Catégorie : Palmiers

  • Le phoenix canariensis: un palmier plutôt rustique

    Le phoenix canariensis: un palmier plutôt rustique

    Palmier2Le phoenix canariensis  est certainement le palmier le plus connu et le plus cultivé car il n’est pas difficile à vivre et supporte quelques gelées. Attention, pas au-delà de -10 degrés tout de même! Mais cette résistance lui permet d’être présent dans de nombreuses régions.

    Autrefois cantonné dans le sud de la France, on le voit maintenant dans des villes moins méridionales et notamment sur la façade atlantique.
    Il s’adapte plutôt facilement au milieu où il est installé à condition que le sol soit bien drainé et c’est un bel élément de décor qui gagne à être planté en isolé.

    Palmier Avez-vous remarqué les inflorescences en forme de balai de couleur jaune-orangé qui émergent d’entre les palmes? Elles sont de taille plus ou moins grandes: les plus courtes se trouvent sur les pieds mâles, les plus longues sont chargées de fruits et se trouvent sur les pieds femelles.

    J’avais récupéré quelques-uns de ces fruits mûrs pour tenter des semis, je peux vous dire que le résultat est intéressant. Il faut mettre les graines à tremper dans de  l’eau pendant 8 jours puis les laisser germer au chaud, dans un mélange de sable et de terreau. De petites pousses finissent par apparaitre mais ne vous découragez pas, la levée peut être assez rapide ou prendre des mois : le jardinier doit toujours être patient!

  • Un jardin verdoyant en hiver

    Un jardin verdoyant en hiver

    Bruyre_dhiver Au moment de créer le jardin, ou plus tard si vous le réaménagez, pensez à inclure dans vos plantations une bonne part d’arbres et arbustes à feuillage persistant, votre jardin vous paraitra moins hivernal.

    Les avantages de cela? D’abord vous aurez un environnement verdoyant alors que d’autres se contentent de branches nues. Ensuite, le feuillage vous isolera autant qu’aux beaux jours, mais évitez peut-être de mettre des persistants trop prés d’une baie vitrée ou d’une porte fenêtre, en hiver il est quand même bien agréable d’avoir du soleil dans la maison. Et puis, fini les tas de feuilles quand l’automne  arrivé, elles tombent toutes en même temps!

    Que planter? Parmi les arbres voici quelques espèces intéressantes: les pins, sapin, cyprès bien sûr, ils sont toujours là pour donner de la verdure en hiver, mais il y a aussi les mimosas (attention au gel), certains magnolias comme le "grandiflora", les eucalyptus si odorants, les chênes lièges et les chênes verts mais ces derniers sont à réserver au midi…sans oublier les palmiers pour un peu d’exotisme, mais attention en les choisissant, renseignez-vous sur leur résistance au gel.
    Les arbustes qui gardent leur feuillage constituent des haies bien isolantes,  touffues  et décoratives toute l’année, souvent en fleurs à la belle saison, ils ont ensuite des baies colorées qui restent attrayantes pendant de longs mois. Citons: les pittosporums, les osmanthes, les lauriers-tin, lauriers-cerise, lauriers d’Apollon, les camélias, les rhododendrons, les nandinas, les skimmias, les fusains…Le choix est vaste.
    Les graminées apportent quant à elles une touche de légèreté, pensez aux lins de nouvelle-Zélande, aux herbes de la Pampa, et bien sûr aux magnifiques bambous.
    N’oubliez pas les vivaces qui en place dans les massifs continuent à jouer leur rôle décoratif: les lavandes, les héllébores, les bruyères, les phlomis, les euphorbes, les bergénias…

    Avec une liste pareille vous n’avez plus qu’à vous décider et …à retrousser vos manches pour planter!

  • Vos potées sont-elles bien protégées?

    Vos potées sont-elles bien protégées?

