Catégorie : Plantes

  • De si jolies violettes…

    De si jolies violettes…

    Violettes1 Omniprésentes dans la belle ville de Toulouse dont elles sont le symbole, les violettes sont là-bas de tous les massifs. Leur parfum embaume les jardins et les parcs pour plusieurs semaines et leurs fleurs qui varient du bleu au mauve et au violet en passant par le blanc, existent même en couleur rouge pourpré.

    Les nouvelles variétés ont des fleurs doubles mais restent des plantes discrètes de par leur taille.

    Cachées sous les herbes, bien protégées et à l’ombre, les violettes du jardin qui ont poussées toutes seules sont un enchantement en ce mois de mars car même si elles baissent la tête vers leur feuillage elles sont jolies et leur senteur se reconnait entre toutes.

    Si vous avez des violettes chez vous, vous avez pu remarquer que le tapis qu’elles font s’étale d’année en année, il est bon de diviser les touffes quand elles deviennent trop denses. Cette division se pratique en automne ou au printemps, si vous ne l’avez pas fait avant l’hiver vous pourrez effectuer ce travail le mois prochain.
    Replantez les pieds dédoublés et installez-les à l’ombre dans une terre humifère et légère, ou si vous préférez, faites-en de belles potées que vous pourrez mettre devant une fenêtre ou sur un balcon afin de profiter de leur doux parfum.
    Et n’oubliez pas d’en faire de petits bouquets, ces fleurs délicates s’y prêtent bien. Pensez aussi qu’elles sont comestibles!

  • Mars, le temps du renouveau

    Mars, le temps du renouveau

    Crocus Les jours rallongent, le soleil se fait plus chaud et tout autour de nous la nature se réveille. j’aime cette période de l"année où tout n’est que promesse. L’arrivée du printemps est à nos portes, on se sent pousser des ailes, on a envie de planter, de créer des massifs, de fleurir le jardin.

    Dans notre élan on risque d’aller trop vite, n’oublions pas que les gelées sont encore à craindre, il n’est pas question de mettre en terre des plantes fragiles et encore moins d’ôter les voiles d’hivernage surtout si vous habitez des régions où le gel peut encore être vif jusqu’en mai. Avançons prudemment dans nos travaux de jardinage, nous ne sommes qu’au début du mois de mars.

    Vous avez rabattu les touffes de graminées? Parfait, voilà une bonne chose de faite, maintenant vous pouvez en faire autant avec les vivaces restées en terre pendant l’hiver et vous occuper de diviser les plantes qui sont devenues trop importantes comme les hostas. Continuez la taille des arbustes à floraison estivale (budleia, altea), et ceux qui ont terminé leur floraison comme les mimosas.
    C’est le moment de faire redémarrer les bulbes de dahlias dans un mélange humide que vous laisserez au chaud.
    Certains semis peuvent être préparés dans des caissettes dés maintenant mais laissés sous abri, c’est le cas des tagètes, des pétunias, des oeillets, des sauges, vous les repiquerez plus tard, quand il n’y aura plus de risque de gelées.

  • Des haies basses bien décoratives

    Des haies basses bien décoratives

    Arbuste_haie_basse Pour s’isoler et pour délimiter les jardins, on a l’habitude de planter des haies hautes, souvent à feuillage persistant et dense voire même parfois en choisissant des végétaux épineux pour constituer un écran défensif.

    Les haies basses ne jouent pas le même rôle, elles sont là pour border un massif, pour égayer le devant d’un mur, pour délimiter des zones du jardin comme le verger ou le potager.

    Elles sont aussi souvent plantées devant la façade, sous une fenêtre où elles font un bel ensemble quand elles sont composées de plantes qui fleurissent.

    Ce type de haie demande de l’entretien car il faut maitriser la croissance de ces végétaux qui doivent garder une hauteur modeste et une allure harmonieuse.
    Les plantes qui peuvent être utilisées à cet effet sont nombreuses, celles dont les noms suivent sont de culture facile, ont pour la plupart une jolie floraison et offrent en plus un parfum trés agréable. Soyez-en sûr, votre haie basse aura du succès!

