Facile à vivre, peu exigeant, voilà un arbuste qui se contente de ce qu’on lui accorde et qui souvent se retrouve dans un coin, au fond du jardin où il pousse sans problème.
En ce moment les groseilliers sont couverts de chapelets de grains d’un beau rouge brillant : petits fruits acidulés que l’on aime grappiller en passant et que les enfants picorent tels des moineaux.
Pour peu que vous soyez un peu attentionnés et que vous ne le laissiez pas complètement à l’abandon, cet arbuste vous donnera d’abondantes récoltes qui vous permettront de faire tartes et gelées.
La plantation de cet arbuste buissonnant se fait de préférence à l’automne, il faut prévoir un espacement suffisant entre les pieds pour que chacun puisse se développer sans gêner son voisin. Une exposition abritée du soleil brûlant, un buttage et une terre régulièrement désherbée, un peu d’engrais pour le fortifier et le voilà pleinement satisfait..
En hiver il faudra aérer un peu la ramure en taillant les tiges qui s’allongent et se courbent pendant la pousse.
Les groseilles rouges sont celles de notre enfance, celles que l’on récolte en début d’été, mais il existe des variétés à fruits dorés qui ont une chair plus douce, ou à fruits roses qui sont plus acidulés.
Citons aussi le groseillier à maquereau au gros fruits joufflus souvent utilisé dans les préparations culinaires, en accompagnement de plat principal ou en condiments lorsqu’ils sont laissés à macérer dans du vinaigre.




















