Catégorie : Plantes méditerranéennes

  • Les palmiers Sabal

    Les palmiers Sabal

    Lair_du_sud_sabal Le Sabal palmetto et le Sabal minor sont certainement les plus beaux des palmiers à feuilles palmées que l’on puisse cultiver en Europe.

    Très rustiques, puisqu’on a vu le Sabal minor survivre à un hiver à -20°C, ils sont de culture facile lorsqu’on leur réserve une place au soleil; de croissance assez lente les premières années, comme à peu près tous les palmiers, il faudra attendre une dizaine d’années pour les voir fructifier.

    Leurs feuilles costapalmées, c’est à dire pennées et palmées, sont coriaces et d’un coloris bleu vert glauque tout à fait admirable; de forme circulaire, elles peuvent atteindre une envergure de 1.50m à 2m .Le stipe est formé lentement par la base du pétiole des anciennes feuilles; il est trés caractéristique, en croisillons, chez le sabal palmetto.

    Pour peu que leur soient évités les excès de calcaire, vous pourrez les adopter en Bretagne et jusqu’en région parisienne; ce sont des palmiers à abreuver d’eau en été et qui réclament beaucoup de chaleur; attention toutefois aux endroits venteux qui peuvent abîmer leurs palmes. 

  • Les agapanthes

    Les agapanthes

    Ftg_agapanthus_hyflBelle vivace aux ombelles ravissantes, l’agapanthe résiste bien à la sécheresse et au vent; réclamant peu d’entretien, elle fleurit tout l’été de juillet à septembre, sur des tiges dressées, émergeant au milieu de longues feuilles rubanées d’un beau vert tendre.

    Elle séduit tant par l’élégance de ses fleurs blanches, que par la déclinaison de ses magnifiques tons de bleus. Ses hampes pouvant atteindre 1,20m en font un ornement incomparable pour les massifs, mais aussi en bordure des allées ou au pied des vieux murs de pierre.

    Les variétés persistantes conservent leur feuillage en hiver, mais ne supportent pas des températures inférieures à -5°C et doivent être protégées avec de la paille.

    Elles peuvent aussi être plantées en pot et rentrées à l’abri pour l’hiver. Les variétés caduques affrontent sans problème des hivers à – 15°C;

    Plantez ces racines tubéreuses dans un sol bien ameubli, riche, en plein soleil et arrosez abondamment en été.

    Il existe des variétés à fleurs bleues (aux multiples tonalités) ou à fleurs blanches.

    En non rustique, de couleur bleue : A.praecox, et en blanc : A.praecox "Albus".

    En rustique, bleue: A.hybrides, et en blanc: A.campanulatus "Albus" .

  • Les bananiers

    Les bananiers

    2605_camp_maesa_elephant_bananier3_2 Il règne une certaine confusion dans les esprits au sujet des bananiers; il faut savoir que ces plantes tropicales ne sont ni des palmiers, ni des arbres fruitiers; ce sont en fait des végétaux purement herbacés, dont le stipe (tronc) n’est constitué que par la base gainante des feuilles; ces feuilles peuvent atteindre 3m de long sur 70cm de large et la plante en plein été en produit une par semaine.
    Sous nos climats choisissez le "musa japonica"(basjoo), bananier classique pouvant atteindre  6m de haut et qui émet de nombreuses pousses au niveau des racines tout autour de la plante. La multiplication se fait par séparation de ces souches du pied mère ou par semis de graines vendues dans le commerce.

    La culture du bananier est simple; il ne demande qu’une terre riche et légère, et énormément d’eau." Musa japonica" est le seul bananier rustique; adulte, il supporte les -15°C. A partir de -5°C le stipe meurt, mais la plante repart du pied au printemps suivant, émettant encore de nouvelles pousses. "Musa sikkimensis" est un peu moins rustique, mais ses feuilles, un peu rougeâtres, sont plus résistantes au vent.

    On peut le protéger l’hiver en emballant le stipe dans un manchon de paille ou de fougères après avoir supprimé toutes les feuilles, et en couvrant le pied avec de la paille; ce procèdé permet de cultiver le bananier pratiquement dans toutes les régions.

    A ne pas confondre avec le bananier nain "musa cavendishii" (ou "musa acuminata") qui ne se cultive qu’à l’intérieur avec un minimum de 15°C.

    "Musa ensete", le bananier d’Abyssinie, est moins rustique que Musa japonica, et n’émet aucun rejet. On le distingue grâce à ses nervures de couleur pourpre.