    Alors, que choisir? Le berberis pourpre a un beau feuillage et une floraison qui intervient en mars, plante trés rustique, il s’adapte partout.Le buis est parfait pour ce type de culture, il se taille en toute saison et reste vert toute l’année. Le genêt est un enchantement quand il est recouvert de fleurs, le caryoperis est trés résistant et a une belle floraison bleue en fin d’été, la potentille quant à elle est peu exigeante, elle forme un arbuste couvert de fleurs de mai à septembre.
    Bien sûr il y a aussi les lavandes, les escallonias, les fusains, les mahonias, les incontournables sauges grahamii, les spirées si généreuses et la santoline qui avec sa senteur rappelle le midi.

    Et cette liste n’est pas limitative, loin de là!

  • Plante utile : la phacelie à feuilles de tanaisie

    Plante utile : la phacelie à feuilles de tanaisie

    Phaclie Il y a les plantes qui se contentent d’être belles, celles qui allient beauté et senteur, celles qui sont simplement utiles et puis celles qui ont reçu tous les dons. La phacélie est une plante intéressante à plus d’un titre et elle est trés appréciée en agriculture où elle constitue un engrais vert à ne pas négliger.

    Annuelle herbacée originaire de Californie, la phacélie a une croissance rapide et sa culture ne pose pas de problème. En été la plante se couvre de jolies fleurs odorantes d’une belle teinte bleue qui attirent de nombreux insectes, c’est un de ses attraits.

    Les semis peuvent se faire au printemps ou en été, la germination est rapide. La nature du sol importe peu à cette plante qui demande juste un peu d’humidité au démarrage pour pouvoir pousser correctement. Ces phacélies n’aiment pas être repiquées, semez-les à la volée et passez un coup de râteau pour les enfouir légèrement ce sera suffisant.

    Soleil, mi-ombre, voilà deux expositions qui leur vont bien mais il faut leur éviter les endroits ombragés qui ne leur conviennent pas.

    En été les fleurs parfumées attirent les abeilles qui viennent y butiner mais aussi d’autres insectes dont les larves se nourrissent de pucerons, l’utilité de cette plante dans ce domaine n’est pas à démontrer.
    La phacélie est précieuse au jardinier car c’est aussi un excellent engrais vert. Avant la montée en graines, il faut couper les plantes à ras du sol et puis les enfouir pour qu’elles enrichissent la terre.

    Tant de qualités! Pourquoi se priver d’une telle plante?

  • Un cotinus trop volumineux

    Un cotinus trop volumineux

    Cotinus_2 Cet arbuste que l’on appelle aussi arbre à perruques du fait de ces inflorescences en pannicules vaporeuses, est vigoureux et sa croissance annuelle est trés forte. Certaines variétés ont un feuillage pourpré en été et rouge flamboyant en automne. La  floraison légère en  période estivale fait que le cotinus est souvent planté en isolé pour être mis en valeur, mais il entre aussi fréquemment dans la composition des haies libres où s’associe sans problème à d’autres arbustes.

    Installé dans un endroit ensoleillé et dans un sol bien drainé, il va se développer et devenir un peu trop volumineux, n’hésitez pas à le tailler.

    A vos sécateurs, c’est le moment de vous occuper de cet arbuste!
    Pas de recepage pour le cotinus,  la taille consiste plutôt en un rabattage sévère, il s’agit de réduire  des 3/4 les branches qui ont poussé l’année passée. C’est une coupe qui va régénérer l’arbuste en l’incitant à faire de nouvelles pousses et qui va lui permettre de garder une allure plus compact.

    Faut-il le faire chaque année? C’est selon! Si vous taillez ainsi chaque année le cotinus gardera un port buissonnant touffu,  Si par contre vous ne taillez que tous les deux ans, vous aurez un arbuste au tronc court et aux branches longues et flexibles, l’effet est intéressant.
    A vous de voir.

  • Pulmonaire : drôle de nom pour une plante!

    Pulmonaire : drôle de nom pour une plante!

    Pulmonaires1 Oui, drôle de nom. On lui donne deux explications sans pouvoir assurer laquelle est la bonne. Cette dénomination de pulmonaire viendrait des taches qui maculent les feuilles et qui feraient penser à celles des poumons, mais on peut aussi lui trouver  une origine plus rationnelle qui serait la reconnaissance de ses vertus médicinales.

