Catégorie : Outillage

  • Ma cabane au fond du jardin…

    Ma cabane au fond du jardin…

    Cabanon C’est le refuge du jardinier méticuleux, son petit coin secret où chaque outil est bichonné, nettoyé et suspendu par le manche à un râtelier de bois: Croc, binette, bêche, râteau, griffe, louchet sont rangés et prêts à l’usage.

    Les étagères ordonnées y conservent, dans des boîtes bien fermées, à l’abri de l’humidité, les semences, les bulbes séchés, les engrais et produits d’entretien; un établi en zing permet de pratiquer plus à l’aise les bouturages et rempotages de saison.

    Une fenêtre, indispensable pour l’air et la lumière, permet de stocker quelques plantes frileuses à l’abri du gel. Selon la taille de son cabanon le jardinier peut même y loger brouette, tracteur, tondeuse ou motoculteur.

    Cabane Ajoutez à cela un balai de paille pour l’entretien, quelques sacs de terreau, de sable, d’or brun et de terre de bruyère, des pots de toutes tailles, des gants de cuir, des sécateurs et ébrancheurs, quelques arrosoirs, un calendrier lunaire accroché au mur et vous obtiendrez le kit complet du parfait jardinier.

    Qu’il soit en bois ou en métal, l’important est que cet abri s’intègre à la végétation du jardin; n’hésitez pas à le couvrir de grimpantes fleuries et équipez-le, si possible, de gouttières pour récupérer l’eau de pluie; vous pouvez même rallonger sa toiture afin d’y faire un appentis pour stocker le bois.

    Seul entretien, tous les 2 ou 3 ans, passer un fongicide et une couche de lazure sur le bois et pour les abris en métal, surveiller et traiter les points de rouille.

  • L’outil indispensable, la bêche

    L’outil indispensable, la bêche

    Beche_outi_fox Bien commencer l’année au jardin, c’est d’abord s’équiper correctement pour éviter les crises de nerfs et une fatigue supplémentaire, sans compter les lombalgies et ampoules qu’ occasionne l’usage d’un mauvais outil.

    Choisissez une bonne et solide bêche; préférez les manches courts possédant une poignée et les outils légers surtout pour les femmes; un louchet dont le fer est plus long et plus étroit est même préférable car il nécessite moins d’efforts.

    Ma préférée est une bêche en acier inoxydable; elle est belle et brillante et ne rouille pas si on l’oublie sous la pluie; seul inconvénient, son prix très élevé surtout si le manche est lui aussi en inox (combimax de Gardena) d’un prix encore abordable ou mieux, les superbes outils hollandais Sneeboer, forgés à la main.

    Une bêche de qualité doit posséder avant tout un repose-pied sur le rebord du haut pour un meilleur appui; elle doit avoir un manche solide, en fibre de verre incassable c’est mieux, retenu par une douille assez haute pour éviter qu’il y ait du jeu.

    Mais le plus important reste le fer de bêche; à défaut d’inox, il sera en acier trempé ou forgé pour une bonne rigidité et une meilleure pénétration dans le sol. A trouver chez Leborgne, Perrin, Gardena, wolf, Duchesnay.

    Après chaque usage il est nécessaire de nettoyer correctement le fer de bêche, de supprimer toute trace de boue, de l’aiguiser si besoin et de passer un chiffon imbibé d’huile l’hiver, pour le protéger contre la rouille(sauf pour l’inox); Le manche en bois sera passé au papier de verre pour éviter les ampoules. Pour mieux conserver vos outils à l’abri de l’humidité, en hiver, mettez-les dans un récipient rempli de sable mélangé à un peu d’huile de vidange.

  • Les outils de taille

    Les outils de taille

    Outilstaille Le rôle de la taille, au jardin, est primordial; que cela concerne les arbustes d’ornement, les rosiers ou les arbres fruitiers, tout au long de l’année, nous utilisons des outils de taille pour entretenir la silhouette des arbres, stimuler la floraison, ou encore élaguer les branches. Pour cela, il faut être équipé d’outils de qualité, maniables et légers, bien adaptés à notre morphologie mais aussi à l’usage que l’on doit en faire; il est évident qu’entre un jardinet de week-end et une plantation ou il en sera fait un usage intensif, la qualité des outils ne sera pas la même.

    Le sécateur: indispensable, il faut le choisir de bonne qualité, maniable, léger, ergonomique, avec des poignées qui facilitent la préhension. Les verrouillages sur le dessus sont très pratiques; Si vous avez des problèmes de main, les modèles à double levier sont pour vous, car ils augmentent la puissance de 25%. Les modèles pour ambidextres faciliteront le travail des gauchers. Dans les marques de référence on peut citer: Bahco- Felco- Fiskars- Gardena- Wolf.

    Les scies: celles à triple denture facilitent la taille; à coupe tirante on obtient un meilleur résultat sur la cicatrisation, grâce à une coupe nette et franche, et cela avec un moindre effort.

