Catégorie : Plantes d’intérieur

  • Délicat gardénia

    Délicat gardénia

    Gardnia                                                    Originaire d’Asie, le gardénia jasminoïde est l’une des plus parfumées, mais aussi des plus raffinées des plantes d’intérieur fleuries. Seule ombre au tableau, son extrême délicatesse qui fait souvent hésiter à l’acheter.

    Ce n’est donc pas une plante qui s’adapte à tous les intérieurs et que vous pourrez abandonner dans un coin de salon; qu’on se le dise, la belle est exigeante et c’est au prix de soins attentifs que l’on peut voir éclore ses belles fleurs parfumées de couleur blanc-crème, comparables à des roses chiffonnées.

    Première exigence de cette délicate, des arrosages à l’eau non calcaire, 2 à 3 fois par semaine en été, 1 fois en hiver, car elle déteste l’eau du robinet; récupérez donc l’eau de pluie, et servez-la à température ambiante en hiver, pour éviter un choc thermique qui pourrait la saisir.

    Deuxième exigence, une atmosphère ni trop sèche, ni trop chaude; l’idéal est de la mettre sur un lit de graviers maintenus mouillés, pour qu’elle profite de l’ambiance humide créée par l’évaporation; pensez aussi à nettoyer et brumiser régulièrement son feuillage avec de l’eau non calcaire.

    Dernier point important, l’exposition; pas de soleil direct qui pourrait la brûler, mais un endroit très clair et souvent aéré. 

    En prenant bien soin de votre gardénia, vous aurez toutes les chances de profiter d’une belle floraison en fin d’année ou en été; alors, dès que les boutons seront là, il ne faudra plus bouger la plante ni la déplacer sous peine de les voir tomber…

    Après la floraison vous pourrez tailler les branches pour redonner une belle forme à l’ensemble. Au printemps, tous les 2 ans, vous la rempoterez dans un mélange de terreau et de terre de bruyère.

  • Le pommier d’amour

    Le pommier d’amour

    Solanum_pseudocapsicum_1   Le pommier d’amour, (solanum pseudocapsicum), est un tout petit arbuste à feuillage persistant, original par les baies rondes de couleur jaune, rouge ou orangée, qu’il porte de l’automne jusqu’à à Noël; les Anglais l’ont baptisé "cerisier d’hiver".

    Ses dimensions raisonnables (il ne dépasse pas 50 cm), et une faible rusticité,(autour de 0°C) le destinent davantage à la décoration intérieure des maisons, tout en appréciant de passer la belle saison au jardin, ou sur un rebord de fenêtre à l’est.

    Pour passer l’hiver, trouvez-lui un emplacement clair, dans une pièce plutôt fraîche et bien aérée; Pensez à pincer régulièrement les tiges, qui au fil du temps ont tendance à devenir dégingandées, votre plante se ramifiera et formera une touffe plus dense; faites cette taille au début du printemps pour profiter des baies tout l’hiver.

    Arrosez 1 à 2 fois par semaine en été, avec un apport d’engrais tous les 15 jours, et réduisez les arrosages en hiver; Si la température de la pièce dépasse les 18°C, faites des brumisations à l’eau non calcaire et surveillez les attaques de pucerons, et de mouches blanches.

    Le rempotage se fera au début du printemps, après la taille, dans un mélange de terre de jardin et de tourbe; Soyez prudents, les baies légèrement toxiques attirent les enfants; leur ingestion peut provoquer des troubles digestifs.

    Amusez-vous à semer les graines contenues dans les fruits, après les avoir mises à sécher quelques jours; vous obtiendrez rapidement de jeunes plants à repiquer au printemps

  • Préparez le décor à la maison

    Préparez le décor à la maison

    23 Difficile le retour des vacances! pluie et vent au programme de la météo, jardin désordonné, pour ne pas dire en friche, et pas vraiment l’envie de s’y remettre, pour les 2 derniers mois qu’il nous reste à pouvoir encore en profiter…Tout cette déprime ambiante est due à un phénomène habituel et passager de rentrée; les vacances sont terminées, et les prochaines encore trop loin pour y penser;

    Alors, autant mettre à profit cette période de transition pour réorganiser notre cadre de vie, à l’intérieur de la maison, et nous permettre de patienter en attendant le retour du soleil, qui nous ramènera au jardin.

