Catégorie : Plantes méditerranéennes

  • Saint Jean de Beauregard les 11- 12 – 13 avril 2008

    Saint Jean de Beauregard les 11- 12 – 13 avril 2008

    Beauregard_aff_04_200872dpi17cm On ne présente plus le domaine de Saint-Jean de Beauregard où se déroulent chaque année des manifestations appréciées de tous les amoureux des plantes qu’ils soient ou non jardiniers.
    Du 11 au  13 avril, le domaine  sera le point de ralliement de tous ceux qui veulent tirer le maximum de satisfaction de leur jardin sans avoir pour autant trop d’heures à lui consacrer.

    Cette année le thème retenu est :"valeurs sûres au jardin", c’est dire que vous saurez exactement quelles plantes faciles à vivre  vous pourrez installer chez vous. Elles sont assez nombreuses du reste et vous y retrouverez sans aucun doute les alchemilles, les ancolies, les gauras, les digitales, les gaillardes, les géraniums vivaces, les sauges

    Allez donc au domaine de Saint Jean de Beauregard , partez à la découvertes de toutes ces plantes vigoureuses aux formes et aux couleurs multiples, vous pourrez en plus bénéficier des conseils des professionnels européens présents pendant ces 3 jours et assister aux conférences et ateliers organisés.

    En voici le programme:

    Les conférences

    Vendredi 11 avril 2008

    10h30 : Daniel LEJEUNE : "Gestion de l’eau face au changement climatique".

    15h    : Denis DUJARDIN : "Un mixed border d’un demi-kilomètre à Ostende".

    Samedi 12 avril 2008

    11h : Jean-Luc RIVIERE : "La pivoine, une plante ancestrale aux multiples facettes", suivie de la signature de son livre ("Pivoines", Ed. Laroussse).

    15h : Arnaud MAURIERES : "Les jardins de Ossart et Maurières, l’art de vivre dehors", suivie de la signature de son livre (Ed. du Chêne).

    Dimanche 13 avril 2008

    11h : A. DELAVIE : "Le traité des fleurs", suivie de la signature de son livre (A. DELAVIE, G. GOULFIER, N. VIALARD, Ed Rustica).

    15h : Patrck de SEZE : "Hortensias et hydrangeas", suivie de la signature de son livre (Ed. Larousse).

    Animations

    Remise des prix et des trophées "Saint-Jean de Beauregard" attribués par un jury international : Vendredi 11 avril à 14h.

    Durant les trois jours :

    • Ateliers d’enfants : stand Cabane des Jardins du Conseil Général de l’Essonne 91
    • Bourse d’échange de plantes : stand Vivaces et Cie
    • Point conseil, Docteur plantes : stand S.N.H.F.
    • Restauration sur place possible

     

  • Originale, la lavande papillon!

    Originale, la lavande papillon!

    Lavande_papillon De la lavande elle a la couleur et le feuillage mais sinon les épis sont vraiment différents. Regardez bien cette lavande papillon avec ses ailettes qui se dressent en haut de l’épi, c’est une étrange fleur, appréciée des amateurs de lavande mais aussi de bon nombre de jardiniers.

    Une aubaine cette plante! La lavande papillon est trés facile à cultiver, elle est belle, elle a un parfum agréable et est mellifère, voilà beaucoup de qualités pour une plante. Sa floraison dure jusqu’au mois de juillet-août et dans le commerce vous pouvez déjà en trouver en fleurs. Si vous plantez cette variété avec les lavandes aspic, les plus connues, vous aurez une longue floraison dans ce coloris  inimitable.

    La lavande papillon est une labiée, cet arbrisseau originaire du bassin méditerranéen supporte pourtant quelque peu le gel mais à condition qu’il ne soit ni trop fort ni trop long dans sa durée. Si vous craignez pour sa survie en hiver, n’hésitez pas à l’installer en bac plutôt qu’en pleine terre, elle y sera trés bien.
    C’est le bon moment pour planter cette vivace, mais ne vous préoccupez pas trop de la nature du sol susceptible de lui plaire car cette lavande est vraiment peu exigeante en la matière. Sol ordinaire, sableux, calcaire, voire même pauvre, tout lui va du moment que le terrain est parfaitement drainé.

    Tentez les semis maintenant si vous voulez vous lancer dans cette opération, sinon plantez des lavandes achetées en godets, elles seront déjà bien avancées, cet été vous pourrez vous essayer au bouturage en prélevant des petits rameaux de 10 cm.

    J’allais oublier de vous parler de l’importance capitale de la taille de cette plante! Il faut absolument couper les tiges aprés la floraison et faire une bonne taille pour éviter qu’elle ne se dégarnisse de la base, cela arrive souvent aux lavandes et ce n’est pas trés esthétique.

