Catégorie : Plantes de terrasse

  • La légendaire résistance  des joubarbes!

    La légendaire résistance des joubarbes!

    Joubarbes Nous avons déjà parlé de ces petites plantes qui ressemblent à des artichauts, leurs feuilles sont disposées de façon à s’emboiter les unes dans les autres pour former une  rosette.

    Ces plantes poussent tellement facilement qu’un rien de terre leur suffit, dans les jardins autrefois on les installait dans des récipients les plus inattendus: marmites, coupelles au fond percé mais aussi dessus d’un mur avec une terre pratiquement inexistante.

    Les joubarbes sont extrêmement résistantes, les canicules les plus fortes ne les incommodent pas, le froid hivernal non plus d’ailleurs. Vous l’avez compris, c’est la plante sans souci par excellence.

    Mais comment se fait-il que cette plante toute pimpante puisse rester quasiment sans apport d’eau? La plante  est astucieuse et a adapté sa morphologie ce qui lui permet de survivre même en milieu aride.
    Ses feuilles légèrement recourbées vers l’intérieur lui permettent de capter la moindre humidité et comme elles sont en plus charnues car gorgées d’eau, elles ont ainsi des stocks de dépannage qui leur permettent de tenir dans le temps.
    Pour se protéger de l’ardeur du soleil certaines ont un fin duvet qui recouvre les feuilles mais d’autres ont un aspect cireux qui évite la transpiration. Ajoutez à cela un système racinaire efficace puisque trés fin et trés étalé en surface et vous avez là tout un ensemble de conditions qui font de cette plante une championne de sobriété.
    Associez-les aux sédums et aux échéverias, ils sont aussi sobres qu’elles et ont une jolie floraison: tout pour plaire.

  • Des primevères un peu moins classiques…

    Des primevères un peu moins classiques…

    Primevere_denticulata Bien sûr, on les aime toutes ces petites primevères qui nous annoncent le printemps. Elles sont de tous les jardins, de tous les balcons, on peut toujours compter sur elles pour fleurir quelque potée qui grâce à leur présence redevient charmante.

    Ces primevères acaulis connaissent un succès qui ne se dément pas d’autant que les coloris sont de plus en plus variés et que les corolles sont de plus en plus grandes, mais pourquoi ne pas s’intéresser à d’autres variétés qui outre leur floraison un peu originale, présentent pour certaines, l’avantage de s’épanouir en été. Ce sont elles aussi des vivaces de culture facile et elles supportent le froid, alors n’hésitez pas!

    Si vous aimez les fleurs doubles ou à corolles en pompons vous pouvez les trouver parmi les traditionnelles primevères acaulis, le choix des coloris est trés vaste: jaune, rose, rouge, blanc, bleu, orange …et même pour certaines des pétales ourlés de tons différents: des fleurs de toute beauté!

    Les amateurs de plantes plus hautes peuvent trouver leur bonheur dans les variétés comme "primula denticulata" avec son inflorescence en forme de boule ou la primula vialii qui elle, fleurit en été.  A moins que vous ne préferiez la superbe "primula japonica" qui a des fleurs en couronnes disposées en étage: curieux mais tellement aérien qu’il ne faut pas les oublier.

    Toutes ces primevères sont de bonne taille, elles atteignent facilement les 40 cm et vont aussi bien en pots ou jardinières que dans les massifs.
    Allez, vite choisissez celles qui vous conviennent le mieux.

  • On les aime ces oeillets de Chine!

    On les aime ces oeillets de Chine!

    Oeillets_de_chine_roses Ils ont des fleurs simples ou doubles qui s’épanouissent au début du printemps et qui forment de beaux tapis colorés de vingt à trente centimètres de haut. Tous les tons de rose , de rouge, de saumon sont représentés, le blanc est aussi présent et certaines variétés ont même des fleurs panachées.

    Une bordure ou un massif d’oeillets de Chine c’est étonnant tellement la floraison est abondante!

    Cette bisannuelle est originaire d’Asie, elle convient aussi à la culture en jardinière ou en pots et permet de confectionner de beaux bouquets qui tiennent bien dans un vase.

