Catégorie : Plantes

  • « Ciel mon jardin est malade »

    « Ciel mon jardin est malade »

    Ciel_mon_jardin_est_malade Le printemps et l’automne sont des saisons où il faut tout particulièrement surveiller les végétaux qui sont souvent victimes de maladies et de parasites.
    Comment les reconnaître? Que faire? Voilà un petit guide qui va vous être bien utile et que vous pourrez ressortir au moindre doute à chaque inspection de vos plantes.

    Ce guide :" Ciel mon jardin est malade "de Pierre Nessmann édité chez Aubanel est une aide précieuse pour tous ceux qui se trouvent désarmés en constatant que leurs plantes ont un problème.

    L’état des feuilles, des fleurs, des fruits et de l’écorce des végétaux est un précieux indicateur de santé.
    Feuillage tacheté de points orangés, feutrage blanc recouvrant tiges ou feuilles, limbe découpé, dentelé…voilà de quoi se poser bien des questions sur l’origine du mal.
    Une fois celui-ci identifié il faut aussi en venir à bout et je pense que  ce petit  livre va vous être utile car il va vous aider à trouver des solutions de traitement respectueuses de l’environnement. Voilà qui devrait vous intéresser!

  • Le bleu-violet des fleurs du solanum rantonetii

    Le bleu-violet des fleurs du solanum rantonetii

    Solanum Un solanum rantonnetii en pleine floraison : on ne voit que lui tellement il est couvert de fleurs d’un beau bleu-violet à coeur jaune !
    Cette solanacée qui est originaire d’Amérique du sud, pousse bien en pot ou en pleine terre mais étant donné que cette plante n’est pas rustique, il vaut mieux réserver ce type de culture aux  jardins des zones à climat doux.
    C’est un bel arbuste qui atteint un peu plus de 2 m, ce qui lui permet d’être installé dans un bac et d’être rentré en hiver. Sa floraison est longue et persiste jusqu’à la fin de l’automne. Celui que j’ai pu photographier hier était inclus dans une haie, il était de toute beauté.

    Le solanum ne pose pas de problème à qui l’adopte. Sachez qu’il se plait au soleil et dans un sol bien drainé et léger. En été, il apprécie les arrosages mais laissez bien sécher la terre en surface avant de lui redonner de l’eau.
    Vous pouvez laisser ses branches flexibles aller à leur guise ou bien les palisser ou les tailler pour que votre solanum ressemble à un petit arbre sur tige.
    Il est trop tard pour le bouturer car cette opération se fait en été, mais vous pourrez tenter les semis au printemps (avec une bonne chaleur de fond).
    Suivant la région où vous habitez, si le vôtre est en bac vous l’avez peut-être déjà rentré pour qu’il soit à l’abri du froid : n’oubliez pas qu’il a besoin de lumière.

  • Figuier de barbarie : attention aux piquants!

    Figuier de barbarie : attention aux piquants!

    Figues_de_barbarie En voyant ces beaux fruits j’ai pensé que je pourrais en attrapper quelques-un sans me faire mal si j’évitais de toucher les raquettes de cette plante hérissée de piquants.

    Eh bien mal m’en a pris, j’ai vite abandonné l’idée de les cueillir car à peine avais-je touché une figue que j’ai ressenti des piqûres au bout des doigts : j’ai agi sans réfléchir, c’est sûr, il m’aurait fallu des gants bien épais!

    Le figuier de Barbarie pousse facilement dans le sud, il sert même de plantation défensive quand il est installé en haut d’un muret ou qu’il borde un terrain, il constitue alors une barrière infranchissable car il atteint de belles proportions.

    Plante d’une facilité de culture extraordinaire, elle ne demande rien si ce n’est du soleil et des hivers doux : le figuier de barbarie redoute le gel et a une prédilection pour les régions à climat aride ou semi-aride.
    Ici, il aime les sols secs et drainants mais n’atteint pas la taille qui est la sienne dans des pays comme le Mexique, le Chili, le Perou ou la Tunisie. Ce sont ces pays qui commercialisent les figues de barbarie devenues à la mode et que l’on trouve maintenant  sur les marchés.
    La floraison de ces plantes nommées "Opuntias" est remarquable et débute en juin-juillet, les fruits qui à maturité ont une jolie couleur rouge-orangé se cueillent en automne.

