Catégorie : Arbres

  • Buddelia officinalis, un arbuste en fleurs tout l’hiver

    Buddelia officinalis, un arbuste en fleurs tout l’hiver

    100_4371_small_1 Ils ne sont pas si nombreux les arbustes à floraison hivernale, ceux qui nous enchantent lorsque l’on va faire un tour au jardin et que l’on se prête à rêver au printemps. Le buddleia officinalis est de ceux-là, il ne faut pas se priver de sa présence et c’est dommage qu’il ne soit pas plus connu.

    Comme de nombreux arbustes que nous avons adoptés, il nous vient de Chine et fleurit abondamment. Il fait partie de la famille des buddleiacées dont nous connaissons d’autres membres parmi lesquels celui que nous appelons communément " l’arbre à papillons".

    Le buddleia officinalis a une croissance rapide, il ne va pas vous demander beaucoup de soins et atteindra sans se faire prier 3 à 4 m.

    Où le planter ? Il est peu regardant sur la nature du terrain et tous les sols lui conviennent, par contre il aime le soleil alors installez-le dans un lieu lumineux. Vous pouvez le laisser isolé ou constituer une haie libre. Cet arbuste n’est guère rustique, protégez-le du fort gel.

    Très utilisé en parfumerie, le buddleia officinalis est une aussi plante médicinale.

  • Le pyracantha, buisson défensif

    Le pyracantha, buisson défensif

    Pyracantha En ce moment ils sont couverts de baies jaunes, rouges ou orangées, de belles couleurs qui flamboient tout l’hiver et qui tranchent sur le feuillage persistant vert foncé. Les feuilles de cet arbuste sont allongées, fines, coriaces, elles partagent les branches avec des épines dures très acérées.

    Le pyracantha, membre de la famille des rosacées, a une floraison abondante et parfumée au printemps, les petites baies regroupées qui se colorent à l’automne sont appréciées des oiseaux qui adorent cet arbuste car outre le manger ils y trouvent un abri très sûr.

    Souvent utilisé pour former des haies défensives, le pyracantha peut aussi être planté en isolé.  Sa hauteur est d’environ 2 m, il convient bien aux petits jardins mais gardez- vous de le mettre dans un endroit passager à cause de ses branches épineuses.
    Il lui faut une exposition ensoleillée ou au moins la mi-ombre, il aime les sols bien drainés mais accepte les terres calcaires. Taillez-le régulièrement chaque année après la floraison si vous l’avez planté en haie car sinon il va se dégarnir de la base,  faites une taille d’entretien s’il est en buisson, juste pour lui garder une jolie forme mais évitez cependant de le tailler trop sévèrement.

    Le pyracantha est sensible au feu bactérien (maladie) et à la tavelure, un champignon qui entraine la chute des feuilles, il faut le surveiller et traiter sans attendre.

    Mise en garde: les baies sont mangées par les oiseaux mais toxiques pour nous, attention !

  • Le nandina, bambou sacré

    Le nandina, bambou sacré

    Nandina Ce surnom de bambou sacré ou même bambou céleste donné au nandina lui vient probablement du fait que ses feuilles allongées ressemblent un peu à celles des bambous, mais mis à part qu’ils sont tous deux originaires d’asie, ils n’ont pas grand chose en commun.

    Bambous et nandina ne sont pas originaires de la même famille, les bambous sont des graminées qui peuvent atteindre de grandes hauteurs  alors que les nandinas sont des arbustes buissonnants qui ne dépassent pas 1,50 m.

    Intéressant pour sa floraison blanche qui dure tout l’été, le nandina est aussi attrayant du fait de son feuillage persistant qui, rouge au début des pousses devient vert en été puis prend des teintes jaunes-rouges en automne. Les grappes de fruits rouges vifs constituent elles aussi un élément très décoratif en plein hiver.
    Il faut installer cet arbuste au soleil ou à mi-ombre, dans une terre plutôt fraîche mais bien drainée. Son port buissonnant permet de l’utiliser en haie basse aussi bien qu’en massif ou en isolé.
    Il supporte assez bien la sècheresse et le gel, si ce dernier est fort la partie aérienne va faner mais la plante repartira du pied. Vous pouvez bien sûr le protéger.
    Pour multiplier le nandina il suffit de prélever des boutures en été, il n’y a pas de problème particulier à leur reprise.

    Adoptez-le en bac si vous n’avez pas de jardin, il apportera un petit air exotique à votre balcon.

