Catégorie : Les bons trucs

  • Toujours tendance les fuchsias

    Toujours tendance les fuchsias

    Fuchsias Leur diversité est telle qu’on en découvre toujours de nouveaux!
    Chaque année, de nouvelles obtentions voient le jour nous donnant des formes, des couleurs différentes pour ces fuchsias qui traversent les ans sans prendre une ride.

    Arbustif ou retombant, il est le roi des endroits ombragés du jardin qu’il éclaire de ses tons rose-blanc-violet-rouge. Dés le printemps, la plante se couvre de fleurs qui se renouvellent sans cesse jusqu’aux gelées, et même après car mis à l’abri les fuchsias continuent encore leur floraison tant qu’on ne leur impose pas un repos nécessaire.

    L’été est là, les miens commencent à souffrir de la chaleur malgré leur situation ombragée aussi je douche le feuillage pour éviter qu’il ne se dessèche et j’arrose chaque pied tous les soirs car en fin de journée ils me montrent bien qu’ils ont trés soif : leur feuillage est ramolli. Mais chez vous il ne fait peut-être pas aussi chaud alors quelques arrosages réguliers suffisent sûrement amplement.
    Vous voulez bouturer vos fuchsias? C’est facile à faire et la reprise se fait rapidement, vous pouvez vous lancer, vous avez toutes les chances de réussir.

    Coupez une portion de tige sous un oeil ( vous la choisirez sans fleurs). Pincez l’extrémité et enfoncez vos boutures dans un mélange de tourbe et de sable que vous maintiendrez humide, mais sans excès.
    Laissez vos pots à boutures dans un coin abrité du soleil et du vent et attendez, vous verrez bientôt la reprise s’amorcer.

  • Les liserons envahissent vos plantes?

    Les liserons envahissent vos plantes?

    Liserons Ce n’est pas que ces fleurs soient laides, au contraire, à mon avis elles sont charmantes avec leurs fleurs en forme d’entonnoir. Mais voilà  le problème avec les liserons c’est qu’ils poussent trés vite, rampent ou  s’accrochent à tout ce qui se trouve prés d’eux et bien sûr aux plantes que nous chouchoutons aprés les avoir choisies avec soin et installées avec mille précautions. Et voilà le liseron qui s’invite, s’enroule autour de nos favorites comme s’il voulait les étrangler!
    Plante adventice, robuste, pleine de vie et de vigueur, elle a vite fait de coloniser un massif pour y mettre le désordre si vous n’intervenez pas à temps.

    Ceux qui ont des liserons au milieu de leurs fleurs, dans leur potager ou dans leur haie le savent bien , ce n’est pas facile de ce débarrasser de cette plante sauvage qui a tendance à prendre ses aises et à se développer au détriment des autres.
    Que faire? L’élimination de ces vivaces herbacées n’est pas chose aisée car leur racine charnue a de bonnes réserves et a la faculté de refaire des pousses trés facilement.
    La meilleure des solutions n’est pas celle que vous préfèrerez peut-être employer car c’est la plus pénible mais c’est la plus efficace : il faut arracher la plante avec tout son rhizome sans en laisser un bout en terre et ne pas laisser trainer sur le sol ce qu’on a déterré. Pour que cette opération soit moins pénible, faites-la aprés une bonne pluie ou arrosez bien le sol, l’arrachage en sera facilité.
    Comme le liseron s’épuise s’il ne reçoit pas de lumière, débrouillez-vous pour le mettre dans le noir en le taillant puis en posant sur sa base un pot renversé (bouchez le trou de drainage) ou tout simplement une boite de conserve ou n’importe quel objet qui l’isolera de la lumière. Mais bien sûr cela est à utiliser seulement si vous n’avez que quelques pieds de cet indésirable.
    Il parait que les liserons fuient les lieux où sont installés les oeillets d’Inde, si vous avez en avez fait l’expérience merci de nous confirmer cette allégation.

  • Un petit pétunia trés florifère

    Un petit pétunia trés florifère

    Million_bell Le "million bell" est maintenant bien connu du public qui trouve là un pétunia un peu différent de ceux qu’on a l’habitude de cultiver. Cette plante a des feuilles plutôt petites et duveteuses, touchez-les vous aurez l’impression qu’elles sont collantes! La floraison est abondante et dure longtemps. Du printemps aux gelées de l’automne le "million bell" met tout en oeuvre pour nous contenter.

