Catégorie : Fruits

  • Plantez les groseilliers à grappes

    Plantez les groseilliers à grappes

    Groseillier_a_grappes_a C’est le bon moment pour planter les groseilliers à fruits, à condition bien sûr qu’il ne gèle pas; il faut spécifier "à fruits", car il existe aussi des groseilliers à fleurs qui s’épanouissent au tout début du printemps mais sont purement décoratifs.

    Creusez un trou assez profond que vous allez enrichir de matière organique et de potasse (cendres de cheminée, par exemple). Enfoncez la motte plus profondément que la hauteur du conteneur, (5 à 10 cm), afin que la base du groseillier émette de nouvelles pousses (rejets).

    Tassez la terre tout autour et arrosez. Rabattez les tiges pour stimuler la croissance en les taillant au-dessus d’un oeil orienté vers l’extérieur.

    Vous pouvez choisir parmi les variétés à fruits blancs qui attirent moins les oiseaux, comme ‘Versaillaise blanche’, ou celles à fruits roses ‘Gloire des Sablons’, ‘Rose de Champagne’, ou à grosses grappes rouges comme la classique et productive ‘Red Lake’ ou ‘London Market’, plus tardive, mi-août "Mulka".

    Groseillier__a__maquereau Si vous en plantez plusieurs, laissez un espace de 1m entre chaque pied pour leur permettre de bien se développer.

    Paillez le sol au printemps pour conserver l’humidité au pied et piquez des tuteurs chapeautés de boîtes de conserves vides au milieu des buissons pour effrayer les oiseaux gourmands.

    Photo de la groseille à maquereau, différente de la groseille à grappe.

  • Un pommier sur le balcon

    Un pommier sur le balcon

    Pommier_1  Les pommiers colonnaires ont, du fait de leur port érigé en colonne, un faible encombrement en largeur mais une hauteur adulte de 4 mètres qu’il est important de contenir autour de 2 mètres.

    Cette allure sculpturale et le faible encombrement de ces fruitiers en fait des arbres parfaits pour la culture en pot ou pour un petit jardin.

    La taille de l’arbre se réduit à un simple nettoyage, puisqu’il n’y a pas de ramifications; taillez-le simplement en hauteur pour lui conserver une dimension respectable.

    Au printemps vous profiterez d’une floraison épanouie en "manchon" et à l’automne de belles pommes croquantes et juteuses directement portées sur l’axe.

    La collection de pommiers colonnaires de chez Delbard est dédiée au grand jardinier de louis XIV, Jean-Baptiste de la Quintinye et porte en son honneur, les noms de "Versailles", "Villandry" auxquels vient de s’ajouter cette année, "Amboise".

    "Versailles" et "Villandry" sont rouges, croquantes et juteuses et se récoltent fin septembre, alors qu’ "Amboise" est une pomme verte qui, en plus d’être croquante et juteuse, est aussi acidulée, comme une "grany".

    Pour la plantation, opérez soit en février, soit en novembre; au jardin, creusez un trou assez large et profond, placez-y la motte, recouvrez, tassez et arrosez.

    Pour la culture en pot, mettez un lit de gravier ou de billes d’argile dans le fond et utilisez un bon terreau;  prévoyez un pot qui résiste au gel, car il n’est pas question de rentrer un pommier en hiver!

    Que ce soit en pot ou au jardin, prévoyez toujours un tuteur au moment de la plantation.

  • Plantez des kiwis

    Plantez des kiwis

    Actinidia Il y a 30 ans, dans les Landes, sur les abords de l’Adour plus exactement, quelques producteurs croyaient au développement d’un kiwi français. Ils avaient raison… c’est ainsi que commence l’histoire du seul kiwi français à avoir obtenu le label rouge.

    Alors pourquoi ne pas tenter l’expérience en plantant cette liane vigoureuse dont les fruits, si riches en vitamines C, arrivent à point au début de l’hiver.

    Première exigence, il faut trouver un support solide et conséquent, car la plante est une liane vigoureuse et envahissante; deuxième point essentiel, l’achat de 2 pieds minimum si vous voulez obtenir des fruits: un pied mâle suffit à fertiliser un ou plusieurs pieds femelles; vous les étiquetterez soigneusement pour ne pas vous tromper si l’un d’entre-eux meurt et qu’il faut le remplacer.

    L’actinidia, c’est son nom, (il vient du latin actino qui veut dire rayon), préfère les climats doux et humides comme celui du sud-ouest de la France; il est tout de même possible de le cultiver jusqu’en Île-de-France, à condition de le palisser sur un mur bien abrité et en plein sud.

    Plantez-le dans une terre plutôt acide ou neutre enrichie en compost; il déteste les terres lourdes qui se gorgent d’eau et l’humidité stagnante au pied; vous y remédierez en l’améliorant avec un mélange de gravier fin et de compost. Par contre en été l’actinidia ne devra jamais manquer d’eau; un bon paillage du pied ou un système de goutte à goutte seront nécessaires.