    Courrez dans les jardineries qui foisonnent de nouveautés pour l‘intérieur; constituez la base de votre décor avec des "permanentes", plantes vertes au feuillage décoratif, que vous agrémenterez de potées fleuries choisies selon l’humeur et les saisons; hibiscus, poinsettia de Noël, azalée, cyclamen, orchidée papillon, (du plus bel effet au milieu de fougères), médinilla

    Pour que vos plantes s’épanouissent, il faut leur trouver le bon emplacement et le bon rythme d’arrosage; la lumière est également importante, car la plus-part des espèces dites "d’ intérieur", sont en fait des plantes d’origine tropicale. Certaines supportent néanmoins très bien l’ombre, comme les capillaires, les cissus et philodendron. Méfiez-vous du soleil brûlant derrière les vitres, des soucoupes remplies d’eau qui font pourrir les plantes, et du manque d’aération, tout aussi néfaste.

    Réfléchissez bien avant tout achat, afin que cet air de campagne, cette ambiance de jardin que vous apporterez dans la maison, vous accompagne tout l’hiver et  plus longtemps encore, grâce à des conditions idéales de culture.

  • Stéphanotis, le jasmin de Madagascar

    Stéphanotis, le jasmin de Madagascar

    Stephanotis_floribunda_pp Comment ne pas se laisser tenter par la floraison blanche et parfumée du stéphanotis floribunda; Cette plante volubile, sarmenteuse, aux feuilles coriaces et luisantes d’un vert soutenu,  nous gratifie en mai-juin, et pour une longue période, de belles inflorescences, au parfum de jasmin.

    Mettez-la en pleine lumière, derrière un voilage, dans un local bien aéré, mais à l’abri des courants d’air; le mieux est de poser le pot sur un lit de graviers humides, mais cela ne dispense en aucun cas des brumisations quotidiennes, d’eau non calcaire sur son feuillage; par contre, ne laissez jamais d’eau dans la soucoupe, cela ferait pourrir les racines.

    Les arrosages seront réguliers tout au long de l’été, mais en hiver, il est bon de laisser sécher la motte entre deux; apportez de l’engrais pour fleurs tous les 15 jours, durant l’été, mais cessez de fertiliser l’hiver, et laissez la plante au repos, dans une pièce entre 15 et 18°C.

    Vous pourrez la tailler en fin de floraison si vous craignez qu’elle ne se dégarnisse du pied; au début du printemps, à partir de février, rempotez votre stéphanotis dans un pot à peine plus grand, contenant un mélange de terreau et de tourbe.

    Pensez à la tuteurer, ou à le guider sur un treillage, et surtout ne la déplacez pas durant la période de floraison, elle risquerait de perdre ses fleurs!

  • Des plantes d’extérieur, pour fleurir la maison

    Des plantes d’extérieur, pour fleurir la maison

    Clematitepistachiotravers Tout le monde connaît les clématites, ces merveilleuses lianes colorées qui fleurissent en toutes saisons, sous tous les climats, et qui portent des fleurs simples ou doubles, dans à peu près tous les camaïeux de couleurs, du blanc au violet, en passant par toutes les teintes de rose;

    Si ces jolies fleurs n’étaient jusqu’ici réservées qu’aux jardins, les voilà qui entrent dans la maison, pour le plus grand bonheur de ceux qui vivent en appartement, et n’ont pas toujours la chance de posséder un balcon.

    Pour eux, la clématite se met en pot, à l’intérieur, et fleurit pendant plusieurs semaines. Naturellement, il ne s’agit pas de toutes les variétés, mais de plantes conçues pour cela, qui ont une envergure limitée; Vous trouverez le plus grand choix aux pépinières d’Arnaud Travers, qui est le spécialiste des clématites.