    Pas de difficulté particulière concernant leur culture, ces oeillets aiment le soleil et se contentent d’une terre de jardin ordinaire. Le printemps est le bon moment pour les planter, vous pouvez en installer quelques pieds dans vos massifs. Si ceux que vous avez mis en terre il y a quelques temps forment maintenant des touffes trop denses, divisez-les pour les rajeunir.
    Ces oeillets sont gélifs et ne peuvent être considérés comme des vivaces que dans les zones à climat doux, ailleurs, il vous faudra en replanter chaque année.
    Ces plantes ne sont pas fragiles mais sont souvent attaquées par la mouche, les pucerons, les thrips et peuvent attraper la maladie de la rouille, alors surveillez vos beaux oeillets!

  • Des balconnières trés variées II

    Des balconnières trés variées II

    Begonia_et_cleomes Destinées à accueillir les plantes afin de décorer un balcon, ces contenants doivent être suffisamment profonds pour que la végétation puisse s’y développer à son aise.
    Choisissez-les avec une hauteur d’au moins 20 cm et vérifiez qu’il y a bien un trou de drainage, sinon percez le fond, c’est absolument indispensable. Le substrat doit convenir aux plantes à installer, terre de bruyère pour certaines ou terreau pour la plupart des autres comme les pélargoniums.

    Les balconnières sont fixées à leur support au moyen d’une accroche, il en existe de différente forme allant des plus simples aux plus sophistiquées type support métallique en fer forgé.
    A vous de voir.

    Un balcon bien fleuri est une réalisation qui demande du travail à l’installation mais surtout qui exige un entretien constant. Laissées sans soin vos balconnières ne seront pas décoratives bien longtemps mais si vous vous en occupez suffisamment, alors là, vous serez enchanté du résultat.

    Les plantes à installer doivent être choisies soigneusement car certaines se prêtent mieux que d’autres à ce type de culture. Pas de problème avec les grands classiques comme les pétunias, les pélargoniums, les lobelias, les pourpiers bien adaptés à la sècheresse et au soleil que vous pourrez planter pour votre décor estival. Pour le moment, les compositions de lierre, fusain, cyclamens…qui ont égayé les balcons pendant l’hiver sont encore décoratives, gardons-les encore un peu.
    Votre balcon est à l’ombre? Au printemps plantez des fuchsias, des impatiens, des bégonias, vous aurez de magnifiques jardinières bien colorées.

    Un balcon bien fleuri c’est un plaisir partagé avec tous ceux qui ne font que passer mais qui attirés par le spectacle, n’hésitent pas à s’arrêter un instant pour l’admirer.

  • Des balconnières trés variées I

    Des balconnières trés variées I

    Petunias_balcon Elles ont été délaissées pendant tout l’hiver, certaines sont abimées et ont besoin d’être remplacées : il est temps de faire le point sur vos balconnières.
    Il y a dans le commerce un choix trés vaste de ce type de contenant et je parie que vous allez hésiter avant de faire votre choix. En dehors de l’aspect esthétique il faut quand même tenir compte de différents points : support, exposition du balcon, facilité d’entretien, durée de vie du contenant…
    Le choix du type de balconnière étant décidé, reste à en évaluer le nombre et là c’est selon ce que vous voulez obtenir : pour un effet d’écran accrochez vos jardinières les une à côté des autres, pour un effet fleuri plus aéré et afin de ne pas vous cacher une belle vue, laissez de l’espace entre elles mais pas exagérément sinon votre décor apparaitra trop pauvre.

    Quelles balconnières?
    Les plus légères, les moins chères sont celles en plastique elles présentent des avantages : leur entretien est facile, leur matière évite une évaporation trop importante, par contre elles n’ont rien d’original.
    Les contenants en bois sont beaux, sobres, naturels, ils isolent les racines du froid en hiver et sur un balcon ils sont trés esthétiques.
    Vous avez peut-être constaté que ces dernières années, les balconnières en métal sont trés à la mode, elles plaisent ou non mais en tous cas font des contenants trés résistants et bien adaptés à ce type de culture.
    Que dire des balconnières en terre cuite? Leur inconvénient : leur poids qui demande une accroche trés solide mais en contre-partie  elles présentent l’avantage d’avoir un bel effet naturel et le matériau permet une évaporation du surplus d’eau. Mais cet avantage est à double tranchant car il faudra arroser plus fréquemment en plein été en période de sècheresse.
    Il y a dans le commerce des poteries en terre cuite émaillée de toutes les couleurs et vous pouvez aussi trouver des balconnières en osier tressé plutôt fragiles et des balconnières en pierre reconstituée qui elles, sont trés lourdes.

