Auteur/autrice : evelyne vigier

Soignez votre mini-rosier
Plantes souvent offertes surtout en période de fin d’année, les mini-rosiers sont craquants. Ils ont tout l’attrait des rosiers que nous avons au jardin avec en plus une toute petite taille et une bonne adaptation à la culture en pot.
Celui que je viens d’acheter est magnifique. Fleurs bien formées, nombreux boutons, feuilles bien vertes, il est en pleine forme et je compte bien faire en sorte qu’il le reste.
Si vous avez un mini-rosier chez vous, vous avez pu constater que souvent la plante finit par sécher, les feuilles tombent et vous ne pouvez que vous désoler de voir dépérir votre protégé.
Les mini-rosiers ont besoin d’une lumière très vive, il faut les installer impérativement prés d’une fenêtre et veiller à ce que la température de la pièce ne soit pas trop élevée.
Ces plantes doivent recevoir des soins appropriés pour bien pousser: il faut arroser régulièrement mais sans excès, donner de l’engrais pour plantes fleuries et bien sûr supprimer les fleurs fanées pour que d’autres boutons puissent arriver.
Regardez bien votre potée. Vous remarquerez qu’il y a plusieurs pieds installés côte à côte, quand la floraison sera terminée, vous pourrez si vous voulez, séparer ces plants pour obtenir autant de nouveaux mini-rosiers. Placez chacun d’entre eux dans un pot plus grand que celui d’origine, et arrosez bien après avoir mis un mélange de terre de jardin et de tourbe. Taillez un peu les branches pour stimuler la pousse et voilà, vous avez maintenant plusieurs mini-rosiers qui auront plus d’espace pour se développer.
décembre 19, 2007
Votre cactus de Noel n’est pas en fleurs?
Plante facile à vivre, le Schlumbergera que l’on appelle cactus de Noel est en ce moment au meilleur de sa forme. Tout fleuri avec ses tiges en articles bien vertes, le mien fait plaisir à voir. Pourtant, quand je l’ai rentré après l’avoir laissé plusieurs mois à l’extérieur, il faisait peine à voir tellement les escargots s’étaient acharnés sur lui!
Maintenant que j’ai réglé ce problème il a retrouvé sa vigueur et je le chouchoute car sa floraison est un enchantement en ce mois de décembre. Mais pour qu’il soit aussi fleuri il a fallu qu’il bénéficie de fraicheur nocturne pendant quelques semaines.
Avez-vous installé le vôtre dans une pièce suffisamment claire? Est-il dans un endroit où la température n’est pas excessive? Si oui, surtout ne le bougez pas car il n’apprécierait pas d’être changé de place, cela entrainerait la chute des boutons floraux.
Contrôlez aussi les arrosages, ces plantes meurent souvent de cet excès, laissez bien sécher la surface du substrat avant de redonner de l’eau et surtout videz la soucoupe qui est sous le pot.
Vous trouvez que votre schlumbergera est à l’étroit dans son contenant et vous le rempotez souvent? Ce n’est pas la peine d’effectuer cette opération trop souvent car cette plante aime être un peu à l’étroit et les rempotages la perturbent quelque peu, alors faites-le seulement tous les 3 ans ce sera suffisant.
Le problème avec le cactus de Noël c’est sa floraison. Plante à jour court il a besoin d’une période d’obscurité de 15h d’affilée accompagnée d’une température avoisinant les 14 degrés.
Voilà, c’est à ces conditions que vous aurez un Schlumbergera couvert de fleurs.
décembre 18, 2007
Quel panache ce lin de Nouvelle-Zelande!
Magnifique touffe installée dans un bac ou isolée sur une pelouse, le lin de Nouvelle-Zélande est aussi un élément trés décoratif des massifs de fleurs où il apporte une touche originale. Cette plante est une vivace rhizomateuse aux feuilles rubanées et à la surprenante floraison qui a lieu en fin de printemps.
Appréciée surtout pour son feuillage qui selon les variétés offre des tons bronze, vert, pourpre avec même pour certaines des rayures colorées, cette plante originaire de Nouvelle-Zélande est de culture facile et si elle se plait où elle est installée, elle va se développer et devenir une touffe dense qui aura vraiment de l’allure.
