Auteur/autrice : evelyne vigier

  • Le zygocactus ou cactus de Noël

    Le zygocactus ou cactus de Noël

    Zygocactus Chaque année à la fin de l’automne, je guette l’arrivée des boutons floraux de cette plante si facile à vivre.

    Les fleurs qui apparaissent sont d’une finesse incroyable, les coloris varient du rose pâle au rose foncé en passant par le blanc, le rouge et l’orangé. C ‘est un plaisir de l’avoir en fleurs dans la maison en ce moment.

    Ce nom de zygocactus ne vous dit peut-être rien, mais vous connaissez certainement son surnom de cactus de Noël qui lui vient de sa période de floraison.

    Cette vivace épiphyte est une cactée originaire du Brésil, elle fait partie des plantes dites succulentes c’est à dire gorgées d’eau.

    Le zygocactus est beau en potée où son port retombant est bien mis en valeur, son feuillage persistant est composé de portions de tiges plates articulés dont les extrémités portent les boutons floraux.

    Les fleurs qui apparaissent sont fines et complexes, leurs pétales sont légers et soyeux, on peut profiter de cette floraison tout l’hiver dans nos interieurs car la plante étant gélive, il n’est pas question de la laisser dehors aprés la fin octobre. Placez-la chez vous prés d’une fenêtre pour qu’elle ait de la lumière et donnez-lui de l’engrais à peu prés une fois toutes les trois semaines.

    Lorsque la floraison sera terminée il faudra diminuer les arrosages et laisser votre cactus de Noël au régime presque sec jusqu’à l’automne, c’est la période de repos indispensable à cette épiphyte pour qu’elle refleurisse.

    Si vous voulez faire des boutures, rien de plus simple, prélevez des tiges terminales au printemps ou en été et enfoncez-les profondément dans un pot rempli de terreau, la reprise est pratiquement assurée.

  • Le céanothe, lilas de Californie

    Le céanothe, lilas de Californie

    Ceanothe Je sais, les céanothes ne sont pas censés fleurir au coeur de l’hiver mais celui-ci, rencontré dans un parc a attiré mon oeil avec son beau coloris bleu et je ne résiste pas au plaisir de vous le faire découvrir car il est bien en avance dans sa floraison.

    Les céanothes sont des arbustes de la famille des rhamanacées qui compte 55 espèces, certaines sont à feuillage caduc, d’autres à feuillage persistant.

    Importé en Europe au tout début du 18 ème siècle, le premier céanothe était blanc, un siècle après le ceanothe bleu arrivait sur notre continent et permettait les hybridations.

    C’est un bel arbuste au port buissonnant ou étalé, il convient en isolé, en bordure, en rocaille, en bac. Sa floraison est importante et ses fleurs regroupées en panicules masquent pratiquement le feuillage. Il est en fleurs au printemps pour la varieté à feuillage persistant et en été pour la variété à feuillage caduc.

    Plantez-le en sol ordinaire mais non calcaire dans un endroit abrité du vent et du soleil brûlant, la mi-ombre lui convient parfaitement.

    Question toujours posée, faut-il le tailler ? Ce n’est pas indispensable mais il faut veiller à lui garder un port trapu, quelques petits coups de sécateurs après la floraison vous y aideront.

    Ces arbustes ne sont pas très rustiques. Ceux qui résistent le mieux au froid sont les céanothes à feuillage caduc mais ils sont gélifs au delà de -7 degrés, protégez-les du froid.

    Ils ne vivent pas trés vieux, mais 10 ans c’est déjà bien, alors pensez à leur renouvellement .

  • Buddelia officinalis, un arbuste en fleurs tout l’hiver

    Buddelia officinalis, un arbuste en fleurs tout l’hiver

    100_4371_small_1 Ils ne sont pas si nombreux les arbustes à floraison hivernale, ceux qui nous enchantent lorsque l’on va faire un tour au jardin et que l’on se prête à rêver au printemps. Le buddleia officinalis est de ceux-là, il ne faut pas se priver de sa présence et c’est dommage qu’il ne soit pas plus connu.

    Comme de nombreux arbustes que nous avons adoptés, il nous vient de Chine et fleurit abondamment. Il fait partie de la famille des buddleiacées dont nous connaissons d’autres membres parmi lesquels celui que nous appelons communément " l’arbre à papillons".

