Catégorie : Les bons trucs

  • Occupons-nous des hortensias

    Occupons-nous des hortensias

    Hortensia_rose Vous avez été déçu l’an dernier par la modeste floraison de vos hortensias? Vous espériez mieux?
    Peut-être que cela fait longtemps que vous ne leur avez pas consacré un peu de temps pour tailler leurs branches.

    Pas question bien sûr de rabattre l’arbuste dans son ensemble car la floraison se fait sur les bourgeons initiés l’année précédente. Il faut aider les hortensias à retrouver une certaine vigueur tout en évitant de se priver de fleurs cet été, ce qui serait le cas si on coupait toutes les tiges à ras du sol. Certes ainsi taillé, l’hortensia serait régénéré et l’année prochaine sa floraison serait superbe, mais en attendant cette année l’arbuste serait bien triste sans sa floraison. Adoptons une demi-mesure.

    Commençons par supprimer les fleurs fanées restées en place, elles ont bien joué leur rôle en protégeant les boutons floraux mais il est temps de les enlever. Coupons aussi toutes les tiges mortes, leur bois brun indique clairement qu’elles ne reçoivent plus de sève.
    Ensuite, il faut tailler à ras du sol les tiges les plus anciennes, ce sont celles qui sont les plus grosses et leur teinte est légèrement plus pâle que les autres, vous ne pouvez pas vous tromper.
    Repérez enfin les pousses vigoureuses des tiges restantes et taillez juste au dessus de ces pousses, elles donneront des fleurs dans quelques mois.
    Voilà, nos hortensias vont se refaire une santé!

  • Les dégats de la piéride et de la mouche du chou

    Les dégats de la piéride et de la mouche du chou

    Chou Vous les avez plantés en espérant obtenir de beaux choux bien pommés, vous pensiez que  la culture de cette plante ne posait aucun problème et là, vous êtes tout ennuyé de découvrir vos choux avec les feuilles en dentelles.  C’est que la piéride adore grignoter ces feuilles et qu’elle y fait des dégâts.
    Ces chenilles sont issues de la ponte d’un papillon blanc aux ailes jaune pâle tacheté de noir, elles sont voraces et leur grignotage incessant finit par fatiguer la plante, même si la plupart du temps elles se contentent des feuilles extérieures. Sans compter que les choux n’ont plus rien d’esthétique quand elles sont présentes.

    La mouche elle aussi est une plaie au potager. Si vos choux sont mal en point et que vous constatez leur dépérissement alors que rien ne justifie cet état, c’est sûrement que cet insecte est venu pondre au pied de la plante et que les vers dés leur arrivée ont commencé à se nourrir des racines.

    Que faire dans de tels cas pour lutter contre ces ennemis? Pour contrer leur ponte, il y a un truc que certains emploient et qui consiste à étendre un filet fin sur les choux, mais le résultat n’est pas garanti à 100%!
    Si au cours de vos inspections au potager vous constatez la présence d’oeufs, commencez par les enlever à la main, ce seront autant d’envahisseurs en moins.
    Contre les attaques importantes, pensez aux traitements bio, ils vous permettront de lutter efficacement contre ces indésirables.

  • Bien choisir les bordures

    Bien choisir les bordures

    Bordure_pierre Sont-elles indispensables ces bordures qui séparent les massifs des allées ou qui bordent une pelouse? Non bien sûr, mais elles sont utiles et si elles s’intègrent bien dans l’ensemble du jardin elles ont un côté esthétique non négligeable.

    Les matériaux qui conviennent à cette réalisation sont variés, bois, pierres, béton, plastique, fer forgé ou fonte, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Avant de vous décider, regardez ce qui correspond le mieux au style de votre jardin et ce qui sera pour vous le plus facile à installer car il y a des bordures qui sont plus délicates à poser que d’autres.

