Catégorie : Arbres

  • Le gui porte-bonheur

    Le gui porte-bonheur

    Gui_blogimage S’embrasser sous le gui le 1er janvier serait un gage de bonheur pour toute une année!  "Au gui l’an neuf"!

    Cette tradition et tout ce qui s’y rattache nous viendrait de légendes ancestrales attachées aux pays scandinaves…

    Que ce soit pour ses vertus thérapeutiques ou les pouvoirs étranges qu’ils lui octroyaient, les peuples Celtes vénéraient le gui (Viscum album). Cette vénération peut s’expliquer par le côté insolite de cette plante possédant  une étonnante capacité à croître sur des arbres, (surtout lorsqu’il s’agissait d’un chêne), sans terre ni racines;

    Le gui, toujours hébergé par un arbre, vit à ses dépens; l’arbre qui l’abrite lui fournit eau et sels minéraux indispensables à sa croissance; en quelques années, il forme un beau buisson arrondi en forme de boule que l’on voit mieux sur les branches dénudées en hiver. Le gui vit donc en parasite mais sans pour autant nuire à l’arbre qui l’héberge (hémi-parasite), à condition toutefois que cet arbre soit en bonne santé; dans le cas contraire ou si l’arbre est trop fortement colonisé, il est préférable de le supprimer en coupant  la branche sur laquelle il pousse.

    Le feuillage charnu du gui abrite de jolies baies translucides contenant un liquide visqueux très toxique d’ou son nom Viscum album. Pour tout ce qui est des traditions et légendes autour du buis, vous pouvez consulter les commentaires sur

    http://www.leblogjardin.com/2005/11/le_houx.html#comments

  • Le houx au jardin

    Le houx au jardin

    HPlante symbolique des fêtes de Noël et de fin d’année, le houx aux feuilles coriaces, vernissées et aux brillantes baies rouges est l’arbuste idéal du jardin; il se plaît partout, en toutes situations; ombre ou soleil, peu lui importe, excepté peut-être le plein courant d’air qu’il n’aime pas beaucoup.

    Le seul à être spontané en France est le houx commun (ilex aquifolium , de aqui: aiguille, piquant et folium: feuille). De croissance lente, il ne dépasse que rarement 5 à 6 mètres de haut et investit naturellement les coins d’ombre, les sous-bois, le pied des haies pour peu que le sol y soit non calcaire; il affectionne plus particulièrement, il est vrai, les terres légères et acides, mais se contentera de toute bonne terre fertile.

    C’est une plante dioique, c’est à dire qu’il existe des pieds mâles et des pieds femelles portant la fructification; mis à part quelques variétés autofertiles comme Alaska et JC Van Tol, il vous faudra les deux pour obtenir des fruits.

    Les houx supportent très bien la taille; elle se pratique au printemps avant le départ de la végétation; cela permet de les utiliser pour la confection de haies ou, selon les goûts, de leur donner une forme originale, pyramidale ou autre.

    Il existe plus de 400 espèces de houx; choisissez -ilex aquifolium Bacciflava et Fructu Luteo pour leurs fruits jaunes-d’or – ilex aquifolium Ferox aurea pour son feuillage vert éclaboussé de jaune, ou encore – ilex aquifolium Ferox Argentea, au feuillage mariné de blanc.

  • Un sapin de Noël à replanter

    Un sapin de Noël à replanter

    Sapin_de_noel Bientôt Noël et à l’heure du choix, quel dommage de se cantonner à l’achat du sempiternel et classique épicéa; lorsqu’on possède un grand jardin, pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups, en choisissant une essence plus rare, un sapin bleu, par exemple, ou tout autre variété de cèdre, thuya, ou pin, que l’on replantera vite au jardin, une fois les fêtes passées.

    Que vous choisissiez un sapin classique ou une variété plus rare, prenez un sujet en conteneur et non en motte dans un filet ajouré; la couleur du sapin doit être brillante, les branches rapprochées, l’allure générale compacte et saine; fuyez les aiguilles qui tombent, les sujets dégingandés ou chétifs.

    En attendant de le décorer pour les fêtes, laissez l’arbre dehors, à l’abri de la maison ou dans un local frais et clair; il faut lui éviter de passer de 0°C à 20°C subitement; pas de choc thermique donc, mais une transition en douceur.

    A l’intérieur, laissez-le dans son conteneur et placez le tout dans un cache pot plus décoratif, sur un lit de billes d’argile, bien calé tout autour par quelques pierres. Mettez-le à la lumière, près d’une fenêtre, mais à l’écart de toute source de chaleur, radiateur, mais surtout cheminée qui représente un réel danger; évitez également les endroits de passage pour ne pas détériorer la décoration. Arrosez de temps en temps et brumisez la ramure si vous n’avez pas installé de guirlande électrique.

