Auteur/autrice : evelyne vigier

  • Les joubarbes surnommées « barbes de Jupiter »

    Les joubarbes surnommées « barbes de Jupiter »

    Joubarbe On dirait des petits choux serrés les uns contre les autres. Les joubarbes recouvrent murets et rocailles caillouteuses sans difficulté et pour la plupart, fleurissent de juin à juillet. On les trouve dans presque tous les jardins où elles meublent le moindre recoin.

    Ces plantes ont des noms assez imagés pour certaines, ainsi la joubarbe toile d’araignée à la jolie floraison rose,  ou la joubarbe des toits qui a des fleurs violacées, ou encore la joubarbe du calcaire ainsi nommée pour sa préférence pour ce type de sol. Cette dernière fait partie des espèces menacées car son aire de répartition est trés limitée.
    Ces crassulaées sont extrêmement résistantes à la sécheresse et s’adaptent aux milieux les plus secs.

    Il leur faut avant tout du soleil ! Elles aiment les terres légères, sablonneuses et calcaires ce qui est plutôt rare chez les végétaux.
    Vous pouvez remplir les cavités d’un muret avec un peu de terre et y installer vos joubarbes, elles  se propageront et déborderont de leur emplacement, elles feront de même si vous les plantez dans une rocaille .
    Leur culture en pot est possible bien sûr et donne un bel effet car les joubarbes passent par dessus le pot et prennent un port retombant.
    La multiplication de ces plantes se fait tout simplement en prélevant des petits pieds que l’on replante ailleurs.

    De nombreuses légendes sont attachées aux joubarbes, on dit entre autres que laissées sur le toit des maisons elles prémuniraient leurs occupants de la foudre et des maladies….

  • Fourcès fête les fleurs les 28 et 29 avril 2007

    Fourcès fête les fleurs les 28 et 29 avril 2007

    Fources1 Bastide médiévale, classé parmi les plus beaux villages de France, Fourcés (32) peut s’enorgueillir de la beauté de son architecture. La place centrale, ancien emplacement du château abattu en 1488  est entourée de maisons à colombages et cornières qui datent du Moyen-Age. A visiter absolument.

    Chaque année, sur la place circulaire de ce village gascon a lieu un incomparable marché aux fleurs qui s’apparente plutôt à une magnifique fête à laquelle participent 75 exposants, tous professionnels. Horticulteurs, pépiniéristes, paysagistes seront présents pour le plus grand plaisir des milliers de visiteurs qui accourent à cette manifestation. L’artisanat d’art en rapport avec les fleurs n’est pas oublié et vient parachever l’interêt de cette manifestation.
    Pour sa 32 ième édition, Fourcès a retenu comme thème "l’Inde ", tout un programme !

    Exposition florale de qualité, vente de plantes trés variées, musique (avec la Banda Les Kanari’s de Montreal du Gers), animations diverses (marrionnettes, lâcher de ballons, danses gascognes…), Fourcès pour deux jours se transforme en jardin extraordinaire et c’est un vrai bonheur.

    Il y a tant de plantes à admirer, on passe, on repasse, on flâne, on refait plusieurs fois le tour pour être sûr d’avoir tout vu, on ne s’en lasse pas.
    Voilà une "fête des fleurs" comme je les aime, et je vous assure que celle-ci vaut de s’y arrêter, j’y ai trouvé à ma dernière visite un abutilon de toute beauté que je n’avais pas dans ma collection !

    Allez dans le Gers les 28 et 29 avril, vous serez enchanté de votre passage à Fourcès.

    Pour plus de renseignements voir le site arrebiscoula 

  • Les iberis sempervirens,  des vivaces tapissantes peu délicates

    Les iberis sempervirens, des vivaces tapissantes peu délicates

    Iberis4 Laissez ces vivaces toutes seules si vous le souhaitez car elles sont trés décoratives par elles-mêmes, mais si vous les associez à des plantes colorées comme les pervenches, les sédums ou les campanules, vous aurez un spectacle encore plus étonnant.

    Ces crucifères sont originaires d’Europe du sud, on les appelle aussi "thlapis" ou encore "corbeille d’argent" mais ce dernier surnom est également donné à l’arabis d’où une confusion possible entre les deux plantes.

    Excellent couvre-sol, l’iberis sempervirens a un feuillage persistant vert soutenu et se couvre dés le mois de mars d’une multitude de fleurs d’un blanc trés pur.
    La floraison dure jusqu’en mai-juin, aprés il faut tailler les tiges pour garder à la plante un port compact sinon elle prend une allure échevelée et se dégarnit de la base.