    C’est le moment de les déguster!

  • Les pelargoniums n’aiment pas le froid

    Les pelargoniums n’aiment pas le froid

    Pelargoniums1 Les feuilles de vos pelargoniums rougissent? Non, rassurez-vous ils ne sont pas malades ni atteint par une quelconque infestation de petites bêtes, c’est tout simplement qu’ils ont froid.
    Ces plantes qui fleurissent abondamment pendant de longs mois ne sont pas faites pour supporter des températures en dessous de 4 degrés et au delà, les dégâts sont importants.
    Profitez de cette période où la végétation entre tout doucement en repos pour vous occuper de vos pélargoniums afin d’avoir une belle floraison l’année prochaine.

    Vous pouvez les tailler : une bonne taille de propreté qui va leur permettre d’hiverner dans de bonne conditions. Je sais, on n’aime pas tailler tant qu’il y a des fleurs mais il faut bien le faire avant de rentrer vos plantes à l’abri.
    Où les installer pour qu’ils passent la mauvaise saison sans encombre? Dans un garage, une véranda, une pièce de la maison …peu importe du moment que la température soit aux alentours des 10 degrés ( un peu moins à la rigueur mais guère plus pour que la plante se repose)
    Bien sûr vous réduirez les arrosages et vous reprendrez ceux-ci régulièrement à la fin de l’hiver.
    Surveillez les attaques d’insectes et les éventuelles maladies qui pourraient atteindre vos pelargoniums.

  • Bulbes : la bonne profondeur de plantation

    Bulbes : la bonne profondeur de plantation

    Tulipe Impossible d’ignorer qu’il est temps de planter les bulbes : il y en a sur tous les étals des jardineries et dans tous les catalogues de vente de végétaux.
    L’automne est en effet la période idéale pour installer les bulbes qui passeront ainsi l’hiver en terre et au froid, ce dernier étant une condition essentiel au fleurissement de ces plantes.

    Choisissez bien vos bulbes, rejetez ceux qui ne vous semblent pas en parfaite santé, ceux qui ont reçu des chocs et sont blessés, ceux qui paraissent ratatinés…c’est important pour avoir un beau résultat au printemps.

    La profondeur à laquelle vous devez installer vos bulbes va dépendre de la taille de ces derniers, plus ils sont imposants plus il faut les enterrer. Il est important de respecter cela car sinon vous risquez de voir vos bulbes geler en hiver et l’été arrivé ils souffriront de la chaleur.

    Voyons cela de plus prés. De façon générale on considère qu’il faut faire un trou correspondant à 2 ou 3 fois la hauteur du bulbe mais il vaut mieux en faire trop que pas assez, donc enfoncez vos bulbes suffisamment profondément.
    Les perce-neige, les anémones blanda, les oxalis qui sont petits doivent être mis en terre entre 3 et 5 cm de profondeur.
    Les bulbes un peu plus gros comme ceux des muscaris, des crocus, les scilles sont plantés dans des cavités de  7 à 8 cm de haut.
    Les tulipes à bulbe de beau calibre, les jacinthes, les lis doivent être installés dans des trous de 10 à 15 cm, quant aux narcisses ou aux couronnes impériales il convient de les placer entre 15 et 20 cm de profondeur.
    Voilà un petit récapitulatif qui je l’espère vous sera utile.

  • Quels arbustes sélectionner pour une haie?

    Quels arbustes sélectionner pour une haie?

