Catégorie : Travaux de jardin

  • Faut-il tailler les rhododendrons?

    Faut-il tailler les rhododendrons?

    Rhododendron_2 Certaines variétés de rhododendrons ont fini ou terminent doucement leur floraison. Vous avez profité de ces superbes fleurs et maintenant vous vous posez la question de savoir ce que vous devez faire. Faut-il laisser les fleurs fanées sur l’arbuste, les enlever ou tailler les rameaux?

    Ce sont des questions qu’il vaut mieux se poser avant d’agir car une fois que vous aurez manié le sécateur, vous aurez peut-être fortement compromis la future floraison de votre rhododendron. Ce dernier, contrairement aux forsythias,  seringats et autres arbustes à floraison printanière, n’a pas besoin d’être taillé, mieux vaut le savoir pour ne pas être déçu par un futur manque de floraison.

    Les nouveaux boutons floraux se forment au moment où les inflorescences se fanent. En coupant ces dernières on risque fort d’endommager les bourgeons. Laissez donc cet arbuste tel quel le temps qu’ils soient bien développés, vous manierez le sécateur plus tard si vous le voulez et faites-le avec minutie.

    Vous avez taillé sévèrement votre rhododendron que vous trouviez encombrant? Ne vous étonnez pas de ne pas le voir en fleurs l’année prochaine, il va lui  falloir 2 à 3 ans pour se remettre de cette opération qui ne lui convient pas vraiment.

    Finalement le mieux est de tailler de-ci de-là quelques rameaux inesthétiques pour conserver à l’arbuste un joli port tout en lui permettant de fleurir abondamment chaque année.

  • Divisez les touffes de Yucca glorieux

    Divisez les touffes de Yucca glorieux

    Yucca Au fil des ans les yuccas à la belle allure exotique se développent tellement qu’ils prennent trop de place, il faut alors procéder à la division des touffes et le printemps est le bon moment pour le faire mais compte tenu du temps humide et doux qu’il fait vous pouvez procéder à cette opération maintenant, les pieds divisés reprendront facilement.

    Cette plante a des feuilles longues et une belle hampe florale de couleur blanc-crème qui s’élève parfois à 2 m de haut, cette floraison est spectaculaire et dure longtemps.
    C’est une plante du sud qui aime le soleil et se plait en terrain sec.

    La division des touffes n’est pas trés facile car ces plantes sont fortement ancrée dans le sol. Il faut arriver à enlever des rejets ayant des racines, retailler celles-ci en coupant les plus abimées et les replanter sans attendre.
    Faites un trou de bonnes dimensions, déposez votre rejet en étalant bien les racines et rebouchez avec la terre en la tassant. Arrosez copieusement au moment de la plantation et aussi pendant l’été pour que la reprise se fasse sans problème.
    Lorsqu’on effectue cette division il faut faire trés attention de ne pas se blesser avec les feuilles du pied mère, elles portent à leur bout une pointe acérée qui est un véritable aiguillon. Le mieux est de protéger les yeux et les mains.

  • Quelques semis de haricots verts

    Quelques semis de haricots verts

    Haricots_verts Je me suis lancée. Cela fait de nombreuses années que je n’avais pas semé de haricots verts et là, je me suis décidée et j’en ai mis un peu au jardin. Oh, pas de quoi avoir la récolte du siècle, non, juste un peu pour amuser la galerie!
    Bref, je les ai installés prés de mes fleurs, il parait que l‘association fleurs-légumes est bénéfique, je verrai bien si ce que l’on dit se vérifie. La germination va prendre 10 jours d’aprés ce qui est expliqué sur le sachet d’emballage je devrais donc être fixée assez rapidement.

    Première étape : j’ai mis à tremper les graines pour qu’elles germent mieux, comme elles sont toutes restées au fond du récipient j’en conclue qu’elles sont toutes bonnes et suceptibles de donner un plant.
    Il y a deux façons de semer des haricots, soit en ligne soit en poquets c’est cette dernière méthode que j’ai retenue, j’ai mis 5 graines ensemble et les ai espacées d’une quarantaine de centimètres pour que les pieds de haricots  aient la place de se développer.
    Avec le temps chaud et humide que nous avons la levée devrait se faire facilement et quand ils commenceront à pousser je les butterai un peu pour qu’ils aient un bon enracinement.
    La récolte n’est pas pour tout de suite mais en l’attendant je surveillerai mes plants pour prévenir toute attaque de pucerons et je ne lésignerai pas sur les arrosages!