    Il se taille une première fois en hiver, à partir de décembre puis une deuxième fois en juillet. Plante sans problèmes majeurs, on ne lui connaît parfois que quelques carences en fer vite palliées par des produits courants anti-chlorose.

    Les fruits récoltés dès les premières gelées se conservent jusqu’à maturité, dans un local sec, frais et aéré.

  • Le kaki persimon

    Le kaki persimon

    Dkaki_persimon_12 Contrairement au kaki, fruit du plaqueminier que l’on a l’habitude de déguster plutôt blet, après les premières gelées, la variété persimon (kaki diospyros) a une texture consistante en plus d’ un goût délicieux rappelant celui de la nectarine;

    On reconnaît cette variété à la belle couleur rouge brillante de sa peau lisse et à la fermeté de sa chair; exempt de pépins et de noyau, ce fruit nous vient d’ Espagne, seul pays producteur; il sera prochainement sur les étals, d’octobre à décembre, pour venir égayer un peu nos traditionnels plateaux de fruits d’automne.

    Riche en vitamine C, en béta-carotène, en minéraux et en fibres, il a tout ce qu’il  faut pour nous donner du tonus et un teint de pêche avant d’ affronter l’hiver.

    Ses bonnes qualités de conservation en font un fruit intéressant tant sur le plan commercial que pour le consommateur.

  • Un goût de miel et de soleil, la figue

    Un goût de miel et de soleil, la figue

    Jeannerotvincentbranchedefiguier12107017Le midi serait, dit-on, la terre d’élection du figuier; c’est du moins ce que l’on pense en général; en fait, il est très possible de le cultiver presque partout en France, à condition de choisir la bonne variété, et de le mettre en situation abritée, dans les régions les plus froides.

    Autant reconnaître quand même que la récolte sera plus abondante au sud, avec souvent deux fructifications, au lieu d’une.

    Voici, pour satisfaire chacun, quelques variétés adaptées aux régions froides: d’abord, La Ronde de Bordeaux, noire et sucrée, qui se récolte en septembre. La Sultane, noire à chair rouge, se récolte de juillet à septembre; Dalmatie, également, mais le fruit est vert à chair rouge. La Madeleine des 2 saisons, qui se récolte tout l’été, jusqu’à octobre, ou encore Brunswick, Violette de Sollies, Goutte d’or, Longue d’août.

    Pour les régions du midi, Dauphine, produit de gros fruits en juin, et en août; Col de Dame, est une figue d’arrière saison, mais au goût délicieux; La Marseillaise, au goût très sucré, fruit vert, est à maturité en septembre; La Grise de st Jean, vous donne une belle production en juin, et en août.

    Plantez votre figuier dans un bon sol fertile, en situation abritée, et taillez le jeune plant fin mars à 15cm du sol; c’est la taille de formation; ensuite il suffira de faire une taille d’entretien: pour les variétés qui produisent à l’automne, on peut couper comme on veut, les fruits venant sur les rameaux de l’année; pour les autres qui donnent des fruits en juin et septembre, on raccourcit la moitié des rameaux seulement des deux tiers, en coupant surtout les branches intérieures, pour aérer la ramure, et laisser le soleil y pénétrer.

  • Surveillez les tomates

    Surveillez les tomates

    Tomate Si vous voulez obtenir une bonne production de tomates, tout au long de l’été, il faut dès maintenant, si ce n’est déjà fait, guider les pieds sur une seule tige, qui, elle-même, sera soutenue par un bon tuteur;

    Vous constaterez que les pieds de tomate ont tendance à émettre des petites pousses latérales au niveau de l’aisselle des feuilles; il est bon de supprimer ces pousses secondaires, en les coupant à la naissance des feuilles, car cette végétation se ferait au détriment de la tige principale.

    Le feuillage de vos tomates est devenu très dense, et l’envie est grande, de le supprimer pour que les tomates profitent pleinement du soleil; attendez septembre où les journées sont moins chaudes pour l’"éclaircir" , car il participe à l’élaboration des substances nutritives, et protège les fruits des rayons du soleil; paillez aussi le pied pour limiter l’évaporation de l’eau, et maintenir les tomates les plus basses sur un lit propre.

    Stoppez la croissance de votre plant lorsque la tige principale aura atteint le haut du tuteur, 1m50, pas plus, en coupant la tige au-dessus du dernier bouquet, (en compter 5 ou 6) mais en gardant une feuille en tire-sève.

    Quant au fil de cuivre, traversant au pied la tige principale, certains y voient une manière efficace de lutter contre le mildiou, alors que d’autres pensent que c’est la porte ouverte à toutes sortes de maladies…rien ne vaut sa propre expérience en ce domaine! en attendant, la bouillie bordelaise pulvérisée 2 à 3 fois durant l’été, reste un traitement efficace reconnu.