Dans le sud, cette vivace peut fort bien rester en pleine terre en hiver, mais ailleurs une véranda est l’endroit qui lui conviendra le mieux pour passer les mois les plus rudes.
Sa plantation s’effectue au printemps, par contre si vous voulez diviser une touffe devenue trop imposante, c’est à l’automne qu’il faut effectuer cette opération.
Son installation doit se faire dans un lieu ensoleillé, abrité des vents, dans un sol sableux et bien drainé car le lin de Nouvelle-zélande craint beaucoup l’humidité stagnante.
Il vous demandera peu de soins: juste tailler les hampes florales quand elles sont fanées, protéger le pied de la plante en hiver car certaines variétés sont trés sensibles au froid et penser à arroser en été, mais attention: attendez que le substrat soit sec en profondeur avant de redonner de l’eau.
décembre 17, 2007
Joli mais toxique le pommier d’amour!
Qui n’a pas eu un jour ou l’autre un pommier d’amour chez lui? J’en avais un bien sûr que j’ai gardé quelques années avant qu’il ne dépérisse après une attaque massive de parasites. A mon retour à cette époque-là, le pauvre était tellement en mauvais état que je n’avais rien pu faire pour le sauver.
Ce pommier d’amour est un sous-arbrisseau trop fragile pour rester dehors toute l’année, on le cultive comme plante d’intérieur et il passe la mauvaise saison dedans.
Belle plante toujours verte, cette solanacée à une floraison blanche et des baies rouges, orange ou jaunes qui restent sur les branches pratiquement tout l’hiver. Ces fruits sont attirants notamment pour les enfants et la prudence veut qu’on les mette hors de leur portée car ils sont toxiques.
Installé dans un pot, il passe l’été au grand air, au soleil ou à mi-ombre et ne demande pas beaucoup de soins. S’il a été planté dans un substrat humifère, il poussera bien et vous n’aurez à le rempoter qu’en cas de nécessité (à faire au printemps).
Une petite taille de mise en forme lui suffit et des arrosages réguliers en été sont suffisants, il faut même laisser sécher la surface du terreau avant de redonner de l’eau.
En ce moment le pommier d’amour doit se trouver à l’abri du froid, il sera trés bien dans une pièce lumineuse et plutôt fraiche (de 12 à 15 degrés c’est parfait). Pendant qu’il se trouve dans cet endroit peu chauffé, réduisez les arrosages mais si vous le gardez dans votre maison avec une température avoisinant les 18 à 20 degrés donnez-lui de l’eau plus régulièrement et surveillez les attaques de parasites, ils aiment bien coloniser cette plante.
décembre 16, 2007
Vos potées sont-elles bien protégées?
Le froid arrive et dans certaines régions il est même bien installé. Vous avez rentré vos plantes les plus fragiles, mis un paillage sur les vivaces que vous craignez de perdre, ce sont des dispositions qui vont permettre à vos protégées de passer l’hiver sans trop de mal.
Et vos potées? Installées dans des pots, les plantes souffrent bien plus du froid que lorsqu’ elles sont en pleine terre, il faut les dorloter un peu.
A l’automne, on pense à protéger la partie aérienne mais on néglige la parie enterrée et au printemps, on s’étonne de retrouver la plante morte de froid ! Que faire?
D’abord, si vous pouvez bouger vos pots, il est préférable de les mettre contre un mur abrité du vent. Je déplace les miens pour ne pas les laisser au courants d’air qui accentue la baisse des températures.
Pour les pots installés sur une terrasse, il vaut mieux isoler le pot du sol en le posant sur une découpe de bois ou sur une plaque de polystyrène. Ceci fait, il faut emmailloter la plante. Pour ma part, j’utilise toujours du voile d’hivernage que je double, mais si vous habitez une région où il fait très froid, n’hésitez pas à mettre plusieurs couches, il faudra bien ça pour éviter à vos plantes un coup de gel.
Le voile doit couvrir la partie aérienne mais aussi le pot lui même, entouré de cette façon, votre potée sera bien protégée.
