Catégorie : Arbres

  • Les fusains caducs, chatoyants en automne

    Les fusains caducs, chatoyants en automne

    54454466644Cette année, l’été indien est toujours là, pour notre plus grand bonheur. Cette période est propice aux couleurs chatoyantes, et souvent, après les premières nuits fraîches, le beau temps ravive ces palettes infinies de couleurs chaudes dont se parent certains arbres et arbustes.

    Certains arbres et arbustes qui illumineront votre jardin de leurs couleurs de feu, comme par exemple les fusains caducs.

    Il existe deux types de fusains, les caducs et les persistants. Si les fusains persistants sont déjà bien présents dans nos jardins, leurs cousins caducs, le fusain ailé et le fusain d’Europe, sont encore largement méconnus. Le premier se pare de couleurs d’automne extraordinaires, mais le second nous enchante grâce à ses baies bicolores fort décoratives.

    Originaire de Chine et du Japon, le fusain ailé (euonymus alatus), doit son nom à ses petites "ailes" liégeuses qui ornent curieusement ses rameaux. Ses couleurs d’automne sont parmi les plus extraordinaires de la saison.

    Dès les premières nuits fraîches d’octobre, son feuillage se colore et passe du vert foncé légèrement bronze aux oranges, pourpres, écarlates, rouges et roses les plus éblouissants. Ses fruits, très décoratifs, sont aussi très toxiques. Même les oiseaux n’y touchent pas, et laisse la "déco" à leur place. Très accommodant, il pousse à peu près partout en France, et ne nécessite quasiment aucun soin. Sa résistance au froid est exceptionnelle.

    Les fusains caducs n’aiment pas la promiscuité : ne les plantez donc pas trop serré. Les fusains caducs sont parfaits dans une haie libre, qu’ils animent par leurs brillantes couleurs d’automne et leurs fruits décoratifs.

    Deux sortes de fusains caducs peuvent être plantés sur un balcon : euonymus alatus "compactus" et euonymus nanus var. turkestanicus. Il ont besoin d’un bac de 40-50 cm de large et 40 de profondeur pour  prospérer.

    Un peu de soleil, un peu plus d’ombre, c’est-à-dire une exposition mi-ombragée  un sol assez humide, calcaire ou sablonneux, peu importe, et de la place, voici ce dont a besoin le fusain caduc. Ils poussent très bien dans toutes les zones où l’hiver est froid, et l’été chaud. Il s’adapte moins bien sur le pourtour méditerranéen.

    Achetez des plants de 40 à 80 cm de hauteur et plantez-les lorsqu’ils ont perdu leurs feuilles (de novembre à mars). La plantation en conteneur est toutefois possible toute l’année.

    Afin de lui éviter de se dégarnir, vous devez couper ses branches sans pitié, dès la in de l’hiver. Cela favorisera les nouvelles pousses.

    Pendant sa croissance, votre fusain doit respirer, évitez lui la proximité des herbes sauvages. Au printemps, bêchez le sol tout autour pour lui permettre d’être mieux arrosé. Il aimera un manteau de paille en été, cela lui permettra de garder un bon niveau d’humidité. Un peu d’engrais complet (engrais «rosiers» ou engrais «arbustes») une fois par an au printemps lui donnera un coup de peps.

  • Le châtaignier, un arbre majestueux

    Le châtaignier, un arbre majestueux

    Chataignier_1 Sa longévité est, tout comme celle de l’olivier, vraiment exceptionnnelle, puisque le châtaignier peut vivre plusieurs siècles. Il y a même des spécimens qui ont dépassé les 2000 ans!
    C’est un arbre fort, puissant dans sa stature, bien charpenté qui atteint 35m de haut et dont la circonférence peut mesurer plus de 10m.
    On le trouve principalement dans la partie sud de l’europe. En France il est présent dans l’ardèche, dans les Cévennes, dans les Pyrénées, en Corse…où il pousse naturellement.

