Catégorie : Les bons trucs

  • Bonne fête aux papas!

    Bonne fête aux papas!

    Orchide1_2 La fête des pères : une fête plutôt récente et qui est le pendant de la journée consacrée aux mamans. Vous avez des idées de cadeaux?

    Vous les avez déjà préparés et ils sont prêts à être offerts? Parfait !

    Pour tous ceux qui sont en retard, il y a  encore la possibilité de faire un cadeau qui va plaire car certaines boutiques comme celles des fleuristes sont ouvertes le dimanche matin.  Et puis vous pouvez aussi vous rendre dans une jardinerie vous y trouverez outils de jardinage, livres, décorations et une foule d’idées intéressantes.

    Jardinier dans l’âme ou simplement amateur de tout ce qui peut embellir jardin ou balcon, le destinataire  sera enchanté de son cadeau.

    Allez donc chez votre fleuriste, il vous fera une superbe composition ou bien faites vous-même un bouquet trés coloré. Cela vous parait un peu trop féminin comme cadeau? Alors pensez aux plantes, aux vivaces, aux arbustes si c’est un amateur de jardin sinon tournez-vous vers les plantes d’intérieur, elles sont nombreuses à pouvoir faire plaisir en un tel jour. Le "top" c’est d’avoir un papa collectionneur : orchidées, bonzaïs, cactus…vous avez un choix tellement vaste pour compléter une collection de plantes que vous serez vite satisfait et c’est sûr, vous lui ferez un immense plaisir!

  • La menthe bien présente au jardin

    La menthe bien présente au jardin

    Menthe1 La menthe : une odeur forte, un goût prononcé que tous le monde connait même si certains ne l’apprécient pas du fait de sa senteur trop accentuée.
    Si vous êtes amateurs de cette plante aromatique tellement facile à vivre, vous pouvez en installer chez vous au jardin, sur la terrasse, le balcon et même le rebord de la fenêtre.

    Elle s’adapte, pousse rapidement et si vous vous lancez dans cette culture, vous aurez l’embarras du choix question variétés car la menthe n’en compte pas moins de 600! La plus appréciée chez nous est la menthe poivrée qui accompagne de nombreux plats en cuisine.

    Peu d’exigences pour cette plante vivace mais tout de même un minimum d’attentions doit lui être accordé.

    D’abord, il faut penser à l’installer au soleil car elle n’apprécie pas beaucoup l’ombre, et puis il ne faut pas la laisser sans eau car la menthe est gourmande et aime être bien arrosée. En effet, si la nature du sol ne la perturbe pas, par contre elle se plait dans les lieux un peu humides (mais quand même pas détrempés).

    Lorsqu’elle est bien là où elle a été plantée, elle prolifère et demande à être maitrisée car elle a tendance à prendre ses aises et à gagner du terrain. Si vous la laissez vivre sa vie comme elle l’entend, vous risquez fort de la voir prendre la place des autres plantes qu’elle côtoie et pour finir vous n’aurez plus qu’un massif de menthe!

  • Le grand retour de l’arum d’Ethiopie

    Le grand retour de l’arum d’Ethiopie

    Arum Un arum d’un blanc pur au spadice jaune. Cette plante met de la lumière dans un massif ou en bordure d’un plan d’eau. C’est une belle fleur qui était trés présente dans les jardins autrefois puis qui a été quelque peu délaissée pour revenir sur le devant de la scène ces dernières années.

    Cette aracée offre sa floraison dés le mois de mars et on peut admirer ces fleurs jusqu’à la fin du mois de juin. Profitez-en et faites des bouquets si vous aimez avoir une maison fleurie car leur tenue en vase est exceptionnelle.

