Catégorie : Plantes

  • De l’aubriète pour vos rocailles

    De l’aubriète pour vos rocailles

    Aubrite Petite vivace persistante dont la hauteur ne dépasse pas les 10 cm, l’aubriète est parfaite dans les rocailles où elle s’associe avec bonheur à d’autres plantes comme la corbeille d’argent, le millepertuis, les mimules, ou les phlox.

    Les aubriètes s’étalent beaucoup, retombent sur les gros cailloux placés là, et leurs tons mauve, rose, pourpre et violet font ressortir les vivaces avec lesquelles elles cohabitent. Ce sont pratiquement toutes des hybrides, les plus cultivées ont des fleurs simples à 4 pétales mais il y a des variétés à fleurs doubles qui méritent qu’on s’y intéresse.

    Si vous créez une rocaille, pensez à l’aubriète, c’est au printemps qu’on la plante mais la plantation effectuée en automne donne aussi de bons résultats. Elle sera bien dans une terre ordinaire et exposée en plein soleil. Pas de problème concernant sa résistance au froid, ne vous tracassez pas pour elle, cette plante est trés rustique et l’automne prochain vous n’aurez pas à la protéger, elle survivra sans peine aux températures basses de l’hiver.
    Vous avez déjà des pieds de cette vivace dans votre jardin? Ils vous semblent un peu trop serrés et ont donné moins de fleurs l’an passé? La division est la solution à adopter, elle permet en plus d’avoir des plants supplémentaires à replanter ailleurs ou à donner.
    En mai, quand la floraison sera terminée, rabattez sévèrement les aubriètes, vous verrez comme elles deviendront bien touffues!

  • Occupons-nous des hortensias

    Occupons-nous des hortensias

    Hortensia_rose Vous avez été déçu l’an dernier par la modeste floraison de vos hortensias? Vous espériez mieux?
    Peut-être que cela fait longtemps que vous ne leur avez pas consacré un peu de temps pour tailler leurs branches.

    Pas question bien sûr de rabattre l’arbuste dans son ensemble car la floraison se fait sur les bourgeons initiés l’année précédente. Il faut aider les hortensias à retrouver une certaine vigueur tout en évitant de se priver de fleurs cet été, ce qui serait le cas si on coupait toutes les tiges à ras du sol. Certes ainsi taillé, l’hortensia serait régénéré et l’année prochaine sa floraison serait superbe, mais en attendant cette année l’arbuste serait bien triste sans sa floraison. Adoptons une demi-mesure.

    Commençons par supprimer les fleurs fanées restées en place, elles ont bien joué leur rôle en protégeant les boutons floraux mais il est temps de les enlever. Coupons aussi toutes les tiges mortes, leur bois brun indique clairement qu’elles ne reçoivent plus de sève.
    Ensuite, il faut tailler à ras du sol les tiges les plus anciennes, ce sont celles qui sont les plus grosses et leur teinte est légèrement plus pâle que les autres, vous ne pouvez pas vous tromper.
    Repérez enfin les pousses vigoureuses des tiges restantes et taillez juste au dessus de ces pousses, elles donneront des fleurs dans quelques mois.
    Voilà, nos hortensias vont se refaire une santé!

  • Quelques maladies qui touchent les bégonias

    Quelques maladies qui touchent les bégonias

    Begonias_rose_2   J’aime les bégonias, comme j’aime les fuchsias et les abutilons, ces trois plantes n’ont pas grand chose en commun si ce n’est le fait qu’elles fleurissent abondamment.
    Les bégonias que je garde dedans tout l’hiver sont de belles plantes d’intérieur que je laisse dehors dés que les beaux jours arrivent et que je rentre aux premières petites gelées.

    Ces plantes ne posent pas beaucoup de problèmes, il leur faut surtout un bon substrat un peu acide, une trés bonne lumière , mais pas de soleil direct qui pourrait brûler les feuilles. Plutôt résistants aux insectes et maladies, il arrive toutefois que les bégonias donnent des signes de faiblesse : à vous d’en trouver la cause.

    Ce sont des plantes qui craignent par dessus tout l’humidité stagnante, les feuilles situées prés du terreau ont les tiges qui se ramollissent et les feuilles meurent, c’est le signe que le pot n’a pas un bon drainage ou que vous arrosez beaucoup trop. Rempotez la plante en mettant au fond du pot des billes d’argile ou des petits graviers et limitez un peu les arrosages si vous avez eu la main lourde. Appliquez un fongicide, il vous permettra de lutter efficacement contre cette attaque de champignons qui entraîne peu à peu la pourriture du bégonia.

