Catégorie : Arbres

  • Le saule tortuosa se plait en isolé

    Le saule tortuosa se plait en isolé

    Saule_tortuosa Oui, c’est en isolé qu’il est le mieux car  c’est ainsi qu’il est bien mis en valeur et qu’il est spectaculaire.
    C’est un arbre noueux, avec des branches trés tortueuses qui lui donnent un petit effet frisé assez original.

    Originaire de Chine, il est d’une grande résistance au froid et pousse vite, vous n’aurez pas à attendre des années avant d’avoir un sujet dépassant les 10 m de haut, voire même culminant à 15 m.
    Ce saule tortuosa émet des chatons de couleur jaune-vert au printemps et son feuillage naissant est d’un vert trés doux; voilà un arbre qui allie allure et légèreté.

    Vendu en conteneur, la reprise ne pose aucun problème et vous pouvez le planter à tout moment, même si printemps et automne restent les meilleurs périodes de plantation. N’oubliez pas d’être généreux en arrosages, surtout au départ. Comme ces congénères, ce saule aime les sols frais et une exposition ensoleillée ou à mi-ombre.
    Vous pouvez le laisser pousser comme il l’entend, mais une taille sévère en fin d’hiver ne lui fait pas de mal, bien au contraire, de toute façon les nouveaux rameaux repousseront bien vite.
    Les branches flexibles sont souvent utilisées pour les bouquets secs, soit toutes seules aprés avoir été colorées, soit avec d’autre plantes comme certaines graminées.

  • Quelques travaux d’avril au jardin

    Quelques travaux d’avril au jardin

    Girofles3 En avril ne nous découvrons pas d’un fil comme le dit si bien le dicton, mais retroussons quand même largement nos manches car il y a beaucoup de travail qui nous attend au jardin.
    C’est un mois où le temps commence à se stabiliser, aprés les giboulées parfois neigeuses de mars, le temps redevient plus serein mais les petites gelées sont encore à craindre surtout dans les régions de montagne.

    Jardinons en fonction de notre climat, il est inutile de se précipiter si c’est pour voir nos efforts anéantis par une période de froidure. Dans le nord de la France attendez donc encore une quinzaine de jours avant de semer en place ou de planter certains végétaux peu rustiques.

    Les travaux d’avril sont nombreux, Avant tout il faut tailler tous les arbustes qui ont terminé leur floraison comme les forsythias. C’est aussi le moment de semer en place certaines annuelles ( pourpiers, cosmos…ou bisannuelles (pavôts, oeillets…), ces dernières fleuriront l’année prochaine.

    Vous voulez encore planter quelques arbres ou arbustes? C’est possible mais uniquement s’ils sont en conteneurs car c’est bien trop tard pour ce qui concerne ceux qui sont à racines nues, pour eux il vous faudra attendre la fin de l’automne.
    Les bulbeuses à floraison estivale sont mis en terre en avril-mai, il faudra surveiller les premières pousses pour éviter qu’elles ne fassent le régal des escargots et des limaces.
    Les rosiers sont bien avancés, mais ils ne vont pas tarder à être attaqués par les pucerons si vous n’y faites pas attention, alors soyez vigilant et traitez avant que la plante ne soit infestée (traitements bio de préférence) veillez aussi à l’oïdium qui sévit souvent au printemps.
    Enfin, occupez-vous du bassin, il a besoin de vos soins mais nous en reparlerons trés bientôt.

  • Quel arbre ce paulownia!

    Quel arbre ce paulownia!

    Paulownia1 Ces grandes grappes de fleurs bleu-mauve attirent le regard et dés que l’on s’approche du paulownia, le parfum de cette belle floraison nous entoure. C’est un bel arbre d’ornement.  Le feuillage arrive vers la fin de la floraison et là j’avoue que la taille des feuilles m’a quelque peu étonnée: pas moins de 30 cm, ce n’est pas rien!

    Trés décoratif cet arbre est aussi beau planté en isolé qu’en alignement. Les grandes feuilles portées par une ramure large en font un sujet idéal pour donner de l’ombre. Vous vous imaginez en plein été, faisant la sieste sous un tel ombrage?

    Arbre d’une dizaine de mètres de haut, originaire de Chine, le paulownia est trés rustique, il demande un sol riche plutôt frais et surtout bien drainé.