    Une fois la floraison terminée, cette plante reste décorative grâce à ses grandes feuilles d’un beau vert brillant, elle ont une forme esthétique qui agrémentent grandement les massifs.
    La plantation des rhizomes se fait à l’automne dans un sol riche et frais, ils doivent être enterrés suffisamment  profond pour leur éviter les conséquences désastreuses des gelées hivernales. Prévoyez en plus un paillage protecteur.
    Une fois bien installés ces arum poussent vite et forment de belles touffes qui peuvent être divisées au printemps avant l’arrivée des fleurs.
    Du soleil? Oui, c’est l’exposition préférée de cette plante, n’oubliez pas qu’elle est originaire d’Afrique du sud.
    Des arrosages en été? Oui car l’arum est gourmand et tant que vous y êtes apportez-lui aussi de l’engrais cela lui fera le plus grand bien.

  • Un scarabée bien sombre…

    Un scarabée bien sombre…

    Insecte6    Il me semble qu’il y en a de plus en plus dans le jardin, peut-être que je me fais des idées mais en tous cas il suffit d’aller voir les roses, les cistes, les gaillardes ou autres fleurs bien colorées pour en trouver quelques-uns. Rarement seul dans le corole, ils sont souvent plusieurs à se partager l’emplacement qui détient le précieux nectar.

    Ce scarabée est noir avec des taches blanches sur sa carapace, il a le surnom assez peu enviable de "drap mortuaire"et son nom scientifique est difficile à retenir (oxythyrea funesta), je vous le donne quand même au cas où vous voudriez chercher davantage de renseignements sur cet insecte.

    Lorsqu’ils sont nombreux, ces scarabées ne sont guère appréciés car ils peuvent faire des dégâts importants, notamment dans les vergers où ils abiment les fleurs. En effet, ils sont voraces et sont du genre peu soigneux! Lorsqu’ils s’attaquent aux boutons floraux pour manger pistils et étamines ils s’y enfoncent tête la première pour mieux se régaler.
    Posés à plusieurs au coeur des fleurs ils piétinent et avalent tout ce qu’ils peuvent, ce sont de vrais gloutons qui ont quand même leur préférence pour certaines fleurs du jardin. Les roses, les roses trémières et les gaillardes sont assurées de visites…dont elles se passeraient bien.
    L’insecte adulte est présent d’avril à juillet et aprés la ponte, la larve se développe dans le sol avant d’ accomplir sa nymphose.

  • L’écume printanière ou crachat du coucou

    L’écume printanière ou crachat du coucou

    Ecume_printalire Vous est-il arrivé de tomber sur cette écume accrochée à une tige? Rien de bien attrayant c’est sûr, surtout quand malencontreusement on en retrouve sur sa main!
    Il y en a chaque année au jardin : petits amas blancs et mousseux à l’aspect peu engageant. Les lavandes, les sauges et les genêts ont leur lots de cette écume qui apparait au printemps pour disparaitre en été.

    Mais d’où vient-elle? Il faut se tourner vers le monde des insectes et plus précisément celui des cercopes  pour trouver la réponse. Ce sont de petits insectes piqueurs-suceurs que vous avez certainement remarqués car ils sautent avec une vivacité déconcertante.

    Les larves se développent sur les végétaux et se protègent en s’entourant de cette écume composée de leurs déjections qui forment une mousse du fait qu’ils y pulsent de l’air afin de maintenir l’humidité autour d’eux. Ceci est un des avantages de cette cache mais elle sert aussi à protéger la larve de ses prédateurs naturels qui ne peuvent pas l’atteindre au milieu de son cocon protecteur.

    Munies d’un rostre, les larves puisent la sève des végétaux dont elles se nourrissent, c’est aussi le cas des cercopes adultes mais les dégâts qu’ils engendrent ne sont guère importants tant qu’ils ne sont pas légion.
    Voilà, maintenant quand vous verrez ces petits amas blancs qu’on appelle crachats du coucou, vous pourrez imaginer la larve qui se tient à l’intérieur!

  • Facile à cultiver le platycodon!

    Facile à cultiver le platycodon!

    Platycodon La forme de ses fleurs va certainement vous rappeler celle des campanules et c’est vrai qu’il y a un air de famille. Pas étonnant quand même puisque le platycodon est une campanulacée.