  • Le laurier rose

    Le laurier rose

    Laurier2 Le laurier rose (nerium oleander), est un grand arbuste persistant qui présente l’avantage de fleurir tout l’été. Ce laurier là, n’a en fait rien de commun avec ses homonymes, qu’ils soient "sauce ou "cerise"! Il peut atteindre 4 à 5 mètres de haut et on trouve un nombre infini de variétés: à fleurs simples ou doubles (je préfère les simples), de toutes les couleurs , du blanc au rouge en passant par les jaunes; on trouve même des variétés parfumées.

    Les lauriers roses résistent facilement jusqu’à -8°C dans un sol bien drainé; si le feuillage est abimé par les gelées, retaillez seulement après la reprise de végétation. Les sujets bien installés repartent du pied après des hivers à -12°C.

    Ce sont des plantes peu exigeantes qui supportent le calcaire et les terres un peu pauvres; pendant la période de végétation, il est important de leur apporter de l’engrais type "engrais tomate", toutes les 3 semaines.

    Élevé en bac, sur les terrasses, il doit être traité comme une plante d’orangerie, et rentré l’hiver dans une pièce fraîche et claire; un rempotage annuel se fera alors chaque printemps avec un mélange d’1/3 de terreau pour 2/3 de terre de jardin.

    Les variétés qui supportent le froid:

    -18°C pour "villa Romaine", fleurs simples rose pâle, gorge rose vif.

    -18°C pour "Italia", fleurs simples rose foncé, parfumé.

    -viennent ensuite, "soleil levant", simple et rose saumon – "pink beauty" simple, rose clair, délicatement parfumé.

    -un peu plus gélifs, mais quand même de bonne tenue, -"soeur Agnes", simple blanc; -"Provence" rose saumon ; -"Louis Pouget" très grosses fleurs doubles, très parfumé, rose soutenu.

    A noter : le laurier rose est une plante très toxique, il convient de protéger ses mains et d’être prudent si vous avez des enfants.

  • Le cycas révoluta

    Le cycas révoluta

    Bt0010 Le cycas révoluta est le seul, dans la nombreuse famille des cycadacées, à pouvoir être cultivé en Europe. Sa résistance au froid peut atteindre les -6° à -9°, sous protection d’un voilage thermique.

    C’est une fougère aux allures de palmier dont les feuilles pennées, coriaces et brillantes, semblent presque plastifiées.Tout comme les palmiers, il possède un stipe (tronc) qui croît lentement. Le cycas, contrairement aux fougères aime le plein soleil.

    Si le cycas est cultivé en pleine terre dans les régions du sud, il supporte très bien de vivre en pot sur une terrasse, à condition d’être rentré l’hiver. Donnez lui de l’engrais azoté (sang desséché) et arrosez le copieusement en été. Comme il déteste l’acidité et le terreau, plantez-le dans un mélange de 2/3 de terre de jardin, pour 1/3 de sable de rivière, avec un bon drainage en fond de pot. En hiver, traitez-le comme une plante d’orangerie en diminuant les arrosages, et en lui octroyant un repos hivernal dans une piece froide et claire, à l’abri du gel.

    A noter que, comme les actinidias, vous trouverez, chez les cycas, des pieds mâles et des pieds femelles.

  • Callistémon: le »rince-bouteille »

    Callistémon: le »rince-bouteille »

    Callistemon_lair_du_sud Le callistémon est une plante originaire d’Australie qui attire tout d’abord par son originalité, voire sa singularité. Son surnom de rince-bouteille lui vient de ses inflorescences cramoisies qui rayonnent telles un goupillon sur des rameaux où restent accrochés les fruits secs de la plante. La variété la plus répandue  (c.laevis) est d’un orangé vermillon et supporte jusqu’à -5° pendant de courtes périodes.

    Il existe un très grand nombre de variétés aux teintes rouges plus où moins foncé ainsi qu’une espèce jaune qui résiste à -10°(c.salignus).

    J’ai pu tester l’exceptionnelle résistance de mon c.vinimalis (photo), au port pleureur et de couleur framboise, qui a résisté aux -15° de l’hiver 2001.

    Pour sa culture, il n’a pas de grandes exigences; ça se résume à eau et soleil, avec un peu d’engrais pour plantes fleuries, surtout si il est cultivé en pot.

  • Calamondin

    Calamondin

    Calamondin_air_du_sud Parmi les nombreuses variétés d’agrumes, calamondin est l’un des plus interessant; il peut en effet être traité comme une plante d’intèrieur ne réclamant qu’une pièce trés claire ou une véranda. Mais cet hybride est par contre purement décoratif; ses fruits au goût amer ne sont pas comestibles, mais ses 2 ou 3 floraisons de petites fleurs blanches au parfum d’oranger vous enchanteront. Si toutefois vous possédez un jardin bien abrité , vous pourrez le mettre en pleine terre à condition de bien protéger son pied en hiver. C’est une plante rustique qui supporte jusqu’à-7°.

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