  • Quand la coronille joue la couleur

    Quand la coronille joue la couleur

    Coronille4_2 Elle débute sa floraison d’abord timidement, une fleur de-ci de-là et puis d’un coup, c’est l’explosion et l’arbuste devient entièrement jaune. Superbe coronille, belle toute l’année avec en hiver son feuillage vert bleuté et dés la mi-février une floraison qui exhale un parfum extraordinaire.

    La coronille est trés présente dans le sud de la France et notamment dans la garrigue où elle pousse toute seule, c’est dire sa résistance à la sécheresse. Elle y côtoie d’autres espèces locales comme les lauriers-tin, les lavandes, les romarins…Imaginez toutes ces senteurs mêlées!

    Comme d’autres plantes méditerranéennes (callistemon, laurier-rose…) elle supporte quelques petites gelées mais il ne faut pas trop lui en demander. Ses rameaux sont fragiles et en cas de neige ou de forte pluie, il n’est pas rare d’en trouver certains cassés net.
    Ces arbustes que j’aime avoir au jardin et qui y poussent sans se faire prier, ne vivent pas de longues années mais ils se ressèment généreusement ce qui fait qu’il y a toujours de nouveaux pieds à replanter ou à laisser là où ils sont s’ils ne  sont pas trop mal placés.

    Installez la coronille chez vous en pleine terre si  le climat de votre région n’est pas trop rude, sinon  plantez-la dans un grand pot que vous rentrerez en hiver.
    Son exposition favorite? Le plein soleil bien sûr, c’est une exigence pour elle mais c’est la seule.

  • Plantez des grimpantes fleuries

    Plantez des grimpantes fleuries

    Clematite L’arrivée du printemps est le bon moment pour mettre en terre ces plantes grimpantes si faciles à vivre.
    Peu de végétaux nous offrent autant de satisfaction, des exigences réduites, une croissance rapide et une floraison magnifique, sans compter leur utilité quand il s’agit de masquer un mur peu esthétique.

    Clématite, jasmin, rosier et hortensia grimpants, chèvrefeuille…sont des sujets à adopter pour leur vigueur, leur floribondité et leur parfum.
    Choisissez vos plantes en fonction du lieu où elles seront plantées. La plupart de ces plantes aiment le soleil (clématite, rosier, bignone, jasmin, fremodendron, bougainvillier…) mais d’autres comme l’hortensia préfèrent l’ombre, alors installez celles qui conviennent le mieux à l’emplacement prévu.

    La plantation elle-même ne demande pas un grand savoir faire, il suffit de creuser un trou d’une cinquantaine de centimètres de profondeur au fond duquel on dépose un lit de graviers pour faciliter le drainage.
    Avant d’installer votre plante, recouvrez les graviers d’un mélange de terreau (2/3) et de terre de jardin (1/3). Positionnez la motte préalablement mise à tremper dans de l’eau pour qu’elle soit bien hydratée, le haut de la motte doit se trouver à 8 ou 10 cm sous terre.
    Remplissez le trou avec votre mélange terreux, tassez bien au pied de la plante et arrosez copieusement.
    La clématite demande une position de la motte un peu particulière : au lieu de la mettre droite, il faut la coucher de manière à ce que le début de la tige soit enterré.
    Attachez les jeunes pousses pour qu’elles puissent commencer à grimper sur leur support.
    Voilà, vos grimpantes sont prêtes pour assurer le décor dés que les beaux jours seront installés.

  • Le phoenix canariensis: un palmier plutôt rustique

    Le phoenix canariensis: un palmier plutôt rustique

    Palmier2Le phoenix canariensis  est certainement le palmier le plus connu et le plus cultivé car il n’est pas difficile à vivre et supporte quelques gelées. Attention, pas au-delà de -10 degrés tout de même! Mais cette résistance lui permet d’être présent dans de nombreuses régions.

    Autrefois cantonné dans le sud de la France, on le voit maintenant dans des villes moins méridionales et notamment sur la façade atlantique.
    Il s’adapte plutôt facilement au milieu où il est installé à condition que le sol soit bien drainé et c’est un bel élément de décor qui gagne à être planté en isolé.

    Palmier Avez-vous remarqué les inflorescences en forme de balai de couleur jaune-orangé qui émergent d’entre les palmes? Elles sont de taille plus ou moins grandes: les plus courtes se trouvent sur les pieds mâles, les plus longues sont chargées de fruits et se trouvent sur les pieds femelles.