    Traces blanches sur les feuilles? Voilà signée la présence de l’oÏdium, et lorsque la maladie est installée, les feuilles tombent et la plante se dégarnit. Là aussi pulvérisez un produit fongicide.

    Puisque voue en êtes à soigner vos bégonias, vérifiez s’ils ne sont pas porteurs d’insectes indésirables.

  • Le chèvrefeuille : maitrisez sa croissance

    Le chèvrefeuille : maitrisez sa croissance

    Chevrefeuille Planté pour agrémenter un mur, une pergola ou tonnelle, installé et inclus dans une haie où il apporte parfum et couleur, le chèvrefeuille est une grimpante, mais si vous ne lui offrez pas de support, il va ramper et fera un excellent couvre-sol sous lequel rien ne pourra pousser tellement sa végétation est dense. C’est idéal pour  meubler un talus car les mauvaises herbes ne pourront pas s’y installer.

    Le chèvrefeuille est facile à vivre, il s’adapte dans la plupart des sols, se plait à mi-ombre ou au soleil, ne demande qu’un minimum d’entretien.
    Comme il a tendance à attirer les pucerons, il vous faudra être vigilant sur cette question et il faudra aussi savoir manier le sécateur quand le besoin s’en fera sentir.

    Le chèvrefeuille n’a ni crampons, ni ventouses, aussi il faut le palisser au départ, mais aprés il se débrouille tout seul et ses tiges s’enroulent les unes autour des autres rendant l’ensemble bien touffu. Il est bon de le tailler pour limiter sa croissance qui est rapide et pour lui garder une forme harmonieuse car il a tendance à partir dans tous les sens.
    Cette plante peu exigeante se contente de ce petit nettoyage, mais si vous la laissez à l’abandon, les tiges entremêlées vont se dégarnir et l’ensemble sera tellement inextricable qu’il faudra une intervention radicale pour lui redonner une allure correcte.
    Si cela vous arrive, prenez votre courage et taillez sévèrement, enlevez tout le bois mort et rabattez les tiges trop longues, votre chèvrefeuille en sera rajeuni.

  • C’est le moment de tailler la glycine

    C’est le moment de tailler la glycine

    Glycine_rose2_2 Il fait beau chez vous aujourd’hui? Parfait. Mettez une tenue adéquate, attrapez vos sécateurs et hop, dehors! Le moment est venu de tailler votre glycine qui si vous ne vous en occupez pas va vous en vouloir,  boude et vous n’aurez pas une belle floraison. Ce serait bien dommage car cette plante grimpante qui est une liane  vigoureuse  donne de superbes grappes de fleurs qui pendent harmonieusement.

    La plus connue, celle que l’on fait grimper jusqu’au balcon ou le long de la façade a des fleurs bleutées ou blanches qui forment des grappes fournies, mais il y a aussi des variétés que l’on voit moins malgré leur grande beauté. Ces glycines comme la "wistaria floribunda" ont une floraison aérienne, les fleurs sont disposées sur de longues grappes  légères qui bougent au moindre souffle de vent: une merveille!

    Mais, je m’égare, aujourd’hui on parle de la taille de cette plante!
    Bien, votre sécateur est bien aiguisé et bien désinfecté? Alors allons-y.

    En juillet, vous avez sûrement taillé les jeunes rameaux en les raccourcissant à 10 cm du départ de la ramification, ce sont ces rameaux qui vont vous donner les fleurs de cette année. Maintenant il s’agit de les retailler car cette plante a une vigueur extraordinaire et depuis l’automne, les tiges se sont allongées démesurément.  Commencez par réduire d’un bon tiers les pousses trop longues, et taillez toutes les pousses latérales en laissant 2 à 3 yeux.

    La glycine peut devenir envahissante car elle a une croissance trés rapide, n’hésitez pas à user du sécateur si vous voyez qu’elle prend trop ses aises et surveillez-la, qu’elle n’aille pas soulever vos tuiles, ce serait bien embêtant!

  • Economiques et ludiques: les semis de tomates

    Economiques et ludiques: les semis de tomates

    Tomate Si vous êtes un amateur de tomates, vous pouvez dés maintenant commencer vos semis, ils vous permettront d’obtenir à profusion des plants que vous pourrez installer en pleine terre dés que le gel ne sera plus à craindre, c’est à dire en mai.
    Bien sûr, vous pouvez attendre et acheter plus tard des plants en godets, ils seront bien avancés et vous n’aurez plus qu’à les mettre en terre mais ceux que vous obtiendrez grâce à vos semis seront aussi beaux et vous en aurez en grand nombre.