    Trés rustique, peu exigeante, vous pouvez l’installer en bordure, en jardinière ou en rocaille où elle a vraiment sa place, c’est une vivace tapissante qui pousse trés rapidement.
    Mettez-la en terre au printemps, dans un sol bien drainé et à exposition bien ensoleillée, c’est là qu’elle est le mieux bien qu’elle supporte la mi-ombre. La multiplication est facile, on procède par semis ou par division des touffes au printemps ou à l’automne.

    Vous n’aimez pas les fleurs blanches, vous préférez celles qui sont colorées ? Choisissez d’autres  variétés d’iberis comme l’iberis "Umbellata Appleblossom" aux fleurs roses ou comme l’iberis "Amara" à la jolie floraison violacée.

  • Les giroflées, parfum de notre enfance

    Les giroflées, parfum de notre enfance

    Girofle_ravenelle Quel parfum et quelle vitalité ! Décidement, les giroflées ravenelles ne nous réservent que de bonnes choses et portent en elles le parfum de notre enfance.

    Faciles à cultiver, vigoureuses et trés florifères, ce sont des plantes qui ont des coloris particulièrement chauds, allant du jaune au brun en passant par l’orange et le pourpre.
    Cette crucifère est originaire d’Europe, elle est trés bien adaptée à tous nos climats. C’est une adepte  des conditions difficiles et on l’appelle souvent  giroflée des murailles car elle se ressème souvent sur les vieux murs où elle s’accroche.

    La giroflée ravenelle est une bisannuelle, il faut donc la semer en été pour avoir une floraison au printemps suivant. Les semis doivent être fait en caissettes régulièrement arrosées et laissées à l’ombre. Lorsque les plants ont 3 à 5 feuilles on procède au repiquage, le mieux est de replacer les petits pieds dans des godets et d’attendre l’automne pour les installer en pleine terre.

    Cette plante n’est guère exigeante sur la nature du sol, plantez-la en sol ordinaire mais bien drainé voire même sec et n’oubliez pas qu’elle aime le soleil.  Parfaitement rustique la giroflée passera l’hiver dehors sans problème et refleurira l’année suivante mais pensez à pincer les pousses pour éviter qu’elle ne se dégarnisse de la base, ce qui lui donne une allure un brin dégingandée et peu esthétique.

    Pour prolonger la floraison, coupez les fleurs fanées cela permettra à la plante de faire de nouveaux boutons floraux.

  • C’ est le premier jour du printemps

    C’ est le premier jour du printemps

    Prunus1 D’accord il ne fait pas encore trés chaud mais les premières floraisons sont là et ont même précédé l’arrivée officielle du printemps. Dans les jardins, dans les parcs, la nature se réveille et pour notre plus grand plaisir, les arbres, les arbustes bourgeonnent et fleurissent alors que les massifs se couvrent des couleurs éclatantes des tulipes, des iris, des pensées ou des primevères.

    Vous avez vu tout ce jaune ?  Forsythias, coronilles, corêtes du Japon  acompagnent les mahonias qui eux finissent leur floraison. Et le rose ? Les camélias et les magnolias nous l’offrent ainsi que les prunus. Du blanc ? Bien sûr les amandiers, les amelanchiers, les cornouillers à grandes fleurs sont là pour éclairer le jardin de leur pure blancheur.
    Saison bénie des jardiniers, le printemps est aussi le moments des travaux.

    Il y a tant à faire pour préparer la floraison future, c’est vraiment le moment de retrousser les manches!
    D’abord il faut nettoyer les massifs, enlever toutes les mauvaises herbes qui s’y sont installées. A nous donc le plaisir du binage et du desherbage.

    Aprés ce travail indispensable on va pouvoir mettre en terre quelques plantes en godets, et puis semer certaines annuelles, mais attention respectez bien leur période de semis. Certaines   peuvent être semées maintenant (pois de senteur, eschscholtzias, nigelles, soucis…) mais d’autres doivent attendre encore un petit peu (belles de jour, capucines, cosmos, ipomées, lavatères, oeillets d’Inde, pourpiers…).

    Pensez aussi que c’est la période où on taille les arbustes qui fleurissent en été, il ne s’agit pas de les oublier ! Et puis surveillez l’arrivée des limaces et des escargots, ils ne vont pas tarder à venir se ravitailler.