    Le buddleia officinalis a une croissance rapide, il ne va pas vous demander beaucoup de soins et atteindra sans se faire prier 3 à 4 m.

    Où le planter ? Il est peu regardant sur la nature du terrain et tous les sols lui conviennent, par contre il aime le soleil alors installez-le dans un lieu lumineux. Vous pouvez le laisser isolé ou constituer une haie libre. Cet arbuste n’est guère rustique, protégez-le du fort gel.

    Très utilisé en parfumerie, le buddleia officinalis est une aussi plante médicinale.

  • L’aucuba du Japon pour un décor permanent

    L’aucuba du Japon pour un décor permanent

    Aucuba2  Vous avez un aucuba dans votre jardin ? Alors, vous savez  apprécier cet arbuste qui apporte charme et couleur même au coeur de l’hiver.

    L’aucuba fait partie de ces plantes que l’on aime pour l’attrait de leurs baies mais aussi de leur feuillage. Trés utilisé dans l’aménagement des parcs et jardins publics, vous l’avez sûrement remarqué car ses feuilles sont d’un beau vert tacheté de jaune et ses baies sont d’un rouge bien vif. Plante dioïque à l’exception de certaines variétés comme "hillieri" ou "rozannie", l’aucuba ne fructifie que s’il y a des pieds mâles et femelles, pensez-y !

    Cest un arbuste d’ une hauteur des plus raisonnables puisqu’il ne dépasse pas 3 m, il a un port plutôt arrondi, fait un buisson bien dense et décoratif avec son feuillage vernissé persistant. Si vous préférez le planter en isolé, n’hésitez pas car il s’y prête fort bien et meublera facilement n’importe quel un coin de jardin car il s’accommode de toutes les expositions, même si, il faut bien le reconnaître, la mi-ombre lui réussit bien. Planté à l’ombre il poussera mais ses feuilles seront moins panachées que si elles bénéficient d’un peu de soleil.

    Faut-il le tailler ? En général on utilise les aucubas en haie libre donc la taille est limitée et s’ils sont plantés en isolés, contentez-vous d’une petite taille d’entretien pour leur donner une allure harmonieuse.

    Attention, les baies et les feuilles sont toxiques

  • La salsepareille, une grimpante agressive

    La salsepareille, une grimpante agressive

    Baies_de_salspareille_1 Son nom vous dit peut-être quelque chose car cette plante est très connue en tant que plante médicinale.

    Voilà un sous-arbrisseau qui se plait dans les terrains incultes et secs du pourtour méditérranéen et qui prospère dans la garrigue, les sous-bois,  où il s’accroche aux haies et aux buissons.

    Cette vivace fait partie de la famille des liliacées et est couramment appelée salsepareille rugueuse ou liseron épineux car ses tiges portent des épines plutôt disuasives.

    Salsepareille La salsepareille grimpe si elle trouve un support sinon elle s’étale. Dans le jardin elle pousse un peu partout même dans les massifs où elle est indésirable. Elle est très difficile a enlever car les racines sont fortes et bien ancrées, de plus du fait de ses épines il vaut mieux se munir de gants pour effectuer cette opération et tant que vous y êtes faites attention à vos vêtements auxquels elle va s’accrocher sans vergogne! Un bon point pour cette vivace, lorsqu’elle pousse dans les haies libres elle devient un bon obstacle infranchissable et constitue une bonne protection.

    Son feuillage est persistant et ses feuilles coriaces en forme de lance sont tachetées de blanc, la floraison odorante a lieu en été et est suivie en automne de grappes de baies d’un beau rouge vif, elles sont très décoratives.

    La plante est surtout connue pour l’utilisation médicinale que l’on fait de ses racines. Elle soignent entre autres, les rhumatismes et les maladies de peau, on considérait autrefois que la salsepareille avait des pouvoirs magiques, peut-être parcequ’elle soignait des maladies diverses et variées.

    Attention, les baies sont toxiques.