    Le sécateur de force ou coupe- branches: très pratique, il démultiplie nos forces pour les branches de gros diamètre que l’on ne peut couper au sécateur à main; équipé de longues poignées creuses en aluminium, c’est un outil léger; des modèles à lame croisante, à ceux à crémaillère ou à double articulation pour adapter l’effort, vous trouverez toute une gamme de sécateurs de force dans les magasins spécialisés, jardineries et magasins de bricolage.

  • L’eau de pluie: la récupérer

    L’eau de pluie: la récupérer

    00000037420gouttiere20copieCadeau du ciel, surtout depuis les étés de canicule que nous avons connu, l’eau de pluie est précieuse au jardinier. Douce et dépourvue de calcaire, elle est préférable à l’eau du robinet pour l’arrosage des plantes d’intérieur, à condition toutefois de la laisser quelques instants se réchauffer (surtout en cette saison) à température ambiante. Au jardin, ce sont les plantes de terre de bruyère qui l’apprécieront le mieux, tant elles détestent le calcaire. Il existe plusieurs systèmes de récupération, adaptables aux gouttières; le plus simple est un bec d’écoulement qui déverse l’eau dans un récipient (style poubelle). Plus sophistiqué, le collecteur, qui lui, a l’avantage de posséder un filtre qui va stopper le passage des feuilles et autres insectes et saletés. Peu esthétique ,me direz vous! A chacun de trouver une idée originale pour que cette installation se fonde dans le décor. J’ai choisi d’entourer mon récipient avec de la brande, mais ça peut-être avec des canisses ou tout simplement dissimulé derrière une rangée de plantes.

    Le petit truc en plus: j’utilise cette eau pour le repassage; dans la centrale vapeur plus besoin de cartouche anti-calcaire!

  • En fevrier…pêle-mêle

    En fevrier…pêle-mêle

    23vue20alle9e20jardin_12 Voici en résume quelques travaux a effectuer avant la fin du mois:  – Les allées doivent être traitées avant la levée des mauvaises herbes; j’emploie du chlorate de soude dilue, et le passe au pulvérisateur muni d’un cache, pour préserver les cultures avoisinantes.  – pour avoir des massifs bien nets, je les dessine au dresse-bordure .  – En prévision, je fais les trous pour mes prochaines plantations.  – les arbres couverts de lichens auront, eux, un nettoyage énergique a la brosse de chiendent. –  pour limiter les maladies je passe les troncs d’arbres, les rosiers ou encore les lauriers roses  et les lagerstroemias à la bouillie bordelaise; le goudron Norvégien me sert, quant à lui, à cicatriser les plaies. –  la pelouse doit être aérée, traitée de manière écologique contre les mousses. Si on souhaite la refaire, alors c’est le moment de labourer le sol avant d’ensemencer au mois de mars, sur une terre suffisamment réchauffée . –  c’est le moment d’aérer les vérandas aux heures les plus chaudes, et de reprendre progressivement les arrosages a l’engrais, pour les plantes d’intérieur.                  

  • Février au jardin

    Février au jardin

    Hellniger02Dès que le temps devient plus clément, j’ai plaisir à retrouver le jardin pour y mettre un peu d’ordre après 2 mois d’abandon. Ce travail consiste à toiletter les vivaces, couper les tiges mortes, nettoyer les massifs et brûler toutes les feuilles ramassées, souvent porteuses de maladie. Il faut aussi couper les têtes d’hortensias au dessus de 2 yeux (bourgeons) bien formés. Le nettoyage terminé, il ne reste plus qu’à donner un petit coup de griffe autour des plantes avant d’étaler du fumier en couche. Il sera enfoui le mois prochain. Ça n’est là qu’une première étape, car il va falloir aussi tailler et traiter les arbres contre les insectes et les maladies, planter les rosiers, semer, biner, mais,pas d’affolement, le jardinier prend son temps.    

  • Jardin d’hiver

    Jardin d’hiver

    Jardiniere_hiver_1 Dans les régions les plus au sud de la France,les premiers signes du printemps sont apparus, (malgré gelées matinales ,neige et pluies répétées)… les mimosas sont prêts à éclore, le perce-neige pointe son nez et toute la nature semble se réveiller d’un long sommeil…Ces premières effervescences nous donnent envie de jardiner, d’aérer nos maisons ,de faire un grand ménage,de nettoyer nos vitres pour que la lumière entre à flots et de reprendre les promenades… Il est vrai que nous n’avons pas été très actifs pendant ces quelques mois et qu’il va falloir se rattraper !

    Commencez par faire un peu de tri dans vos étagères ,aiguisez vos outils et nettoyez vos pots vides avec une eau légèrement javellisée en vue des prochains semis .Et pour avoir un peu de soleil dans la maison,pourquoi pas, un bouquet fait de quelques branches de forsythia, narcisses et jonquilles :effet soleil garanti !