    Avec ses longues tiges et son allure retombante, cette plante est le sujet parfait pour une suspension ou tout simplement pour une potée qui fera de l’effet.
    Création horticole comme beaucoup d’autres pétunias, celui-ci est de culture facile et ne vous décevra pas.

    Cette plante n’a pas de grandes exigences mais il faut respecter ce qui lui convient et ne pas lui imposer ce qu’elle n’aime pas. Par exemple, l’eau qui stagne au fond du pot ne lui plait pas du tout, aussi vérifiez bien le drainage du contenant, il doit être trés efficace.
    Substrat léger, arrosages fréquents, apports réguliers d’engrais, voilà le minimum exigé pour la culture de ce pétunia.
    N’oubliez pas qu’il apprécie le soleil mais pas quand il est brûlant;  surtout pas d’exposition plein sud sur un balcon où le béton lui apporterait une chaleur infernale et le brûlerait. Installez prés de lui quelques vivaces ou arbustes qui atténueront les ardeurs du soleil.
    Votre "million bell" s’étiole? S’il a reçu trop d’arrosages, ses tiges deviennent grêles et leur base risque de pourrir. S’il a manqué d’eau les feuilles fanent et se dessèchent ainsi que les fleurs, la floraison s’interrompt.
    A vous de doser les apports d’eau. Comme les autres pétunias, celui-ci a besoin qu’on effectue des pincements pour favoriser  l’émission de nouvelles pousses afin que la plante soit bien touffue.

    Voilà, soignez bien votre "million bell" et vous serez charmé par sa floraison colorée.

  • Un massif plein de senteurs

    Un massif plein de senteurs

    Belle_de_nuit1 Que vous avez bien fait de sélectionner des vivaces odorantes ou de semer des annuelles au parfum subtil lorsque vous avez aménagé votre massif!
    Maintenant que les floraisons estivales sont là, vous profitez pleinement d’un décor coloré et d’un environnement tout embaumé qui vous réjouit en permanence.
    Nous avons tous nos préférences, et souvent nous aimons les senteurs qui nous rappellent notre enfance ou tout simplement de bons moments de notre vie. Vous aimez le parfum des oeillets, celui des roses, celui du lilas ou celui du muguet? Moi j’aime celui des giroflées!

    Vivaces et annuelles sont nombreuses à offrir des senteurs plus ou moins prononcées c’est le moyen pour elles d’attirer les insectes qui assureront leur pollinisation. Eh oui, le parfum dont nous bénéficions est avant tout réservé à ceux qui se chargeront de la dissémination du pollen.
    Les brugmansias et les belles de nuit fleurent bon le soir venu pour attirer les papillons de nuit. Les phlox odoriférants, les tabacs, les impatiens de l’hymalaya, les agastaches, les lavandes peuvent cotoyer certaines grimpantes réputées pour leur senteur comme les jasmins, les pois de senteurs, les rosiers…
    En arrière-plan de votre massif, vous pouvez évidemment installer un arbuste odorant comme le myrthe, le buddleia, le pittosporum…
    La liste de toutes ces plantes est longue et variée vous avez l’embarras du choix!

  • Le bonheur de cueillir des framboises

    Le bonheur de cueillir des framboises

    Framboises Il fait beau et chaud. Au fond du jardin les framboisiers ont leurs fruits qui ont pris de belles couleurs. C’est le moment de les cueillir. Lorsqu’elles sont mures leur teinte fonce et elles se détachent facilement du pédoncule, mais attention, elles sont trés fragiles et s’écrasent facilement entre les doigts.

    Soyez doux dans vos gestes et précautionneux dans votre façon de récolter, pas question de les jeter dans un sac plastique, posez-les délicatement dans un panier ou une coupe en verre.

    Ces fruits se gardent peu de temps aprés la récolte, il vaut mieux les déguster juste aprés les avoir ramassées, c’est à ce moment là que leur parfum est le meilleur.
    Vos framboisiers ne vous ont rien donné cette année? Pire ils se déssèchent? Trouvez la cause!

    Souvent, le déssèchement de ces arbustes est dû à un champignon qui s’installe dans la plante suite à une blessure de celle-ci occasionnée par un outil ou par une piqûre d’insecte. La conséquence directe de la présence de ce "lepttosphaeria coniothyrium" est la fragilisation des tiges qui se meurent.
    Que faire? Il faut couper tout le bois sec et appliquer un fongicide sur le sol ( fongicide à base de cuivre) afin d’éliminer ce champignon.
    N’ayez crainte, même si toute la plante est infectée, l’année prochaine, les drageons prendront la relève et si vous avez bien traité le sol vous devriez avoir de superbes framboisiers.
    Quelle belle récolte vous ferez l’été prochain!

