Catégorie : Bouquet

  • Jolies marguerites, on vous aime!

    Jolies marguerites, on vous aime!

    Marguerite1 Fleurs des champs, fleurs installées dans les massifs, fièrement dressées sur leur tiges et frissonnant au vent, les marguerites sont toujours présentes pour nous rappeler  que l’été est là.
    On les associe souvent aux coquelicots car leur couleur et leur allure vont bien ensemble, mais les marguerites peuvent côtoyer bon nombre d’autres plantes comme les coréoptis, les roses d’Inde, les zinias, les pavots, les bleuets…

    Ce sont des anthémis au feuillage bien vert et découpé, la floraison dure longtemps et comme ce sont des plantes très faciles à vivre, on les accueille volontiers au jardin où elles reviennent d’une année sur l’autre.

    Les marguerites que l’on installe au jardin sont des cousines de la marguerite des prés, celle que l’on rencontre souvent dans la nature, mais leurs fleurs sont plus grandes et leur taille plus haute.
    Ce sont des plantes de soleil, qui aiment les sols ordinaires mais non humides.
    En vieillissant, les touffes ont tendance à devenir moins denses, divisez-les à l’automne ou au printemps pour les rajeunir et profitez-en pour faire de nouveaux pieds.
    Ces fleurs tiennent bien en vase, vous pouvez en faire de jolis bouquets champêtres ou plus élaborés en les associant à des fleurs comme les glaïeuls, elles apporteront une touche de légèreté à votre composition florale.

  • Bouquets séchés à l’air libre

    Bouquets séchés à l’air libre

    Bouquet_sec Août est le mois des fleurs aux tons vifs, les rouges, les jaunes, les rose foncé, les violets…Le jardin est une vraie palette de couleur et on aimerait profiter plus longtemps de toute cette beauté.
    Faites donc sécher des bouquets, vous les aurez pour égayer votre maison et ils vous apporteront en plus un léger parfum de pétales bien agréable.
    Toutes les fleurs ne se prêtent pas à cette opération, mais un grand nombre d’entre elles peuvent être utilisées pour confectionner des bouquets qui une fois secs, se garderont longtemps. C’est le cas des roses bien sûr mais aussi des hortensias, des arctotis, des gaillardes,des célosies, des chardons,des physalis

    La technique du séchage à l’air libre n’est pas bien compliquée. Cueillez les plus belles fleurs par temps sec, faites un bouquet que vous lierez avec un élastique ou du raphia sans trop serrer. Il vaut mieux faire plusieurs petits bouquets  peu fournis plutôt qu’un seul, le résultat est bien meilleur.
    Installez votre bouquet tête en bas dans un endroit aéré et sans humidité, à l’abri de la lumière, l’obscurité est nécessaire pour la conservation des couleurs.
    Lorsque les fleurs seront bien sèches vous pourrez mettre votre bouquet dans le contenant de votre choix, ou vous en servir pour faire toutes sortes de décorations.

    Cette technique n’est pas la seule qui existe pour faire sécher les fleurs mais c’est de loin la plus naturelle et la plus facile!

  • Annuelles ou arbustives? Choisissez vos lavatères

    Annuelles ou arbustives? Choisissez vos lavatères

    Lavatere3 Allez au jardin et si vous avez la chance d’avoir des lavatères, faites-en de gros bouquets, les fleurs sont tellement nombreuses que cela ne se remarquera même pas.

    Ces plantes trés robustes produisent de juin à octobre une multitude de fleurs qui ressemblent à celles des hibiscus. Autrefois leur couleur rose était unique, ce n’est plus le cas aujourd’hui. De nouvelles variétés ont vu le jour et les lavatères présentent des tons roses trés varies, du plus clair au plus foncé et il existe des spécimens à fleurs blanches qui sont de toute beauté ( lavatère "white satin").
    Ces malvacées sont soit annuelles soit arbustives, les premières meurent avec l’arrivée de l’hiver, les autres vivent de 2 à 5 ans avant de disparaitre.

