Catégorie : Les bons trucs

  • C’est le temps des azeroles

    C’est le temps des azeroles

    Azeroles_2 Azeroles? Jamais entendu parler de cela et vous vous demandez ce que cache ce nom?  Si vous êtes venus dans le midi en début d’automne, vous avez sûrement vu cet arbre au tronc rugueux et sombre, aux branches épineuses qui en septembre se couvrent de petits fruits rouges de la grosseur d’une noisette.

    Au printemps l’azerolier a une floraison blanche très odorante, cet arbre prend alors un aspect neigeux. Les petits fruits ronds apparaissent ensuite, ce sont de petites billes vertes qui virent au rouge vif une fois qu’elles sont mûres. En ce moment les branches sont chargées d’azeroles et on ne voit qu’elles car l’arbre du fait de la sècheresse qui sévit, s’est délesté de  ses feuilles.

    L’azerolier est un arbre qui pousse naturellement dans le sud et plus particulièrement dans la garrigue.
    Terre sèche, caillouteuse, calcaire, peu lui importe, il pousse bien dans les terrains pauvres s’ils sont bien drainés. Cet arbre aime la chaleur et supporte bien la sècheresse. Quand celle-ci est prononcée, il perd ses feuilles et a des fruits plus petits mais il résiste.
    L’intérêt de cet arbre est son abondante fructification, un peu plus petites que des cerises mais tout aussi difficiles a cueillir vu leur taille. Les azeroles sont comestibles et chaque année je fais avec elles une délicieuse confiture légèrement acidulée. La technique pour la réussir est à peu près la même que celle utilisée pour les coings mais là, le travail est plus compliqué car le fruit contient deux gros noyaux.
    Allez, je vais de ce pas en cueillir un panier!

  • Attention aux ravageurs de la carotte

    Attention aux ravageurs de la carotte

    Carottes Quelle déception! Vous voilà au potager parti récolter quelques unes de vos carottes et en les sortant de terre, vous les trouvez en piteux état. les racines sont creusées de galeries qui ont un  l’aspect noirâtre.
    Ces carottes qui auraient dû être belles et appétissantes ont vilaine allure et ne font guère envie. Ce légume à trois ravageurs qui lui causent de gros dégâts.

    La mouche est le plus connu de ces indésirables, mais il y a aussi le charançon, la cicadelle et quelques autres. Les deux premiers insectes sont nuisibles par leurs larves, la cicadelle de l’aster quant à elle transmet une maladie qui entraine de grosses perturbation chez la plante atteinte.

    Mouches et charançon pondent des oeufs au pieds des plants, leurs larves pénètrent la racine et y creusent des galeries. Pour savoir lequel des deux est le fautif, il suffit de regarder où sont situés les dégâts: si le haut de la carotte est abimé, il s’agit du charançon, si c’est la partie inférieure, alors c’est la mouche qui est coupable. La cicadelle transmet à la plante la maladie de la jaunisse qui rend la racine chevelue et qui entraine le jaunissement du feuillage.
    Comment lutter? Voici quelques petits trucs qui pourront vous aider dans votre lutte sans utiliser de produits chimiques.
    La mouche est incommodée par certaines odeur et en particulier par celles des oignons, plantez-en entre les rangs de carottes et étalez des pelures d’oignons, c’est efficace. Vous pouvez aussi planter de l’armoise bisannuelle, du romarin ou de la sauge ils jouent le rôle de répulsif. Un autre petit truc consiste à arroser avec un mélange d’eau et de cendre, à vous d’essayer…

    Le charançon lui, est un insecte assez sédentaire, il ne s’éloigne pas beaucoup de son territoire aussi il vaut mieux éviter de semer des carottes dans les rangs où elles étaient infestées l’année précédente.

    La cicadelle. Sa présence est favorisée par certaines plantes sauvages qui lui servent d’abri, éliminez toutes celles qui sont proches de vos rangées de carottes et qui leur servent d’hôtes( chicorée sauvage, chardons, pissenlit, plantain..)
    Bonne lutte contre ces ravageurs!

  • Un hydrangea à panache

    Un hydrangea à panache

    Hydrangea_paniculata_2 J’ai vu de magnifiques bosquets de ces arbustes en faisant une balade dans un parc municipal, les fleurs blanches regroupées en gros épis arquaient les branches sous leur poids, ils formaient un bel ensemble.
    L’hydrangea paniculata a une longue et impressionnante floraison blanche ou rose qui verdit ou fonce au fur et à mesure que la fleur s’épanouit. Si vous l’avez planté chez vous ou si vous l’avez rencontré dans quelque jardin, vous avez sûrement été surpris par la taille des inflorescences et des feuilles, mais l’arbuste lui-même n’est pas très haut, 2 à 3 m, pas plus.