  • Quand les mûres sont sur les arbres…

    Quand les mûres sont sur les arbres…

    Mures_2 Qui dit mûre dit ronce et ce sont effectivement celles que nous connaissons le mieux et que nous rencontrons le plus fréquemment car elles sont partout : dans les haies, les talus, les bords de chemins, et elles s’invitent même dans les jardins, squattant certains arbres!
    Ces mûres sont trés bonnes mais il faut attendre la fin de l’été pour les cueillir et faire bien attention aux épines des tiges.

    Rien de tel avec les fruits du mûrier platane, ils sont regroupés sur les branches de l’arbre et ne sont pas difficiles à attraper.
    D’abord vertes puis rouges puis noires, ces mûres sont en pleine maturité quand elles prennent une belle couleur sombre, elles sont alors juteuses et sucrées.

    Cet arbre originaire d’Asie n’a été introduit chez nous qu’au début du 20 ème siècle, il est ornemental du fait de son port et de son beau feuillage  d’un vert soutenu.

    Il se plait beaucoup dans le midi où il trouve ce qu’il aime, chaleur, hiver doux et sol parfaitement bien drainé. Mais il ne faut pas croire que sa culture est réservée aux jardins du sud car il présente quand même une certaine résistance au gel et supporte des températures de -12 degrés si le froid est sec.

    Il fleurit au printemps offrant à ce moment-là des châtons qui sont suivis de baies comestibles et que vous pouvez déguster si les oiseaux ne vous devancent pas car ils en sont trés friands.
    Le mûrier platane est apprécié pour l’ombre qu’il donne, sa taille ne dépasse guère les 7 m mais sa ramure est large et donne un bel ombrage.
    Vous pouvez le tailler autant que vous le voulez, il repousse toujours avec vigueur, ne vous tracassez pas pour lui, c’est un sujet trés facile à vivre!

  • Pensez au paillage pour économiser l’eau

    Pensez au paillage pour économiser l’eau

    Hortensia Chaque année, c’est la même chose, dés que la chaleur s’installe, le sol durcit autour des plantes et ne retient pas l’eau.
    Les végétaux souffrent de ces conditions et vos arrosages continuels sont ruineux. A l’heure où l’eau représente un élément à préserver, il convient d’utiliser tout ce qui est à notre portée pour réduire la consommation que l’on en fait au jardin.

    Bien sûr les mieux organisés ont pu récupérer cette année de grandes quantité d’eau de pluie, une eau non calcaire parfaite pour les plantes, mais tout le monde n’a pas l’équipement adéquat, alors, pour limiter les arrosages, pensez au paillage.

    L’intérêt de ce procédé est multiple : il protège la terre lors des violents épisodes orageux, il garde une certaine fraicheur au sol, l’enrichit et évite la pousse des mauvaises herbes. Reconnaissez que cela vaut la peine d’installer une telle protection!
    Les paillis peuvent être fait avec divers matériaux : déchets de tonte, tapis de feuilles…on trouve dans le commerce des sacs de paillis prêts à l’emploi qui contiennent souvent des cabosses de cacao, des écorces ou de la paille broyée…
    Le mieux est d’installer ce paillage au printemps mais si vous ne l’avez pas encore fait, vous pouvez vous mettre au travail. Désherbez l’endroit concerné et humidifiez bien la terre avant de mettre votre paillage.

    La fraicheur persistera et vous verrez comme cela sera bénéfique à vos plantes!

  • Des perles rouges à déguster

    Des perles rouges à déguster

    Groseilles1 Facile à vivre, peu exigeant, voilà un arbuste qui se contente de ce qu’on lui accorde et qui souvent se retrouve dans un coin, au fond du jardin où il pousse sans problème.

    En ce moment les groseilliers sont couverts de chapelets de grains d’un beau rouge brillant : petits fruits acidulés que l’on aime grappiller en passant et que les enfants picorent tels des moineaux.
    Pour peu que vous soyez un peu attentionnés et que vous ne le laissiez pas complètement à l’abandon, cet arbuste vous donnera d’abondantes récoltes qui vous permettront de faire tartes et gelées.