    Gardez votre sapin le moins de temps possible à l’intérieur, plus vite il sera replanté et plus ses chances de reprise seront grandes. Évitez d’endommager les bourgeons terminaux et la ramure avec des décorations, peinture dorée ou neige en bombe.

    Après les fêtes, plantez le sapin rapidement, si le temps le permet, mais en cas de gel, laissez-le en attente, à l’extérieur, à l’abri de la maison.

  • Un flamboyant fusain ailé

    Un flamboyant fusain ailé

    Zeuonymusalatuscomp D’une couleur et d’une beauté spectaculaire à l’automne, le fusain ailé, (Euonymus alatus) est originaire d’Asie; cela lui confère cette grande résistance au froid qui permet de l’adopter sous tous les climats y compris les plus rigoureux.

    Ajoutez à cela une remarquable écorce à ailes liégeuses, une belle fructification rouge orangée à l’automne et voilà que cet arbuste, au demeurant discret le reste de l’année, devient sous la grisaille, un point de mire éclatant, l’embrasement d’une pelouse.

    Peu exigeant en matière de sol, il se contente de terre ordinaire, acide ou neutre, même calcaire et d’une exposition ensoleillée à mi-ombragée.

    Le genre fusain comprend environ 120 espèces d’origines trés différentes, Europe, Amérique, Asie; qu’ils soient caducs ou persistants, prudence, ce sont des plantes toxiques. L’utilisation la plus connue est celle du fusain des dessinateurs, charbon de bois taillé en fuseau dans les rameaux tendres de l’arbre.

    Vous trouverez chez les pépiniéristes 2 variétés d’ Euonymus alatus, aux silhouettes différentes, l’une élancée atteignant 3m de haut, l’autre plus compacte et plus étalée (compactus) ne dépassant pas 1,50m.

  • L’ « ambre de l’automne »

    L’ « ambre de l’automne »

    Liquidambar2_2 L’ambre, l’or, le cuivre, le pourpre, l’incarnat, autant de teintes chaudes et lumineuses dont se pare à l’automne le liquidambar ou copalme d’Amérique auquel un poète donnât un jour le nom d’ "ambre de l’automne".

    Un des plus beaux sans doute, de par son port pyramidal et son feuillage étoilé rappelant celui du platane, il est persistant jusqu’aux premières gelées. L.styracifolia, le plus connu peut atteindre 30m de haut; son cousin l.orientalis, d’origine asiatique a des dimensions plus respectables, mieux adaptées aux petits jardins et résiste davantage au froid.

    C’est le moment de planter ce bel arbre que vous trouverez en pépinière, (en motte ou en conteneur), où vous pourrez apprécier son feuillage; Il aime les sols profonds, humides, riches et même argileux, ce qui accentue sa coloration d’automne. Prévoyez une cuvette tout autour du pied pour retenir l’eau d’arrosage, ou l’eau de pluie, qui ne doit pas lui faire défaut surtout la première année.

    De croissance assez lente, préférez un sujet déjà âgé et placez-le dans un endroit ensoleillé, de préférence à l’abri du vent.

    Si vous le rabattez un an après la plantation à 50cm du sol, il pourra se développer sur plusieurs troncs et formera une cépée très originale de plusieurs mètres de haut qui sera plus élégante isolée au milieu d’une pelouse.

    Bienvenue à la petite " Ambre " arrivée cette nuit, portée par le vent d’automne…                                        

  • L’arbousier, l’arbre aux fraises

    L’arbousier, l’arbre aux fraises

    Arbousier_fleurs_fruits_mvc093f L’arbousier (arbutus unedo), connu aussi sous le nom d’"arbre aux fraises", pousse naturellement dans le maquis méditerranéen mais se cultive bien au-delà, notamment sur le littoral atlantique.

    D’un intérêt plutôt décoratif, ses fruits rouges et jaune-orangé à la peau granuleuse, sont du plus bel effet sur fond de feuillage vernissé; leur goût, par contre, est fade et laisse une sensation âpre et râpeuse. On ne les utilise guère que pour la fabrication des confitures et de la liqueur d’arbouse.

    Autre atout de ce bel arbuste, une floraison en grapillons de petites fleurs blanc-vert en même temps que les fruits (de la saison précédente, devenus mûrs) qui lui donnent un petit air d’"arbre de noël", boules et luminions compris. Ajoutez à cela une forme un peu torturée et une belle écorce brune qui s’exfolie naturellement et vous serez impatients de planter cette curiosité pleine de charme et d’exotisme.

    L’arbousier se plait naturellement en climat doux, jusqu’en région parisienne. Plantez-le dans un sol bien drainé, fertile même un peu calcaire, à l’abri du vent, en plein soleil; il vous faudra être patients, sa croissance est lente et il lui faudra plusieurs années avant de donner des fruits.