    Alors, n’hésitez pas à vous lancer dans cette opération , vous aurez de plus un vaste choix de variétés de tomates qui vous permettront d’avoir une récolte des plus variée.

    Pas besoin de disposer d’un matériel trés sophistiqué, une caissette de polystyrène du genre de celles qui contiennent la viande de supermarché fait trés bien l’affaire. Voilà pour le matériel de base, par contre n’utilisez pas n’importe quel terreau si vous voulez réussir vos semis, utilisez un terreau spécifique à ce genre d’opération ou mélangez du terreau fin avec du sable.

    Les graines doivent être semées à la surface du substrat sans être enterrées, puis il faut tasser et arroser. La caissette doit ensuite être recouverte d’une vitre ou d’un plastique transparent et laissée au chaud, il ne faudra pas oublier de maintenir le terreau humide tout en aérant de temps en temps.
    Lorsque les plants seront suffisamment grands, il s’agira de les transplanter en godets tout en les laissant à l’abri du froid. Arrosez, donnez de l’engrais et patientez, ce n’est qu’au mois de mai que vous pourrez les mettre en pleine terre.

  • Les amandiers en fleurs: quel spectacle!

    Les amandiers en fleurs: quel spectacle!

    Fleurs_damandier En quelques jours la garrigue s’est transformée, les amandiers se sont donné le mot et fleurissent à qui mieux-mieux. Quelle explosion de fleurs! C’est absolument magnifique de voir cette floraison blanche ou rosée qui masque toutes les branches nues des arbres. Bientôt quand les fleurs seront fanées, le spectacle sera aussi étonnant avec cette impression de neige que donnent tous les pétales qui tourbillonnent.

    J’aime cet arbre qui, originaire d’Iran s’est implanté sur tout le pourtour méditerranéen, il fleurit trés tôt et pour cela ne fructifie bien que dans le sud car le gel endommage les fleurs ce qui anéanti l’espoir d’une récolte. Il y a cependant des variétés qui ont une floraison plus tardive, renseignez-vous sur ce point si vous voulez en planter un chez vous.

    L’amandier vit vieux, certains sujets atteignent facilement les 100 ans, mais il lui faut de bonnes conditions de culture pour se développer normalement.
    Sol léger, bien drainé et légèrement calcaire, soleil et chaleur, cet arbre est plutôt facile à cultiver mais il est parfois sensible à certaines maladies qu’il vous faudra identifier pour mieux les traiter.

    Assez fréquente sur divers arbres dont les amandiers, la gommose se caractérise par un écoulement de sève qui fatigue l’arbre. Faites un nettoyage de la plaie et enduisez-la de mastic. Pour éviter ce problème, désinfectez toujours vos outils avant de tailler et mastiquez tout de suite la partie taillée.
    La cloque que l’on voit trés souvent sur les pêchers atteint aussi les amandiers dont les jeunes feuilles se déforment, s’épaississent et changent de couleur, elles deviennent rouges et finissent par tomber. Cette maladie est due à un champignon, il faut à titre préventif, pulvériser de la bouillie bordelaise.
    Décidément les champignons  sont des ennemis redoutables au jardin, la monoliose qui entraine  le dessèchement des rameaux est une maladie transmise par leur présence sur les fleurs. Ici aussi la bouillie bordelaise vous sera d’une aide précieuse.

  • Quelques primevères dans les jardinières

    Quelques primevères dans les jardinières

    Primevres Ces fleurs que l’on s’empresse de planter alors que l’hiver est encore là, sont d’origine européenne. Elles sont parfaitement  bien adaptées à la culture en jardinière et en ce moment c’est là qu’elles sont le plus présentes.

    Il y a de nombreuses espèces de primevères: on trouve celles qui poussent naturellement en montagne, dans les prés ou dans les marais,  celles que l’on plante au jardin (ce sont les primevères auculis) et puis celles qui sont des créations horticoles plutôt destinées à la culture en intérieur car elles ne sont pas aussi rustiques que les autres (ex primevères obconiques).

    Toutes sont belles et colorées,  les primevères auculis qui se déclinent dans de nombreux coloris sont actuellement sur tous les étals des jardineries.