  • Adoptez les cyclamens, leur floraison est exceptionnelle

    Adoptez les cyclamens, leur floraison est exceptionnelle

    Cyclamens_blancs Ils ont été un peu délaissés pendant quelques années mais les revoilà sur le devant de la scène grâce aux nouveaux hybrides qui ont des coloris plus vifs, plus variés et des fleurs plus originales comme certaines variétés aux pétales frangés.

    Les cyclamens font de superbes potées qui égaient la maison pendant de longs mois et nous aident à passer l’hiver. Regardez-les vivre, ils ont sans cesse de nouveaux boutons qui pointent le bout de leur nez au milieu du feuillage. IIs ont un petit air attendrissant avec leur tête  penchée au bout de leur tige arquée et leurs pétales qui en s’ouvrant se resserrent vers l’arrière comme des ailes repliées.

    Plante bulbeuse, le cyclamen périt souvent d’un excès d’arrosages qui entraine la pourriture du bulbe. Soyez vigilant, ne laissez jamais d’eau stagner dans la soucoupe où est posée la potée et n’arrosez pas au milieu du feuillage cela endommagerait le bulbe.
    Alors me direz-vous, comment faire ? Le mieux est de remplir la soucoupe d’eau à température ambiante et de laisser la plante boire puis de retirer l’eau restante. De temps en temps faites un arrosage par le haut mais versez l’eau sur le pourtour du pot.

    Autre point épineux avec cette plante, la température ! Vous l’avez souvent entendu dire, les cyclamens n’aiment pas les fortes chaleurs, ne supportent pas les intérieurs confinés et surchauffés. Pacez le vôtre sur le rebord de la fenêtre pour qu’il ait un peu de fraîcheur mais ne le laissez pas subir le gel, tout est question de doigté avec cette  belle plante fleurie.

    Rouge, blanc, saumon, violet, rose, vous n’aurez que l’embarras du choix si vous voulez adopter ou offrir un cyclamen, profitez-en, il va fleurir encore un bon moment !

  • Le pyracantha, buisson défensif

    Le pyracantha, buisson défensif

    Pyracantha En ce moment ils sont couverts de baies jaunes, rouges ou orangées, de belles couleurs qui flamboient tout l’hiver et qui tranchent sur le feuillage persistant vert foncé. Les feuilles de cet arbuste sont allongées, fines, coriaces, elles partagent les branches avec des épines dures très acérées.

    Le pyracantha, membre de la famille des rosacées, a une floraison abondante et parfumée au printemps, les petites baies regroupées qui se colorent à l’automne sont appréciées des oiseaux qui adorent cet arbuste car outre le manger ils y trouvent un abri très sûr.

    Souvent utilisé pour former des haies défensives, le pyracantha peut aussi être planté en isolé.  Sa hauteur est d’environ 2 m, il convient bien aux petits jardins mais gardez- vous de le mettre dans un endroit passager à cause de ses branches épineuses.
    Il lui faut une exposition ensoleillée ou au moins la mi-ombre, il aime les sols bien drainés mais accepte les terres calcaires. Taillez-le régulièrement chaque année après la floraison si vous l’avez planté en haie car sinon il va se dégarnir de la base,  faites une taille d’entretien s’il est en buisson, juste pour lui garder une jolie forme mais évitez cependant de le tailler trop sévèrement.

    Le pyracantha est sensible au feu bactérien (maladie) et à la tavelure, un champignon qui entraine la chute des feuilles, il faut le surveiller et traiter sans attendre.

    Mise en garde: les baies sont mangées par les oiseaux mais toxiques pour nous, attention !

  • La misère pourpre, une belle mexicaine

    La misère pourpre, une belle mexicaine

    La_misre_pourpre Drôle  d’idée  d’appeler une plante "misère", mais c’est qu’elle pousse toute seule, se moque de la négligence de son hôte et se multilie à loisir ! De toutes façons c’est un nom bien plus facile à retenir que celui de "setcreasea purpurea" qui est son nom latin. Dans le commerce vous la trouverez aussi sous l’appellation de "tradescantia", à vous de vous y retrouver !
    Cette plante décorative par son feuillage pourpre et par ses fleurs roses regroupées en bouquets au bout des tiges, est une vivace originaire du Mexique.

