Tout comme cet héliotrope, au parfum de pain d’épice vanillé, qui a connu un vif succès à la Belle Epoque, les jardins parfumés font un retour en grâce.
En dehors des plantes aromatiques qui se chargent tout l’été de propager leurs arômes, les plantes de jardinière sont malheureusement bien peu parfumées. Même les roses, n’ont semble-t-il, plus le même parfum qu’autrefois, comme si le jardin était devenu un lieu aseptisé, une simple toile de peintre, superbe en couleur, mais où les sensations olfactives n’auraient plus cours.
Pour retrouver le plaisir des vrais parfums qui savent s’imposer, sélectionnez les variétés selon vos goûts; pour les senteurs de vanille, de miel, ou de fruits exotiques, il y a le lantana, le mimosa, l’albizzia, l’héliotrope, le buddleia (arbre aux papillons).
Pour des senteurs fleuries, les roses arrivent en tête, à condition de choisir des variétés parfumées, comme Mme Isaac Pereire, Félicia, Hermosa, Sylvie Vartan, Yves Piaget, etc., mais aussi, le jasmin, le chèvrefeuille, le lilas, l’eleagnus…
Pour des parfums plus capiteux, essayez le datura, aux senteurs très fortes en fin de journée, le gardénia, le lys..
Pensez aussi au réséda, au freesia, à la giroflée, à l’alysse, au narcisse, et au tabac d’ornement.
