    C’est une vivace qui comme la bourrache fait partie de la famille des boraginacées. Cinq pétales, cinq sépales, cinq étamines et un pistil composent toutes ces fleurs qui chez la pulmonaire sont souvent en entonnoir. Particularité de cette floraison, d’abord roses, les fleurs deviennent bleues puis prennent un ton violet en vieillissant, l’ensemble est agréable à l’oeil.

    Trés rustiques, ces plantes sont parfaites pour meubler un coin ombragé et tenir compagnie aux  aux hellébores, aux campanules, aux narcisses, aux arabis…
    Les nombreuses feuilles velues et tachetées constituent un excellent couvre-sol qui empêche la pousse des mauvaises herbes, comme elles sont décoratives du fait de leurs taches claires, la plante reste intêressante même en dehors de sa floraison.

    Ses exigences? A vrai dire, elle n’en a pas beaucoup, la nature du sol lui importe peu mais la pulmonaire préfère qu’il soit frais, sinon elle est moins belle. Ses jeunes feuilles sont attaquées par les limaces et les escargots, il suffit d’être vigilant sur ce point.
    La plantation se fait au printemps ou à l’automne, c’est aussi aprés l’été que l’on procède à la division des touffes.

  • Encyclopédie des plantes vivaces

    Encyclopédie des plantes vivaces

    Livre Les vivaces nous enchantent. Faciles à cultiver, demandant juste ce qu’il faut comme soins, elle s’épanouissent et fleurissent abondamment avec une réelle bonne volonté.

    Autre atout non négligeable de ces plantes que beaucoup préfèrent aux annuelles: elles reviennent chaque année formant au fil des ans des touffes de plus en plus importantes. Le jardinier n’a plus qu’à diviser les souches pour avoir de nouveaux pied, c’est plutôt économique!

    Ce livre de Graham Rice recense une multitude de vivaces, photos à l’appui ce qui ajoute à l’attrait de cet encyclopédie  fort intéressante.

    Vivaces de toutes saisons, à floraison printanières, estivales ou automnales et au feuillage coloré ou tout simplement vert, ces plantes accompagnent notre vie et agrémentent nos jardins une bonne partie de l’année.

    Vous cherchez un nom particulier? Pas de problème, il y a un classement par ordre alphabétique bien pratique pour ceux qui connaissent parfaitement le nom des plantes, pour les autres laissez-vous porter au fil des pages par les 1400 photos qui illustrent certaines des 5000 plantes évoquées dans ce livre.
    Vous en avez pour un moment avant d’avoir tout passé en revue car outre les fiches consacrées aux vivaces vous trouverez aussi des astuces, des conseils de plantation et un glossaire pour expliquer à tous ceux qui se lancent dans le jardinage, les mots un peu compliqués qu’ils rencontrent dans les revues spécialisées.

    Plongez-vous dans cette encyclopédie, vous allez apprendre une foule de choses!

  • Quand la coronille joue la couleur

    Quand la coronille joue la couleur

    Coronille4_2 Elle débute sa floraison d’abord timidement, une fleur de-ci de-là et puis d’un coup, c’est l’explosion et l’arbuste devient entièrement jaune. Superbe coronille, belle toute l’année avec en hiver son feuillage vert bleuté et dés la mi-février une floraison qui exhale un parfum extraordinaire.

    La coronille est trés présente dans le sud de la France et notamment dans la garrigue où elle pousse toute seule, c’est dire sa résistance à la sécheresse. Elle y côtoie d’autres espèces locales comme les lauriers-tin, les lavandes, les romarins…Imaginez toutes ces senteurs mêlées!

    Comme d’autres plantes méditerranéennes (callistemon, laurier-rose…) elle supporte quelques petites gelées mais il ne faut pas trop lui en demander. Ses rameaux sont fragiles et en cas de neige ou de forte pluie, il n’est pas rare d’en trouver certains cassés net.
    Ces arbustes que j’aime avoir au jardin et qui y poussent sans se faire prier, ne vivent pas de longues années mais ils se ressèment généreusement ce qui fait qu’il y a toujours de nouveaux pieds à replanter ou à laisser là où ils sont s’ils ne  sont pas trop mal placés.

