Catégorie : Arbres

  • Le choysia ternata, un bel oranger du mexique

    Le choysia ternata, un bel oranger du mexique

    Choysia_ternata1 Un parfum comme cela, je vous garantis que vous ne pourrez pas l’oublier. Le choysia ternata comme les autres orangers du Mexique a une floraison blanche trés pure et ses nombreuses fleurs attirent nombre d’abeilles et de papillons en emettant une fragrance incomparable.

    Cet arbuste buissonnant est connu en Europe depuis le début du 19 ième siècle, il vient du Mexique, d’où son nom commun "d’oranger du Mexique".
    C’est une rutacée aux feuilles composées de 3 folioles ce qui  différencie ce choysia d’autres variétés tout aussi odorantes.

    L’arbuste n’est pas trés haut, il convient trés bien aux petits jardins où il peut être planté en isolé car son feuillage persistant et vernissé est décoratif toute l’année. Froissez une feuille entre vos doigts, vous sentez cette odeur aromatique?
    La floraison a lieu du printemps, au début de l’été, et le choysia se couvre alors de bouquets de fleurs blanches, cet arbuste est à découvrir si vous ne le connaissez pas.

    Si vous voulez en planter un dans votre jardin, prévoyez de l’installer dans un sol riche en humus et parfaitement bien drainé, au soleil ou à mi-ombe. Il a une assez bonne rusticité mais protégez quand même le pied en hiver dans les régions froides et surtout évitez-lui les endroits exposés au vent du nord. Pas de problème par contre avec la sécheresse, il la supporte trés bien.
    Sauf si c’est vraiment nécessaire, ne lui infligez pas de taille, il a naturellement un port gracieux.

  • Viburnum carlesii, encore une jolie viorne

    Viburnum carlesii, encore une jolie viorne

    Viburnum_carlesii Décidement les viornes nous offrent de beaux sujets. La viorne de Carles est une caprifoliacée  qui n’est pas trés connue, et pourtant elle a des qualités indéniables.
    C’est un arbuste ornemental qui nous vient de corée, l’Europe l’a découvert seulement au tout début du 20 ième siècle et sa culture n’a jamais fait l’objet d’un grand engouement.
    Dommage, cette plante mérite qu’on s’interesse à elle.

    C’est un arbuste trés florifère à feuillage semi-persistant, ses boutons floraux rose foncé sont regroupés en inflorescence et en s’ouvrant les pétales offrent leur joli ton blanc, de ces fleurs émane un délicieux parfum.

    La floraison a lieu au printemps, elle est suivie de baies rouges qui deviennent noires, cela  va bien avec le feuillage qui en automne prend une couleur rouge-orange assez vive.

    Cet arbuste est d’une excellente rusticité, il résiste à des températures inférieures à -25 degrés. Il supporte aussi la sécheresse et le calcaire mais ce ne sont pas ses conditions de culture préférées et vous obtiendrez de bien meilleurs résultats si vous lui donnez une bonne terre de jardin et si vous l’installez dans un endroit où le soleil n’est pas brûlant.

    Pour multiplier cette viorne, vous pouvez faire des boutures en début d’été ou faire des semis de graines en septembre-octobre.
    Le viburnum carlesii est classé parmi les plantes toxiques.

  • Un arbre imposant: le marronnier d’Inde

    Un arbre imposant: le marronnier d’Inde

    Marronnier Souvent présent sur les places, les allées ou les parcs où leur feuillage fait merveille pour offrir une ombre bienfaitrice, les marronnier ne sont pas des habitués des jardins privés, sûrement du fait de leur besoin d’espace vu leur grande taille. Ils atteignent facilement 25 à 30 m, ont un tronc robuste et une ramure légèrement arrondie qui leur donne belle allure.
    Leur feuillage est caduc, les feuilles sont grandes composées de 7 à 9 folioles portés par un long pétiole. Ce sont les fleurs qui sont les plus remarquables,  elles sont blanches tacheté de jaune ou de rouge et attirent abeilles et bourdons de fin avril au mois de juin.

    Il existe des variétés de marronniers autres que ceux que nous avons l’habitude de voir, ils ont de magnifiques fleurs jaunes ou rouges qui sont de beaux éléments de décor.

    Le marronnier un sujet robuste et extrêmement rustique qui se plante à l’automne. Il se contente d’un sol ordinaire, s’adapte au soleil comme à la mi-ombre, il n’est pas bien compliqué. Les fruits qui succèdent aux fleurs sont de grosses graines marron bien brillantes, elles sont protégées par une coque  verte  à piquants émoussés, rien à voir avec la bogue agressive de la châtaigne.  mais attention, ces marrons  ne sont pas comestibles!
    Le problème rencontré  par cet arbre vient de la mineuse, une larve de papillon qui creuse des galeries dans les feuilles, celles-ci brunissent et tombent. La défoliation qui s’en suit fragilise beaucoup le marronnier, il faut donc à titre préventif, penser à ramasser toutes les feuilles tombées et les brûler car les larves y passent l’hiver avant de monter dans les branches au printemps.