    Souvent utilisés pour la composition de haies libres, ces hydrangéas laissés en isolé ont une belle allure et comme ils ne demandent pas beaucoup de soins, vous pouvez les adopter chez vous!

    L’automne tout comme le printemps est la bonne saison pour effectuer la plantation de cet hydrangea, il aime les terres riches en humus mais arrivera à se contenter d’un sol assez ordinaire du moment qu’il ne soit pas lourd.
    Plutôt de nature gourmande, il faut lui apporter une bonne fertilisation pour qu’il soit bien vigoureux. Installez-le à mi-ombre ou au soleil et comme cet arbuste est rustique ne vous préoccupez pas de son sort en hiver.
    Faut-il le tailler?  Les sujets jeunes n’ont pas besoin d’être taillés, pour les autres on raccourci les branches, cela leur permet de rester bien fournis.

    Vous pouvez multiplier ces hydrangeas par bouturage ou par division de touffes, il y a à la base de la plante de nombreux départ de tiges porteuses de racines qui donneront autant de pieds d’hydrangeas.

  • Suspensions d’automne

    Suspensions d’automne

    Suspension Les suspensions que vous avez réalisées au printemps donnent des signes de fatigue? Certaines annuelles et vivaces arrivent en fin de floraison et dans leurs contenants elles font grise mine.

    Ne laissez pas vos suspensions dans cet état un peu triste, changez de décor! Il y a maintenant dans le commerce de nombreuses plantes qui viennent remplacer celles à floraison estivale, elles vous offriront des fleurs jusqu’en décembre, alors n’hésitez pas, déterrez les plants usés et remplacez-les par des vivaces, des graminées ou des végétaux au feuillage attractif comme l’asparagus.

    Le mieux est de refaire entièrement la suspension et de lui apporter du bon terreau car les précédentes plantes ont quelque peu épuisé celui qu’il y avait.
    N’oubliez pas de prévoir un bon drainage au fond, il est indispensable pour éviter le pourrissement des racines. Choisissez vos plantes en fonction de l’effet que vous voulez obtenir. Une jolie suspension peut allier fleurs et feuillage, surtout quand celui-ci, est panaché ou de belle couleur ou de belle forme.
    Placez les plantes à aspect retombant sur le pourtour et les autres au milieu, cela sera plus esthétique.
    Que choisir en ce moment? Pensez aux skimmias, aux cyclamens, aux petits chrysanthèmes, aux piments, aux bruyères, au lierre, aux petites fougères…Mais faites bien attention de réunir des plantes ayant les mêmes besoins en eau et en substrat.

  • L’utilité de la myriophylle aquatique

    L’utilité de la myriophylle aquatique

    Myriophyllium Un bassin dans le jardin, c’est un plaisir toujours renouvelé. Les nénuphars sont là pour le décor, de même que les iris des marais, les jacinthes d’eau, les jussies et autres plantes qui fleurissent en milieu aquatique.
    Les myriophylles sont quant à elles, indispensables en tant que plantes oxygénantes, elles participent à l’équilibre du bassin et aident celui-ci à garder une eau claire en évitant la prolifération des algues.

    Avec les incontournables nénuphars, ce sont les premières plantes que j’ai installées dans le bassin au moment de sa création. Leur feuillage vert clair est très léger et forme un véritable tapis sur l’eau. Ce sont des plantes à ne pas négliger d’autant qu’elles servent d’abri à la population du bassin qui y trouve un refuge sûr pour frayer.

    Pas besoin de grandes précautions pour les planter, il suffit d’attacher quelques tiges ensemble, de les coincer avec un caillou près du bord, ou de coucher les tiges sous des graviers en laissant leur tête hors de l’eau, à moins que vous ne préfériez les mettre dans des pots. Cette dernière solution permet de maitriser les racines qui sinon forment un enchevêtrement peu esthétique.
    La prolifération  est assurée car ce sont des plantes à croissance rapide qui s’étendent en tous sens et le moindre bout de tige cassé s’enracine de lui-même.
    Très résistantes, les myriophylums n’ont pas d’ennemis, ne sont pas sujets aux maladies, vous n’aurez rien d’autre à faire qu’à limiter leur développement pour ne pas que votre bassin soit envahi.

  • Toutes ces graines!

    Toutes ces graines!

