Catégorie : Fruits

  • Des perles rouges à déguster

    Des perles rouges à déguster

    Groseilles1 Facile à vivre, peu exigeant, voilà un arbuste qui se contente de ce qu’on lui accorde et qui souvent se retrouve dans un coin, au fond du jardin où il pousse sans problème.

    En ce moment les groseilliers sont couverts de chapelets de grains d’un beau rouge brillant : petits fruits acidulés que l’on aime grappiller en passant et que les enfants picorent tels des moineaux.
    Pour peu que vous soyez un peu attentionnés et que vous ne le laissiez pas complètement à l’abandon, cet arbuste vous donnera d’abondantes récoltes qui vous permettront de faire tartes et gelées.

    La plantation de cet arbuste buissonnant se fait de préférence à l’automne, il faut prévoir un espacement suffisant entre les pieds pour que chacun puisse se développer sans gêner son voisin. Une exposition abritée du soleil brûlant, un buttage et une terre régulièrement désherbée, un peu d’engrais pour le fortifier et le voilà pleinement satisfait..
    En hiver il faudra aérer un peu la ramure en taillant les tiges qui s’allongent et se courbent pendant la pousse.
    Les groseilles rouges sont celles de notre enfance, celles que l’on récolte en début d’été, mais il existe des variétés à fruits dorés qui ont une chair plus douce, ou à fruits roses qui sont plus acidulés.
    Citons aussi le groseillier à maquereau au gros fruits joufflus souvent utilisé dans les préparations culinaires, en accompagnement de plat principal ou en condiments lorsqu’ils sont laissés à macérer dans du vinaigre.

  • Comme un jardin d’antan…

    Comme un jardin d’antan…

    Roses Nous avons tous dans un coin de notre mémoire le souvenir d’un jardin rencontré dans notre enfance. Jardin des grands-parents, jardin d’un ami, d’un voisin, jardin public où il faisait bon flâner pour la balade dominicale. Mon jardin d’enfance était trés fleuri, avec des senteurs de roses et de giroflées, des couleurs éclatantes apportées par les dalhias et les glaieuls. Rien n’était bien ordonné et dans mon souvenir de gamine, les massifs opulents voyaient s’entremêler des variétés de fleurs dont à l’époque j’ignorais le nom.
    Solidagos, roses trémières, heuchères, nigelles de Damas se mêlaient en un fouillis que je trouvais sympathique, en fait j’aimais ce joyeux désordre coloré et cette impression de liberté végétale.

    Certains essaient aujourd’hui de reconstituer ces jardins d’autrefois; chez eux (comme chez moi), pas de béton, pas de bordures en ciment mais des haies de végétaux, des bordures en pierres sèches, des allées simplement gravillonnées, des plantes choisies pour leur aspect nature comme les lilas, les campanules, les ancolies, les marguerites, ..Et les roses bien sûr, nos grands-mères n’auraient pas conçu leur jardin sans leur présence jugée indispensable.
    Un banc pour se reposer aprés avoir travaillé au jardin? Mais oui, un joli banc en pierres ou en bois qui s’intégrera parfaitement dans ce décor et vous permettra de passer un moment paisible à admirer le résultat de vos efforts. Et pourquoi ne pas l’installer prés d’un petit bassin où vous pourrez rêvasser en regardant évoluer les poissons?
    Il y a tant d’idées à reprendre, tant de choses que l’on peut faire pour embellir notre milieu de vie sans avoir à recourir à des moyens extraordinaires : restons prés de la nature c’est plus authentique! 

  • Pauvres cerises, quel manque de soleil!

    Pauvres cerises, quel manque de soleil!

    Cerises En juin, d’habitude les étals regorgent de belles cerises bien brillantes que l’on a envie de croquer rien que de les voir! Mais voilà, cette année elles atteignent des prix exorbitants et que cela devient un luxe d’en acheter.

    La faute au mauvais temps qui sévit? Peut-être. Le manque de soleil mais surtout les pluies incessantes et souvent fortes ont fait des dégâts dans les cultures et de nombreuses récoltes sont ainsi compromises. Les fruits fendus laissant la porte ouverte aux atteintes de champignons qui les font pourrir. Quel dommage, quel  spectacle désolant qu’un cerisier couvert de fruits en si mauvais état! 