  • Les arbres de Judée sont en pleine floraison

    Les arbres de Judée sont en pleine floraison

    Arbre_de_jude1 Un arbre aussi appelé gainier, qui se plait dans le midi et dont la floraison exceptionnelle transforme la garrigue en un jardin de couleur. Beau spectacle. On le trouve aussi au bord des chemins, dans les terrains à l’abandon, et bien sûr dans les parcs et jardins où il est trés ornemental.

    Pourquoi l’avoir appelé "arbre de Judée"? Pour certains, ce nom viendrait du fait qu’il est originaire de Judée mais pour d’autres qui se réfèrent à la légende, il tiendrait son nom de Judas qui se serait pendu à une de ses branches. Laissons les deux thèses s’affronter nous n’aurons sûrement jamais la réponse…

    Quoiqu’il en soit, c’est un bel arbre à la floraison d’un rose vif tirant sur le violet. Dés la mi-mars, les fleurs apparaissent. Regroupées sur les branches nues elles les recouvrent et donneront des fruits en forme de gousses aplaties que vous pourrez récupérer quand ils seront mûrs pour tenter des semis. A moins que vous ne préfériez faire des boutures en août ou prélever des drageons pour multiplier votre arbre de Judée.

    Si vous décidez d’opérer ainsi sachez que sa croissance est plutôt lente et qu’il vous faudra être trés patient pour voir les premières fleurs, je vous conseille de planter un sujet adulte qui vous donnera pleine satisfaction.

    Cet arbre aime les sols parfaitement drainés voire même secs et a une prédilection pour le calcaire, ce qui explique qu’il se plaise tant dans le midi, d’autant qu’il adore le soleil au point de trés bien supporter la sécheresse. Par contre il n’a pas une grande résistance au gel donc pas question de l’installer dans les régions aux hivers trés rigoureux.

    Choisissez-lui un emplacement abrité du vent du nord pour que ces fleurs ne soient pas endommagées et surtout ne le changez pas de place, il déteste être transplanté.

    Vous aurez le temps d’en profiter largement car il vit une bonne centaine d’années !

  • La généreuse floraison des forsythias

    La généreuse floraison des forsythias

    Forsythia Qui ne connait pas cet arbuste présent dans tant de jardins ! A lui tout seul il marque le réveil du printemps.  Ses rameaux sont recouverts de fleurs qui forment une nuée d’un jaune éclatant. Plus tard, quand le spectacle des fleurs sera terminé, les feuilles se déploieront mais pour le moment profitons de ce qu’il nous offre.
    Cet arbuste au feuillage caduc est facile à cultiver et il est trés résistant, c’est le sujet idéal pour le jardin et on peut aussi bien le planter en isolé, en massif ou l’intégrer dans une haie. Associez-le au cognassier du Japon, à l’ amelanchier ou au seringat, vous verrez qu’ils se mettront mutuellement en valeur.

    Le forsythia a une croissance rapide, il atteint 3 m de haut si vous le laissez vivre sa vie mais il est préférable de le tailler régulièrement aprés la floraison, sinon il fleurit moins. De toutes façons, tous les quatre ans il vaut mieux procéder à une taille sévère sur les sujets vigoureux et les rabattre presque au sol.
    Il se contente de terres ordinaires mais est bien plus beau en sol riche et quelques arrosages sont toujours les bienvenus.
    Il y a de nombreuses variétés de forsythias, une des plus interessante est la variété à grandes fleurs parfumées appelée"Nymans"

  • Le photinia de Fraser « red Robin »,arbuste décoratif

    Le photinia de Fraser « red Robin »,arbuste décoratif

    Photinia_de_fraser Rouges, tellement écarlates que vues de loin les feuilles de cet arbuste nous font croire à une belle floraison ! C’est en effet étonnant de voir toutes ces nouvelles pousses avoir une couleur aussi vive et c’est là un des principaux attraits de cet arbuste. Les fleurs qui arrivent au printemps sont loin d’être insignifiantes, elles sont regroupées en ombelles blanches et ont un parfum trés agréable.

    Le photinia "Red Robin" est une rosacée créee par l’homme, il est issu du croisement entre le photinia Glabra et le photinia Serratifolia. Belle création.

    Souvent plantés en massif ou en haie, ces arbustes aiment le soleil et c’est à cette exposition que leur feuillage est le plus coloré, laissons-les donc se prélasser sous les rayons du soleil.