  • Visite du jardin aprés les averses

    Visite du jardin aprés les averses

    Rose Chaleur et pluie étaient ici au rendez-vous ces derniers jours et cela a suffit pour que tout pousse à grande vitesse. Petit tour dans le jardin hier en fin d’aprés-midi pour évaluer les éventuels dégàts dûs aux orages.

    Les gaillardes
    se sont quelque peu effondrées, elles étaient bien droites avec leurs hautes tiges et les voilà presque toutes couchées, les roses ont leurs pétales tâchés et abimés, les coronilles ont la même position que les gaillardes et en plus quelques branches sont cassées, les lauriers-roses sont un peu courbés à cause du poids de l’eau sur les fleurs mais ce n’est pas bien grave, ils se redresseront tout seuls.

    La plupart des fleurs n’ont pas été épargnées, lis, fuchsias, nigelles, pétunias… et autres impatiences ont trés mal supporté les forts épisodes pluvieux. Par contre, pas de problème pour les arbres, ils ont juste perdu quelques feuilles sous les violentes averses.
    Une remise en état s’impose, je pose des tuteurs aux plantes qui en ont besoin, je  redresse celles qui sont un peu penchées, et je coupe toutes les fleurs les plus endommagées, ce n’est pas la peine de fatiguer inutilement la plante, autant qu’elle refasse de nouveaux boutons.
    Tant que j’y suis j’en profite pour enlever les mauvaises herbes qui ont bien profité de ces conditions climatiques,  elles se sont installées un peu partout. Dire que je les ai déterrées il n’y a pas si longtemps que ça!
    Voilà un petit tour d’horizon des travaux au jardin, bien sûr l’herbe a beaucoup poussé et la tondeuse va reprendre du service…

  • Pauvres cerises, quel manque de soleil!

    Pauvres cerises, quel manque de soleil!

    Cerises En juin, d’habitude les étals regorgent de belles cerises bien brillantes que l’on a envie de croquer rien que de les voir! Mais voilà, cette année elles atteignent des prix exorbitants et que cela devient un luxe d’en acheter.

    La faute au mauvais temps qui sévit? Peut-être. Le manque de soleil mais surtout les pluies incessantes et souvent fortes ont fait des dégâts dans les cultures et de nombreuses récoltes sont ainsi compromises. Les fruits fendus laissant la porte ouverte aux atteintes de champignons qui les font pourrir. Quel dommage, quel  spectacle désolant qu’un cerisier couvert de fruits en si mauvais état! 

    Voilà donc le temps des cerises qui débute de façon bien maussade. Il faut espérer que les variétés plus tardives comme certaines bigarreaux  donneront de meilleures récoltes, mais il faudra compter alors avec la mouche de la cerise qui sévit en été, colonise le fruit et le grignote. Sans compter que  trouver ces petites bêtes  dans ce que l’on s’apprête à déguster, ce n’est quand même pas bien appétissant.

    Pour éviter cet inconvénient il faut piéger la mouche avant qu’elle ne ponde, comme on le fait pour d’autres espèce d’arbre qui patissent de sa présence, c’est le cas de l’olivier dont je vous ai déjà parlé. Pensez à utiliser des bandes jaunes couvertes de glu, c’est efficace.

    Vos cerises se font manger par les oiseaux qui se servent chez vous sans scrupule? Eh oui, ils adorent ces fruits et ne se gênent pas pour les déguster à votre place. Essayez les petits trucs qui les font fuir : CD, papier d’aluminium attachés aux branches bougent sans cesse au moindre souffle d’air et font peur aux oiseaux qui s’en éloignent.