    Certains aiment bien les bordures en bois qui ont un air naturel, c’est le cas des poutres posées à plat, des branches tressées autour de pieux ronds, et des rondins que l’on trouve dans le commerce vendus attachés les uns aux autres. Inconvénient du bois: l’humidité finit par l’imprégner si il n’est pas suffisamment traité et il faut l’entretenir, mais ces bordures naturelles sont superbes au jardin et faciles à poser.
    La pierre, la brique, le béton qui maintenant sert à faire des pierres reconstituées demandent quelques connaissances pour leur installation.  Pour que votre bordure tienne il vaudra mieux poser ces éléments sur un lit de béton ou à la rigueur, un lit de sable. Aprés, vous serez tranquille pour trés longtemps car ce type de bordure est fait pour durer.
    Esthétiques mais plus fragiles, les bordures en bambous ou en osier tressé sont trés à la mode mais  elles ne supportent pas bien les intempéries sur le long terme. Par contre, si vous optez pour des bordures en fonte ou en fer forgé, vous pouvez être sûr que votre investissement sera gagnant sur la durée.
    Je garde pour la fin, celles qui à mon sens sont les moins esthétiques: les bordures en plastique qui de plus vieillissent plutôt mal, mais c’est un avis tout personnel!

  • Plantez des grimpantes fleuries

    Plantez des grimpantes fleuries

    Clematite L’arrivée du printemps est le bon moment pour mettre en terre ces plantes grimpantes si faciles à vivre.
    Peu de végétaux nous offrent autant de satisfaction, des exigences réduites, une croissance rapide et une floraison magnifique, sans compter leur utilité quand il s’agit de masquer un mur peu esthétique.

    Clématite, jasmin, rosier et hortensia grimpants, chèvrefeuille…sont des sujets à adopter pour leur vigueur, leur floribondité et leur parfum.
    Choisissez vos plantes en fonction du lieu où elles seront plantées. La plupart de ces plantes aiment le soleil (clématite, rosier, bignone, jasmin, fremodendron, bougainvillier…) mais d’autres comme l’hortensia préfèrent l’ombre, alors installez celles qui conviennent le mieux à l’emplacement prévu.

    La plantation elle-même ne demande pas un grand savoir faire, il suffit de creuser un trou d’une cinquantaine de centimètres de profondeur au fond duquel on dépose un lit de graviers pour faciliter le drainage.
    Avant d’installer votre plante, recouvrez les graviers d’un mélange de terreau (2/3) et de terre de jardin (1/3). Positionnez la motte préalablement mise à tremper dans de l’eau pour qu’elle soit bien hydratée, le haut de la motte doit se trouver à 8 ou 10 cm sous terre.
    Remplissez le trou avec votre mélange terreux, tassez bien au pied de la plante et arrosez copieusement.
    La clématite demande une position de la motte un peu particulière : au lieu de la mettre droite, il faut la coucher de manière à ce que le début de la tige soit enterré.
    Attachez les jeunes pousses pour qu’elles puissent commencer à grimper sur leur support.
    Voilà, vos grimpantes sont prêtes pour assurer le décor dés que les beaux jours seront installés.

  • Le phoenix canariensis: un palmier plutôt rustique

    Le phoenix canariensis: un palmier plutôt rustique

    Palmier2Le phoenix canariensis  est certainement le palmier le plus connu et le plus cultivé car il n’est pas difficile à vivre et supporte quelques gelées. Attention, pas au-delà de -10 degrés tout de même! Mais cette résistance lui permet d’être présent dans de nombreuses régions.

    Autrefois cantonné dans le sud de la France, on le voit maintenant dans des villes moins méridionales et notamment sur la façade atlantique.
    Il s’adapte plutôt facilement au milieu où il est installé à condition que le sol soit bien drainé et c’est un bel élément de décor qui gagne à être planté en isolé.

    Palmier Avez-vous remarqué les inflorescences en forme de balai de couleur jaune-orangé qui émergent d’entre les palmes? Elles sont de taille plus ou moins grandes: les plus courtes se trouvent sur les pieds mâles, les plus longues sont chargées de fruits et se trouvent sur les pieds femelles.

    J’avais récupéré quelques-uns de ces fruits mûrs pour tenter des semis, je peux vous dire que le résultat est intéressant. Il faut mettre les graines à tremper dans de  l’eau pendant 8 jours puis les laisser germer au chaud, dans un mélange de sable et de terreau. De petites pousses finissent par apparaitre mais ne vous découragez pas, la levée peut être assez rapide ou prendre des mois : le jardinier doit toujours être patient!

  • Economiques et ludiques: les semis de tomates

    Economiques et ludiques: les semis de tomates

    Tomate Si vous êtes un amateur de tomates, vous pouvez dés maintenant commencer vos semis, ils vous permettront d’obtenir à profusion des plants que vous pourrez installer en pleine terre dés que le gel ne sera plus à craindre, c’est à dire en mai.
    Bien sûr, vous pouvez attendre et acheter plus tard des plants en godets, ils seront bien avancés et vous n’aurez plus qu’à les mettre en terre mais ceux que vous obtiendrez grâce à vos semis seront aussi beaux et vous en aurez en grand nombre.