    Les jeunes feuilles aux couleurs si vives changent de teinte en vieillissant et deviennent vert foncé, aussi pour garder à votre photinia une coloration rouge il faut le tailler pour l’obliger à émettre de nouvelles pousses. Si vous pratiquez cette taille en fin d’hiver, sachez que vous allez compromettre quelque peu la floraison, à vous de choisir entre les feuilles rouges et les fleurs blanches.

    Quel sol pour les photinias ? Ils ne sont pas exigeants en la matière, une terre ordinaire leur convient bien si elle est exempte de calcaire et si elle est bien drainée. Cet arbuste est rustique jusqu’à un certain point, il ne supporte pas les trés fortes gelées, il vaut mieux le savoir.

    Le photinia est sujet à l’oïdium ainsi qu’au feu bactérien qui entraine le flétrissement des tiges, soyez attentif à son feuillage.

  • Le bel amandier au seuil du printemps

    Le bel amandier au seuil du printemps

    Dscn2609 Il est encore en fleurs dans le jardin mais plus pour longtemps car il a débuté sa floraison en février et maintenant un tapis de pétales blancs jonche le sol. J’aime la période où il se couvre d’un voile de fleurs blanc rosé, quand la couleur des fleurs tranche sur le bleu du ciel .
    Précoce, il est le premier arbre fruitier à fleurir et sa floraison trés attendue est fascinante.

    Il fait partie de la famille des rosacées et nous vient du Moyen-Orient et de Grèce d’où il a été exporté vers le sud de la France. C’est un vrai méditérranéen, il aime la chaleur, supporte  la sècheresse et craint le froid.

    L’amandier est à réserver aux zones à climats doux et aux terres chaudes, pierreuses et calcaires, inutile d’essayer de le planter en sol humide il n’appréciera pas du tout le lieu !
    Plantez-le en automne-hiver dans un endroit bien ensoleillé et laissez-le vivre sa vie qui du reste est longue puisqu’il peut atteindre les 100 ans.

    Contentez-vous de tailler les branches mortes et d’aérer l’intérieur de la ramure pour que le soleil arrive au coeur du feuillage.
    La floraison est suivie de l’arrivée des feuilles et de la formation de petites amandes qui sont des drupes ovales veloutée dont la coque renferme le fruit comestible.
    Si vous voulez le multiplier vous pouvez vous lancer dans le greffage sur un prunus (en juillet-août) ou essayer le semis de coques, il réussit plutôt bien (pour cette opération,récuperez les amandes en fin d’été quand elles sont sèches).
    Ces fruits se récoltent et se consomment verts en juillet ou secs en août -septembre.

    Attention de ne pas confondre ces amandes douces avec les amandes amères qui sont toxiques. Ces dernières sont issues de l’amandier sauvage et se distinguent des amandes douces par leur taille, elles sont en effet bien plus petites.

  • La spectaculaire floraison du magnolia soulangeana

    La spectaculaire floraison du magnolia soulangeana

    Magnolia_soulangeana En ce moment, quelques arbustes fleurissent alors que les feuilles ne sont pas encore là, c’est le cas des forsythias, des cognassiers du japon, des corêtes ..mais il est un arbre magnifique entre tous devant lequel je suis tombée en arrêt l’autre jour dans un parc, c’est le magnolia soulangeana.

    Ce magnolia est une création botanique issue du croisement entre le magnolia du Japon et le magnolia de Chine, belle réalisation que nous devons à Solange Bodin.
    Cet arbre surprend par sa superbe floraison rose qui intervient début mars sur des branches nues , ce qui met en valeur les fleurs semblables à des tulipes, leur parfum est trés agréable.

    Plantez-le en isolé pour plus d’effet, mais si vous voulez donner un petit air japonais à votre jardin, associez-le aux azalées, aux pivoines, aux camélias, aux nandinias…
    Ce magnolia atteint une bonne hauteur, à peu prés 10 m, il convient mieux aux jardins un peu grands où il pourra se développer à souhait.

    Il aime les sols riches, frais, voire même humides mais bien drainés. Si votre terre est calcaire, il va falloir creuser un trou profond pour y installer votre arbre dans un bon terreau.
    Il lui faut du soleil mais il s’accommode de la mi-ombre, par contre pensez à le planter dans un endroit abrité du vent . Le magnolia soulangeana résiste au froid mais ses boutons floraux qui arrivent à maturité en mars peuvent être endommagés par le gel, c’est une raison de plus pour lui choisir une bonne exposition.

    Vous pouvez effectuer des semis de graines au printemps mais le mieux est de faire des boutures en fin d’été, pour cela prélevez des petits rameaux que vous mettrez dans des pots remplis de terre sableuse.
    La croissance de cet arbre est lente les premières années qui suivent la plantation. Ne vous découragez pas si votre magnolia ne grandit pas vite, il se rattrappera quand il sera bien installé.