    Gel_sur_laurierrose Le froid arrive et dans certaines régions il est même bien installé. Vous avez rentré vos plantes les plus fragiles, mis un paillage sur les vivaces que vous craignez de perdre, ce sont des dispositions qui vont permettre à vos protégées de passer l’hiver sans trop de mal.
    Et vos potées? Installées dans des pots, les plantes souffrent bien plus du froid que lorsqu’ elles sont en pleine terre, il faut les dorloter un peu.
    A l’automne, on pense à protéger la partie aérienne mais on néglige la parie enterrée et au printemps, on s’étonne de retrouver la plante morte de froid ! Que faire?

    D’abord, si vous pouvez bouger vos pots, il est préférable de les mettre contre un mur abrité du vent. Je déplace les miens pour ne pas les laisser au courants d’air qui accentue la baisse des températures.
    Pour les pots installés sur une terrasse, il vaut mieux isoler le pot du sol en le posant sur une découpe de bois ou sur une plaque de polystyrène. Ceci fait, il faut emmailloter la plante. Pour ma part, j’utilise toujours du voile d’hivernage que je double, mais si vous habitez une région où il fait très froid, n’hésitez pas à mettre plusieurs couches, il faudra bien ça pour éviter à vos plantes un coup de gel.
    Le voile doit couvrir la partie aérienne mais aussi le pot lui même, entouré de cette façon, votre potée sera bien protégée.
    L’avantage du voile d’hivernage est qu’il laisse passer la lumière et qu’il permet à l’air de circuler, ce qui n’est pas le cas du plastique à bulle. Très efficace, ce dernier doit cependant être ouvert fréquemment pour que la condensation ne soit pas néfaste à la plante.   

  • Paillons pour protéger du froid

    Paillons pour protéger du froid

    Phoenix_canariensis_protection_hivernale Les plantes méditerranéennes, les plantes fragiles et les palmiers doivent être protégés des fortes gelées à partir de début novembre.

    La gelée représente un risque certain sur des plantes ne supportant pas les températures infèrieures à -8°C, mais le plus gros danger vient de l’humidité au niveau des racines.

    Ainsi une plante qui en principe gèle à -8°C supportera des températures bien infèrieures si le pied est protégé de la pluie.

    Le premier geste essentiel est donc de maintenir le pied au sec avec un lit de paille ou de feuilles et même carrément un abri; une cloche en verre ou en plastique remplie de paille fera l’affaire pour les petites plantes.

    Pour les palmiers, il suffit de remonter les palmes autour du coeur, ce qui a pour effet de créer un nid douillet où la température sera toujours plus élevée. Maintenez les palmes à l’aide d’un raphia, et entourez le tout d’un paillon ou d’un rectangle de brande maintenu par des tendeurs( de couleur sombre); c’est plus esthétique et ça s’intègre mieux dans un joli jardin qu’un voile de protection un peu trop blanc…

    Cela dit les voiles sont très pratiques pour protéger les agrumes sur une terrasse, à condition de les mettre en double, voire triple épaisseur selon les régions et l’exposition.

  • Palmier bleu

    Palmier bleu

    P20brahea20armataar_1 Même si vous avez peu de chance de le voir un jour atteindre cette hauteur sous nos climats, le brahea ou erythea armata est un des plus beaux spécimen de palmiers; originaire du Mexique, il offre néanmoins une bonne résistance au froid, et se plaît surtout dans les régions du littoral atlantique et méditerranéen.

    Son originalité tient à la couleur de ses palmes bleutées, dressées en couronne autour d’un stipe solitaire, et à ses inflorescences jaunes pouvant atteindre 5m de long.