L’avantage du voile d’hivernage est qu’il laisse passer la lumière et qu’il permet à l’air de circuler, ce qui n’est pas le cas du plastique à bulle. Très efficace, ce dernier doit cependant être ouvert fréquemment pour que la condensation ne soit pas néfaste à la plante.
décembre 14, 2007
Changement de décor pour une jardinière
Dilemme. Que mettre dans ma jardinière pour remplacer les pélargoniums qui sont maintenant au repos dans endroit abrité? A vrai dire je n’avais pas prévu de refaire cette potée mais je trouve que c’est assez triste de ne pas avoir de fleurs prés de la maison.
Regarder par la porte-fenêtre et voir les pots vides ce n’est pas agréable et puis en cette saison, s’entourer de quelques fleurs c’est bon pour le moral.
Décision prise, me voilà dans une jardinerie, à moi de choisir! Je ne sais pas comment cela se passe pour vous, mais moi je passe de plantes en plantes et elles me plaisent tellement toutes que j’ai vraiment du mal à me décider.
Procédons par élimination. Je veux des plantes fleuries qui puissent résister au froid même si ici dans le sud il n’est pas trop vif, et qui restent décoratives un bon bout de temps. Est-ce beaucoup demander? Voyons ce qui s’offre à mon choix. Je circule dans les rayons et à vrai dire je vois surtout des plantes au feuillage intéressant: des cinéraires bien argentés, des petits fusains, du thym parfumé…
Au rayons des fleurs les cyclamens sont les rois, surtout ceux de Perse, les pensées se déclinent en de multiples coloris, les pâquerettes sont bien présentes avec leur corole simple ou en pompon, elles me plaisent bien.
Les hellébores? Oui elles sont là, mais celles-ci ont des fleurs d’un blanc teinté de vert, pas assez coloré pour ma jardinière.
Les bruyères? Voilà de jolies plantes qui poussent facilement, ne craignent pas les intempéries et ont une longue floraison. A leur côté, les skimmias ont belle allure et ont l’avantage d’avoir un aspect bien touffu.
Et le jasmin d’hiver? Ses fleurs jaunes sont déjà ouvertes et le resteront longtemps, mais avec ses tiges longues et ses feuilles si fines cette plante ne me convient pas pour ce que je veux faire.
L’heure du choix est arrivée, il faut bien se décider et devinez, ce sont les pensées qui ont eu ma préférence!
décembre 13, 2007
Les eleagnus vont vous étonner
Les jardiniers leur reconnaissent bien des qualités et ils ont raison. De culture trés facile, les éléagnus ne demandent rien si ce n’est une taille pour leur permettre d’émettre de nouvelles pousses.
Ce sont des arbustes appréciés pour les jardins de bord de mer car ils ont une excellente résistance aux embruns, à la sécheresse , au vent, au froid et même aux maladies. Coriaces n’est-ce pas?
Décoratifs par leur feuillage persistant ou selon les variétés, les éléagnus aux feuilles vertes panachées de jaune sont certainement les plus utilisés en haie car avec leur port touffu, ils se prêtent bien à ce type de culture.
Faciles à vivre? Oui mais ils ont quand même quelques préférence dont on a intérêt à tenir compte.
D’abord, ils n’aiment pas beaucoup les terres lourdes et calcaires, prévoyez un bon drainage au moment de la plantation en ajoutant éventuellement du sable au fond du trou. Cet arbuste se plait par contre en sol ordinaire même pauvre ou caillouteux.
Soleil ou mi-ombre? Les deux expositions lui conviennent mais les variétés à feuillage caduc ont une prédilection pour le soleil alors que celles à feuillage persistant poussent mieux à mi-ombre, à vous de vous adapter.
L’eleagnus offre une floraison estivale de couleur blanche qui est très parfumée, les fleurs sont suivies par l’apparition de petits fruits rouges qui restent colorés un bon moment.
décembre 12, 2007
Une plante trés résistante: l’ajania pacifica
Elles ne sont pas si nombreuses les plantes capables de résister au froid, aux embruns ou à la sècheresse, l’ajania en fait partie et pour cela on l’adopte au jardin où elle s’installe sans problème.