    Jolies fleurs de bonne taille s’épanouissant à l’ouverture des gros boutons floraux, feuillage vert-bleuté : cette plante est parfaite en jardinière mais a aussi sa place en bordures ou en massifs car elle a un port évasé bien gracieux.

    C’est une vivace originaire d’Asie, elle revient chaque année mais se réveille un peu tard aussi il vaut mieux bien repérer son emplacement car en hiver seule sa racine subsiste et on risque fort de l’endommager quand le printemps venu on attaque les travaux de jardinage.

    Le platycodon se plaira chez vous si vous lui offrez un sol riche, bien drainé et une exposition où il bénéficiera d’un ensoleillement même partiel.
    Ce n’est pas un gourmand, il n’est pas vraiment nécessaire de lui apporter de l’engrais mais il ne faut pas oublier de lui donner quelques arrosages.
    Les touffes s’étoffent d’année en année, il est bon de procéder à leur division tous les 3 à 4 ans en automne.
    Si vous récupérez des graines cet été, vous pourrez les semer au printemps prochain : mars -avril sont les bons mois pour le faire, la levée est assez rapide ( 2 à 3 semaines) le repiquage a lieu quand les plantules sont assez fortes.
    Les platycodons les plus courants sont à fleurs bleues mais il existe des variétés à fleurs roses et d’autres à fleurs blanches.

    Question de goût!

  • L’asphodèle : l’élégance faite fleur

    L’asphodèle : l’élégance faite fleur

    Asphodle Son nom chante bon le soleil du midi, c’est en effet une plante qui pousse naturellement sur le pourtour méditerranéen et que l’on rencontre fréquemment au gré des balades. Celui qui la découvre installée au milieu des terres incultes est surpris par sa haute taille. Les asphodèles sont des vivaces herbacées dont la tige florale fait un bon mètre de haut ce qui les rend vraiment spectaculaire.

    Feuilles fines rubanées quelque peu semblables à celles des narcisses, belles fleurs en grappes allongées qui s’ouvrent du bas vers le haut et qui de dressent au bout d’une longue hampe, voilà une plante que l’on est heureux de découvrir sur son chemin.

    Les asphodèles sont des espèces protégées, abstenez-vous de déterrer un pied pour aller le transplanter chez vous, du reste ce n’est même pas sûr qu’il résiste à ce changement. Si vous voulez avoir ces plantes dans vos massifs, tentez plutôt les semis, vous serez quasiment assuré du résultat.

    Habituée aux terrains du midi, cette plante à comme d’autres ici, la particularité de résister au feu. la partie aérienne meurt lors des incendies mais la racine survit, la plante redémarre et se multiplie alors que la végétation alentour est anéantie. C’est tout l’intêrêt de protéger ces plantes qui assurent la protection des sols en attendant la relève.
    Comestibles dans leur intégralité, les asphodèles sont aussi utilisées pour leurs vertus médicinales : décidément, ces plantes ont tout pour elles.

  • Les géraniums sauvages s’invitent au jardin

    Les géraniums sauvages s’invitent au jardin

    Geranium_sauvage2 C’est sûr, vous les avez certainement rencontrées un jour en vous baladant dans la nature car ces plante sont des habituées de la campagne, elles aiment bien les bordures de champs, les bords des fossés et des chemins ainsi que les vieux murs où elle se faufile avec agilité.

    Ces plantes sauvages qui en fait est des variétés  de géraniums. Ils se plaisent dans la nature mais aussi dans les jardins où ils s’installent sans avoir été invités, se répandant et poussant avec une grande rapidité.
    On les reconnait facilement : leurs tiges sont fines, leurs feuilles découpées et leurs fleurs de petite taille ont une  couleur rose plus ou moins foncé.