    Installez la coronille chez vous en pleine terre si  le climat de votre région n’est pas trop rude, sinon  plantez-la dans un grand pot que vous rentrerez en hiver.
    Son exposition favorite? Le plein soleil bien sûr, c’est une exigence pour elle mais c’est la seule.

  • Des balconnières trés variées II

    Des balconnières trés variées II

    Begonia_et_cleomes Destinées à accueillir les plantes afin de décorer un balcon, ces contenants doivent être suffisamment profonds pour que la végétation puisse s’y développer à son aise.
    Choisissez-les avec une hauteur d’au moins 20 cm et vérifiez qu’il y a bien un trou de drainage, sinon percez le fond, c’est absolument indispensable. Le substrat doit convenir aux plantes à installer, terre de bruyère pour certaines ou terreau pour la plupart des autres comme les pélargoniums.

    Les balconnières sont fixées à leur support au moyen d’une accroche, il en existe de différente forme allant des plus simples aux plus sophistiquées type support métallique en fer forgé.
    A vous de voir.

    Un balcon bien fleuri est une réalisation qui demande du travail à l’installation mais surtout qui exige un entretien constant. Laissées sans soin vos balconnières ne seront pas décoratives bien longtemps mais si vous vous en occupez suffisamment, alors là, vous serez enchanté du résultat.

    Les plantes à installer doivent être choisies soigneusement car certaines se prêtent mieux que d’autres à ce type de culture. Pas de problème avec les grands classiques comme les pétunias, les pélargoniums, les lobelias, les pourpiers bien adaptés à la sècheresse et au soleil que vous pourrez planter pour votre décor estival. Pour le moment, les compositions de lierre, fusain, cyclamens…qui ont égayé les balcons pendant l’hiver sont encore décoratives, gardons-les encore un peu.
    Votre balcon est à l’ombre? Au printemps plantez des fuchsias, des impatiens, des bégonias, vous aurez de magnifiques jardinières bien colorées.

    Un balcon bien fleuri c’est un plaisir partagé avec tous ceux qui ne font que passer mais qui attirés par le spectacle, n’hésitent pas à s’arrêter un instant pour l’admirer.

  • Des balconnières trés variées I

    Des balconnières trés variées I

    Petunias_balcon Elles ont été délaissées pendant tout l’hiver, certaines sont abimées et ont besoin d’être remplacées : il est temps de faire le point sur vos balconnières.
    Il y a dans le commerce un choix trés vaste de ce type de contenant et je parie que vous allez hésiter avant de faire votre choix. En dehors de l’aspect esthétique il faut quand même tenir compte de différents points : support, exposition du balcon, facilité d’entretien, durée de vie du contenant…
    Le choix du type de balconnière étant décidé, reste à en évaluer le nombre et là c’est selon ce que vous voulez obtenir : pour un effet d’écran accrochez vos jardinières les une à côté des autres, pour un effet fleuri plus aéré et afin de ne pas vous cacher une belle vue, laissez de l’espace entre elles mais pas exagérément sinon votre décor apparaitra trop pauvre.

    Quelles balconnières?
    Les plus légères, les moins chères sont celles en plastique elles présentent des avantages : leur entretien est facile, leur matière évite une évaporation trop importante, par contre elles n’ont rien d’original.
    Les contenants en bois sont beaux, sobres, naturels, ils isolent les racines du froid en hiver et sur un balcon ils sont trés esthétiques.
    Vous avez peut-être constaté que ces dernières années, les balconnières en métal sont trés à la mode, elles plaisent ou non mais en tous cas font des contenants trés résistants et bien adaptés à ce type de culture.
    Que dire des balconnières en terre cuite? Leur inconvénient : leur poids qui demande une accroche trés solide mais en contre-partie  elles présentent l’avantage d’avoir un bel effet naturel et le matériau permet une évaporation du surplus d’eau. Mais cet avantage est à double tranchant car il faudra arroser plus fréquemment en plein été en période de sècheresse.
    Il y a dans le commerce des poteries en terre cuite émaillée de toutes les couleurs et vous pouvez aussi trouver des balconnières en osier tressé plutôt fragiles et des balconnières en pierre reconstituée qui elles, sont trés lourdes.

    Suite demain