  • L’olivier, un arbre de légende

    L’olivier, un arbre de légende

    Oliviers_1 Connu depuis plus de 5000 ans, l’olivier est le symbole de la paix, le représentant de la région méditerranéenne et le signe de la longévité. Cet arbre vit très vieux, le plus agé recensé en Provence se trouve dans les Bouches du Rhone, il a 1800 ans.

    Bien droit quand il est jeune, en prenant de l’age il devient de plus en plus tortueux et noueux comme un vieillard chenu.
    Sa hauteur est raisonnable, sa ramure a une forme caractéristique. Son feuillage persistant  vert dessus et argenté dessous en fait un bel arbre d’ornement qui actuellement est très à la mode. Vous pouvez aussi le cultiver en pot il s’y plait bien.

    Il a la réputation d’être immortel mais il faut relativiser cela, en fait on dit qu’il ne meurt jamais car lorsqu’il atteint un très grand age, sa souche developpe des pousses qui prennent la relève. On peut prélever ces rejets et les replanter pour avoir un nouvel arbre.

    Les oliviers très présents sur tout le pourtour méditerranéen sont des arbres qui s’adaptent aux sols ingrats de cette région, ils peuvent pousser sans soin mais demandent pour fructifier un minimum d’attention.
    Quelques binages en été, quelques apports de fumure, des traitements contre les cochenilles qui les colonisent facilement et surtout une bonne taille, tout cela les comble!
    La taille est une opération qui demande une certaine maîtrise, ici on dit qu’une colombe doit pouvoir se poser au milieu de l’arbre une fois la taille terminée. C’est qu’il faut aérer au maximum le centre pour que le soleil pénètre bien la ramure afin que les olives mûrissent dans les meilleures conditions.
    Cet arbre résiste  parfaitement à la sècheresse mais il craint le gel et lorsque celui-ci est prolongé il fait de gros dégats dans les plantations comme en 1956.

    Avoir un olivier chez soi, le soigner, le voir grandir tout doucement et se dire qu’il est là pour plusieurs générations, voilà qui  fait rêver plus d’un amateur de jardin!

  • Un beau sapin de Noël

    Un beau sapin de Noël

    Petit_dsc00127 La tradition de mettre un sapin dans la maison remonte aux temps anciens, quand les celtes fêtaient l’arrivée de l’hiver, la renaissance du soleil et des jours plus longs.

    On le mentionne en Alsace au XV ème siècle, il est alors décoré de fruits, de confiseries, de gâteaux et de rubans. En France, il n’apparait en tant qu’arbre décoré qu’au XIII ème siècle, ce n’est pas chez nous une coutume très ancienne.
    Maintenant il est installé partout à l’approche des fêtes, dans les maisons comme dans les rues des villes et les places des villages.

    Autrefois coupés en forêt, les "sapins de Noël" représentent aujourd’hui une activité économique car ils sont cultivés exprès pour les fêtes de fin d’année. Ne culpabilisez donc pas en pensant contribuer à la déforestation.

    L’arbre que nous aimons habiller de mille feux est souvent un épicéa, il pousse vite, est peu exigeant, a une forme agréable bien conique et a l’avantage d’avoir une bonne "odeur de sapin", ajoutons à cela que son prix est modique et on comprend pourquoi il est autant vendu.
    Il a un concurrent sérieux qui est le Nordmann, arbre à l’allure parfaite, aux aiguilles bien brillantes qui supportent la sécheresse et ne tombent pas au contrairement à celles de l’épicéa. La plupart des arbres de cette variété proviennent du Danemark, leur croissance est assez lente et du coup leur prix est élevé.

    Coupé ou en pot ? vous allez trouver les deux sur le marché. Dans le deuxième cas vous pourrez replanter l’arbre au jardin mais la reprise est assez difficile si votre "sapin de Noël" est resté longtemps dedans. Le choc thermique risque d’être trop important, mais vous pouvez essayer, l’épicéa est plein de bonne volonté!

    Votre "sapin" est installé et bien décoré, si le père Noêl n’est pas encore passé, il ne saurait  tarder…

                                                               Bon Noël à tous

  • Le houx, symbole de Noël

    Le houx, symbole de Noël

    Houx Avec le gui, il symbolise bien les fêtes de fin d’année. Vous pouvez le trouver vendu en  bouquets au mois de décembre pour décorer votre maison, à moins que vous n’en ayez ramené quelques branches d’un pied trouvé dans la nature.
    Vous avez un houx planté dans votre jardin ? Quelle chance ! Quelques rameaux vont  suffir pour assurer une belle décoration, mais attention à vos doigts en les taillant car les feuilles sont hérissées de piquants coriaces.