    Voilà donc le temps des cerises qui débute de façon bien maussade. Il faut espérer que les variétés plus tardives comme certaines bigarreaux  donneront de meilleures récoltes, mais il faudra compter alors avec la mouche de la cerise qui sévit en été, colonise le fruit et le grignote. Sans compter que  trouver ces petites bêtes  dans ce que l’on s’apprête à déguster, ce n’est quand même pas bien appétissant.

    Pour éviter cet inconvénient il faut piéger la mouche avant qu’elle ne ponde, comme on le fait pour d’autres espèce d’arbre qui patissent de sa présence, c’est le cas de l’olivier dont je vous ai déjà parlé. Pensez à utiliser des bandes jaunes couvertes de glu, c’est efficace.

    Vos cerises se font manger par les oiseaux qui se servent chez vous sans scrupule? Eh oui, ils adorent ces fruits et ne se gênent pas pour les déguster à votre place. Essayez les petits trucs qui les font fuir : CD, papier d’aluminium attachés aux branches bougent sans cesse au moindre souffle d’air et font peur aux oiseaux qui s’en éloignent.

  • Le feuillage pourpre du prunier d’ornement

    Le feuillage pourpre du prunier d’ornement

    Prunier Au milieu d’une haie bien verte, le feuillage pourpre de ce prunier d’ornement se détache et met une touche de couleur. Pourpre : une couleur que l’on retrouve sur certaines variétés d’arbres ou d’arbustes et qui change de la monotonie verte des autres feuillages.

    Cet arbre n’est pas le seul à offrir ainsi un coloris original, le cotinus, l’érable, le liquidambar, le noisetier, le hêtre …ont des variétés qui possèdent un feuillage dans ce ton pourpre, c’est intéressant de les avoir au jardin.
    La plupart du temps ces sujets sont laissés en isolé ou alignés régulièrement, vous avez pu en voir le long des rues ou des avenues, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais à mon sens, ce n’est pas ainsi qu’ils sont le mieux mis en valeur.

    Le prunier ornemental est un arbre de petite taille, il convient bien aux jardins qui n’ont pas une grande superficie.
    Feuillage caduc, floraison rose dés la fin de l’hiver, feuilles trés colorées en été et fruits ronds rouge foncé, cet arbre est attrayant  une bonne partie de l’année et a le mérite de pousser rapidement.
    Peu exigeant sur la nature du terrain, il demande cependant à avoir un sol bien drainé. Installé au soleil ou au moins à mi-ombre il ne va pas vous donner de travail si ce n’est d’enlever les rejets, à moins que vous ne vouliez le laisser adopter une forme buissonnante, ce qui lui va à merveille.
    Planté avec d’autres sujets pour former une haie, il vaut mieux le laisser pousser naturellement afin d’avoir un effet bosquet, de plus certaines variétés ayant des épines, cela peut faire une bonne haie défensive.

  • Une fleur toute simple nommée églantine

    Une fleur toute simple nommée églantine

    Eglantine Au fond du jardin, adossé au mur et au pistachier térébinthe qui lui tient compagnie, il y a un églantier bien vieux mais toujours florifère.
    Cet églantier est trés vigoureux, ses tiges arquées pourvues d’épines recourbées sont longues et s’entremêlent pour former un ensemble recouvert de fleurs à la belle saison et de fruits rouges en automne. Les baies rouges ( cynorrhodons) subsistent en hiver et donnent de la couleur à ce coin de jardin qui sinon serait bien triste.

    C’est un rosier sauvage que l’on appelle aussi rosier des chiens, il pousse dans la nature et vous l’avez sans doute vu dans quelque endroit en vous baladant car il est souvent présent au bord des chemins.

    Cet arbuste est trés rustique, se plait un peu partout et s’il est toujours dans mon jardin aprés toutes ces années c’est que je le trouve superbe! J’aime beaucoup ces fleurs à 5 pétales de teinte tendre variant du rose au blanc, elles sont toutes simples et ont un parfum agréable.
    Sa croissance est rapide et demande à être maitrisée, aussi je manie le sécateur régulièrement car les tiges ont tendance à passer par dessus le mur pour aller voir derrière ce qu’il s’y passe.