  • Le feuillage pourpre du prunier d’ornement

    Le feuillage pourpre du prunier d’ornement

    Prunier Au milieu d’une haie bien verte, le feuillage pourpre de ce prunier d’ornement se détache et met une touche de couleur. Pourpre : une couleur que l’on retrouve sur certaines variétés d’arbres ou d’arbustes et qui change de la monotonie verte des autres feuillages.

    Cet arbre n’est pas le seul à offrir ainsi un coloris original, le cotinus, l’érable, le liquidambar, le noisetier, le hêtre …ont des variétés qui possèdent un feuillage dans ce ton pourpre, c’est intéressant de les avoir au jardin.
    La plupart du temps ces sujets sont laissés en isolé ou alignés régulièrement, vous avez pu en voir le long des rues ou des avenues, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais à mon sens, ce n’est pas ainsi qu’ils sont le mieux mis en valeur.

    Le prunier ornemental est un arbre de petite taille, il convient bien aux jardins qui n’ont pas une grande superficie.
    Feuillage caduc, floraison rose dés la fin de l’hiver, feuilles trés colorées en été et fruits ronds rouge foncé, cet arbre est attrayant  une bonne partie de l’année et a le mérite de pousser rapidement.
    Peu exigeant sur la nature du terrain, il demande cependant à avoir un sol bien drainé. Installé au soleil ou au moins à mi-ombre il ne va pas vous donner de travail si ce n’est d’enlever les rejets, à moins que vous ne vouliez le laisser adopter une forme buissonnante, ce qui lui va à merveille.
    Planté avec d’autres sujets pour former une haie, il vaut mieux le laisser pousser naturellement afin d’avoir un effet bosquet, de plus certaines variétés ayant des épines, cela peut faire une bonne haie défensive.

  • Le grand retour de l’arum d’Ethiopie

    Le grand retour de l’arum d’Ethiopie

    Arum Un arum d’un blanc pur au spadice jaune. Cette plante met de la lumière dans un massif ou en bordure d’un plan d’eau. C’est une belle fleur qui était trés présente dans les jardins autrefois puis qui a été quelque peu délaissée pour revenir sur le devant de la scène ces dernières années.

    Cette aracée offre sa floraison dés le mois de mars et on peut admirer ces fleurs jusqu’à la fin du mois de juin. Profitez-en et faites des bouquets si vous aimez avoir une maison fleurie car leur tenue en vase est exceptionnelle.

    Une fois la floraison terminée, cette plante reste décorative grâce à ses grandes feuilles d’un beau vert brillant, elle ont une forme esthétique qui agrémentent grandement les massifs.
    La plantation des rhizomes se fait à l’automne dans un sol riche et frais, ils doivent être enterrés suffisamment  profond pour leur éviter les conséquences désastreuses des gelées hivernales. Prévoyez en plus un paillage protecteur.
    Une fois bien installés ces arum poussent vite et forment de belles touffes qui peuvent être divisées au printemps avant l’arrivée des fleurs.
    Du soleil? Oui, c’est l’exposition préférée de cette plante, n’oubliez pas qu’elle est originaire d’Afrique du sud.
    Des arrosages en été? Oui car l’arum est gourmand et tant que vous y êtes apportez-lui aussi de l’engrais cela lui fera le plus grand bien.

  • Facile à cultiver le platycodon!

    Facile à cultiver le platycodon!

    Platycodon La forme de ses fleurs va certainement vous rappeler celle des campanules et c’est vrai qu’il y a un air de famille. Pas étonnant quand même puisque le platycodon est une campanulacée.

    Jolies fleurs de bonne taille s’épanouissant à l’ouverture des gros boutons floraux, feuillage vert-bleuté : cette plante est parfaite en jardinière mais a aussi sa place en bordures ou en massifs car elle a un port évasé bien gracieux.

    C’est une vivace originaire d’Asie, elle revient chaque année mais se réveille un peu tard aussi il vaut mieux bien repérer son emplacement car en hiver seule sa racine subsiste et on risque fort de l’endommager quand le printemps venu on attaque les travaux de jardinage.