    Graines_phlomis Fines, épaisses, longues, rondes,légères, coriaces…Il y a une multitude de graines et, prévoyante, je fais ma petite récolte et je les récupère pour pouvoir les ressemer au printemps prochain.
    Il faut les enlever de la plante quand elles sont à pleine maturité, leur couleur est alors d’un brun plus ou moins foncé.

    Souvent cachées à l’intérieur d’une enveloppe (ex: pois de senteur, balsamine, ipomées…) elles y sont protégées et il suffit de couper ces dernières pour avoir les graines. Parfois situées au coeur de la fleur d’où elles tombent ou sont emportées par les animaux, ces graines doivent être récupérées avec beaucoup de soins ( ex zinnias, oeillets d’inde, anthémis, cosmos)

    Peut-on récolter les graines n’importe quand? Non car elles craignent énormément l’humidité, elles moisiraient si vous les ramassiez alors qu’elles sont mouillées. Guettez une période sèche et profitez-en pour passer toutes vos plantes en revue en prenant les graines bien mûres. N’ayez pas peur d’en mettre le maximum de côté, chaque année je récupère des graines à foison, cela me permet de pallier aux aléas de certains semis et je peux aussi en donner à mes amis.

    Le gros problème qui se pose est celui de la conservation. Les graines se mettent à germer si elles sont entreposées dans une chaleur humide, il faut leur éviter ces conditions qui ruineraient vos prochains semis.
    Une bonne conservation se fait dans des contenants opaques, fermés et laissés dans un endroit sec à l’abri du froid. Les tubes de médicaments, les boîtes de pellicules photos font trés bien l’affaire. Si vous n’avez pas cela sous la main, faites comme moi, fabriquez des sachets avec du papier craft que vous pouvez doubler pour que la lumière ne passe pas.
    N’oubliez pas d’indiquer le nom des graines car d’ici le printemps vous aurez peut-être du mal à vous rappeler à quelles plantes elles appartiennent, certaines graines se ressemblent beaucoup.

  • Bouturez le figuier

    Bouturez le figuier

    Figues1 Vos amis ou voisins ont de délicieuses figues dans leur jardin? Demandez-leur de vous donner des bouts de tiges et préparez vos boutures. Le figuier se prête bien à cette opération surtout en cette période où il fait encore chaud. Les boutures obtenues seront les clones de l’arbre dont elles sont issues, vous pourrez donc à votre tour déguster d’excellentes figues…si vous avez habitez une région à climat doux car n’oubliez pas que le figuier à besoin de chaleur pour que ses fruits arrivent à maturité.

    Le bouturage en lui-même est simple à réaliser et demande peu de temps, mais une fois les boutures faites il faudra être patient et attendre l’enracinement.

    Respectons les étapes!
    Vous avez le choix entre deux types de boutures: celles dites simples ou celles à talons. Les premières se font avec des rameaux coupés sous un oeil, ils doivent porter au moins 3 bourgeons, les deuxièmes se font en prélevant la bouture avec un peu de bois de la branche dont est issu le rameau.

    Dans un pot, mélangez du terreau et du sable et installez-y vos boutures en les enfonçant suffisamment profond. Vous pouvez bien sûr utiliser de la poudre d’hormone qui facilite l’enracinement.
    Une fois cette étape effectuée, étalez du sable sur la surface du pot et arrosez généreusement. Le terreau devra rester humide pour que les racines puissent apparaitre.
    Pour maintenir une atmosphère de serre chaude et humide, placez sur votre pot un plastique transparent et pensez de temps en temps à aérer vos boutures pour éviter les moisissures qui se développent dans un air confiné.
    A laisser bien sûr à l’abri du vent, du soleil, du gel, dans un endroit bien abrité. Voilà, vous n’avez plus qu’à attendre l’apparition des racines.

  • Il y a encore quelques myrtilles

    Il y a encore quelques myrtilles

    Myrtilles Baies noir-bleuté portées par de petits arbustes de 1,5 m de haut, les myrtilles font partie de ces fruits qu’on aime bien grapiller et qui récoltés en grand nombre permettent de réaliser d’excellentes confitures.
    Peu énergétiques, riches en vitamines, en calcium, en fer, ce sont des fruits intéressants pour leurs qualités nutritionnelles mais aussi pour leur goût très agréable.

    Les pieds de myrtilles produisent plus ou moins selon les variétés et selon qu’ils sont regroupés ou non. Planté seul, la pollinisation de cet arbuste ne sera pas suffisante et vous n’aurez pas une récolte bien abondante.