    A part ça je le laisse mener sa vie comme il l’entend et il ne demande rien car il est d’une robustesse légendaire, ce n’est pas pour rien qu’il est utilisé en porte-greffe des rosiers cultivés.
    Les baies sont comestibles et on fait avec des confitures, des gelées, des tisanes, des sirops…Riches en vitamines C , elles sont un bienfait pour la santé.
    Certains producteurs se sont lancés dans la culture des églantiers pour leurs fruits mais ils sont trés peu nombreux en France.

  • Juin au jardin

    Juin au jardin

    Osteospermums Et nous voilà déjà en juin, mois où le jardin nous récompense de nos efforts en offrant de belles floraisons et où le potager est en pleine évolution.

    Certes, il a beaucoup plu un peu partout dans l’hexagone et  vous commencez peut-être à vous désoler de ne rien pouvoir faire dehors, surtout qu’en cette fin de printemps il y a encore à faire pour les jardiniers que nous sommes.

    Allez, à la première éclaircie reprenez les outils : binette, sécateur, pulvérisateur et pensez que vous pouvez encore faire quelques semis.

    Parlons d’abord des graines que l’on peut encore semer. En prévision d’une floraison à venir au printemps prochain, vous pouvez semer des bisannuelles comme les giroflées, les myosotis, les pensées, les campanules et les lunaires.
    Il est encore temps de procéder à certains semis qui donneront des fleurs cet été ( c’est le cas de l’alysse, des pois de senteur, des tournesols, des capucines…) mais c’est la dernière limite, dépêchez-vous.
    Au potager? Les semis de juin concernent les carottes, salades, cornichons, haricots grain…). Vous avez de quoi faire!
    C’est le mois où il faut supprimer les gourmands des arbustes comme les rosiers et enlever bien sûr les fleurs fanées qui épuisent inutilement les plantes.

    Binez, enlevez les mauvaises herbes, traitez contre l’oïdium, la rouille, le marsonia… surveillez les infestations de pucerons et continuez à faire la guerre aux escargots et limaces qui en ce moment se régalent à vos dépens.
    Vous voyez, ce n’est pas le travail qui va nous manquer en ce mois de juin mais les jours sont longs et ça nous laisse beaucoup de temps pour nous occuper au jardin.

  • L’ananas peut-il se multiplier par voie de semis?

    L’ananas peut-il se multiplier par voie de semis?

    Ananas C’est une question qui m’a été posée il y a peu de temps et c’est vrai qu’avec ces plantes exotiques on ne sait pas toujours comment faire pour les multiplier.

    Et vous, vous êtes vous déjà demandé si on peut semer des ananas? Il faut bien reconnaitre que ce n’est pas trés courant de trouver des graines à l’intérieur de ces fruits, mais cela arrive parfois et c’était le cas de la personne qui me demandait si elle pouvait les planter.

    D’habitude la multiplication de cette broméliacée s’effectue par bouturage de la touffe de feuilles qui couronne l’ananas, ou par séparation de rejets attachés au pied mère.

    Dans la nature, les ananas sont pollinisés par des oiseaux colibris mais dans les exploitations on évite cette pollinisation naturelle ce qui explique l’absence de graines dans les fruits que nous achetons.
    Si par chance vous en avez trouvé en dégustant ce fruit, récupérez-les et tentez de les semer.

    L’opération est un peu délicate car il faut une bonne chaleur de fond (25 degrés). Placez vos graines dans des godets remplis de tourbe, arrosez et recouvrez d’un plastique transparent pour une levée à l’étouffée.
    Patience! Il ne vous reste plus qu’a attendre car la germination est longue et il faut aprés que la plante se développe…

    A mon avis, si vous voulez vraiment avoir un pied d’ananas chez vous, lancez-vous plutôt dans le bouturage ce sera plus rapide!

  • Flore de terre sèche : l’asparagus

    Flore de terre sèche : l’asparagus

    Asparagus Cette plante qui pousse dans les sols secs, caillouteux et calcaires du sud de la France est une liliacée un peu à part.

    Tiges ligneuses pouvant atteindre 1,5 m et enchevêtrées les unes dans les autres, feuillages trés fin et piquant, l’asparagus de notre garrigue a une croissance rapide et en ce moment les tiges s’allongent vite, il faut se dépêcher de cueillir les pousses de ces asperges sauvages qui sont comestibles et avec lesquelles on fait d’excellentes omelettes.