    Vous pouvez associer vos tomates avec

    – des roses d’Inde, on dit que cela augmente la production;

    – avec des choux, pour éloigner la piéride, papillon qui a tendance à y pondre ses oeufs;

    – avec des herbes aromatiques, basilic, thym, fines herbes, qui accompagnent si bien les plats de tomates.

  • Le fruit du coqueret

    O141_1 Le physalis, plus connu sous le nom de coqueret du Pérou ou groseille du cap, est un fruit au goût subtil, mélange de kiwi et d’ananas.

    Il peut être consommé cru, utilisé en décoration de plats ou transformé en confiture.

    Le fruit, de la taille d’une cerise, et de couleur jaune orangé est enfermé dans son calice parcheminé qui lui donne un aspect de lampion vénitien. La variété décorative (physalis franchetii) porte de ce fait le nom d "’Amour en cage".

    C’est le moment de semer le physalis en godets, à raison de 3 graines par godet, à température douce (18°). Elles lèveront en une dizaine de jours, et vous pourrez repiquer les plants au jardin dans 1 mois, dans un sol drainant, tous les 40cm. Utilisez le même mode de culture que celui de la tomate. En août vous récolterez vos premiers fruits.

    Les graines se trouvent facilement dans les jardineries; la variété prune des incas (physalis peruviana) serait la meilleure!

  • Tomates cerises… au balcon comme au jardin

    Tomates cerises… au balcon comme au jardin

    Pot1ceriserougeprochemc_1 Délicieuses à l’apéritif, décoratives dans les salades, amusantes à cultiver sur un balcon, les tomates cerises vous donneront du plaisir toute la belle saison.

    La reproduction est facile par semis, mais il est quand même plus simple de les acheter en plants.

    Lorsqu’ils mesurent environ 20 cm et que les gelées sont passées mettez-les dans une terre riche et bien travaillée; tout d’abord, enfoncez un tuteur dans la terre, puis le pied de tomate que vous enterrerez jusqu’aux premières feuilles; ensuite, arrosez.

    Dès que la température nocturne descend en dessous de 12°, pensez à protéger vos plants avec un voile, ou une housse spéciale.

    Au fur et à mesure de la croissance de la plante, il faudra palisser la tige principale sur le tuteur, supprimer les tiges secondaires (gourmands qui se forment entre la racine de la tige latérale et le tronc). Attention, certaines variétés comme "raisin vert" peuvent atteindre 2m en fin d’été.

    Les arrosages et les apports d’engrais devront être fréquents, surtout si vous cultivez vos plants dans des pots; avant la formation des fruits, prévoyez un traitement fongicide (type maladie des légumes).

    Pour la culture en pot choisissez des variétés naines, ne dépassant pas 30cm de hauteur: "gnom"f1 ou "red robin".

    La variété qui s’impose: la "sweet 100" qui grimpe à 2m; utilisez un tuteur en spirale.

    Pour son originalité (tomate verte, bien sucrée) prenez "green grape".

    Pour sa productivité "million" (photo).

  • L’entretien des agrumes

    L’entretien des agrumes

    Agrumes_001 Les agrumes dans leur ensemble, tolèrent des températures de -3° à -12°selon leur porte-greffe et leurs qualités de résistance (le mandarinier Satsuma greffé sur Poncirus supporte -12°). En hiver, gardez ces plantes dans un endroit très lumineux, jamais à plus de 10°(exception faite du calamondin qui peut être traité comme une plante d’intérieur, moyennant quelques précautions).

    Brumisez leur feuillage aussi souvent que possible pour maintenir une bonne hygrométrie autour de la plante et sortez-les au jardin, dès que possible, lorsque les risques de gelée sont passés. La meilleure exposition est à l’est, au soleil du matin, à mi-ombre l’aprés-midi.

    Au mois d’avril vous pourrez les rempoter si le système radiculaire a tapissé entièrement le pot, autrement contentez vous d’un surfaçage sur quelques centimètres, avec un terreau "spécial agrumes"; ce sont des plantes qui préfèrent vivre un peu à l’étroit, les rempoter tous les 2 ou 3 ans est suffisant.

    L’été, arrosez copieusement, tous les 2 jours lorsqu’il fait très chaud, mais sans jamais laisser d’eau dans la soucoupe; tous les 2 arrosages, mettez de l’engrais "spécial agrumes", mais à dose réduite, ainsi qu’un engrais anti-chlorose, 2 à 3 fois dans la saison.

    Une taille d’entretien se fait à la sortie de l’hiver, pour aérer la ramure afin que le soleil y pénètre bien, et pour redonner une jolie forme à l’ensemble. Un traitement d’hiver à la bouillie bordelaise est souhaitable pour lutter contre le Botrytis (pourriture).