  • La beauté raffinée du magnolia étoilé

    La beauté raffinée du magnolia étoilé

    Magnolia_toil De ses gros boutons veloutés sont sorties d’innombrables fleurs d’une blancheur immaculée, ce magnolia "stellata" a vraiment une floraison éblouissante ! Précoce, il fleurit en mars-avril et il se transforme alors en quelques jours car ses fleurs s’ouvrent pratiquement toutes en même temps et l’arbuste dénudé devient tout blanc. Plaisir des yeux, mais pas seulement, car le parfum de cette plante est des plus agréables avec sa tonalité vanillée.
    Il est originaire de Chine où il a été découvert au XVII ième siècle, il est moins connu que d’ autres magnolias et pourtant il est aussi beau et n’est pas de culture difficile.

    Vivace trés florifère, cette plante demande une terre bien drainée et riche en humus, évitez-lui les sols lourd et ceux qui ont une humidité stagnante, mais ne le laissez surtout pas sans arrosages réguliers en été car ce magnolia craint la sécheresse.
    Du soleil ? Oui mais l’exposition mi-ombre lui convient aussi, essayez de le mettre dans un endroit où il sera quelque peu abrité car même si il est trés rustique, ses fleurs sont délicates et peuvent être abimées par les gelées printanières.
    Ce magnolia pousse trés lentement, il est donc inutile de le tailler sauf à rectifier quelques branches qui déséquilibraient l’harmonie d’ensemble. Pour le multiplier faites des semis au printemps ou des boutures en été.
    Idéal pour un petit jardin puisqu’il n’est pas trés haut (environ 2,5 m), vous pouvez aussi le planter en bac et l’installer sur une terrasse ou un balcon.
    Soyez sûr qu’il y produira son petit effet !

  • Le photinia de Fraser « red Robin »,arbuste décoratif

    Le photinia de Fraser « red Robin »,arbuste décoratif

    Photinia_de_fraser Rouges, tellement écarlates que vues de loin les feuilles de cet arbuste nous font croire à une belle floraison ! C’est en effet étonnant de voir toutes ces nouvelles pousses avoir une couleur aussi vive et c’est là un des principaux attraits de cet arbuste. Les fleurs qui arrivent au printemps sont loin d’être insignifiantes, elles sont regroupées en ombelles blanches et ont un parfum trés agréable.

    Le photinia "Red Robin" est une rosacée créee par l’homme, il est issu du croisement entre le photinia Glabra et le photinia Serratifolia. Belle création.

    Souvent plantés en massif ou en haie, ces arbustes aiment le soleil et c’est à cette exposition que leur feuillage est le plus coloré, laissons-les donc se prélasser sous les rayons du soleil.

    Les jeunes feuilles aux couleurs si vives changent de teinte en vieillissant et deviennent vert foncé, aussi pour garder à votre photinia une coloration rouge il faut le tailler pour l’obliger à émettre de nouvelles pousses. Si vous pratiquez cette taille en fin d’hiver, sachez que vous allez compromettre quelque peu la floraison, à vous de choisir entre les feuilles rouges et les fleurs blanches.

    Quel sol pour les photinias ? Ils ne sont pas exigeants en la matière, une terre ordinaire leur convient bien si elle est exempte de calcaire et si elle est bien drainée. Cet arbuste est rustique jusqu’à un certain point, il ne supporte pas les trés fortes gelées, il vaut mieux le savoir.

    Le photinia est sujet à l’oïdium ainsi qu’au feu bactérien qui entraine le flétrissement des tiges, soyez attentif à son feuillage.

  • Les polygalas, des buissons aux fleurs ailées

    Polygala1 Polygala myrtifolia", c’est un nom que vous ne connaissez peut être pas, mais il désigne une plante que vous avez sûrement déjà vue et admirée car ses fleurs sont remarquables tant par leur couleur magenta que par leur forme ailée.

    Elles viennent d’Afrique du sud et font partie de la famille des polygalacées, dont certaines variétés sont des plantes herbacées que l’on trouve dans la nature.
    Avec son port buissonnant, son feuillage persistant et sa trés longue floraison, cet arbuste est un excellent élément décoratif qui a l’avantage d’être de culture facile.

    Vous voulez le planter en pleine terre ? Oui, pas de problème si vous habitez une zone où les hivers ne sont pas trés froids car cette plante ne résiste pas à des températures inférieures à -5, si vous ne bénéficiez pas d’un climat doux il vaut mieux cultiver votre polygala en pot et la rentrer à la fin de l’automne.