    Du soleil, un sol profond exempt d’humidité et donc bien drainé, voilà qui leur convient parfaitement.
    Les lavatères annuelles se sèment en pleine terre d’avril à la mi-juillet dans une terre bien retournée.  Pour avoir une bonne levée, il faut arroser tous les jours jusqu’à l’arrivée des plantules et puis réduire les apports d’eau pour forcer le plant à s’enraciner profondément. Eclaicissez si nécessaire en laissant une vingtaine de centimètres entre les pieds. Surtout, ne déplacez pas les lavatères, elles n’apprécient pas d’être changées de place.
    Plantez vos lavatères arbustives achetées en grands pots et bouturez-les en été pour avoir de nouveaux pieds car leur durée de vie est plutôt courte. Prélevez des rameaux non fleuris d’une dizaine de centimètres, ôtez les feuilles sauf les deux de l’extrémité et installez vos boutures dans un mélange de tourbe et de sable. Arrosez et laissez à l’ombre, cet hiver il faudra les abriter du gel et vous pourrez les replanter au printemps.

  • Tuteurez vos delphiniums

    Tuteurez vos delphiniums

    Delphinium_violet Les delphiniums sont tellement grands pour certains que leur taille dépasse les 1,5m. imposants avec leurs lhautes hampes florales, on les apprécie beaucoup pour la classe qu’ils apportent aux massifs.
    Ce sont des vivaces ou des annuelles, on les connait mieux sous leur appellation de pied d’alouette ou de dauphinelle, ce dernier nom est donné à l’espèce sauvage qui pousse dans les prés.
    Les variétés les plus petites n’ont pas besoin d’être tuteurées mais les autres, ceux qu’on nomme" géants" doivent avoir un support, c’est impératif.

    Au moment de la plantation prévoyez d’installer des rameaux ébranchés au fond du trou, j’en profite pour vous rappeler qu’il vaut mieux mettre des graviers au fond du trou pour avoir un bon drainage  car les delphiniums détestent avoir les racines baignant dans l’humidité. Pour en revenir à notre tuteur, évitez d’installer des tuteurs bien droits style tuteurs en plastique cela donnerait à votre delphinium une allure trop rigide. Il existe des cercles avec pied qui permettent de maintenir harmonieusement les tiges, sinon faites jouer votre sens artistique.
    De juin à septembre-octobre ces plantes vont vous offrir de belles fleurs, vous pouvez en faire des bouquets qui dureront longtemps en vase.
    N’oubliez pas d’arrosez régulièrement en apportant de l’engrais, pensez à ôter les fleurs fanées et rabattez la plante au niveau du sol quand l’automne sera là.

  • Des Glaïeuls pour faire de beaux bousquets

    Des Glaïeuls pour faire de beaux bousquets

    Glaeul Aurefois, les glaêuls étaient de tous les jardins, ils formaient des massifs entiers et le jardinier amateur n’oubliait jamais d’en faire des bouquets pour égayer la maison car ces fleurs ont une trés bonne tenue en vase. Ces plantes de la même famille que les iris, comptent de nombreuses espèces mais seuls les hybrides sont cultivés.

    Des longues feuilles étroites s’élève une hampe comptant une bonne douzaine de fleurs toutes réparties sur un seul côté de la tige. Coloris variés et superbes, des plus doux aux plus vifs en passant par les tons mélangés sur les mêmes pétales, les fleurs sont belles avec leur forme d’entonnoir évasé.

    Il est préférable d’échelonner la plantation des glaïeuls  entre fin mars et début juillet, cela permet d’avoir une floraison étalée de juin à septembre. Planter vos bulbes à une dizaine de centimètres de profondeur dans une terre légère légèrement sableuse et arrosez assez fréquemment.  Choisissez les  bulbes les plus gros si vous voulez avoir des fleurs de bonne taille.
    Gélive, la plante ne résiste pas aux hivers, il faut arracher le bulbe à l’automne et l’entreposer dans un endroit sec et frais comme pour les dahlias.
    Pour le moment, les glaïeuls sont en fleurs et si vous voulez en faire des bouquets, ne coupez pas la tige avec toutes les feuilles, laissez-en quelques une pour que le bulbe se régénère.
    Ces plantes assez hautes craignent le vent qui les fait se courber et qui les abime, choisissez donc une exposition ensoleillée et abritée des vents et pensez à installer des tuteurs pour maintenir vos glaïeuls qui peuvent crouler sous le poids de leur hampe florale.

