu’un bouquet de mimosa dans une pièce embaume la maison.
    Petites boules jaunes ou légères grappes en forme de chenille, les mimosas sont plus variés qu’on ne le pense.

    Les deux variétés les plus connues sont les acacias dealbata et les acacias retinoides mais il y a aussi les acacias longifolia qu’on appelle aussi mimosa chenille.
    Celui que vous connaissez certainement le mieux est l’acacia dealbata, c’est le plus rustique, il résiste à des températures de -10 degrés et fleurit en janvier-février. Ses fleurs et ses feuilles trés finement découpées forment de beaux bouquets.
    L’acacia retinoides se distingue par sa floraison échelonnée au fil des saisons, avec deux périodes où la floraison est particulièrement abondante: le printemps et l’automne. C’est pour cela qu’il est surnomé "mimosa des quatre saisons". Lui aussi est assez résistant au froid mais il est quand même conseillé de lui mettre un paillage en hiver.
    Parlons enfin de l’acacia longifolia, bien moins rustique que les autres, il est à réserver aux zones à climat doux à moins que vous ne décidiez de le cultiver en pot ce qui est tout à fait possible. Ses fleurs allongées en forme de chenille lui ont valu son nom de mimosa chenille et elles font toute l’originalité de cette variété qui par ailleurs est aussi parfumée que les autres.

    Si vous aimez ces fleurs, allez donc si vous le pouvez à Mandelieu-La Napoule. Depuis le 16 février 1931,
    la fête du mimosa y a lieu chaque année, elle se déroule du 15 au 24 février, c’est pour trés bientôt!

  • La fête du citron à Menton

    La fête du citron à Menton

    Menton1 Cette année, pour la 75e édition de la fête du citron, la ville de Menton invite les Iles du monde : Tahiti, Cuba, Ile de Pâques, Groenland, Nouvelle-Zélande, Sicile, Corse, seront à l’honneur pour vous faire rêver et vous émerveiller. Fanfares, sifflets, tambours, donnent l’ambiance; les géants qui impressionnent tant les enfants seront là, les saltimbanques aussi et les corsos recouverts d’agrumes vous emporteront dans un voyage haut en couleur et trés…fruité.

    Quelques tonnes d’oranges et de citrons sont employées pour les motifs et les décors, et la fête terminée, Sa Majesté Carnaval finit confit ou pressé. C’est mieux que de subir le sort traditionnel qui lui est réservé dans les autres carnavals : le bûcher.

    Fête le jour, féérie nocturne, jeux pour les enfants, plaisir des yeux et ambiance incroyable, cette manifestation est pour tous, elle débute le 16 février pour s’achever le 5 mars.

    Voici le programme pour 2008

    Samedi 16 février : jardins de lumières à 20h30
    Dimanche 17 février : corso à 14h30
    Jeudi 21 février : corso nocturne à 20h30 puis feu d’artifice
    Dimanche 24 février : corso à 14h30
    Mardi 26 février : jardins de lumières à 20h30
    Vendredi 29 février : corso nocturne à 20h30 puis feu d’artifice
    Dimanche 2 mars : corso à 14h30
    Mardi 4 mars : jardins de lumières à 20h30

    Profitez-en pour visiter les jardins Biovès, vous serez sous le charme des lieux.

  • C’est le moment de tailler la glycine

    C’est le moment de tailler la glycine

    Glycine_rose2_2 Il fait beau chez vous aujourd’hui? Parfait. Mettez une tenue adéquate, attrapez vos sécateurs et hop, dehors! Le moment est venu de tailler votre glycine qui si vous ne vous en occupez pas va vous en vouloir,  boude et vous n’aurez pas une belle floraison. Ce serait bien dommage car cette plante grimpante qui est une liane  vigoureuse  donne de superbes grappes de fleurs qui pendent harmonieusement.

    La plus connue, celle que l’on fait grimper jusqu’au balcon ou le long de la façade a des fleurs bleutées ou blanches qui forment des grappes fournies, mais il y a aussi des variétés que l’on voit moins malgré leur grande beauté. Ces glycines comme la "wistaria floribunda" ont une floraison aérienne, les fleurs sont disposées sur de longues grappes  légères qui bougent au moindre souffle de vent: une merveille!

    Mais, je m’égare, aujourd’hui on parle de la taille de cette plante!
    Bien, votre sécateur est bien aiguisé et bien désinfecté? Alors allons-y.

    En juillet, vous avez sûrement taillé les jeunes rameaux en les raccourcissant à 10 cm du départ de la ramification, ce sont ces rameaux qui vont vous donner les fleurs de cette année. Maintenant il s’agit de les retailler car cette plante a une vigueur extraordinaire et depuis l’automne, les tiges se sont allongées démesurément.  Commencez par réduire d’un bon tiers les pousses trop longues, et taillez toutes les pousses latérales en laissant 2 à 3 yeux.

    La glycine peut devenir envahissante car elle a une croissance trés rapide, n’hésitez pas à user du sécateur si vous voyez qu’elle prend trop ses aises et surveillez-la, qu’elle n’aille pas soulever vos tuiles, ce serait bien embêtant!