    Seul inconvénient à noter, le danger de ces petits fruits rouges, qui à pleine maturité jonchent le sol, s’écrasent sous nos pas, nous entrainant, à coup sûr, dans d’incontrôlables et périlleuses glissades…

  • L’engrais au bon endroit

    L’engrais au bon endroit

    Arbres16 Pour donner de l’engrais aux grands arbres et en particulier aux arbres fruitiers qui en sont le plus friands, voici une technique mieux adaptée qu’un simple apport de nourriture par enfouissement au pied de l’arbre.

    Les racines des grands arbres vont chaque année chercher un peu plus loin la nourriture nécessaire à leur croissance et c’est donc là, précisément, qu’il faut apporter les éléments indispensables à leur épanouissement.

    Pour cela il faut, à l’aide d’une barre à mine ou de tout autre pieu affûté, creuser des trous profonds d’une trentaine de centimètres tout autour de l’arbre, à l’aplomb de la couronne.

    Vous enfouirez dans ces trous la quantité utile d’un engrais riche en potasse et en acide phosphorique; il faut prévoir de 500gr à 5kg d’engrais selon que le sujet est jeune ou très âgé; rebouchez ensuite les trous avec un bon terreau; l’engrais se dissoudra petit à petit pendant plusieurs mois à la faveur des pluies de saison.

    L’avantage de cette technique est qu’elle ne provoque aucune fatigue puisqu’il n’y a pas de bêchage préalable et que le sol n’a pas besoin d’être désherbé.

  • Un camélia pour l’automne

    Un camélia pour l’automne

    Camelia_sasanqua Si le camélia japonica qui fleurit au printemps est bien le plus connu de tous, le camélia sasanqua est lui, un peu moins populaire.

    Camélia à fleurs simples et le plus souvent parfumées, il fleurit de septembre à décembre dans des tons pastels de rose et de blanc. Ses feuilles coriaces, vert brillant, dentées, plus petites que celles du caméllia japonica, sont  recouvertes d’un léger duvet.

    Il apprécie également les terres acides, type terre de bruyère, mais contrairement au camélia de printemps, préfère les expositions ensoleillées ou la mi-ombre dans les régions très chaudes. Il faudra l’arroser fréquemment, surtout en été.

    De bonne résistance au froid, il supporte les -15°C en pleine terre, vous pourrez également le planter dans un bac sur la terrasse. Ajoutez alors quelques poignées de corne torréfiée à la plantation et protégez-le du froid au-dessous de -5°C.

    Choisissez: "narumi-Gata" pour sa couleur blanc-rosé – "Rose de ségur", à petites fleurs roses – ou "Plantation pink" à plus grosses fleurs roses "Anne Françoise" – "Yuletide" vermillon, "Rainbow"

  • L’érable du japon

    L’érable du japon

    Acerjapaconitifolium1  Si vous êtes sensibles aux silhouettes élégantes et gracieuses, aux chaudes couleurs automnales, plantez dans votre jardin un érable du Japon; De taille relativement modeste, 4m de haut environ, l’Acer palmatum (érable à feuilles palmées) c’est son nom, convient bien aux petits jardins soignés dans lesquels il aura une place de choix.

    Arbre d’ornement à feuillage caduc, vert clair au printemps, il prend à l’automne de magnifiques couleurs allant de l’orangé au rouge sombre.

    Il ne s’adapte malheureusement pas à tous les sols et ne prospérera qu’en terrain acide, dans un sol humifère, à l’ ombre ou la mi-ombre, bien à l’abri du vent.

    Il est toutefois possible de le cultiver en bac sur la terrasse ou le balcon lorsque la terre du jardin ne convient pas. Sa croissance est plus ou moins rapide selon les variétés.

  • La taille en nuage

    Jardin_japonais_adj_03_c Pourquoi ne pas donner un petit air japonisant à votre jardin en retaillant quelques vieux conifères, qui avec le temps se sont dégarnis de la base, et ne reflètent plus que la triste image de leur gloire passée.

    Rien de plus simple; pour leur offrir une seconde jeunesse, il suffit d’une paire de cisailles bien aiguisées, d’un bon coup d’oeil, et d’une certaine adresse!

    Cette taille toute simple, dite "en nuage", fera de votre arbre un nouveau centre d’intérêt; cette technique s’utilise également sur des arbustes en pots, pour décorer, avec une certaine originalité, les terrasses.

    Commencez par bien dégager le tronc, en supprimant latéralement, une branche sur deux, à ras le long du tronc, et sur toute la hauteur de l’arbre; ététez-le si besoin; dégagez ensuite tous les rameaux secondaires, à la base des branches conservées, pour ne garder que la végétation au niveau des extrémités; il ne vous reste plus alors, qu’à tailler harmonieusement, à l’aide des cisailles, en donnant, à chaque bout de branche, une jolie forme de boule aplatie sur le dessus.