  • Des lis au jardin

    Des lis au jardin

    Lys_orange Ils nous font le plaisir de nous offrir leur suberbe floraison dés le début du mois de juin et certaines variétés fleuriront jusqu’en septembre. Quelle élégance chez les lis, quelle palette de couleur et quel parfum!

    Ils réunissent toutes les qualités que l’on attend d’une plante d’autant qu’ils nous permettent de confectionner de superbes bouquets dont on peut profiter longtemps si l’on prend soin de les cueillir alors que les boutons floraux du bas de la tige sont encore fermés.

    Ces bulbeuses
    sont de bonne taille, elles peuvent atteindre plus d’un mètre, il est bon de prévoir des tuteurs pour leur éviter un affaissement qui compromettrait le spectacle de la floraison.

    Les lis demandent quelques soins, il faut être trés vigilant sur la nature du sol qui ne doit être ni calcaire ni trop humide, ni non plus trop sec.

    Il leur faut donc une terre bien drainée et riche en humus, installez-les assez profondement et arrosez régulièrement pour ne pas que la plante souffre de la sècheresse, faites-le jusqu’à ce que les feuilles soient fanées. Ne coupez surtout pas le feuillage avant qu’il soit sec car le bulbe grossit au moment où les feuilles jaunissent. En rabattant la plante trop tôt vous allez interrompre ce processus.

    Trés rustiques les lis résistent aux hivers rudes et restent en place d’une année sur l’autre. Au jardin associez-les à d’autres plantes hautes comme les delphiniums ou plus petites comme les zinnias.
    Les lis aiment le soleil, certaines variétés acceptent la culture en pots alors, si vous n’avez pas de jardin installez-en sur votre balcon ils vous feront une belle touche de couleur.

  • Une plante toute en légèreté: l’astilbe

    Une plante toute en légèreté: l’astilbe

    Alstilbe Vaporeuses, légères, colorées, les fleurs des astilbes attirent le regard lorsqu’elles sont présentes dans les jardins. Ce  sont des fleurs originales. Chez elles, pas de pétales entourant un coeur mais une inflorescence en forme d’épi plumeux qui se dresse ou retombe selon les variétés. Imaginez un groupe d’astilbes frissonnant sous le vent, quel beau spectacle!

    Ce sont des saxifragacées, elles ne demandent que peu d’entretien, donnent toujours satisfaction au jardinier qui les adopte et apportent au jardin une note aérienne. Associez-les à des plantes au feuillage attractif comme les hostas, vous aurez un beau massif.

    Plantes d’ombre ou de mi-ombre, les astilbes aiment les sols non calcaires, humides et riches en humus, ne négligez surtout pas les arrosages, elles s’en ressentiraient.

    A l’arrivée du printemps, il faut tailler les tiges sèches et tous les 4 à 5 ans il est bon de diviser les souches qui deviennent trop importantes, replantez les pieds ainsi obtenus dans une terre que vous aurez au préalable travaillé.

    Trés rustiques, ces plantes passent l’hiver sans protection et les épis sont même trés décoratif à cette saison quand le givre les recouvre. Mais la mauvaise saison est encore loin ce n’est pas le moment d’y penser, songeons plutôt à profiter de ces coloris si variés que nous offrent les astilbes.

    Coloris mauve (astilbe "Pumila"), épis retombants rose foncé (Astilbe "Ostrich Plume"), ton blanc ("Arendsii diamant"), ou rouge vif ("astilbe Bella"), le choix est vaste. Une nouvelle variété a vu le jour, elle a une couleur jaune anisé ce qui lui a valu d’être primée.

  • Somptueuses alstroémères

    Somptueuses alstroémères

    Alstromres Couleurs éclatantes avec pétales intérieurs striés, feuilles minces et allongées, l’alstroémèria est une vivace qui a été ramenée d’Amérique du sud au 18 ième siècle par C. Alstroemer. Ce n’est pas un grand classique des jardins et pourtant sa floraison  est superbe.

    On appelle aussi lys des incas cette amaryllacée qui se plait en massif, en rocaille aussi bien qu’en pot où elle agrémente joliment une terrasse. Assez haute, elle atteint soixante dix centimètres, elle trouve sa place au milieu des plates-bandes où elle peut être associée avec bonheur aux asters, aux penstemons, aux anthémis.