  • Le phoenix canariensis: un palmier plutôt rustique

    Le phoenix canariensis: un palmier plutôt rustique

    Palmier2Le phoenix canariensis  est certainement le palmier le plus connu et le plus cultivé car il n’est pas difficile à vivre et supporte quelques gelées. Attention, pas au-delà de -10 degrés tout de même! Mais cette résistance lui permet d’être présent dans de nombreuses régions.

    Autrefois cantonné dans le sud de la France, on le voit maintenant dans des villes moins méridionales et notamment sur la façade atlantique.
    Il s’adapte plutôt facilement au milieu où il est installé à condition que le sol soit bien drainé et c’est un bel élément de décor qui gagne à être planté en isolé.

    Palmier Avez-vous remarqué les inflorescences en forme de balai de couleur jaune-orangé qui émergent d’entre les palmes? Elles sont de taille plus ou moins grandes: les plus courtes se trouvent sur les pieds mâles, les plus longues sont chargées de fruits et se trouvent sur les pieds femelles.

    J’avais récupéré quelques-uns de ces fruits mûrs pour tenter des semis, je peux vous dire que le résultat est intéressant. Il faut mettre les graines à tremper dans de  l’eau pendant 8 jours puis les laisser germer au chaud, dans un mélange de sable et de terreau. De petites pousses finissent par apparaitre mais ne vous découragez pas, la levée peut être assez rapide ou prendre des mois : le jardinier doit toujours être patient!

  • Economiques et ludiques: les semis de tomates

    Economiques et ludiques: les semis de tomates

    Tomate Si vous êtes un amateur de tomates, vous pouvez dés maintenant commencer vos semis, ils vous permettront d’obtenir à profusion des plants que vous pourrez installer en pleine terre dés que le gel ne sera plus à craindre, c’est à dire en mai.
    Bien sûr, vous pouvez attendre et acheter plus tard des plants en godets, ils seront bien avancés et vous n’aurez plus qu’à les mettre en terre mais ceux que vous obtiendrez grâce à vos semis seront aussi beaux et vous en aurez en grand nombre.

    Alors, n’hésitez pas à vous lancer dans cette opération , vous aurez de plus un vaste choix de variétés de tomates qui vous permettront d’avoir une récolte des plus variée.

    Pas besoin de disposer d’un matériel trés sophistiqué, une caissette de polystyrène du genre de celles qui contiennent la viande de supermarché fait trés bien l’affaire. Voilà pour le matériel de base, par contre n’utilisez pas n’importe quel terreau si vous voulez réussir vos semis, utilisez un terreau spécifique à ce genre d’opération ou mélangez du terreau fin avec du sable.

    Les graines doivent être semées à la surface du substrat sans être enterrées, puis il faut tasser et arroser. La caissette doit ensuite être recouverte d’une vitre ou d’un plastique transparent et laissée au chaud, il ne faudra pas oublier de maintenir le terreau humide tout en aérant de temps en temps.
    Lorsque les plants seront suffisamment grands, il s’agira de les transplanter en godets tout en les laissant à l’abri du froid. Arrosez, donnez de l’engrais et patientez, ce n’est qu’au mois de mai que vous pourrez les mettre en pleine terre.

  • Les amandiers en fleurs: quel spectacle!

    Les amandiers en fleurs: quel spectacle!

    Fleurs_damandier En quelques jours la garrigue s’est transformée, les amandiers se sont donné le mot et fleurissent à qui mieux-mieux. Quelle explosion de fleurs! C’est absolument magnifique de voir cette floraison blanche ou rosée qui masque toutes les branches nues des arbres. Bientôt quand les fleurs seront fanées, le spectacle sera aussi étonnant avec cette impression de neige que donnent tous les pétales qui tourbillonnent.

    J’aime cet arbre qui, originaire d’Iran s’est implanté sur tout le pourtour méditerranéen, il fleurit trés tôt et pour cela ne fructifie bien que dans le sud car le gel endommage les fleurs ce qui anéanti l’espoir d’une récolte. Il y a cependant des variétés qui ont une floraison plus tardive, renseignez-vous sur ce point si vous voulez en planter un chez vous.

    L’amandier vit vieux, certains sujets atteignent facilement les 100 ans, mais il lui faut de bonnes conditions de culture pour se développer normalement.
    Sol léger, bien drainé et légèrement calcaire, soleil et chaleur, cet arbre est plutôt facile à cultiver mais il est parfois sensible à certaines maladies qu’il vous faudra identifier pour mieux les traiter.

    Assez fréquente sur divers arbres dont les amandiers, la gommose se caractérise par un écoulement de sève qui fatigue l’arbre. Faites un nettoyage de la plaie et enduisez-la de mastic. Pour éviter ce problème, désinfectez toujours vos outils avant de tailler et mastiquez tout de suite la partie taillée.
    La cloque que l’on voit trés souvent sur les pêchers atteint aussi les amandiers dont les jeunes feuilles se déforment, s’épaississent et changent de couleur, elles deviennent rouges et finissent par tomber. Cette maladie est due à un champignon, il faut à titre préventif, pulvériser de la bouillie bordelaise.
    Décidément les champignons  sont des ennemis redoutables au jardin, la monoliose qui entraine  le dessèchement des rameaux est une maladie transmise par leur présence sur les fleurs. Ici aussi la bouillie bordelaise vous sera d’une aide précieuse.