    Le plus connu est certainement celui que l’on appelle "herbe à Robert" mais il y en a beaucoup d’autres comme  le géranium sanguin, le géranium bec de grue, le géranium des colombes, le géranium mou…

    Jolies petites fleurs certes qui lorsque les plantes sont regroupées forment un tapis coloré mais je vous conseille fortement de surveiller cette plante si elle s’est installée chez vous au jardin car elle est vraiment envahissante. Ces fruits qui contiennent les graines ont une allure un peu allongée et cela se remarque vraiment sur la variété bec de grue.
    Mais les plantes sauvages présentent toutes des avantages et celle-ci ne déroge pas à la règle, c’est une excellente plante médicinale et elle a en plus la réputation justifiée de faire fuir les moustiques, alors tentez l’expérience et pilez des feuilles fraiches que vous disposerez dans une soucoupe. Bon d’accord, l’odeur n’est pas trés agréable, mais c’est sûrement pour cela que les moustiques ne l’aiment pas…Essayons cet anti-moustiques au moins il est naturel!

  • La chlorose frappe souvent au jardin

    Assez souvent je dois dire, je fais une inspection en règle de mes plantes, surtout celles qui sont en pots, histoire de ne pas laisser trainer un problème de parasites ou de maladies. Mais là, j’avoue que j’avais oublié mon abutilon rose installé dans un coin du jardin loin de mon regard et la surprise a été de le découvrir avec les feuilles bien pâles!

    Chlorose_abutilon Pas de doute, les symptômes de la chlorose sont faciles à reconnaitre : le limbe de la feuille devient clair alors que les nervures restent bien vertes. Cela donne à ma plante une allure maladive que je n’apprécie pas, je vais m’en occuper sans tarder.

    Mais qu’est ce que la chlorose? Il s’agit d’une carence en élément nutritif et la plupart du temps cette décoloration du feuillage est due à un manque de fer.
    On constate que ce problème touche souvent les plantes installées en terrain contenant du calcaire alors qu’elles y sont hostiles mais il peut s’agir aussi d’un déséquilibre dû à un excès d’eau qui a lavé le sol.
    Dans le cas d’une terre calcaire, l’assimilation du fer est bloquée et la plante souffre, il faut remédier à cet état de fait en apportant du sulfate de fer. La solution au problème est la même si le sol a un déséquilibre en éléments nutritifs.
    Ne laissez pas vos plantes en détresse, la chlorose bien marquée finit par faire tomber les feuilles : agissez avant que le mal ne s’aggrave.

  • Une fleur toute simple nommée églantine

    Une fleur toute simple nommée églantine

    Eglantine Au fond du jardin, adossé au mur et au pistachier térébinthe qui lui tient compagnie, il y a un églantier bien vieux mais toujours florifère.
    Cet églantier est trés vigoureux, ses tiges arquées pourvues d’épines recourbées sont longues et s’entremêlent pour former un ensemble recouvert de fleurs à la belle saison et de fruits rouges en automne. Les baies rouges ( cynorrhodons) subsistent en hiver et donnent de la couleur à ce coin de jardin qui sinon serait bien triste.

    C’est un rosier sauvage que l’on appelle aussi rosier des chiens, il pousse dans la nature et vous l’avez sans doute vu dans quelque endroit en vous baladant car il est souvent présent au bord des chemins.

    Cet arbuste est trés rustique, se plait un peu partout et s’il est toujours dans mon jardin aprés toutes ces années c’est que je le trouve superbe! J’aime beaucoup ces fleurs à 5 pétales de teinte tendre variant du rose au blanc, elles sont toutes simples et ont un parfum agréable.
    Sa croissance est rapide et demande à être maitrisée, aussi je manie le sécateur régulièrement car les tiges ont tendance à passer par dessus le mur pour aller voir derrière ce qu’il s’y passe.

    A part ça je le laisse mener sa vie comme il l’entend et il ne demande rien car il est d’une robustesse légendaire, ce n’est pas pour rien qu’il est utilisé en porte-greffe des rosiers cultivés.
    Les baies sont comestibles et on fait avec des confitures, des gelées, des tisanes, des sirops…Riches en vitamines C , elles sont un bienfait pour la santé.
    Certains producteurs se sont lancés dans la culture des églantiers pour leurs fruits mais ils sont trés peu nombreux en France.