    Il aime les terres siliceuses, la chaleur, et ne reste pas au delà de 1000m d’altitude.
    L’arbre porte des fleurs mâles et femelles qui s’épanouissent en juin et qui sont portées par de longs chatons retombants.
    Le châtaignier a un bois très dur , il sert à la fabrication des tonneaux et est encore utilisé de nos jours en ébénisterie, menuiserie, charpentes, ainsi qu’en artisanat pour la confection de petits objets (ex les castagnettes)
    Les châtaigniers sont en régression car ils sont menacés par des ravageurs et par des maladies cryptogamiques qui font dépérir l’espèce.
    Ce serait dommage qu’ils se raréfient trop!

  • Le sumac de Virginie

    Le sumac de Virginie

    Sumac_de_virginie_1 Il a un nom un peu compliqué: rhus thyphinum!
    Heureusement, on l’appelle aussi sumac de Virginie, sumac amarante  et même vinaigrier, ce qui est plus facile à retenir.
    C’est un arbre d’ornement originaire d’Amerique du nord, il a une belle silhouette et donne un petit air exotique au jardin.
    En été il a une floraison légèrement verdâtre qui est suivie d’une fructification spectaculaire. Les fruits sont regroupés en gros épis d’un beau rouge soutenu et ils persistent même quand les feuilles sont tombées.
    Vous aimerez son feuillage très découpé qui en automne prend des couleurs flamboyantes alliant le rouge vif et le  jaune.

    Cet arbre a une bonne hauteur puiqu’il atteint 10m de haut, il vaut mieux le planter dans un grand jardin.

    Le sumac de Virginie fait partie de la famille des anacardiacées. Il est rustique, résiste à de très basses températures (jusqu’à -25 degrés) et s’adapte un peu partout. seul défaut de cet arbre, il est vraiment envahissant car il se ressème facilement tout seul et drageonne beaucoup, éviter pour cela de le planter près de la maison.
    Si vous voulez un brin d’exotisme chez vous et si la rapidité de croissance est pour vous une qualité, alors il vous faut un sumac de Virginie au jardin!

  • Par les chemins parfumés des fleurs blanches d’acacia

    Par les chemins parfumés des fleurs blanches d’acacia

    Fleursacacia_1
    Arrivé dans les bagages des jardiniers du roi, de retour des nouvelles colonies de l’ouest, celui qu’on appelle communément Acacia, n’est autre qu’un pseudo-acacia ou faux acacia. Il nous vient d’Amérique du Nord, plus précisément du Canada et c’est à Paris, en 1601, sur la place Dauphine qu’on plantera le premier individu. Pas moins de 405 années se sont écoulées depuis et ce premier robinier (robinia pseudoacacia L.) est à présent visible dans les allées du Jardin des Plantes, tandis que des milliers de ses semblables prospèrent dans nos campagnes, ornent parfois nos jardins, choisissent de fleurir entre mai et juin, embaumant alors l’air de son irrésistible parfum délicat et légèrement sucré. C’est évidemment de ses grappes de fleurs blanches que les abeilles tirent un abondant nectar, le fameux miel d’acacia, qui devrait plutôt s’appeler miel de robinier … Certains aiment tremper ses fleurs parfaitement comestibles dans du miel et une pâte à frire pour les consommer en beignets à la manière des préparations avec les fleurs blanches du sureau ! Dans certaines cultures, le faux-acacia est un symbole solaire et d’immortalité.

    Acacia
    Le robinier – son nom nous vient des frères Robin, gentils-hommes en charge des jardins du roi Henri IV et qui choyèrent les premiers plants – aime les endroits ensoleillés et se plaît dans un sol relativement bien drainé. Si l’envie vous vient d’en planter un dans votre jardin pour profiter des senteurs “mellifères” qu’il propage dans l’air au gré des alizés ou encore, pour vous assurer une meilleure défense de votre maison grâce à ses épines qu’il darde le long de ses frêles branches, vous pourrez semer ses graines au printemps ou choisir et prélever un jeune pied, découvert sur le bord d’une route, milieu qu’il a colonisé avec l’aide de l’homme. Mieux vaut bien l’arroser la première année. Sa croissance est relativement rapide et le faux-acacia peut atteindre 14 m de hauteur. Quand l’automne s’installe, l’arbre se couvre d’un habit jaune d’or ou jaune paille et sait émerveiller et surprendre les passants qui, quand il est secoué par les vents, distribue ses feuilles telles des pièces d’or sur le sol, tapis de verdure.