    Si vous aimez les fleurs couleur blanc-anis, choisissez Pistachio (photo), qui vous gratifiera d’une belle floraison pendant 6 semaines, et refleurira trois mois plus tard, si vous avez pris soin de rabattre ses tiges, presque à la base, aprés la floraison. Toujours dans le blanc, Artic Queen au coloris très pur, à fleurs doubles.

    Parmi les clématites à petit développement, que vous pouvez également mettre en pot sur la terrasse, optez pour les teintes mauves de "Cézanne", qui de plus, se singularise par des fleurs de grand diamètre; "Versailles", est de couleur violette teintée de rouge, et Crystal Fountain, mauve, au coeur garni d’étamines blanches en toupet.

  • Les potées en vacances

    Les potées en vacances

    Potfleuri20060_web_1 Les vacances sont proches et il est bien difficile de se séparer même pour quelques semaines de nos chères potées que l’on a chouchoutées tout au long de l’année; le risque est grand de les retrouver desséchées, voire moribondes. L’important étant de limiter les dégâts, il est indispensable de leur procurer un minimum d’air, de lumière et d’eau. A défaut de voisin sympathique pour assurer l’intérim, voici ce qu’il est bon de faire avant le départ: Si c’est possible, le meilleur emplacement se trouve au jardin, à l’ombre, dans un endroit où la pluie pourra les arroser; Si vous ne pouvez pas les sortir, vous pouvez vous inspirer de ces quelques conseils:

    Pour la lumière, il suffit de regrouper les plantes à proximité d’une fenêtre aux persiennes ajourées, ou d’une fenêtre à barreaux, qui, idéalement resterait entrouverte.

    Pour leur éviter de souffrir de la sécheresse, une bouteille d’eau renversée alimentera les grosses potées; il existe des systèmes très pratiques vendus dans le commerce, s’adaptant sur des bouteilles de 3, et même 5 litres d’eau; à défaut, mettez une bouteille renversée, dont vous aurez percé le bouchon de quelques trous, au moyen d’une aiguille chauffée. Pour les potées plus petites, rassemblez-les dans une grande cuvette, dont le fond sera tapissé d’une couche épaisse de billes d’argile. Mettez de l’eau à "fleur de pot", et de la tourbe mouillée tout autour; il est évident que les pots doivent être en terre cuite poreuse, pour que l’eau pénètre bien par capillarité. Les plantes en manque de lumière vivront en sommeil en attendant votre retour, et seront du même coup, moins exigeantes en eau; Et puis, partez tranquilles, les petites perturbations provoquées par votre absence seront vite réparées à votre retour!

  • Magnifique médinilla

    Magnifique médinilla

    Medinilla_mag_blogimage_2 Originaire des philippines, où en pleine terre elle peut atteindre 2m de haut, la médinilla magnifica se cultive sous nos climats comme une plante d’intérieur.

    Difficile d’ailleurs de la conserver si on ne lui accorde pas un minimum de soins, car cette belle exotique est des plus capricieuses et des plus exigeantes.

    Elle vous offrira, de mai à septembre, dans de bonnes conditions de culture, de superbes fleurs pendantes roses entourées de bractées, mises en valeur par des feuilles rigides et vernissées, d’un très beau vert.

    Ce qu’elle demande, c’est d’abord un sol riche, humifère et bien drainé, toujours humide, mais sans être détrempé; des arrosages à l’eau non calcaire, et à température ambiante, avec un apport d’engrais liquide, tous les 15 jours en période de floraison.

    Il lui faut également beaucoup de lumière, mais pas de soleil direct qui pourrait la brûler, et une vaporisation quasi-quotidienne du feuillage,(en évitant de mouiller les fleurs), car une forte hygrométrie lui est indispensable.

    Pour la voir refleurir au printemps, faites-lui passer l’hiver au frais, pas moins de 15°C, et laissez sécher le terreau entre deux arrosages; vous devrez la rempoter chaque année au début du printemps, et la surveiller contre d’éventuelles attaques de cochenille.

  • Plante porte -bonheur, le « Lucky Bamboo »

    Plante porte -bonheur, le « Lucky Bamboo »

    34550 Le "Lucky Bamboo" ou canne chinoise, offert en extrême-Orient pour le nouvel An, a gagné l’Europe ou on le présente à l’étal des fleuristes comme un porte-chance.