    Plante d’appartement idéale car elle est très peu exigente, la misère pourpre fleurit en été et a la particularité d’avoir des fleurs à 3 pétales, chaque fleur ne dure qu’une journée mais de nouveaux boutons s’ouvrent sans cesse ce qui lui donne une floraison continue de juin à septembre.
    Laissez-la dehors dès que les gelées ne sont plus à craindre et installez-la  dans un endroit lumineux, sinon la coloration de son feuillage sera moins vive.
    Les tiges ont tendance à s’allonger et à se dénuder à la base, n’hésitez pas à les tailler et faites des boutures avec ce que vous aurez coupé, elles s’enracineront très bien dans un verre d’eau.
    Je vous ai dit qu’elle était facile à vivre et qu’elle supportait quelques négligences c’est vrai mais ce n’est pas une raison pour l’ignorer, alors arrosez-la modérement et pincez  les tiges pour que votre tradescantia garde un port compact, cela devrait suffir à son bonheur !

  • Le cypérus « papyrus alternifolius » les pieds dans l’eau.

    Le cypérus « papyrus alternifolius » les pieds dans l’eau.

    Papyrus_2 C’est un proche parent du papyrus de Nil, celui qui borde les rives du grand fleuve et qui il y a plus de 5000 ans était utilisé pour faire une sorte de papier et pour confectionner nattes, pagnes, sandales…

    Le papyrus  que nous avons dans nos jardins ou nos interieurs est une vivace très résistante qui a une allure bien exotique avec ses tiges ligneuses supportant des feuilles disposées en étoiles à son sommet. C’est une plante qui fera de l’effet en appartement grâce à sa légèreté mais qui sera surtout un élément de décor incomparable dans un bassin.

    Que lui faut-il pour être heureux ? Pas grand chose à vrai dire si ce n’est de l’eau car c’est un assoiffé permanent. Si vous l’installez dans un bassin il se débrouillera tout seul, mais si vous le cultivez en pot faites bien attention à lui apporter des arrosages très fréquents, il adore avoir les pieds dans l’eau, alors laissez-en toujours dans la soucoupe !
    Son feuillage persistant vert soutenu lui vaut le surnom de plante en ombrelle, en été la floraison intervient mais ce n’est pas l’attrait principal de cette plante.

    Son entretien ? contentez-vous de couper à la base les tiges fanées.
    Sa multiplication ? Vous avez le choix entre diviser une touffe ou faire des boutures mais attention, quand vous aurez taillé la tige ne vous trompez pas de sens! Les boutures de papyrus se font à l’inverse des autres c’est à dire qu’il faut mettre le feuillage dans l’eau du verre et la tige en l’air. Les racines apparaitont à partir de la rosette de feuilles.
    Essayez vous allez voir, ce bouturage-là est inratable!

  • Janvier, le mois de la froidure

    Janvier, le mois de la froidure

    Gele_blanche Et voilà janvier avec son cortège hivernal, froid, vent, neige, gel, givre…Regardez les arbres couverts de givre ou les buissons de pyracantha sous la neige, vous ne trouvez pas que c’est un beau spectacle ? Le jardin en est toute transformé, il ne semble plus être le même et nous laisse tout étonnés par sa nouvelle physionomie.
    Au jardin, la végétation s’est assoupie, les arbres et les plantes se reposent, mais le jardinier doit rester vigilant et trouve encore de quoi s’occuper les jours où il ne gèle pas.

    Avez-vous pensé à vérifier les protections hivernales ? Le vent peut les entrouvrir et cela peut être catastrophique pour les plantes fragiles. Faites le tour du jardin, regardez les végétaux qui vous paraisent les plus vulnérables et mettez un tapis de feuilles à leur pied pied.  Si un fort coup de gel arrive ils seront à l’abri.
    Puisqu’on parle de protection, n’oubliez pas vos robinets et tuyaux extérieurs, vous pourriez avoir de mauvaises surprises!

    Quelques petits travaux de jardinage ? Continuez à planter arbustes et rosiers les jours où le temps le permet, mais s’il gèle ou s’il neige, abstenez-vous et attendez des journées plus douces. Taillez les branches mortes pour aérer arbres et arbustes et secouez les branches si la neige s’est accumulée car elle risquerait de les casser.

    Ah, c’est important, n’oubliez pas de donner à manger aux oiseaux !