    Installée en pleine terre dans un sol bien drainant, cette plante buissonnante ne dépasse pas les 2m50 et souvent se cantonne à une hauteur inférieure à cela. Elle aime le soleil, résiste au calcaire et demande à être arrosée en période sèche. Moyennant tous ces bons soins, le polygala  vous enchantera pratiquement toute l’année  avec sa superbe floraison.

    Un bon conseil, laissez-le pousser à sa guise il n’en sera que plus beau et évitez surtout la taille sévère qui pourrait lui être fatale.

    Cultivé en pot, il devra être laissé dehors de mai à octobre et arrosé copieusement s’il fait trés chaud. En hiver, une pièce fraîche ou une véranda lui conviendra fort bien, il faudra alors diminuer les apports d’eau et ne plus donner d’engrais jusqu’aux beaux jours.

    Peu de plantes fleurissent avec une telle abondance pendant de si longs mois, la polygala  mériterait d’être mieux connue.

  • Les violettes, si modestes et tellement odorantes

    Les violettes, si modestes et tellement odorantes

    Violettes_doubles Connues depuis l’antiquité, ces fleurs si discrètes et si parfumées ont eu une longue période de gloire. L’engouement qu’elles suscitaient devint tel qu’a partir du 18 ème siècle on les cultivait industriellement.
    Bouquets, parfums, elles sont de tous les rendez-vous et les bouquetières les ont longtemps vendues au coin des rues.

    Fleur phare de la Belle Epoque, la violette était intensivement cultivée à Toulouse qui a lié son destin à cette plante. Mais les modes passent et aujourd’hui la violette n’a plus le même succès. Dommage, surtout qu’en offrir signifie "je pense à vous".

    C’est une belle européenne qui fait partie de la famille des violacées, elle est trés présente dans la nature. Violette simple avec la disposition caractéristique de ses pétales ou violette double que l’on trouve dans le commerce, toutes deux ont des tiges qui ploient, donnant l’impression que la fleur regarde timidement le sol.
    Elles aiment les terrains un peu frais et ombragés mais ce ne sont pas des plantes exigeantes, elles se contentent de peu, font de jolis tapis trés odorants et se multiplient sans rien demander, peut être même un peu trop selon certains jardiniers.
    Au hazard d’une promenade, j’ai trouvé quelques violettes prés d’un mur, elles avaient une couleur foncée et au milieu de tout ce bleu-violet, quelques violettes blanches émergeaient, elles ne passaient pas inaperçues.
    Trés utilisées en pharmacologie, en parfumerie mais aussi en cuisine, ces fleurs s’offrent maintenant sous forme de confiseries.
    Vous avez déjà goûté des violettes christallisées ou confites ?

  • Le bel amandier au seuil du printemps

    Le bel amandier au seuil du printemps

    Dscn2609 Il est encore en fleurs dans le jardin mais plus pour longtemps car il a débuté sa floraison en février et maintenant un tapis de pétales blancs jonche le sol. J’aime la période où il se couvre d’un voile de fleurs blanc rosé, quand la couleur des fleurs tranche sur le bleu du ciel .
    Précoce, il est le premier arbre fruitier à fleurir et sa floraison trés attendue est fascinante.

    Il fait partie de la famille des rosacées et nous vient du Moyen-Orient et de Grèce d’où il a été exporté vers le sud de la France. C’est un vrai méditérranéen, il aime la chaleur, supporte  la sècheresse et craint le froid.

    L’amandier est à réserver aux zones à climats doux et aux terres chaudes, pierreuses et calcaires, inutile d’essayer de le planter en sol humide il n’appréciera pas du tout le lieu !
    Plantez-le en automne-hiver dans un endroit bien ensoleillé et laissez-le vivre sa vie qui du reste est longue puisqu’il peut atteindre les 100 ans.

    Contentez-vous de tailler les branches mortes et d’aérer l’intérieur de la ramure pour que le soleil arrive au coeur du feuillage.
    La floraison est suivie de l’arrivée des feuilles et de la formation de petites amandes qui sont des drupes ovales veloutée dont la coque renferme le fruit comestible.
    Si vous voulez le multiplier vous pouvez vous lancer dans le greffage sur un prunus (en juillet-août) ou essayer le semis de coques, il réussit plutôt bien (pour cette opération,récuperez les amandes en fin d’été quand elles sont sèches).
    Ces fruits se récoltent et se consomment verts en juillet ou secs en août -septembre.

    Attention de ne pas confondre ces amandes douces avec les amandes amères qui sont toxiques. Ces dernières sont issues de l’amandier sauvage et se distinguent des amandes douces par leur taille, elles sont en effet bien plus petites.