    A lui tout seul il réunit les deux couleurs de Noël, le rouge avec ses baies et le vert foncé avec ses feuilles vernissées, alors n’hésitez pas à en mettre dans votre couronne de Noël, sur le manteau de la cheminée, dans des vases …

    Ce houx commun que nous trouvons souvent dans les forêts et les bois où il pousse librement,  est un arbre qui atteint 10 m et qui vit très vieux, certains spécimens arrivent à l’age avancé de 200 à 300 ans.
    Dans les jardins où il est planté en tant qu’arbuste d’ornement, sa taille plus réduite ne dépasse pas 4 à 5 m et il est un bon élément de décor avec ses feuilles persistantes et à ses baies colorées.

    Cet arbuste est d’une facilité de culture sidérante, il se plait en tous sols, résiste aux froids les plus vifs, peut pousser à l’ombre et n’a pas beaucoup d’ennemis parasitaires. Le houx est une espèce dioïque, il faut pour que les baies apparaissent qu’il y ait des pieds mâles et des pieds femelles, les fleurs qui sont petites et rose très pâle apparaissent au mois de mai, elles ont un agréable parfum. Les baies rouges, jaunes ou orange restent colorées pendant l’hiver, elles sont consommées par les oiseaux.
    Vous pouvez utiliser le houx pour constituer une haie défensive, il joue fort bien ce rôle, il vous faudra le tailler pour qu’il garde une forme harmonieuse mais il ne vous donnera pas trop de tracas car il pousse lentement.

    Attention, les baies sont très toxiques

  • Le melia azedarach, l’arbre aux chapelets

    Le melia azedarach, l’arbre aux chapelets

    Le_meila Arbre aux chapelets ? Je suis sûre que vous vous demandez de quel végétal il s’agit et pourquoi il est ainsi surnommé ! Regardez la photo, vous avez certainement déjà vu ce bel arbre ornemental qui en général est planté en alignement et qui en ce moment joue les décorations de noël avec ses fruits dorés.

    Il est originaire de la région sud de l’Himalaya mais s’est facilement adapté là où il a été planté, on en trouve même dans certains jardins publics parisiens, mais soyons honnêtes il a une préférence pour les zones à climat doux.

    Le melia que l’on appelle aussi fréquemment margousier a une belle floraison odorante couleur lilas au mois de mai. Son feuillage caduc vire au jaune à l’automne et les drupes qui succèdent aux fleurs restent sur l’arbre pendant tout l’hiver ce qui lui donne fière allure car on dirait qu’il est décoré, ce qui tombe bien avant les fêtes de fin d’année!
    Il n’est guère difficile sur la nature du sol mais veillez à ce que celui-ci soit bien drainant. Il aime les situations ensoleillées, et résiste au gel s’ il n’est ni fort ni  prolongé.
    Son entretien? Les jeunes sujets doivent être paillés les premières années, on peut tailler  les sujets plus agés au printemps mais ce n’est pas obligatoire.
    Cet arbre a de nombreuses vertus, sa sève a des propriétés antiseptiques, ses feuilles servent à confectionner des produits insecticides, son bois dur est utilisé pour fabriquer des instruments de musique et des meubles, et les noyaux de ses drupes servent à faire des chapelets.

    Voilà, tout est bon à utiliser chez le margousier mais faites bien attention, les baies sont très toxiques

  • Le genévrier cade, arbrisseau aux maintes vertus

    Le genévrier cade, arbrisseau aux maintes vertus

    Baies_de_genvrier_cade Vous l’avez peut-être rencontré un jour en vous promenant dans les terrains secs du pourtour méditerranéen. Cet arbuste ne passe pas inaperçu avec son feuillage persistant formé d’aiguilles gainées de blanc et ses petites baies d’un ton brun-rouge.

    C’est un arbrisseau qu’ici on appelle tout simplement "cade" et qui affectionne les lieux arides, les sols rocailleux, les terres calcaires. Bref, un sujet de taille raisonnable qui pousse tout seul sans rien demander (ni taille, ni arrosage) et qui peut atteindre l’age avancé de 200 ans.