    Pourvue d’un tubercule trés charnu, la plante développe un système racinaire fragile, il vaut mieux bien choisir l’endroit où l’installer pour ne pas avoir à la déranger, ce qu’elle n’apprécie pas du tout.
    Le sol qui lui convient le mieux est un sol riche en humus, léger et surtout bien drainé car les racines sont sujettes à la pourriture. Inutile de trop enterrer la motte, au contraire il faut que la partie supérieure du pot affleure le sol pour que le tubercule puisse bien s’étaler.

    Soleil, ombre, mi-ombre? Toutes ces situations lui conviennent mais au soleil la floraison parait plus belle, la mi-ombre est sans doute la meilleure exposition pour cette plante.
    Les alstroémères sont moyennement rustiques, il faut protéger leur pied en hiver en leur mettant une bonne couche de feuilles.
    En ce moment les lys des Incas sont en fleurs, n’oubliez pas qu’ils doivent être arrosés par temps sec et que s’il sont en pot il faut leur apporter un peu d’engrais.

    Vous pouvez avec ces fleurs, faire de superbes bouquets, enfin… si les escargots qui en raffolent ne vous devancent pas!

  • Une marguerite africaine nommée « arctotis »

    Une marguerite africaine nommée « arctotis »

    Arctotis Elles font partie de ces fleurs qui vivent au rythme du soleil, s’ouvrant le matin quand il se lève et se fermant le soir il disparait à l’horizon. Port étalé, feuillage persistant, fleurs en forme de marguerites trés colorées, les arctotis sont des astéracées qui fleurissent abondamment jusqu’au début de l’automne.
    De nombreux hybrides horticoles existent maintenant et font que ces plantes se déclinent aujourd’hui dans de nombreux coloris tels les rouges, les orange, les roses, les jaunes, les violets…

    Les semis se font en fin d’hiver ou au début du printemps, on repique les plantules en godets avant de les installer en pleine terre au mois de mai. Il y a dans le commerce en ce moment des pieds d’arctotis en pleine floraison, c’est le moment de les planter, installez-les dans une terre légère, ils ne sont pas exigeants en la matière, supportent le calcaire mais redoutent les sols mal drainés.

    Placez-les au soleil bien sûr puisque les fleurs ont besoin de ses rayons pour s’épanouir et n’ayez crainte, ils s’accomodent de la sécheresse sans problème, à vrai dire ils ne craignent que l’umidité et le froid et lorsque les deux vont de paire, les arcotis ne résistent pas.

    Ce défaut de rusticité fait que ces plantes ne sont cultivées en vivaces que dans les zones à climat trés doux, ailleurs il faut se faire une raison et considérer que ce sont des annuelles.

    N’hésitez pas à les utiliser comme couvre-sol ou à garnir vos bordures avec les arctotis, vous pourrez en plus faire de superbes bouquets car ces fleurs ont une excellente tenue en vase.

  • L’originale floraison du Coeur-de-Marie

    L’originale floraison du Coeur-de-Marie

    Coeur_de_marie Elle porte bien son nom cette plante vivace. Ses fleurs alignées au bout d’une tige arquée ont la forme d’un coeur rose à pointe blanche pour la variété la plus connue. Le coeur-de-Marie se décline aussi dans un blanc trés pur ( variété "Alba"), les fleurs quelque soit leur coloris sont originales et gracieuses, elles durent d’avril à juin et font de beaux bouquets. Cette plante est une belle printanière qui refleurit chaque année, repérez bien son emplacement.

    Sous ce joli nom poêtique de "coeur-de-Marie"se cache le dicentra spectabilis, plante originaire d’Extrême-Orient qui autrefois était trés présente dans de nombreux jardins.

    Le coeur-de Marie se plante à l’automne, la racine tubéreuse doit être installée dans une terre enrichie de terreau et le sol doit être maintenu frais. Sa taille variant entre 60 à 120cm c’est une plante parfaite pour un massif où elle sera associée à d’autres végétaux comme les hostas qui la mettront en valeur.
    Lorsque la floraison est terminée, le feuillage fane et la plante disparait jusqu’à l’année suivante, il faut donc prévoir les plantes qui prendront la relève. Trés rustique, ce dicentra résiste au fort gel et ne vous demandera aucun travail si ce n’est, au printemps, une division des souches devenues trop importantes. Surveillez quand même les attaques de limaces, elles aiment bien grignoter son feuillage.
    Attention, cette plante est toxique.