    Baies Une haie ne doit pas seulement être là pour s’isoler, il faut qu’elle s’intègre au jardin et qu’elle lui donne un charme supplémentaire.
    Haie libre où taillée avec rigueur? Voilà une question de goût et chacun a ses préférences, j’avoue que personnellement j’ai un faible pour les haies qui poussent à leur guise, en ayant un petit air naturel juste maîtrisé pour que l’esthétique soit préservée.
    Arbustes à fleurs, arbustes au beau feuillage, arbustes flamboyants en automne et couverts de baies tout l’hiver…Persistant ou caduc? A vous de faire votre sélection!

    Le choix est vaste. Si vous voulez installer une haie fleurie essayez de planter des arbustes à floraison décalée, votre haie sera attrayante pendant longtemps. Par exemple, plantez des forsythias (floraison précoce ) avec des deutzias (floraison à la fin du printemps) et des corêtes qui eux seront en fleurs jusqu’à la fin de l’été.
    Vous préférez une haie toujours verte? Pensez aux bambous, aux fusains, aux cotinus qui en plus ont des plumeaux trés vaporeux.
    Et n’oubliez pas les arbustes à feuillage persistant,  ceux qui se parent de belles couleurs automnales ou qui portent des baies colorées: laurier-tin, pyracanthas, sureaux, skimmias,nandinias, photinias
    Ce sont les oiseaux qui vont être contents de venir chez vous!

  • Et puis aussi du rose-mauve avec une pointe de bleu…

    Et puis aussi du rose-mauve avec une pointe de bleu…

    Podranea Certes le rouge et le jaune dominent dans le jardin mais il ne faut pas oublier le rose-mauve qui illumine les coins les plus sombres.
    Il y a beaucoup de fleurs dans ces tons au printemps mais elles sont moins nombreuses en automne aussi je les apprécie tout particulièrement.
    La teinte rose se décline en multiples variantes qui nous donnent les roses les plus pâles aux roses  soutenus tirant sur le mauve ou le violet, ces teintes s’accommodent bien entre elles et vous pouvez les associer au blanc, au crème et au bleu.

    Faisons un peu le tour de ce qui, dans ces tons, attire le regard en ce moment.
    D’abord, mon podranéa ricasoliana, je vous assure que cette grimpante vaut le détour tellement ces grappes de fleurs roses veinées de rouges sont extraordinaires. Il supporte bien les hivers peu rigoureux et est installé en pleine terre prés de la maison.
    Les fuchsias? Evidemment, ils sont bien présents et même si l’été trop chaud ne leur réussit pas trop, ils sont couverts de clochettes dés que l’automne arrive, si le temps demeure clément, ils le resteront encore quelques semaines.
    Les pélargoniums et les bégonias sont aussi là pour agrémenter le jardin, cette année ils ont côtoyé les pétunias mauves et ont bien cohabité.
    Les impatiens balfourii sont toutes pimpantes, elles portent de nombreuses gousses de graines en plus des fleurs: sûr, l’ année prochaine il va y en avoir partout!
    Et une petite touche de bleu pour accompagner tout ce rose? Le plumbago s’en charge, il a une couleur azur inmitable.

  • Un automne en rouge et jaune

    Un automne en rouge et jaune

    Abutilons Si vous naviguez sur internet, vous avez pu voir de magnifiques photos d’automne, feuilles brunes, pourpre, orangées, jaune d’or…toutes les couleurs de l’automne que vous pouvez rencontrer dans vos jardins ou au cours d’une balade.

    Mais il n’y a pas que les feuilles des arbres pour illuminer cette saison de transition, les fleurs ont encore des coloris vifs et en faisant un tour dans mon jardin ce matin je me disais que cette année le rouge et le jaune y étaient dominant, le résultat me plait!