    J’avais récupéré quelques-uns de ces fruits mûrs pour tenter des semis, je peux vous dire que le résultat est intéressant. Il faut mettre les graines à tremper dans de  l’eau pendant 8 jours puis les laisser germer au chaud, dans un mélange de sable et de terreau. De petites pousses finissent par apparaitre mais ne vous découragez pas, la levée peut être assez rapide ou prendre des mois : le jardinier doit toujours être patient!

  • Les amandiers en fleurs: quel spectacle!

    Les amandiers en fleurs: quel spectacle!

    Fleurs_damandier En quelques jours la garrigue s’est transformée, les amandiers se sont donné le mot et fleurissent à qui mieux-mieux. Quelle explosion de fleurs! C’est absolument magnifique de voir cette floraison blanche ou rosée qui masque toutes les branches nues des arbres. Bientôt quand les fleurs seront fanées, le spectacle sera aussi étonnant avec cette impression de neige que donnent tous les pétales qui tourbillonnent.

    J’aime cet arbre qui, originaire d’Iran s’est implanté sur tout le pourtour méditerranéen, il fleurit trés tôt et pour cela ne fructifie bien que dans le sud car le gel endommage les fleurs ce qui anéanti l’espoir d’une récolte. Il y a cependant des variétés qui ont une floraison plus tardive, renseignez-vous sur ce point si vous voulez en planter un chez vous.

    L’amandier vit vieux, certains sujets atteignent facilement les 100 ans, mais il lui faut de bonnes conditions de culture pour se développer normalement.
    Sol léger, bien drainé et légèrement calcaire, soleil et chaleur, cet arbre est plutôt facile à cultiver mais il est parfois sensible à certaines maladies qu’il vous faudra identifier pour mieux les traiter.

    Assez fréquente sur divers arbres dont les amandiers, la gommose se caractérise par un écoulement de sève qui fatigue l’arbre. Faites un nettoyage de la plaie et enduisez-la de mastic. Pour éviter ce problème, désinfectez toujours vos outils avant de tailler et mastiquez tout de suite la partie taillée.
    La cloque que l’on voit trés souvent sur les pêchers atteint aussi les amandiers dont les jeunes feuilles se déforment, s’épaississent et changent de couleur, elles deviennent rouges et finissent par tomber. Cette maladie est due à un champignon, il faut à titre préventif, pulvériser de la bouillie bordelaise.
    Décidément les champignons  sont des ennemis redoutables au jardin, la monoliose qui entraine  le dessèchement des rameaux est une maladie transmise par leur présence sur les fleurs. Ici aussi la bouillie bordelaise vous sera d’une aide précieuse.

  • Connaissez-vous l’hardenbergia?

    Connaissez-vous l’hardenbergia?

    Hardenbergia_mauve Ce nom vous est peut-être inconnu, mais vous avez sûrement déjà vu cette belle plante grimpante.
    L’hardenbergia fait partie de la famille des fabacées ce qui se reconnait bien à ses fleurs mellifères regroupées au bout des tiges grêles.
    Floraison de l’hiver au printemps, voilà un atout non négligeable pour une plante qui en plus reste verte toute l’année.
    C’est un arbuste qui grimpe si on lui donne un support, mais si vous le laisser pousser à sa guise, il se contente de ramper et de jouer les couvre-sol ou d’adopter dans une potée un joli port retombant.
    Outre le fait qu’il apporte des fleurs en période creuse, l’hardenbergia a l’avantage d’avoir un feuillage persistant d’un beau vert foncé qui, à l’automne s’accompagne d’une fructification dont les oiseaux raffolent.

    D’une hauteur trés raisonnable, il ne dépasse pas les 3 m, cet arbuste se plante à l’automne ou au printemps, vous allez donc pouvoir en installer un chez vous en pleine terre , du moins si vous habitez une région aux hivers doux car l’hardenbergia est gélif. Cette plante supporte des températures de -4 degrés si ces gelées sont brèves, mais elle ne se remettrait pas d’un froid vif et prolongé.
    Rassurez-vous, si vous êtes dans une régions où  le climat est rude, vous pouvez cultiver cet arbuste en bac ou dans un grand pot que vous laisserez à l’abri en hiver mais qui restera dehors du printemps à l’automne.
    Pour donner une belle floraison, cette plante a besoin de soleil, choisissez-lui un endroit trés lumineux, abrité des vents et veillez à l’arroser suffisamment surtout lorsqu’il fait chaud.
    En fleurs encore en ce moment, il faudra le tailler à la fin du printemps pour initier de nouvelles pousses afin que la prochaine floraison soit abondante.

  • Une serre: chaude, tempérée ou froide?

    Une serre: chaude, tempérée ou froide?