    Alors, n’hésitez pas à vous lancer dans cette opération , vous aurez de plus un vaste choix de variétés de tomates qui vous permettront d’avoir une récolte des plus variée.

    Pas besoin de disposer d’un matériel trés sophistiqué, une caissette de polystyrène du genre de celles qui contiennent la viande de supermarché fait trés bien l’affaire. Voilà pour le matériel de base, par contre n’utilisez pas n’importe quel terreau si vous voulez réussir vos semis, utilisez un terreau spécifique à ce genre d’opération ou mélangez du terreau fin avec du sable.

    Les graines doivent être semées à la surface du substrat sans être enterrées, puis il faut tasser et arroser. La caissette doit ensuite être recouverte d’une vitre ou d’un plastique transparent et laissée au chaud, il ne faudra pas oublier de maintenir le terreau humide tout en aérant de temps en temps.
    Lorsque les plants seront suffisamment grands, il s’agira de les transplanter en godets tout en les laissant à l’abri du froid. Arrosez, donnez de l’engrais et patientez, ce n’est qu’au mois de mai que vous pourrez les mettre en pleine terre.

  • Les amandiers en fleurs: quel spectacle!

    Les amandiers en fleurs: quel spectacle!

    Fleurs_damandier En quelques jours la garrigue s’est transformée, les amandiers se sont donné le mot et fleurissent à qui mieux-mieux. Quelle explosion de fleurs! C’est absolument magnifique de voir cette floraison blanche ou rosée qui masque toutes les branches nues des arbres. Bientôt quand les fleurs seront fanées, le spectacle sera aussi étonnant avec cette impression de neige que donnent tous les pétales qui tourbillonnent.

    J’aime cet arbre qui, originaire d’Iran s’est implanté sur tout le pourtour méditerranéen, il fleurit trés tôt et pour cela ne fructifie bien que dans le sud car le gel endommage les fleurs ce qui anéanti l’espoir d’une récolte. Il y a cependant des variétés qui ont une floraison plus tardive, renseignez-vous sur ce point si vous voulez en planter un chez vous.

    L’amandier vit vieux, certains sujets atteignent facilement les 100 ans, mais il lui faut de bonnes conditions de culture pour se développer normalement.
    Sol léger, bien drainé et légèrement calcaire, soleil et chaleur, cet arbre est plutôt facile à cultiver mais il est parfois sensible à certaines maladies qu’il vous faudra identifier pour mieux les traiter.

    Assez fréquente sur divers arbres dont les amandiers, la gommose se caractérise par un écoulement de sève qui fatigue l’arbre. Faites un nettoyage de la plaie et enduisez-la de mastic. Pour éviter ce problème, désinfectez toujours vos outils avant de tailler et mastiquez tout de suite la partie taillée.
    La cloque que l’on voit trés souvent sur les pêchers atteint aussi les amandiers dont les jeunes feuilles se déforment, s’épaississent et changent de couleur, elles deviennent rouges et finissent par tomber. Cette maladie est due à un champignon, il faut à titre préventif, pulvériser de la bouillie bordelaise.
    Décidément les champignons  sont des ennemis redoutables au jardin, la monoliose qui entraine  le dessèchement des rameaux est une maladie transmise par leur présence sur les fleurs. Ici aussi la bouillie bordelaise vous sera d’une aide précieuse.

  • Connaissez-vous l’hardenbergia?

    Connaissez-vous l’hardenbergia?

    Hardenbergia_mauve Ce nom vous est peut-être inconnu, mais vous avez sûrement déjà vu cette belle plante grimpante.
    L’hardenbergia fait partie de la famille des fabacées ce qui se reconnait bien à ses fleurs mellifères regroupées au bout des tiges grêles.
    Floraison de l’hiver au printemps, voilà un atout non négligeable pour une plante qui en plus reste verte toute l’année.
    C’est un arbuste qui grimpe si on lui donne un support, mais si vous le laisser pousser à sa guise, il se contente de ramper et de jouer les couvre-sol ou d’adopter dans une potée un joli port retombant.
    Outre le fait qu’il apporte des fleurs en période creuse, l’hardenbergia a l’avantage d’avoir un feuillage persistant d’un beau vert foncé qui, à l’automne s’accompagne d’une fructification dont les oiseaux raffolent.