    Son seul défaut est de nous faire perdre patience, car sa croissance est lente; il est préférable d’ acheter un sujet de bonne taille, quitte à le payer un peu cher, plutôt que de le regarder pousser, à la loupe, pendant ses premières années; comme la plus-part des palmiers, il est un peu long à démarrer…

    Plantez-le entre juin et septembre, en plein soleil, dans un trou 3 fois supèrieur à la motte. Il affectionne les sols bien drainés, et les terres ordinaires, sableuses ou argileuses; sa résistance au froid lui permet de supporter des températures autour de -12°C, à condition d’avoir le pied relativement au sec.

  • Le Phoenix, le plus connu des palmiers

    Le Phoenix, le plus connu des palmiers

    Palmier Sous les climats non méditerranéens, mais néanmoins tempérés, la culture de certains palmiers rustiques est possible moyennant quelques précautions; c’est le cas du  plus populaire d’entre eux, le phoenix canariensis ou dattier des Canaries;

    Il fait partie des Arécacées, et doit son nom non pas à l’oiseau légendaire, mais aux phéniciens qui l’ont largement implanté tout autour de la méditerranée.

    Palmier très décoratif au stipe massif, coiffé de gigantesques pennes d’un vert sombre, il cache derrière cette belle apparence de redoutables épines situées à la base de ses pétioles; ces piqûres étant très douloureuses, évitez de l’installer dans un lieu de passage. Dans des conditions idéales de culture, le stipe de ce palmier peut atteindre 12m de haut, et ses feuilles, 6m de long.

    Plantez-le, comme tous les palmiers en terre réchauffée (et non pas l’hiver), dans un sol très riche; une terre silico-argileuse est idéale, il n’aime pas beaucoup le calcaire. Durant l’été, arrosez-le et apportez-lui un maximum d’azote, jusqu’à 1kg de sang séché par mois pour un beau sujet. Lorsque les feuilles sont fanées, taillez les pétioles au ras du tronc à l’aide d’une scie égoïne; votre palmier sera plus beau, et abritera moins de parasites.

    Le phoenix canariensis supporte des hivers à -8°C, et peut survivre même à -12°C, mais il est conseillé de le protéger, y compris au niveau des feuilles qui peuvent être brûlées par les gelées; personnellement, je l’entoure de brande jusqu’au  niveau supérieur du stipe, je réunis ensuite toutes les feuilles, les maintiens avec une ficelle, et les couvre d’un double voile de protection. Seules les régions du pourtour méditerranéen peuvent se passer de ces précautions, et c’est également valable pour quelques sujets bien abrités sur la côte atlantique.

    Soyez prudents lorsque vous achetez un phoenix, la plupart ont de longues palmes très décoratives, mais ce sont des sujets forcés qui ont grandi à l’ombre, et ne supporteront pas bien l’installation plein soleil de votre jardin; les feuilles brûleront assurément le premier été; rassurez-vous, il en émettra de nouvelles l’année suivante, cette fois bien en rapport avec le stipe, donc plus petites; préférez donc toujours un palmier massif, à un palmier bien fourni en feuilles.

    Le phoenix se prête mal à la culture en pot, du fait de son important système radiculaire; si c’est le cas, donnez lui beaucoup d’eau et d’engrais, et rempotez le régulièrement en supprimant le "chignon".

  • Le Kentia, palmier d’interieur

    Le Kentia, palmier d’interieur

    Kentiajong1a Le kentia est le plus répandu des palmiers d’intérieur; il y apporte une jolie touche d’exotisme avec ses grandes feuilles légères et brillantes gracieusement arquées.

    Ce palmier est capable de prendre un beau développement, 3 à 4m, ce qui le destine plutôt a de grands locaux.

    Trouvez-lui un emplacement lumineux, à proximité d’une fenêtre, mais sans soleil direct. Même si l’idéal serait un local peu chauffé (10 à 15°) et bien clair , le kentia n’est pas très exigeant et s’adapte bien à des situations moins idéales.