    Plantées dans de bonnes conditions, elles survivront quelques années et se ressèmeront toutes seules, vous aurez même des mélanges de couleurs qui se feront naturellement, mais progressivement ces plantes retrouveront leur couleur d’origine et vous aurez des fleurs jaunes.
    Les primevères se plaisent dans les sols frais, riche en humus et à mi-ombre, la plantation se fait à l’automne ou au printemps, vous allez pouvoir vous y mettre. On trouve dans le commerce des primevères en vente dés le mois de décembre, mais gare aux gelées qui endommagent la floraison! Si vous avez craqué à ce moment-là pour ces petites fleurs vous avez pu vous en rendre compte. Le mieux est de les planter en jardinière que l’on protège du gel ou bien d’attendre la fin février pour les installer en pleine terre. Si vous décidez de garnir quelque pot associez ces plantes avec d’autres ce sera un ensemble réussi.
    Attention à ce que le sol ne soit pas détrempé, trop d’humidité au collet entraine la pourriture de celui-ci.

  • Le cognassier du Japon, une floraison sur bois nu

    Cognassierdu_japon Rouges, roses, orangées, parfois même blanches, les fleurs de ces arbustes sont présentes dés février-mars, avec plus ou moins d’avance selon le climat.  Ici elles sont épanouies depuis plusieurs jours déjà et ces jolis buissons trés colorés se voient un peu partout dans les jardins.
    Le cognassier du Japon fait partie de ces arbustes qui comme le forsythia, fleurissent avant la feuillaison. C’est assez spectaculaire , surtout que ces fleurs aux tons vifs contrastent avec le brun du bois nu des branches.

    Arbuste décoratif une bonne partie de l’année, le cognassier du Japon offre sa floraison jusqu’au mois d’avril, les feuilles sont d’un beau vert foncé vernissé, elles tombent en automne mais à ce moment-là les fruits présents sur l’arbre prennent le relai pour que  l’arbre reste attrayant. Ce sont des fruits jaunes, qui ressemblent à de petites pommes, on peut parait-il en faire de bonnes gelées.
    En ce moment si le vôtre  est en boutons, coupez quelques branches que vous mettrez dans un vase, vous aurez vite un magnifique bouquet mais faites attention car les épines sont acérées.
    Vous avez fait le choix de planter ces sujets en haie défensive? Alors, vous ne serez pas déçu car ce sont des arbustes trés touffus et denses, les branches épineuses qui s’entrecroisent constituent une barrière difficilement franchissable.
    Cet arbuste sert d’abri aux oiseaux et autres insectes utiles au jardin, il demande juste une taille de propreté qui permet d’éliminer le bois mort et les branches mal placées, à faire juste aprés la floraison.

  • Février au jardin

    Février au jardin

    Bourgeons Journées plus longues, soleil qui chauffe un peu plus et donc végétation qui se réveille peu à peu, nous voilà en février et le jardinier a envie de reprendre du service.

    Mais attention, l’hiver est encore là. Pas question de faire certains travaux si la méteo est mauvaise: le gel est une contre-indication absolue aux interventions envisagées au jardin et il vaut mieux dans ce cas  reporter ce que vous aviez prévu de faire.

    Ceci dit, si le temps le permet, vous avez de quoi vous occuper au jardin car le travail ne manque pas en ce mois de février.

    Concernant d’abord les arbres et arbustes, il est temps de terminer leur plantation s’ils sont à racines nues, et de pratiquer les traitements d’hiver sur les sujets encore en dormance, dépêchez-vous car si le temps doux s’installe ils vont se réveiller trés rapidement.

    C’est le moment de tailler les arbustes qui donnent des petits fruits comme les groseillers, les cassissiers,  les framboisiers et ceux qui fleurissent en été comme les altéas, surtout ne touchez pas maintenant aux lilas, forsythias, deutzias et autres arbustes à floraison printanière, vous supprimeriez les rameaux florifères.

    Certaines vivaces peuvent être mises en pleine terre en février. Les primevères, les pensées, les violas, les giroflées, les myosotis, les pâquerettes, sont les précurseurs du printemps et ne demandent qu’à vous plairent en ce moment.

    Divisez les touffes de plantes devenues trop importantes cela va les régénérer et vous pourrez en replanter ailleurs. Vous pouvez aussi vous lancer dans des semis que vous laisserez au chaud, effectués maintenant ils vous feront gagner quelques semaines sur la date de floraison. Semez les oeillets d’Inde, les bégonias, les lobélias, les impatiences…

    Ah, j’allais oublier: taillez votre glycine, c’est le moment!