    D’une hauteur trés raisonnable, il ne dépasse pas les 3 m, cet arbuste se plante à l’automne ou au printemps, vous allez donc pouvoir en installer un chez vous en pleine terre , du moins si vous habitez une région aux hivers doux car l’hardenbergia est gélif. Cette plante supporte des températures de -4 degrés si ces gelées sont brèves, mais elle ne se remettrait pas d’un froid vif et prolongé.
    Rassurez-vous, si vous êtes dans une régions où  le climat est rude, vous pouvez cultiver cet arbuste en bac ou dans un grand pot que vous laisserez à l’abri en hiver mais qui restera dehors du printemps à l’automne.
    Pour donner une belle floraison, cette plante a besoin de soleil, choisissez-lui un endroit trés lumineux, abrité des vents et veillez à l’arroser suffisamment surtout lorsqu’il fait chaud.
    En fleurs encore en ce moment, il faudra le tailler à la fin du printemps pour initier de nouvelles pousses afin que la prochaine floraison soit abondante.

  • Une serre: chaude, tempérée ou froide?

    Une serre: chaude, tempérée ou froide?

    Plantes_a_labri_2 La serre, le rêve du jardinier qui aime passer du temps au milieu de ses plantes, qui y hiverne les plus fragiles en hiver, qui y prépare ses semis en les surveillant de prés dans ce lieu qui est son domaine. J’ai toujours trouvé que les serres avaient une odeur particulière: mélange de terre humide, de senteur de sous-bois et de parfum de fleurs…

    Adossée à la maison ou aménagée dans le jardin, cette installation doit être fonctionnelle, bien exposée au soleil et abritée du vent du nord. Vous pouvez y placer les plantes que vous aimez y compris les tropicales si votre serre est chauffée ou tempérée.

    Il y a en fait 3 type de serres et le choix se fait en fonction des végétaux que l’on veut y mettre.
    Si c’est pour y installer des plantes tropicales, il faut une serre chaude c’est à dire à température d’au moins 16 à 18 degrés, il faut donc y prévoir un système de chauffage. Dans une serre tempérée, la température sera plus basse sans descendre en dessous de 13 degrés, de nombreuses plantes s’y plairont notamment les orchidées, les cactées et vous pourrez aussi y préparer vos boutures.
    Dernier type de construction: la serre froide, elle convient à tous les végétaux qui comme les orangers, citronniers, fuchsias, abutilons…peuvent rester au froid si celui-ci ne s’aventure pas en dessous de zéro. Ce type de serre est le plus couramment installé chez les particuliers, il permet de sauvegarder les plantes en hiver sans avoir à assumer les frais d’une installation et d’un entretien trop lourd.

    Vous avez une serre chez vous? Veinard, je vous envie!

  • Des plantes originales: les broméliacées

    Des plantes originales: les broméliacées

    Guzmania Je suis sûre que comme moi vous avez quelques spécimens de broméliacées chez vous! Il faut dire qu’elles ne sont pas de culture trés difficile, il suffit de comprendre leurs besoins et de ne pas trop en faire. Habituées dans leur pays d’origine à pousser sur les  branches  les plus hautes des arbres, ces plantes doivent trouver dans nos maisons un minimum de conditions qui leur rappelle ce milieu naturel.
    Elles ont un feuillage coloré qui varie selon la plante et des bractées au coloris trés vif desquelles partent les fleurs souvent de petite taille.
    Aechmea, guzmania, ananas, vriéséa, tillandsia, font partie de cette vaste famille et sont certainement les broméliacées les plus connues.

    Elles demandent toutes une température douce d’au moins 18 degrés et ce ne sont pas des plantes à laisser dans un local froid. Il leur faut aussi une bonne humidité ambiante, dans la nature elle bénéficient des averses qui les douchent, à la maison il faut essayer de recréer cela en brumisant souvent le feuillage sinon vous allez voir le bout des feuilles devenir marron et se dessécher.
    Les broméliacées ont la particularité de fleurir longtemps mais elles ne le font qu’une fois dans leur vie, mais la nature fait bien les choses, aussi ces plantes préparent leur succession en émettant un rejet à leur base. Détachez ce petit plant quand il atteint une quinzaine de centimètres et replantez-le, il fleurira.
    On fait souvent mourir ces plantes parce qu’on est trop généreux avec les arrosages, laissez sécher le substrat entre deux apports d’eau, votre broméliacée s’en portera fort bien.