    La plantation de cet arbuste buissonnant se fait de préférence à l’automne, il faut prévoir un espacement suffisant entre les pieds pour que chacun puisse se développer sans gêner son voisin. Une exposition abritée du soleil brûlant, un buttage et une terre régulièrement désherbée, un peu d’engrais pour le fortifier et le voilà pleinement satisfait..
    En hiver il faudra aérer un peu la ramure en taillant les tiges qui s’allongent et se courbent pendant la pousse.
    Les groseilles rouges sont celles de notre enfance, celles que l’on récolte en début d’été, mais il existe des variétés à fruits dorés qui ont une chair plus douce, ou à fruits roses qui sont plus acidulés.
    Citons aussi le groseillier à maquereau au gros fruits joufflus souvent utilisé dans les préparations culinaires, en accompagnement de plat principal ou en condiments lorsqu’ils sont laissés à macérer dans du vinaigre.

  • Comme un jardin d’antan…

    Comme un jardin d’antan…

    Roses Nous avons tous dans un coin de notre mémoire le souvenir d’un jardin rencontré dans notre enfance. Jardin des grands-parents, jardin d’un ami, d’un voisin, jardin public où il faisait bon flâner pour la balade dominicale. Mon jardin d’enfance était trés fleuri, avec des senteurs de roses et de giroflées, des couleurs éclatantes apportées par les dalhias et les glaieuls. Rien n’était bien ordonné et dans mon souvenir de gamine, les massifs opulents voyaient s’entremêler des variétés de fleurs dont à l’époque j’ignorais le nom.
    Solidagos, roses trémières, heuchères, nigelles de Damas se mêlaient en un fouillis que je trouvais sympathique, en fait j’aimais ce joyeux désordre coloré et cette impression de liberté végétale.

    Certains essaient aujourd’hui de reconstituer ces jardins d’autrefois; chez eux (comme chez moi), pas de béton, pas de bordures en ciment mais des haies de végétaux, des bordures en pierres sèches, des allées simplement gravillonnées, des plantes choisies pour leur aspect nature comme les lilas, les campanules, les ancolies, les marguerites, ..Et les roses bien sûr, nos grands-mères n’auraient pas conçu leur jardin sans leur présence jugée indispensable.
    Un banc pour se reposer aprés avoir travaillé au jardin? Mais oui, un joli banc en pierres ou en bois qui s’intégrera parfaitement dans ce décor et vous permettra de passer un moment paisible à admirer le résultat de vos efforts. Et pourquoi ne pas l’installer prés d’un petit bassin où vous pourrez rêvasser en regardant évoluer les poissons?
    Il y a tant d’idées à reprendre, tant de choses que l’on peut faire pour embellir notre milieu de vie sans avoir à recourir à des moyens extraordinaires : restons prés de la nature c’est plus authentique! 

  • Faut-il tailler les rhododendrons?

    Faut-il tailler les rhododendrons?

    Rhododendron_2 Certaines variétés de rhododendrons ont fini ou terminent doucement leur floraison. Vous avez profité de ces superbes fleurs et maintenant vous vous posez la question de savoir ce que vous devez faire. Faut-il laisser les fleurs fanées sur l’arbuste, les enlever ou tailler les rameaux?

    Ce sont des questions qu’il vaut mieux se poser avant d’agir car une fois que vous aurez manié le sécateur, vous aurez peut-être fortement compromis la future floraison de votre rhododendron. Ce dernier, contrairement aux forsythias,  seringats et autres arbustes à floraison printanière, n’a pas besoin d’être taillé, mieux vaut le savoir pour ne pas être déçu par un futur manque de floraison.

    Les nouveaux boutons floraux se forment au moment où les inflorescences se fanent. En coupant ces dernières on risque fort d’endommager les bourgeons. Laissez donc cet arbuste tel quel le temps qu’ils soient bien développés, vous manierez le sécateur plus tard si vous le voulez et faites-le avec minutie.

    Vous avez taillé sévèrement votre rhododendron que vous trouviez encombrant? Ne vous étonnez pas de ne pas le voir en fleurs l’année prochaine, il va lui  falloir 2 à 3 ans pour se remettre de cette opération qui ne lui convient pas vraiment.

    Finalement le mieux est de tailler de-ci de-là quelques rameaux inesthétiques pour conserver à l’arbuste un joli port tout en lui permettant de fleurir abondamment chaque année.