    Le platycodon se plaira chez vous si vous lui offrez un sol riche, bien drainé et une exposition où il bénéficiera d’un ensoleillement même partiel.
    Ce n’est pas un gourmand, il n’est pas vraiment nécessaire de lui apporter de l’engrais mais il ne faut pas oublier de lui donner quelques arrosages.
    Les touffes s’étoffent d’année en année, il est bon de procéder à leur division tous les 3 à 4 ans en automne.
    Si vous récupérez des graines cet été, vous pourrez les semer au printemps prochain : mars -avril sont les bons mois pour le faire, la levée est assez rapide ( 2 à 3 semaines) le repiquage a lieu quand les plantules sont assez fortes.
    Les platycodons les plus courants sont à fleurs bleues mais il existe des variétés à fleurs roses et d’autres à fleurs blanches.

    Question de goût!

  • La chlorose frappe souvent au jardin

    Assez souvent je dois dire, je fais une inspection en règle de mes plantes, surtout celles qui sont en pots, histoire de ne pas laisser trainer un problème de parasites ou de maladies. Mais là, j’avoue que j’avais oublié mon abutilon rose installé dans un coin du jardin loin de mon regard et la surprise a été de le découvrir avec les feuilles bien pâles!

    Chlorose_abutilon Pas de doute, les symptômes de la chlorose sont faciles à reconnaitre : le limbe de la feuille devient clair alors que les nervures restent bien vertes. Cela donne à ma plante une allure maladive que je n’apprécie pas, je vais m’en occuper sans tarder.

    Mais qu’est ce que la chlorose? Il s’agit d’une carence en élément nutritif et la plupart du temps cette décoloration du feuillage est due à un manque de fer.
    On constate que ce problème touche souvent les plantes installées en terrain contenant du calcaire alors qu’elles y sont hostiles mais il peut s’agir aussi d’un déséquilibre dû à un excès d’eau qui a lavé le sol.
    Dans le cas d’une terre calcaire, l’assimilation du fer est bloquée et la plante souffre, il faut remédier à cet état de fait en apportant du sulfate de fer. La solution au problème est la même si le sol a un déséquilibre en éléments nutritifs.
    Ne laissez pas vos plantes en détresse, la chlorose bien marquée finit par faire tomber les feuilles : agissez avant que le mal ne s’aggrave.

  • Un pêcher atteint par la cloque

    Un pêcher atteint par la cloque

    Cloque Feuilles recourbées, boursoufflées, froissées avec une couleur rouge inhabituelle : si votre pécher présente ces symptômes, pas de doute il est victime d’une maladie due à un champignon nommé taphrina deformans.

    Cette maladie porte le nom de cloque, dénomination qui rappelle la déformation des feuilles qui gonflent et épaississent puis flétrissent et finissent par tomber.

    Vous avez pu le constater si vous avez eu ce problème chez vous, cette maladie si elle n’est pas prise en compte revient d’année en année et épuise le pêcher de plus,  ce phénomène est parfois accompagné d’un écoulement de gomme ce qui marque une souffrance de l’arbre.

    Les arbres fruitiers ne sont pas des arbres tout à fait comme les autres du fait même qu’ils sont cultivés pour produire des fruits, ils demandent donc soins et attentions.
    La cloque qui sévit sur les feuilles des pêchers mais qui peut aussi atteindre les fruits est une maladie grave qui entraine le dépérissement des rameaux, cela a pour conséquence de fragiliser l’arbre et d’anéantir la mise à fruit.
    Il faut agir préventivement pour éviter l’apparition de ce problème et traiter à la bouillie bordelaise en automne dés que les feuilles sont tombées, puis au printemps avant l’éclosion des premiers bourgeons. Ce traitement anti-fongique va éliminer les spores des champignons présentes dans les écailles des bourgeons.

    Il y a quelques trucs qui parait-il sont efficaces pour lutter contre la cloque, je vous les livre tels quels mais je ne les ai pas essayés alors si vous le faites tenez-moi au courant. Enfouissez au pied de l’arbre des morceaux de zinc, de cuivre ou plantez-y de l’ail…radical à ce que j’ai pu lire et on peut toujours tenter l’opération car au moins c’est naturel et peu onéreux!