    C’est une plante de milieu acide qui se plait en terre humifère et bien drainée. Elle a besoin d’arrosage réguliers en été, la sècheresse ne lui convient pas aussi pensez à installer un paillage à son pied pour éviter l’évaporation de l’eau.
    Dans la nature, les myrtilles sauvages se débrouillent toutes seules, mais chez vous, les arbustes que vous avez plantés demandent quelques soins, notamment la taille. Dés la troisième année de plantation il faut manier le sécateur pour aider à la fructification.  en effet, les pousses ne produisent des fruits que pendant 3 à 4 ans, il est donc bon de les tailler pour que d’autres puissent prendre le relai de façon à ne pas interrompre la fructification.
    Veillez à ce que vos plants de myrtille ne souffrent pas de carences, surtout en fer. Vous pourrez constater cela de visu car la plante reste chétive et son feuillage jaunit, ce sont des signes qui ne trompent pas et qui indiquent qu’il faut agir. Dés le printemps, apportez à leur pied un peu de chélate de fer.

  • La récolte des amandes

    La récolte des amandes

    Amandes Les amandes sont des fruits qui arrivent à maturité de septembre à octobre. Ce sont des drupes de forme ovale qui ont une épaisse enveloppe verte et veloutée, elle vire au marron et s’affine  à la fin de l’été ce qui signifie que le fruit est mûr. A l’intérieur de cette enveloppe se trouve la coque dure qui renferme la délicieuse amande.

    Elles sont Issues de la belle floraison de l’amandier, un arbre qui fleurit précocement, ce qui limite la récolte de ces fruits aux zones à climats doux, mais certaines variétés sont plus tardives et donc moins fragiles. Les amandes  font l’objet d’une production massive dans certains pays du sud mais le plus gros producteur est de loin la Californie.

    La récolte des amandes peut se faire  au début de l’été alors qu’elles sont encore vertes, le fruit est blanc laiteux et à un goût très délicat, on les consomme telles quelles. On peut aussi attendre que l’enveloppe de la drupe soit sèche pour les gauler, cela s’effectue en septembre-octobre.
    Une fois vos amandes récoltées il faut procéder à leur écalage, c’est à dire séparer la coque de l’enveloppe et il faut le faire dés la fin de la récolte parce qu’après je vous garantis que cette opération ne sera pas facile à faire!
    Quand vous aurez terminé, laissez sécher vos fruits au soleil et puis stockez-les dans un endroit sec et aéré. Les amandes se conservent très longtemps si elle sont  entreposées dans de bonnes conditions.

    Chaque année, je fais ma petite récolte avec ce que les écureuils veulent bien me laisser et j’ai ma réserve pour confectionner des gâteaux.

  • Les Tamaris, de la légèreté au jardin

    Les Tamaris, de la légèreté au jardin

    Tamaris2 Les tamaris. Ils me feront toujours penser aux vacances sous le soleil.
    Certaines espèces( tamarix tetandra) fleurissent au printemps, mais d’autres comme les tamarix ramosissima ont une belle floraison estivale, en associant les deux vous aurez vos arbustes en fleurs pendant très longtemps.

    Ce sont des arbres de 3 à 6 m de haut dont l’aspect est vraiment léger, le feuillage est fin et les inflorescences plumeuses ont des tons roses plus ou moins soutenus.
    Leur culture est facile, plantez-les en isolé en massif ou en haie libre, toutes ces destinations leur conviennent parfaitement.
    En bord de littoral, ils constituent des haies brise-vent qui sont très efficaces.

    Une fois installé, cet arbre se débrouille tout seul, il s’adapte quasiment à tous les sols, exception faite des terrains lourds et humides qu’il n’aime pas. si c’est le cas de votre jardin, apportez du sable dans le trou de plantation, cela facilitera le drainage.
    Les tamaris ont besoin de soleil et de chaleur. Un tamaris cantonné dans un coin ombragé ne se plaira pas et sa floraison s’en ressentira grandement, alors choisissez-lui un endroit plein sud où il profitera au maximum des rayons du soleil.
    Faut-il les tailler? Oui pour les jeunes sujets aprés leur floraison pour éviter qu’il ne se dégarnissent à la base, et puis taillez les tamaris d’été au mois de février pour leur donner un coup de fouet.
    Vous avez récupéré quelques branches et vous aimeriez en faire des boutures? C’est possible dans un mélange de terre et de sable mais le reprise est assez aléatoire.
    Ma foi, vous pouvez toujours essayer …et nous faire part de votre expérience!