    Plantes_a_labri_2 La serre, le rêve du jardinier qui aime passer du temps au milieu de ses plantes, qui y hiverne les plus fragiles en hiver, qui y prépare ses semis en les surveillant de prés dans ce lieu qui est son domaine. J’ai toujours trouvé que les serres avaient une odeur particulière: mélange de terre humide, de senteur de sous-bois et de parfum de fleurs…

    Adossée à la maison ou aménagée dans le jardin, cette installation doit être fonctionnelle, bien exposée au soleil et abritée du vent du nord. Vous pouvez y placer les plantes que vous aimez y compris les tropicales si votre serre est chauffée ou tempérée.

    Il y a en fait 3 type de serres et le choix se fait en fonction des végétaux que l’on veut y mettre.
    Si c’est pour y installer des plantes tropicales, il faut une serre chaude c’est à dire à température d’au moins 16 à 18 degrés, il faut donc y prévoir un système de chauffage. Dans une serre tempérée, la température sera plus basse sans descendre en dessous de 13 degrés, de nombreuses plantes s’y plairont notamment les orchidées, les cactées et vous pourrez aussi y préparer vos boutures.
    Dernier type de construction: la serre froide, elle convient à tous les végétaux qui comme les orangers, citronniers, fuchsias, abutilons…peuvent rester au froid si celui-ci ne s’aventure pas en dessous de zéro. Ce type de serre est le plus couramment installé chez les particuliers, il permet de sauvegarder les plantes en hiver sans avoir à assumer les frais d’une installation et d’un entretien trop lourd.

    Vous avez une serre chez vous? Veinard, je vous envie!

  • Les agrumes sous surveillance

    Les agrumes sous surveillance

    Orange Vos agrumes sont à l’abri pour l’hiver, installés dans un endroit frais où ils sont protégés du gel, mais gardez-vous bien de les mettre dans une pièce trop chauffée, ils n’apprécieraient pas ces conditions de vie, exception faite pour le calamondin qui peut supporter la chaleur de nos maisons.

    Orangers, citronniers, mandariniers, kumquats sont des arbustes fait pour vivre dehors mais ils craignent les hivers froids aussi en dehors du midi, on n’a guère le choix, il faut les rentrer. Une véranda est idéale car elle allie la fraicheur à la forte lumière qui leur sont  indispensable. Plus vulnérables lorsqu’ils sont hivernés, les agrumes doivent faire l’objet d’une surveillance pour garder leur bonne santé.

    Vous avez peut-être constaté un jaunissement des feuilles avec par contre les nervures qui restent bien vertes, cela est le signe d’une chlorose, un manque de fer assez fréquent chez ces plantes, si les feuilles jaunissent par taches c’est qu’il a une carence en zinc, dans les 2 cas il faut apporter à votre agrume les éléments minéraux qui font défaut et tout rentrera dans l’ordre.
    Plus ennuyeux car plus compliqué à résoudre: le problème des parasites. Les cochenilles, une fois installées sont plus difficiles à combattre que quand elles sont peu nombreuses, alors traitez avec un produit à base d’huile dés que vous constatez leur apparition. Pour éviter qu’elles ne s’installent, brumisez souvent votre plante, ces bestioles fuient l’humidité ambiante.
    Les pucerons ne sont pas encore là mais dés que le temps sera plus clément, vous allez les voir proliférer à grande vitesse, surveillez bien leur arrivée et débarrassez-vous vite de ces intrus!

  • Le grand repos des cactus

    Le grand repos des cactus

    Cacte7 Faites-vous partie de ceux qui chaque automne, croyant bien faire rentrent leurs cactus bien au chaud dans la maison et leur assurent des arrosages réguliers en que leurs protégés, ainsi chouchoutés seront encore plus beaux au retour du printemps? Erreur! Je vous assure que vous vous trompez en leur donnant de douces conditions de vie en hiver.

    Les cactus ont besoin de se reposer pendant quelques mois, ce repos hivernal est indispensable pour qu’il aient ensuite une belle floraison. Si vous les laissez dans une pièce chauffée, vous serez bien sûr obligés de les arroser un peu et la plante continuera sa croissance, elle va se fatiguer.

    Alors que faire? Les cactus sont des végétaux très résistants, certains supportent de basses températures (parfois jusqu’à -10 degrés pour certaines espèces comme les opuntias) le problème vient plutôt du fait qu’ils n’aiment pas l’humidité accompagnée du froid, ces deux éléments combinés peuvent conduire au dépérissement de la plante.

    Le mieux est d’installer vos cactus dans une véranda ou une pièce non chauffée et de ne pas leur donner d’eau pendant l’hiver. Ce régime sec et la température fraiche vont permettre un arrêt de leur croissance et ce n’est qu’en mars qu’ils se réveilleront, vous pourrez alors reprendre doucement les arrosages puis les sortir progressivement sans les exposer au soleil direct au début.