    Plantez-le au soleil, à l’abri du vent et laissez-le vivre sa vie. Si l’endroit que vous lui avez choisi lui convient il va se développer sans difficulté et comme sa croissance est rapide, vous aurez vite un sujet vigoureux. Le paulownia, n’est pas fragile, ne craint pas les maladies et n’a besoin que de peu de soins, c’est l’arbre qu’il faut à tous ceux qui n’aiment pas avoir à trop se préoccuper de leurs plantations.

    Petite astuce:  pour que les feuilles soient encore plus impressionnantes, rabattez la ramure chaque année au printemps. Si vous avez un paulownia chez vous, vous pouvez essayer mais leur taille normale est déjà trés impressionnante.

  • Des pommiers en fleurs

    Des pommiers en fleurs

    Pommier Vous avez taillé votre pommier cet hiver et maintenant le voilà couvert de fleurs. C’est un arbre trapu aux multiples fleurs blanc-rose qui est d’une culture extrêmement facile. Autrefois, le pommier était de tous les vergers et il était présent au jardin où il  avait une place d’arrière-fond, on allait au bout du jardin pour ramasser les pommes.

    Il y a de nombreuses variétés de pommiers et leur fructification est étalée dans le temps. Les plus précoces commencent leur floraison, mais c’est vrai qu’ici, dans le sud la végétation est toujours un peu en avance!

    Avant de planter cet arbre chez vous, renseignez-vous sur sa hauteur future et sur son mode de pollinisation, ce sont deux éléments importants.

    Sa taille : les variétés les plus hautes atteignent 10 à 15 m, cela convient à un grand jardin mais si ce n’est pas le cas du vôtre, préférez les plus petites (celles qui font entre 3 et 10m de haut) voire même les variétés naines mais l’inconvénient de ces dernières est d’avoir une fructification que ne dure pas plus de 15 ans.

    La pollinisation : Pour la grande majorité des pommiers les agents pollinisateurs sont les abeilles et les bourdons qui transportent le pollen, il est donc judicieux de planter au moins 2 pommiers pour que cela se passe bien. il existe quelques variétés autofertiles, renseignez-vous au moment d’acheter votre arbre.

  • Attention: passage de chenilles processionnaires!

    Attention: passage de chenilles processionnaires!

    Chenilles_processionnaires Promenade avec une amie. Appareil photo en bandouillère, nous marchons sur des petites routes et des sentiers bordés de pins. Il fait beau, les bas-côtés remplis de thyms en fleurs sentent  bon, c’est un moment agréable. Bart, son petit chien nous suit, il renifle à droite, à gauche, ne se méfie de rien… et pourtant! Autour de nous les pins portent de gros cocons blancs et les chenilles qu’ils renferment sont bien connues pour leur dangerosité.
    A moment donné, nous croisons sur notre route tout un ensemble de ces chenilles, elles ont été soigneusement écrasées et forment un long fil sur le goudron.
    Et puis à la fin de la promenade, devant nous une file de ces "bestioles" avance. Accrochées les unes aux autres elles forment un train qui déambule lentement.
    Mon  amie appelle vite son chien et le tient à l’écart, moi je sors mon numérique!

    Ces chenilles vivent dans les pins jusqu’au printemps, elles descendent alors de leur nid et cherchent un endroit à leur convenance pour s’enterrer et chacune forme alors un cocon dans lequel elle se développe et se métamorphose jusqu’à ce que le papillon en sorte par un soir d’été.
    Ce sera alors le moment venu de l’accouplement puis de la ponte sur une branche du pin, et puis l’éclosion des oeufs et l’arrivée des petites chenilles qui vont se nourrir des aiguilles de pin. A l’automne elles vont construire un grand cocon où elles passeront toute la mauvaise saison, à l’abri des intempéries. Elles ne sortent alors que pour se ravitailler.

    Le contact avec ces chenilles provoque des nécroses des tissus cellulaires qu’il faut soigner sans attendre. Le venin contenu dans les glandes se situant sous leurs poils est virulent même quand ces "bestioles" sont mortes alors il vaut mieux prendre des précautions pour ne pas avoir à les toucher.
    Si vous en trouvez chez vous, faites attention!

  • Des petits arbustes trés résistants: les pieris

    Des petits arbustes trés résistants: les pieris

    Pieris Imaginez: un massif d’azalées, de rhododendrons et de pieris, avec en premier plan des bruyères roses, mauves ou blanches. Vous ne trouvez pas que ce massif a un petit air enchanteur? Ce sont toutes des plantes de terre acide et elles se marient trés bien alors ne vous en privez pas.