    Le cade est un arbuste aromatique dioïque, les fleurs mâles et femelles ne sont pas sur le même pied. L’arbuste fleurit en mai et les fruits(galbules) n’arrivent à maturité qu’au bout de 2 ans. Elles  font le régal des oiseaux et sont aussi comestibles pour nous, on les utilise pour les préparations culinaires.
    Bois et feuillages sont connus depuis  l’antiquité pour leur vertus désinfectantes et cicatrisantes, on les a pendant des siècles fait brûler pour prévenir les épidémies de choléra et de peste.
    L’huile obtenue par distillation entre dans la préparation de certains produits notamment des shampoings anti-pelliculaires très efficaces. Une des dernières distillerie se trouve encore dans le village de Claret (Hérault)
    Vous pouvez adopter chez vous cet arbuste si peu exigeant, plantez-le à l’automne ou au début du printemps. Vous pouvez aussi le semer ou faire des boutures en fin d’été .

    J’allais oublier de vous indiquer une autre de ses qualités et non des moindres: il éloigne les insectes et fait fuir les rongeurs!

  • L’oranger des osages, arbre ornemental

    L’oranger des osages, arbre ornemental

    Orange_osage Connaissez-vous ce fruit ? La première fois que je l’ai vu je l’ai trouvé bien étrange. Il a la grosseur d’un pamplemousse et est recouvert d’une peau granuleuse d’un ton vert vif. Ce fruit peu connu est issu d’un bel arbre dont le nom scientifique est "maclura pomifera" mais on l’appelle communément "orangers des osages".

    Originaire du centre des Etats-Unis, cet arbre doit son nom à une tribu amérindienne du comté d’Osage, qui utilisait l’écorce de cet arbre pour en extraire un colorant jaune-orange utilisé pour les teintures.

    Les orangers des osages ont chez nous une hauteur de 10 à12 m, ils ont une jolie silhouette et en automne leur feuillage prend une magnifique teinte jaune sur laquelle se détache la couleur verte de ses fruits. Ceux-ci succèdent à une floraison verdâtre qui a lieu en juin-juillet et arrivent à maturité à la fin de l’automne, ils prennent alors une couleur jaune pâle. N’espérez pas vous régaler avec, ils n’ont aucune valeur gustative, ils sont juste très décoratifs.

    La croissance de cet arbre est très rapide, il se contente de toutes les natures de sol mais aime le soleil. On peut le voir planté en alignement dans certaines avenues et pas seulement dans le sud puisqu’il est planté aussi au nord de la Loire (en situation ensoleillée et en sol bien drainé).
    Plantez-le au printemps ou à l’automne. Vous pouvez tenter le semis, et si vous connaissez quelqu’un qui en possède un, essayez de bouturer les rejets, ils reprennent sans problème.

    Le bois de l’oranger d’osage est un bois dur utilisé pour fabriquer des arcs, des barrières…Les branches ont de grandes épines, on peut avec ces arbres, constituer de bonnes haies défensives.
    Attention au latex qui s’écoule de ses blessures, il peut provoquer des dermites.

  • Le liquidambar ou le copalme d’Amérique

    Le liquidambar ou le copalme d’Amérique

    54545464664646Tout comme le fusain caduc, le liquidambar a une robe colorée superbe. En automne, bien sûr, quand la température se met à baisser, la nuit.

    Il est originaire des forêts tempérées de la côte Est des Etats-Unis, et on le trouve du Connecticut jusqu’en Floride. C’est l’un de ces arbres majestueux qui se parent de belle couleur cuivrée en automne, parmi les plus vives qui soit.

    Sa forme est particulièrement intéressante, et sa forme, qui s’arrondie au fur et à mesure qu’il pousse, est intéressante. Le feuillage est très fin, très finement ciselé. C’est l’un des plus beaux arbres d’ornement.

    Il vous surprendra car d’une année sur l’autre, sa robe change de couleur. Il est si spectaculaire, qu’il est conseillé de le planter de façon isolé. Aux bords des lacs, en Amérique, il met le feu aux reflets des flots. Il va éclairer votre jardin, vos petits bassins, et égayer les plantes tapissantes ou les haies.

    Le soin de cet arbre est particulièrement simple. Il résiste au froid, typique de son biotope naturel et n’a pas besoin d’être taillé.

    Achetez-le jeune, et plantez-le de préférence en automne, à 4 mètres environ des autres "camarades", dans un endroit bien ensoleillé, mais dont le sol est humide et plutôt alcalin. Il faut l’arroser régulièrement. Il poussera à son rythme, assez lentement au début. Il n’atteindra jamais les 40 mètres dans nos contrées. Il s’arrêtera à mi-chemin, c’est-à-dire à 20 mètres.

    Pendant sa prime jeunesse, protégez le liquidambar avec de la paille si les températures sont très basses et s’il gèle très fort.