  • L’énigmatique et diapré Arbre de Judée

    L’énigmatique et diapré Arbre de Judée

    Arbredejudee
    Les fêtes de Pâques se sont achevées, mais les vacances, elles, continuent et l’Arbre de Judée – ou Gainier – couvert de ses fleurs roses, n’échappe à personne au cours des promenades, attirant notre regard au bord des chemins ou dans les jardins “domestiques”. Une telle magnificence, explosion de couleurs, rythmées par ses innombrables fleurs apparues avant les feuilles, présentes également sur le tronc et le long de ses branches.

    Cercis Siliquastrum ou Arbre de Judée porte aussi le nom d’Arbre de Juda. Du moins ce sont nos voisins les Anglais qui ont gardé ce nom qui évoque, évidemment, le fameux apôtre qui, à ce qu’on raconte, se serait pendu à l’une de ses branches ! Depuis longtemps, les Français l’ont rebaptisé, lui préférant le nom de sa province d’origine et qui fut amené, ce n’est pas certain, sur nos terres à cette époque d’intenses et fructueux échanges avec le Proche-Orient, le temps des croisades !
    L’Arbre de Judée est un petit arbre d’ornement pouvant atteindre 10 à 15 m. de hauteur, que l’on rencontre dans le bassin méditerranéen, appréciant la lumière, dont la floraison abondante, commence en avril. Ses fruits sont des gousses aplaties qui lui valent le nom grec de sa famille, cercis.

    La photo ci-dessus, nous montre le bel Arbre de Judée qui accueille le visiteur du Fort de Saint-André et des superbes jardins que l’on peut admirer à l’intérieur de l’enceinte de l’Abbaye de Saint-André, dont je parlerai un peu plus tard, à Villeneuve-lez-Avignon dans le Gard. Photo prise le 19 avril 2006.
    Crédit photo : X. Demeersman

  • Le champ de figues

    Le champ de figues

    Figuieres
    Visite hier à un passionné de la figue qui, depuis plus de 35 ans collectionne et cultive inlassablement différentes espèces de ce fruit originaire d’Asie Mineure. Francis Honoré, propriétaire de l’exploitation “Les Figuières” a ainsi arpenté le monde méditerranéen à la recherche des espèces les plus rares et les plus anciennes que le “marché” contemporain, hélas, tend à oublier ou délaisser au profit de rendements immédiats discutables. Ce sont donc près de 150 variétés que l’on retrouve dans son grand verger et qui se disputent la vedette. Dès la mi-juin, on peut y déguster quelques variétés dites “bifères” jusqu’aux dernières qui se font parfois attendre, s’offrant à la cueillette au début du mois de décembre !
    En cette saison, début du printemps, tandis que les feuilles du Ficus Carica se forment, grandissent de jour en jour, se baignant de Soleil et que les “boutons” se gonflent, on peut se délecter avec les bonnes confitures préparées à partir de figues blanches ou noires. On peut aussi y découvrir les merveilles savoureuses que la figue inspire comme l’original et non moins délicieux “Nectar de Figues” ou un formidable “Condiment à la Figue et au Vinaigre Balsamique”. Toutes ces préparations éveillent la gourmandise et la bonne humeur, enchantent notre palais et nous convient à une table où y seront associés diverses viandes et légumes, les recettes ne manquent pas.

    N’oublions pas que dans la nature, nous pouvons rencontrer, au bord des chemins ou dans des ruines où l’arbre aime s’épanouir, des Capri Figuiers aux fleurs mâles et d’autres qui seront des figuiers femelles … Puisqu’on parle de fleurs, pendant longtemps l’homme s’est interrogé sur son absence or, on sait aujourd’hui que certaines figues sont, en réalité, des fleurs à l’intérieur, leur calice abritant un insecte qui sera ensuite chargé de polliniser. Bien entendu ce sont les figues femelles qui sont les meilleures et que l’on a plaisir à ramasser à la fin de l’été, en août ou en septembre.