    Vous ne connaissez pas les pieris? laissez-moi vous en parler un peu. Ce sont des arbustes originaires d’asie, peut-être que vous en avez entendu parler sous leur nom d’andromède?
    Plantes de la famille des éricacée, les pieris sont de jolies plantes au feuillage persistant et leurs jeunes pousses ont une belle couleur rouge ou rose. Rien que pour ça, cela vaut la peine de les avoir au jardin mais il y a aussi leur floraison originale qui retient l’attention.

    Les fleurs des pieris sont des panicules retombantes de couleur blanches, rouge ou rose, elles rassemblent de nombreuses petites clochettes d’aspect cireux qui sont assez remarquables.
    Cet arbuste se plante à l’automne ou au printemps, vous pouvez en installer chez vous en ce moment d’autant que comme ils sont vendus en contenant, la reprise ne pose pas de problème.
    Si vous voulez tenter les semis, essayez de les faire maintenant, par contre si vous voulez bouturer cette plante il va falloir que vous attendiez cet été.

    On dit que les pieris sont trés résistants et c’est vrai qu’ils résistent au vent, au froid et à la sècheresse. Que demander de plus?

    Terre acide et bien drainée, exposition mi-ombragée ou ombragée, les pieris ont besoin de ces conditions de vie précises pour bien pousser mais leur croissance est lente, alors ne vous attendez pas à voir votre arbuste se développer rapidement, vous seriez déçu!

  • Mars et ses giboulées

    Mars et ses giboulées

    Camelia1 Nous arrivons vers la fin du mois de mars, aprés une période de beau temps, le froid, la pluie et même la neige sont de retour dans la plupart des régions et vous vous désolez, vous pestez contre ces intempéries qui vous font revenir en hiver alors que vous le pensiez loin derrière vous!

    Mars est capricieux, c’est un mois de transition offrant tantôt de douces journées, tantôt un froid hivernal, cela n’a rien d’inhabituel mais c’est sûr, si vous avez été trop pressé dans vos travaux de jardinage, si vous avez sorti des plantes qui auraient dû rester encore à l’abri ou si vous avez planté trop tôt certains végétaux au lieu d’attendre un peu, alors oui, je comprends votre énervement!

    Vos primevères, vos narcisses, vos giroflées sont sous la neige? Ne vous inquiétez pas ils vont s’en remettre, les fleurs seront un peu abimées mais d’autres arriveront pour les remplacer. Les fleurs des camélias elles souffrent du gel et de la neige mais là, à moins de recouvrir l’arbre il n’y a pas grand chose à faire sauf si le vôtre est dans un pot que vous pouvez protéger.
    Plus ennuyeux: les floraisons de fruitiers bien avancés cette année, lorsque les fleurs sont endommagées par le gel, la récolte en pâtit mais l’épisode hivernal que nous connaissons actuellement n’est quand même pas si sévère.
    Rien d’anormal donc, allez, retrouvez le sourire, les beaux jours sont à nos portes!

  • C’est le printemps!

    C’est le printemps!

    Printemps1 Nous l’avons attendu de longs mois et nous avons guetté les premiers signes de renouveau. Bergénias, hellebores, primevères, pensées nous enchantent depuis plusieurs semaines, ce sont des fleurs qui arrivent dés la fin de l’hiver et qui nous apportent leur couleur, mais elles nous rendent impatients. On aimerait que d’autres viennent les rejoindre et on se prend à rêver de parterres tout fleuris, de feuillages recouvrant ces branches nues que l’on en a assez de contempler…
    Alors voilà, maintenant on va pouvoir s’adonner sans compter à la passion des jardiniers mais gare, tant que les saints de glace ne  sont pas passés, attention aux plantes fragiles dans les régions qui n’ont pas un climat doux.