      Avant de les faire cuire n’oubliez pas de les laisser tremper un peu dans une eau vinaigrée, histoire de les nettoyer.

    Asperge_sauvage1Cet asparagus qui pousse à l’état sauvage forme un petit buisson qu’il est trés difficile de déterrer car les racines ligneuses sont bien ancrées, de plus, hormis les jeunes pousses, les tiges sont dures et la plante pique, armez-vous de gants et de patience si comme moi vous voulez enlever ceux qui poussent dans votre jardin.
    La plante fleurit mais c’est sans intérêt, ensuite,( v. photo) elle se couvre de petites baies d’abord vertes qui qui en murissant virent au noir, c’est déjà plus attractif!
    C’est une vivace qui aime le soleil et qui s’accroche à tout ce qui se trouve prés d’elle, ne vous laissez pas envahir.

  • Le temps des fraises…

    Le temps des fraises…

    Fraisiers Une note pour tous ceux qui comme moi adorent ce fruit parfumé! Dans le commerce en ce moment les grosses fraises importées sont moins nombreuses et ici dans le Gard, voici arrivé le temps des garriguettes , superbes fraises si savoureuses. Ce sont des stars dans le vaste monde des fraises.

    Avez-vous planté quelques pieds de fraisiers chez vous? Oui? Au potager à côté des légumes, dans un massif en premier plan avec des fleurs, ou dans une grande suspension?
    Chanceux que vous êtes, déjà la floraison est là et trés bientôt vous pourrez faire votre récolte. C’est un plaisir inestimable.

    Planter des fraisiers n’est pas une affaire bien compliquée mais attention de bien respecter certaines consignes si vous voulez avoir des plants qui se développent bien et qui donnent de beaux fruits.
    D’abord effectuez ces plantations en septembre-octobre c’est sans conteste le meilleur moment pour ce travail.
    Ces plantes vivaces au feuillage persistant aiment les terres meubles, fertiles et humifères.
    Apportez un bon compost à la terre que vous aurez bien retournée et dont vous aurez enlevé la moindre mauvaise herbe.
    Installez vos fraisiers en sillon espacés les un des autres de 60 cm et en respectant entre chaque pied au moins 40 cm, arrosez régulièrement s’il ne pleut pas et mettez un paillage pour que les plants gardent une certaine fraicheur, cela permet en plus aux fruits de ne pas être en contact direct avec la terre.
    Les fraisiers émettent de nombreux stolons, supprimez-en une bonne partie pour que la plante ne s’épuise pas. Ceux que vous garderez finiront par s’enraciner et vous aurez de nouveaux plants.

    Allez, à quand la récolte pour une succulente tarte aux fraises?

  • Le phoenix canariensis: un palmier plutôt rustique

    Le phoenix canariensis: un palmier plutôt rustique

    Palmier2Le phoenix canariensis  est certainement le palmier le plus connu et le plus cultivé car il n’est pas difficile à vivre et supporte quelques gelées. Attention, pas au-delà de -10 degrés tout de même! Mais cette résistance lui permet d’être présent dans de nombreuses régions.

    Autrefois cantonné dans le sud de la France, on le voit maintenant dans des villes moins méridionales et notamment sur la façade atlantique.
    Il s’adapte plutôt facilement au milieu où il est installé à condition que le sol soit bien drainé et c’est un bel élément de décor qui gagne à être planté en isolé.

    Palmier Avez-vous remarqué les inflorescences en forme de balai de couleur jaune-orangé qui émergent d’entre les palmes? Elles sont de taille plus ou moins grandes: les plus courtes se trouvent sur les pieds mâles, les plus longues sont chargées de fruits et se trouvent sur les pieds femelles.

    J’avais récupéré quelques-uns de ces fruits mûrs pour tenter des semis, je peux vous dire que le résultat est intéressant. Il faut mettre les graines à tremper dans de  l’eau pendant 8 jours puis les laisser germer au chaud, dans un mélange de sable et de terreau. De petites pousses finissent par apparaitre mais ne vous découragez pas, la levée peut être assez rapide ou prendre des mois : le jardinier doit toujours être patient!