    Figueouverte
    Culturellement, la forme équivoque de ce fruit très apprécié parce qu’il est très nourrissant et qu’il offre des récoltes très abondantes, est souvent identifié à la fécondité, la fertilité, aimé de Dyonisos et de Priappe, l’arbre abrite la Louve qui allaite les deux garçons Romus et Remulus, les Romains lui vouent un culte et l’appellent même la mamelle (rumen), il donne lui-même, quand il est bléssé, un lait blanc ou latex. C’est une feuille de figuier qui couvre le sexe d’Adam et d’Éve, et on le retrouve chanté plusieurs fois par les poètes arabo-andalous, grecs, romains, égyptiens ou, plus près de nous, Francis Ponge . En hébreu, le mot figuier désigne à la fois le fruit et le désir charnel et dans la langue Berbère, de par son évocation des parties génitales masculines, on préfère ne pas le prononcer et dire khrif qui signifie automne, période de récolte du fruit. C’est aussi sous une autre variété de figuiers, le Ficus Reliogisa, que le Boudha connut l’illumination. On raconte qu’au Couvent des Capucins à Roscoff dans le Finistère, un figuier avait été planté en 1621 et couvrait, il y a une vingtaine d’années, plus de 600 m. carrés de surface au sol.

    Bibliographie : “Le Figuier” d’Alain Pontopiddan; “Figues” de Pierre Baud, Raoul Reichrath, Reinhard Rosenau; « Mythologie des arbres » de Jacques Brosse; “Figues Gourmandes” de Pierrette Chalendar.
    Crédit photo : X. Demeersman

  • Il désespère les singes…

    Il désespère les singes…

    Araucaria_excelsa L’ Araucaria est un conifère persistant qui semble venu des temps anciens; il peut atteindre 40 m et il lui faut donc de la place pour se développer.
    L’une des espèces les plus cultivées chez nous est l’Araucaria araucana; on l’appelle "désespoir des singes" car ses branches sont pourvues de feuilles vert sombres, dures et acérées qui découragent les primates les plus téméraires.
    C’est un arbre originaire du continent sud-américain ; on le rencontre assez souvent chez nous préférentiellement dans les régions à climat doux du sud et de l’ouest, mais aussi en région parisienne car il supporte les hivers moyens.
    Comme tout arbre à développement moyen à grand, la première précaution à prendre est de lui choisir un emplacement suffisamment à l’écart des constructions où il pourra se développer tout à son aise.

    A l’âge adulte, il se dégarnit des branches basses et prend la forme d’un parasol.

    Detail2araucana_modifi1_2 Avec ses branches bien rondes mais hérissées de feuilles acérées, il a un aspect curieux qui souvent surprend les enfants.

    On trouve également chez nous, l’araucaria excelsa, mais uniquement dans le sud car il craint le froid.
    Cette espèce est aussi utilisée comme plante décorative d’intérieur.

    Alors profitez de vos prochaines promenades printannières, dans les parcs et jardins de France, pour admirer ce "vestige botanique".

  • Qu’il entre en scène l’arbre à perruque

    Qu’il entre en scène l’arbre à perruque

    Cotinus L’arbre à perruque (Cotynus coggygria), généralement appelé cotinus est un arbuste extraordinaire par les tons de son feuillage associés aux fleurs qui à maturité se couvrent d’une "houppe" lui donnant cet aspect nuageux et plumeux.
    Ce sont ces nombreuses petites fleurs qui forment d’épais nuages rose et qui lui ont valu cette appellation "Arbre à perruque"; on l’appelle également "Barbe de Jupiter".
    D’une culture facile, il est à planter actuellement (prévoir une taille adulte de 3 à 4 m mais vous pouvez le maintenir un certain temps en arbuste de taille moyenne, 1m environ); il supporte bien les sols de qualité moyenne et secs; d’ailleurs, un sol trop frais ou trop fertile, n’est pas propice à la qualité de sa floraison.
    C’est d’ailleurs, une règle souvent observée: "une croissance trop facile" qui se caractérise par des feuilles de belle facture bien vertes, des pousses généreuses,…. se fait au détriment d’une belle floraison. Nous reviendrons sur ce sujet mais je vous donne à réfléchir, n’en est-il pas de même pour l’homme ?  Un bon sujet de réflexion avant l’action, pour nous parents-éducateurs !!