    Suite demain

  • Quelques maladies qui touchent les bégonias

    Quelques maladies qui touchent les bégonias

    Begonias_rose_2   J’aime les bégonias, comme j’aime les fuchsias et les abutilons, ces trois plantes n’ont pas grand chose en commun si ce n’est le fait qu’elles fleurissent abondamment.
    Les bégonias que je garde dedans tout l’hiver sont de belles plantes d’intérieur que je laisse dehors dés que les beaux jours arrivent et que je rentre aux premières petites gelées.

    Ces plantes ne posent pas beaucoup de problèmes, il leur faut surtout un bon substrat un peu acide, une trés bonne lumière , mais pas de soleil direct qui pourrait brûler les feuilles. Plutôt résistants aux insectes et maladies, il arrive toutefois que les bégonias donnent des signes de faiblesse : à vous d’en trouver la cause.

    Ce sont des plantes qui craignent par dessus tout l’humidité stagnante, les feuilles situées prés du terreau ont les tiges qui se ramollissent et les feuilles meurent, c’est le signe que le pot n’a pas un bon drainage ou que vous arrosez beaucoup trop. Rempotez la plante en mettant au fond du pot des billes d’argile ou des petits graviers et limitez un peu les arrosages si vous avez eu la main lourde. Appliquez un fongicide, il vous permettra de lutter efficacement contre cette attaque de champignons qui entraîne peu à peu la pourriture du bégonia.

    Traces blanches sur les feuilles? Voilà signée la présence de l’oÏdium, et lorsque la maladie est installée, les feuilles tombent et la plante se dégarnit. Là aussi pulvérisez un produit fongicide.

    Puisque voue en êtes à soigner vos bégonias, vérifiez s’ils ne sont pas porteurs d’insectes indésirables.

  • Quelques primevères dans les jardinières

    Quelques primevères dans les jardinières

    Primevres Ces fleurs que l’on s’empresse de planter alors que l’hiver est encore là, sont d’origine européenne. Elles sont parfaitement  bien adaptées à la culture en jardinière et en ce moment c’est là qu’elles sont le plus présentes.

    Il y a de nombreuses espèces de primevères: on trouve celles qui poussent naturellement en montagne, dans les prés ou dans les marais,  celles que l’on plante au jardin (ce sont les primevères auculis) et puis celles qui sont des créations horticoles plutôt destinées à la culture en intérieur car elles ne sont pas aussi rustiques que les autres (ex primevères obconiques).

    Toutes sont belles et colorées,  les primevères auculis qui se déclinent dans de nombreux coloris sont actuellement sur tous les étals des jardineries.

    Plantées dans de bonnes conditions, elles survivront quelques années et se ressèmeront toutes seules, vous aurez même des mélanges de couleurs qui se feront naturellement, mais progressivement ces plantes retrouveront leur couleur d’origine et vous aurez des fleurs jaunes.
    Les primevères se plaisent dans les sols frais, riche en humus et à mi-ombre, la plantation se fait à l’automne ou au printemps, vous allez pouvoir vous y mettre. On trouve dans le commerce des primevères en vente dés le mois de décembre, mais gare aux gelées qui endommagent la floraison! Si vous avez craqué à ce moment-là pour ces petites fleurs vous avez pu vous en rendre compte. Le mieux est de les planter en jardinière que l’on protège du gel ou bien d’attendre la fin février pour les installer en pleine terre. Si vous décidez de garnir quelque pot associez ces plantes avec d’autres ce sera un ensemble réussi.
    Attention à ce que le sol ne soit pas détrempé, trop d’humidité au collet entraine la pourriture de celui-ci.

  • Une belle potée de lys blanc

    Une belle potée de lys blanc

    Lys_blancs Si on vous a offert une potée de lys blanc pour les fêtes, nul doute que vous avez apprécié ce geste autant que moi!
    J’aime toutes les fleurs et en hiver c’est un plaisir d’avoir dans la maison une plante bien fleurie. Certes, un bouquet fait plaisir et est un beau présent, mais c’est différent d’une plante que l’on soigne et que l’on garde très longtemps, du moins c’est ce que l’on essaie de faire!

    Ces lys d’un blanc immaculé sont adaptés à la culture en intérieur, ils ont un port majestueux avec leurs tiges dressées et leurs belles fleurs  trés odorantes. Les miens sont couverts de boutons floraux qui s’ouvrent les uns aprés les autres, je devrais pouvoir profiter encore quelques temps de cette floraison, en attendant je leur apporte tous les soins dont ils ont besoin.