    En hiver, arrosez-le tous les 10, 15 jours, mais vaporisez le feuillage tous les jours; en été, il appréciera d’être mis dehors, pot enterré, à mi-ombre;

    Le rempotage s’effectue au printemps, dans un mélange composé de terreau, de sable grossier et de terre de jardin, dans des pots très profonds. Lorsque la plante est trop importante, procédez seulement à un surfaçage sur quelques centimètres.

  • Le butia capitata

    Le butia capitata

    117797349linjpo_ph Le butia capitata (à droite sur la photo) est sans aucun doute le palmier à feuilles pennées, (avec aussi le jubea spectabilis), le plus résistant au froid. Il a pu affronter sans problème des gelées à -12°C; son enracinement profond en fait une plante de climat plutôt sec; si on veut le comparer à un autre palmier, c’est du phoenix qu’ esthétiquement il se rapproche le plus, mais avec un feuillage plus bleuté, et une bien meilleure résistance au froid.

    Sa croissance n’est pas très rapide même s’il atteint 6m d’envergure en 10ans, pour un stipe (tronc) de 50cm. Sa floraison  magnifique  est suivie par des fruits rouges délicieux de la taille d’une cerise.

    Sa seule exigence: du soleil. Pour le reste un sol même pauvre ou sablonneux lui convient très bien; arrosez-le copieusement en été, et donnez lui de l’azote (1kg de sang séché par mois à partir de mai, jusqu’à septembre).

    Attendez le mois de mai, que la terre soit bien réchauffée, pour planter votre butia; s’il supporte sans problème le vent et les embruns en hiver, protégez quand même le coeur car il craint la neige.

    La culture en pot n’est malheureusement pas possible du fait de son enracinement profond.

  • Chamaerops humilis

    Chamaerops humilis

    Humilis1 Voilà le seul palmier originaire d’Europe à pouvoir supporter des pointes à -15°. Autant dire qu’il peut être adopté dans toutes les régions, moyennant quelques précautions en hiver; Ce qu’il déteste le plus, c’est l’humidité, que ce soit celle de l’air où celle du sol. Il demande beaucoup de soleil, et un sol sain, bien draîné; en été, il apprécie les arrosages et l’engrais qui favorise sa croissance pourtant lente; en latin, "humilis" signifie "petit". C’est le seul de ce fait à pouvoir être cultivé toute sa vie en bac, à condition de faire un surfaçage annuel et un rempotage tous les 3 ans environ. Son originalité vient du fait qu’il émet des rejets à partir de la souche ( palmier cespiteux) ; sur des sujets un peu âgés on peut donc avoir plusieurs stipes (troncs) . Les feuilles qui mesurent chacune jusqu’à 80cm d’envergure ne tombent jamais seules, mais sont coupées une fois fanées seulement, pour laisser voir les stipes. Attendez toujours le début de l’été pour planter les palmiers en pleine terre, surtout dans les régions froides.

  • Palmier pour tous

    Palmier pour tous

    Palmier_air_du_sud Le Trachycarpus Fortunei est bien le palmier le plus résistant au froid puisque les petits matins à -15°C ne lui font pas peur! Il a même résisté pendant de courtes pèriodes à des -18°C; c’est une bonne nouvelle pour tous les amateurs d’exotisme demeurant en région parisienne et même dans le nord de la France; celà dit, il faudra tout de même lui trouver une situation privilégiée à l’abri du vent qu’il n’aime pas, et de préférence plein sud! Peu exigeant en matière de sol, il est friand d’engrais riche en azote: 1kg de sang séché par mois de mai à septembre et surtout beaucoup d’eau. La culture en bac lui convient trés bien également, mais à ce moment là, préparez un substrat plus léger à base de terreau (1/3) et de terre de jardin; arrosez le souvent avec un engrais type "plantes d’intèrieur" toujours riche en azote.

    Ce palmier porte également le nom de Palmier de Chine dont il est originaire ou Palmier à chanvre car son stipe (tronc) est recouvert de fibres brunâtres autrefois utilisées pour la fabrication des balais !!