    je ne vais pas vous parler de toutes mes protégées mais au moins de celles qui sont les plus présentes en ce moment.
    Rouge des sauges microphylla d’abord, elles forment de beaux buissons qui sont loin d’avoir fini leur floraison, ces plantes sont ici les bienvenues, je les ai tellement bouturées que j’en ai aux quatre coins du jardin! Rouge aussi des hibiscus rosa- sinensis qui profitent encore du soleil sur la terrasse mais il fait encore doux, ils ne risquent pas d’avoir froid, bientôt ils rejoindront la maison. Rouge encore des pélargoniums et des lantanas qui depuis le début de l’été ne désarment pas : quel tonus ces lantanas!
    Le jaune n’est pas encore sur les feuilles mais mon regard est attiré vers lui par le biais des anthémis qui cette année se sont surpassés, mais aussi par les jolis ostéospermums, une de mes plantes préférées pour sa résistance et sa beauté, et puis les gaillardes toujours là,  fidèles pendant de longs mois. Je n’oublie pas mes abutilons bien sûr, l’été ils souffrent un peu de la chaleur mais maintenant ils sont superbes!
    Evidemment il y a d’ autres plantes pour donner le change, je vous en parle demain…

  • Psoralée : ce nom vous dit quelque chose?

    Psoralée : ce nom vous dit quelque chose?

    Psorale Je vous avoue que je suis allée chercher des renseignements sur cette plante qui pousse naturellement tout au fond du jardin.

    La plante est assez haute ( 0,50 cm à 1m), la fleur est agréable, le coloris des pétales est d’un bleu-mauve superbe, les feuilles sont allongées mais disposées comme celles du trèfle.

    Voulant couper la tige avec les mains, j’ai froissé le feuillage et là, j’ai été surprise de sentir une détestable odeur de goudron émanant de la plante. Pas étonnant qu’on l’ait nommée : psoralée bitumeuse!

    Vous pouvez la rencontrer au bord des chemins, dans les terrains secs et pauvres. Elle est présente dans la zone grand sud et fleurit de juin à novembre.
    Cette plante est une vivace ligneuse, elle se dresse sur de hautes tiges grêles et pousse de ci-delà sans être bien gênante.
    L’arracher? Pourquoi ? La psoralée est certes une plante sauvage mais  elle est trés attractive pour les insectes pollinisateurs et a sa place au côté des gesses et vesces qui jouent le même rôle.
    Eh oui, je fais partie de celles et ceux qui n’enlèvent pas systématiquement tout ce qui pousse naturellement au jardin…mais attention il y a des limites et certaines herbes ne me résistent pas!

  • Le forçage des jacinthes pour une floraison précoce

    Le forçage des jacinthes pour une floraison précoce

    Jacinthe Avoir des jacinthes fleuries dans la maison en plein hiver, oui, nous apprécions tous cela! Mais pour arriver à ce résultat il faut être prévoyant et dés à présent, forcer les bulbes afin que ceux-ci trompés par les conditions auxquelles ils sont soumis, se mettent à démarrer et initient des boutons floraux.

    La technique en elle-même n’est pas bien compliquée mais pour qu’elle réussisse bien il faut choisir soigneusement les bulbes, les sélectionner pour leur belle taille et aussi pour leur bon état.
    Les jacinthes tout comme les tulipes et les narcisses se prêtent bien au forçage, alors commencez cette opération sans plus attendre!

    Prenez une carafe spéciale bulbe et remplissez-la d’eau jusqu’au col, posez le bulbe sur la partie évasée de le carafe en faisant bien attention à ce qu’il ne trempe pas dans l’eau, il doit juste l’affleurer.

    Vous devez maintenant donner à votre jacinthe les conditions qui vont la faire démarrer : fraîcheur et obscurité. Mettez le tout dans votre cave ou dans votre garage si la température y est comprise entre 5 et 10 degrés. S’ils ne sont pas suffisamment sombres, enfermez votre jacinthe dans un placard ou autre. Pas de cave, ni de garage offrant ces conditions? Mettez votre carafe au frigo dans le bac à légumes, cela fera l’affaire!

    Il faut environ 1 mois pour que la jacinthe soit prête à regagner la maison (racines solides et pousse de 3 cm). Elle fleurira ensuite assez rapidement.
    Inutile de garder le bulbe une fois que la fleur sera fanée, il sera tellement épuisé par le forçage qu’il sera bon à jeter.