  • Le bouleau d’Europe, la légèreté et la grâce

    Le bouleau d’Europe, la légèreté et la grâce

    Bouleau_en_hiver On le surnomme "arbre de la sagesse", allez donc savoir pourquoi ! Le bouleau est  élégant, trés apprécié pour son allure, son feuillage léger et son écorce blanche, lisse marquée de lignes horizontales. En hiver quand ses feuilles sont tombées il reste décoratif car ses branches souples et son tronc blanc le démarquent des autres végétaux.
    Avez-vous remarqué qu’il est souvent planté par groupe de trois ou cinq sujets que l’on isole, loin des grands arbres ? Une manière efficace de le mettre en valeur, il le mérite largement.
    Trés répandu dans toute l’Europe membre de la famille des bétulacées c’est un arbre que l’on trouve fréquemment le long des chemins, ou en bordure des champs lorsqu’il y rencontre de l’humidité.

    Trés rustique, le bouleau n’est pas difficile sur ses conditions de vie. Il s’adapte même aux terrains pauvres et caillouteux mais demande à être arrosé en période de sècheresse. Certes, il est robuste mais ne le négligez pas si vous l’installez chez vous, car il peut être sujet aux maladies et aux ravageurs.
    Sachez observer votre bouleau. Si vous constatez des feuilles découpées et dévorées ainsi que la présence de toiles autour des branches, alors c’est que les chenilles sont là ("bombix laineux"), le mieux est de couper les branches atteintes et de les brûler.
    L’écorce de votre arbre est percée et de la sciure rougeâtre s’en échappe ? Pas de doute, c’est la "zeuzère" qui a creusé une galerie. Cette larve blanche aime les bois tendres et vit  environ 2 ans dans l’arbre parasité. Détruisez-la à l’aide d’un fil de fer que vous enfoncerez dans la galerie.
    Vous avez remarqué sur le tronc un gros champignon blanc ou beige de 20 à 30 cm ? C’est le "polypore du bouleau", il s’installe en général sur les sujets fragilisés et en voie de dépérissement ce qui fait qu’il est un signe que l’arbre est trés mal en point.
    Vous déplorez le déssèchement complet de l’arbre en cours d’été, avec la présence de mycélium au collet ? Ne vous faites pas trop d’illusions, votre bouleau a peu de chance de survivre car ses racines sont attaquées par une maladie qui entraine la mort de l’arbre.

    Voilà quelques-uns des problèmes que vous pouvez rencontrer, un jardinier averti en vaut deux !

  • Des chatons de février aux noisettes de septembre

    Des chatons de février aux noisettes de septembre

    Noisetier Le noisetier que l’on appelle aussi coudrier est un arbuste de 2 à 4 m que l’on rencontre fréquemment dans la nature où il se plait en bordure des chemins, en lisière des bois, le long des prairies ou des champs.

    Il appartient à la famille des betulacées et pousse trés facilement, pourtant  la production française de ces fruits est infime, nous importons pratiquement tout ce que nous consommons. Le noisetier donne des fruits vers 8 à 12 ans mais peut vivre une bonne soixantaine d’années, il a largement le temps de vous offrir ses noisettes.

    Pour que cet arbuste fructifie bien il lui faut un sol léger, profond et riche en humus, il supporte bien le calcaire mais ne se développera pas dans une terre trop lourde ou un terrain trop sec.
    A la plantation, prévoyez un espacement d’au moins 3 m entre les sujets pour qu’ils bénéficient de suffisament d’ensoleillement et qu’ils aient de l’espace.
    Chaque noisetier porte des fleurs mâles (les chatons) et des fleurs femelles semblables à de petits bourgeons, le problème c’est que ces dernières apparaissent bien avant les chatons et doivent donc être fécondées par un autre noisetier. C’est pour cela que l’on recommande toujours de planter au moins deux variétés différentes.
    La taille  de ces  arbustes consiste seulement à enlever les branches agées ou gênantes, la multiplication se fait par marcottage ou séparation des drageons.

    Surveillez cependant les attaques d’oïdium et surtout soyez vigilants pour éviter les dégats occasionnés par le balanin. Cet insecte creuse un trou dans la coque du fruit et la larve qui se développe ensuite mange le fruit qui finit par tomber. Une fois à terre, le ver sort de la noisette et s’enterre. Comment lutter ? Griffez le sol de l’automne à la fin de l’hiver pour que le ver qui se retrouve à découvert soit dévoré par les oiseaux.

    C’est un arbuste qui a un bois trés souple, les sourciers s’en servent pour détecter la présence d’eau dans le sol. On lui prête de nombreuses vertus magiques