    Cette plante aux allures de bambou, et bien dans l’esprit du "Feng shui", est en fait un dracaena sanderiana; sur des jeunes plantes les tiges ont été coupées, et protégées par une fine couche de cire pour éviter le dessèchement et permettre le développement des pousses aériennes.

    Dans les jardineries et chez les fleuristes, on trouve des bottes et des pyramides de rameaux courts, bien dressés mis à bouturer dans de l’eau, mais aussi des tiges longues poussées en spirale.

    Si votre esprit zen vous pousse à l’acquisition de cette plante symbolique, voici le mode d’emploi:

    Mettez ces boutures dans un vase avec 2cm d’eau (sans engrais), que vous renouvellerez toutes les semaines; Placez-les à la lumière, mais sans soleil direct à l’intérieur d’une pièce à température ambiante; elles ne supportent pas des températures inférieures à 15°C, il est donc inutile de les installer au jardin. Cultivés de cette manière, il est possible de conserver plusieurs mois ces "bouquets" porte-bonheur à la maison.

  • Le Kentia, palmier d’interieur

    Le Kentia, palmier d’interieur

    Kentiajong1a Le kentia est le plus répandu des palmiers d’intérieur; il y apporte une jolie touche d’exotisme avec ses grandes feuilles légères et brillantes gracieusement arquées.

    Ce palmier est capable de prendre un beau développement, 3 à 4m, ce qui le destine plutôt a de grands locaux.

    Trouvez-lui un emplacement lumineux, à proximité d’une fenêtre, mais sans soleil direct. Même si l’idéal serait un local peu chauffé (10 à 15°) et bien clair , le kentia n’est pas très exigeant et s’adapte bien à des situations moins idéales.

    En hiver, arrosez-le tous les 10, 15 jours, mais vaporisez le feuillage tous les jours; en été, il appréciera d’être mis dehors, pot enterré, à mi-ombre;

    Le rempotage s’effectue au printemps, dans un mélange composé de terreau, de sable grossier et de terre de jardin, dans des pots très profonds. Lorsque la plante est trop importante, procédez seulement à un surfaçage sur quelques centimètres.

  • Les bananiers

    Les bananiers

    2605_camp_maesa_elephant_bananier3_2 Il règne une certaine confusion dans les esprits au sujet des bananiers; il faut savoir que ces plantes tropicales ne sont ni des palmiers, ni des arbres fruitiers; ce sont en fait des végétaux purement herbacés, dont le stipe (tronc) n’est constitué que par la base gainante des feuilles; ces feuilles peuvent atteindre 3m de long sur 70cm de large et la plante en plein été en produit une par semaine.
    Sous nos climats choisissez le "musa japonica"(basjoo), bananier classique pouvant atteindre  6m de haut et qui émet de nombreuses pousses au niveau des racines tout autour de la plante. La multiplication se fait par séparation de ces souches du pied mère ou par semis de graines vendues dans le commerce.

    La culture du bananier est simple; il ne demande qu’une terre riche et légère, et énormément d’eau." Musa japonica" est le seul bananier rustique; adulte, il supporte les -15°C. A partir de -5°C le stipe meurt, mais la plante repart du pied au printemps suivant, émettant encore de nouvelles pousses. "Musa sikkimensis" est un peu moins rustique, mais ses feuilles, un peu rougeâtres, sont plus résistantes au vent.

    On peut le protéger l’hiver en emballant le stipe dans un manchon de paille ou de fougères après avoir supprimé toutes les feuilles, et en couvrant le pied avec de la paille; ce procèdé permet de cultiver le bananier pratiquement dans toutes les régions.

    A ne pas confondre avec le bananier nain "musa cavendishii" (ou "musa acuminata") qui ne se cultive qu’à l’intérieur avec un minimum de 15°C.

    "Musa ensete", le bananier d’Abyssinie, est moins rustique que Musa japonica, et n’émet aucun rejet. On le distingue grâce à ses nervures de couleur pourpre.