    Une température de 18 à 20 degrés qui est celle des habitations, convient parfaitement à ces bulbeuses pendant leur période de croissance. Installés dans un endroit trés lumineux, ils s’y plaisent. Regardez vos lys si vous en avez, lorsque la plante est chétive et que sa floraison n’est pas éblouissante, c’est que la luminosité est insuffisante.
    Les arrosages doivent être réguliers sans être excessifs, si le substrat est gorgé d’eau, les lys souffrent et le feuillage jaunit. Assurez-vous que le drainage est suffisant et que la soucoupe ne contient pas d’eau.  Il faut être vigilant sur cette question de l’humidité car on perd souvent les lys par un excès d’eau qui entraine la pourriture des bulbes.
    Si aprés la floraison vous voulez les replanter dans un bac veillez au bon drainage mais sachez que si les bulbes ont été forcés vous n’obtiendrez pas une deuxième floraison.

  • Quelques travaux de janvier

    Quelques travaux de janvier

    Primeveres1 Bon, vous vous êtes occupé de vos arbres et arbustes dont nous avons déjà parlé? il y a encore quelques petites choses que nous pouvons faire en janvier et promis, c’est nettement moins pénible que de tailler et élaguer des arbres, enfin c’est mon avis, mais ceux qui aiment manier la tronçonneuse ne trouvent peut-être pas cela si pénible que ça.

    Que diriez-vous de remettre quelques fleurs dans les jardinières et même dans les massifs histoire de les rendre plus gais? Et puis il faut quand même bien se préoccuper de toutes ces plantes qui au repos ou non passent l’hiver tant bien que mal.

    Les rosiers se plantent en hiver, c’est bien connu mais à condition qu’il ne gèle pas, si c’est le cas, mettez-les en jauge en attendant une journée plus douce pour effectuer ce travail.

    Les primevères, les pensées, les bruyères ne demandent qu’à apporter de la couleur dans cette grisaille de janvier alors, vite, allez faire un tour dans une jardinerie et ramenez des plantes, votre décor hivernal en sera transformé.
    C’est aussi le bon moment pour déplacer les graminées que vous désirez installer ailleurs.  Au mois de janvier, la végétation est au repos et on peut procéder à ce type d’opération sans risquer de fragiliser la plante.
    Les camélias sont en fleurs pour certains, d’autres sont en boutons, pensez à protéger leur pied avec un paillage et puisque vous êtes dans le domaine de la protection vérifiez que vous avez bien butté vos rosiers et faites un tour pour regarder si les voiles d’hivernage sont toujours bien en place, le vent a pu les déchirer ou les déplacer..
    Vous pensez déjà aux prochains semis? Attendez encore un petit peu mais dans une quinzaine de jours vous pourrez semer au chaud certaines graines comme celles des tomates.
    Nous en reparlerons bien sûr.

  • Quel panache ce lin de Nouvelle-Zelande!

    Quel panache ce lin de Nouvelle-Zelande!

    Lin_nouvelle_zelande Magnifique touffe installée dans un bac ou isolée sur une pelouse, le lin de Nouvelle-Zélande est aussi un élément trés décoratif des massifs de fleurs où il apporte une touche originale. Cette plante est une vivace rhizomateuse aux feuilles rubanées et à la surprenante floraison qui a lieu en fin de printemps.

    Appréciée surtout pour son feuillage qui selon les variétés offre des tons bronze, vert, pourpre avec même pour certaines des rayures colorées, cette plante originaire de Nouvelle-Zélande est de culture facile et si elle se plait où elle est installée, elle va se développer et devenir une touffe dense qui aura vraiment de l’allure.

    Dans le sud, cette vivace peut fort bien rester en pleine terre en hiver, mais ailleurs une véranda est l’endroit qui lui conviendra le mieux pour passer les mois les plus rudes.
    Sa plantation s’effectue au printemps, par contre si vous voulez diviser une touffe devenue trop imposante, c’est à l’automne qu’il faut effectuer cette opération.
    Son installation doit se faire dans un lieu ensoleillé, abrité des vents, dans un sol sableux et bien drainé car le lin de Nouvelle-zélande craint beaucoup l’humidité stagnante.
    Il vous demandera peu de soins: juste tailler les hampes florales quand elles sont fanées, protéger le pied de la plante en hiver car certaines variétés sont trés sensibles au froid et penser à arroser en été, mais attention:  attendez que le substrat soit sec en profondeur avant de redonner de l’eau.