    Feuilles_cotinus Les feuilles ont une belle forme arrondie… un peu comme les doigts d’un enfant trempés dans l’encre.
    On apprécie particulièrement, les variétés à feuillage pourpre comme le Cotinus coggygria ‘Royal Purple’ mais alors ces variétés ont généralement aussi des fleurs plus foncées; ce sont les variétés à feuillage vert, qui ont cet aspect nuageux rosé qui les fait tant appréciés par certains.

    Profitez de ce début de printemps pour raccourcir les tiges (de moitié pour les adeptes des tailles vigoureuses) avant le démarrage de la végétation .. et pour de belles pousses vigoureuses et une belle floraison en fin d’été !!!

    Pour rappel, Jupiter était le père et le maître des dieux romains… dieu du ciel, de la lumière, de la poudre et du tonnerre… dispensateur des biens terrestres…
    Le cotinus dans votre jardin, c’est un peu jardiner "aux yeux et à la barbe" de Jupiter !!

  • Le cognassier du japon

    Le cognassier du japon

    Chaenomeles_crimson_j4Le cognassier du japon, (Chaenomeles superba) est un petit arbuste épineux au feuillage caduc et à la floraison précoce.

    Comme le forsythia, il est l’ un des premiers arbustes du printemps et c’est pour cette raison sûrement qu’on les voit plantés côte à côte dans les jardins. Personnellement je trouve le mélange des couleurs un peu criard… Je pense qu’ils gagneraient, l’un comme l’autre, à être isolés sur une pelouse, ou placés devant un mur de vieilles pierres ou encore sur un fond vert foncé (devant une haie de conifères, par exemple) qui mettrait leur floraison en valeur.

    Le cognassier a un port compact et plutôt étalé, ne dépassant pas beaucoup 1m en hauteur; ses branches enchevêtrées et épineuses se couvrent au mois de mars de jolies fleurs, semblables à celles des arbres fruitiers, de couleur rouge écarlate, blanches ou roses (selon la variété), devançant un beau feuillage vert tendre et vernissé. En octobre, l’arbuste est orné de fruits odorants décoratifs, de couleur vert-jaune teinté de rouge.

    Chaenomeles1 Peu exigeant en matière de sol et d’exposition, il a néanmoins une préférence pour les terres légères et les coins ensoleillés; il tolère des températures de -20°C.

    Traitez-le préventivement à la bouillie bordelaise pour éviter la tavelure.

  • Un classique du jardin, le forsythia

    Un classique du jardin, le forsythia

    Forsythia Est-ce pour célébrer le retour des beaux jours, ou pour excuser un soleil qui lui a tant fait défaut, que le jardin se pare tout à coup de nuances de jaune?…

    Le mimosa ouvre le bal et fait son carnaval sur la côte d’azur, pendant que les autres jardins, ceux un peu plus au nord, attendent les fleurs du forsythia, "mimosa de Paris", pour dire qu’il est enfin là…le printemps.

    Jonquilles et narcisses à l’unisson, recouvrent le sol, éclaboussant les pelouses de taches de soleil; les genêts, balais boutonneux, attendent leur tour devançant les cytises avec leurs belles grappes d’or.

    Alors, si vous êtes tenté par ce messager du printemps, n’hésitez plus à le planter.

    Vous n’aurez pas, c’est sûr, une plante bien originale et verrez probablement la même trônant au beau milieu de la pelouse d’ un voisin. La raison est que cette plante là, ou plutôt cet arbuste, est un grand classique du jardin.

    Son peu d’exigence en matière de sol, sa capacité à supporter des températures de -30°C, sa belle floraison précoce au sortir de l’hiver et son peu d’entretien en font une plante idéale et sans souci!

    Seul petit travail, rabattre après la floraison les branches qui ont fleuri pour favoriser le développement des jeunes pousses qui fleuriront l’an prochain et en hiver nettoyer le pied en supprimant le bois mort et les branches mal placées.