    Au printemps, la lumière change, les jours plus longs sont aussi plus doux mais pour le moment la terre n’est pas encore assez chaude pour recevoir certains semis, soyez patients, attendez encore un peu.
    Certaines plantes fleuries vendues en godets peuvent être installées en pleine terre. J’ai vu l’autre jours des pavôts, des osteospermums, des anthémis bien en fleurs, et quel plaisir de découvrir les arbres fruitiers dans toute leur beauté: leur floraison est tout en ton blanc ou rose et quand ils sont regroupés c’est un superbe spectacle.
    Les forsythias sont encore en fleurs, les cognassiers du Japon aussi et dans la garrigue avoisinante, les arbres de Judée ont pris leur belle teinte rose soutenu , bientôt les seringats puis les lilas embaumeront l’air de leur parfum, le printemps sera alors bien installé et vous serez récompensé de tous le travail effectué pour que votre jardin soit agréable dés les premiers beaux jours.

  • Quand les corêtes du Japon font un écran lumineux

    Quand les corêtes du Japon font un écran lumineux

    Kerrias_japonica Voilà un buisson tout enchevêtré et si dense qu’il masque un vilain grillage. Pourquoi ne pas planter les corêtes du Japon en haie que l’on laissera s’épanouir à sa guise? Souvent planté en arrière de plate-bande ou dans un massif, ces arbustes peuvent faire des haies de séparation efficaces.
    Bien sûr en hiver les feuilles ne sont pas là mais les branches qui restent vertes sont tellement nombreuses et leur flexibilité est si harmonieuse que cette plante est quand même décorative. Et puis, en ce moment, c’est l’explosion des fleurs et le corête du japon qu’on appelle aussi kerria japonica en est tout illuminé.

    Pas de Jardin où l’installer? Si vous avez une cour, une terrasse ou un balcon, ne vous privez pas de cet arbuste car il pousse parfaitement bien dans un bac ou un pot. Trés accommodant, le côrete du Japon se contente d’une terre ordinaire, il préfère une exposition ensoleillée mais évitez-lui quand même le soleil brûlant.
    Une fois qu’il a fait sa place, il pousse facilement et vous le remarquerez trés vite, il drageonne beaucoup ce qui fait que le buisson qu’il forme s’étoffe d’année en année, il suffit de déterrer ces rejets pour obtenir de nouveaux pieds: à faire en fin d’automne ou en hiver.
    Faut-il le tailler? En dehors des branches mortes qu’il faut bien sûr supprimer, la taille permet à l’arbuste de faire de nouvelles pousses et de limiter sa hauteur, on pratique cette opération aprés la floraison afin de ne pas compromettre celle de l’année prochaine.

  • L’originalité des arbres pleureurs

    L’originalité des arbres pleureurs

    Arbre_pleureur De l’allure. Oui, ils ont de l’allure ces arbres à port pleureur. On connait tous le saule pleureur, si populaire avec la belle image qu’il donne lorsqu’il laisse ses branches effleurer la surface de l’eau, mais ce n’est pas le seul à avoir ainsi un port original et élégant. Ils sont nombreux ces arbres et arbustes trés décoratifs avec leur ramure tombante, tel le micocoulier, arbre bien connu dans le midi qui laisse ses branches se balancer au gré du mistral.

    Choisissez-les en fonction de la taille de votre jardin car certains comme le frêne et le saule deviennent trés grands et ont donc besoin de beaucoup d’espace. A planter en isolé  pour une mise en valeur maximale, mais pour certaines espèces comme les saules, gardez-vous bien de les installer prés de la maison, leurs racines y feraient du dégât!

    Il y a plusieurs raisons d’adopter ces arbres d’ornement et une des meilleure est certainement qu’ils sont décoratifs toute l’année grâce à leurs branches flexibles qui même dénudées présentent un attrait par leur légèreté et leur coloris.
    En voici quelques-uns susceptibles de vous intéresser:
    Le bouleau pleureur: sa croissance est lente mais l’arbre est magnifique, vous vous féliciterez de l’avoir adopté.
    Le cerisier à fleurs pleureur a une floraison rose superbe au printemps qui le rend spectaculaire.
    Le sophora pleureur du japon: un arbre souvent planté dans le sud car il ne craint pas la sècheresse, sa floraison blanche intervient en été et il en émane un agréable parfum.
    Le mûrier pleureur n’est pas trés haut mais il a une ramure large qui fait un bel ombrage, cet arbre produit des fruits comestibles qui ressemblent à des mûres de forme allongée.
    Le pommier à forme pleureur , ses fleurs ont une belle couleur carminée, il est de taille moyenne ce qui fait qu’il convient à tous les jardins.
    Il existe aussi des conifères pleureurs: sapins,cèdres ou épicéas, ils ont du charme et sont parfaits dans une pelouse.