C’est une astéracée que vous trouverez peut-être dans le commerce sous la dénomination de chrysanthème du pacifique, son feuillage persistant en fait un sujet intéressant d’autant qu’il est odorant.
Feuilles de couleur vert légèrement bleuté avec un revers blanc soyeux, fleurs jaunes qui rappellent celles de la santoline, l’ajania est une plante qui constitue de belles touffes bien denses.
Pas trés haute (elle ne dépasse pas les 60 cm) cette plante est parfaite en rocaille, en bordure de massif, en potée et du fait de son port, elle est un excellent couvre-sol.
Peu d’exigence pour l’ajania, la nature du sol lui importe peu mais il doit être bien drainé, l’exposition ensoleillée lui convient bien, la mi-ombre aussi. Le froid ne perturbe pas son développement, sa rusticité lui permet de survivre à des température trés négatives, la sècheresse n’est pas non plus un problème, c’est une vivace vraiment facile à cultiver.
La plantation se fait en automne ou au printemps, la floraison intervient en été et se prolonge en automne, quand elle se termine il faut tailler les tiges pour que la plante garde une allure harmonieuse.
décembre 11, 2007
Les choux d’ornement: une parure pour l’hiver
Bon d’accord, leur nom n’a pas de quoi faire rêver mais si vous voulez de la couleur au jardin tout l’hiver, c’est eux qu’il vous faut!
Ces choux d’ornement sont des créations horticoles parfaites pour égayer les mois où la nature est endormie.
Couleur unie, panachée, ou faisant simplement un liseré, les variétés ne manquent pas et si vous avez vu celui qui a des feuilles frisées vous avez pu constater qu’il valait la peine qu’on s’y intéresse.
Bravant la pluie, le vent, le froid, les choux colorés sont faciles à cultiver et les basses températures leur conviennent d’autant mieux que ce sont elles qui accentuent leur couleur.
Potées, massifs, bordures, ils ont leur place partout et vous pouvez sans problème les associer à d’autres plantes car leur hauteur d’une quarantaine de centimètre est un atout pour le compagnonnage.
Ils se mettent en terre à l’automne et comme ils sont trés rustiques, vous n’aurez pas besoin de vous en occuper, juste surveiller et prévenir les dégâts que pourraient occasionner les chenilles et autres bestioles.
Un sol ordinaire leur suffit mais prévoyez de les installer en situation ensoleillée ou mi-ensoleillée.
Les variétés à tiges hautes servent à faire de beaux bouquets, lancez-vous dans leur confection, vous verrez, c’est original.
décembre 10, 2007
Aimez-vous les fruits colorés du plaqueminier?
Planté au milieu d’arbres d’ornement, le plaqueminier était là, se dressant et exposant au vent ses beaux fruits orange ou rouge accrochés aux branches dénudées. Les feuilles de cet arbre sont toutes tombées, les intempéries qui sévissaient sur Toulouse cette semaine là en ont eu raison, mais les fruits sont présents, bien joufflus, bien colorés, appétissants.
Ce sont des kakis, il sont appréciés pour leur goût, certaines variétés portent des fruits qui doivent être consommés blets, d’autres ont des fruits qui peuvent être dégustés alors que la chair est encore ferme. Si vous voulez installer un plaqueminier chez vous renseignez-vous à ce sujet.
Le plaqueminier est un arbre que l’on voit beaucoup dans le sud, pourtant il est résistant au froid et peut endurer des gelées frisant les -17 degrés, c’est déjà beaucoup demander à un végétal.
Il a une croissance plutôt lente, ne vous attendez pas à le voir grandir démesurément en quelques années, du reste sa taille est assez modeste, il peut culminer à 15 m mais en général il ne mesure pas plus de 10 m.
Quel sol lui donner? Il aime les terres riches, non calcaires et bien drainées, et il a même une préférence pour les sols légèrement acides alors ne le privez pas de ce plaisir!
Au printemps le plaqueminier fleurit, une floraison blanc-crème assez insignifiante, puis les kakis apparaissent et grossissent tout l’été pour murir à l’automne. C’est le moment de les cueillir.
décembre 9, 2007