Catégorie : Travaux de jardin

  • Des lauriers-cerise en fleurs

    Des lauriers-cerise en fleurs

    Lauriercerise Bon d’accord, cette floraison n’est pas spectaculaire, les fleurs disposées en grappes au bout des rameaux sont petites et de couleurs blanc-crème mais elles sont parfumées et c’est un avantage!

    La plupart du temps, le laurier-cerise est planté en haie et taillé "au carré" ce qui fait que la floraison ne se fait pas. Pour profiter de cette dernière il faut laisser le laurier-cerise pousser naturellement mais il devient grand, alors  il vaut mieux éviter de le laisser se développer ainsi lorsqu’il constitue une haie délimitative avec le terrain voisin.
    La floraison qui a lieu en ce moment sera suivie par l’apparition de fruits qui deviendront noirs à maturité, ils sont toxiques.

    Le laurier-cerise appelé aussi laurier-palme ou laurière, a un feuillage persistant qui constitue un écran efficace c’est sans doute pour cela qu’outre les haies, il est souvent employé pour masquer quelques coins ou petites construction peu esthétiques.
    Peu exigent, il supporte les basses températures, s’adapte à la plupart des terrains à condition qu’ils soient bien drainés et les tailles même sévères ne l’indisposent pas. Du reste si vous voulez que votre haie soit bien touffue, il faudra manier le sécateur pour éviter un dégarnissement de la base ou le développement de certaines maladies.
    Cet été vous pourrez faire des boutures, ce sera le moment idéal pour les réaliser.

  • Les branches du voisin…

    Les branches du voisin…

    Branches Armés de votre sécateur vous voilà au jardin en train de tailler vos arbustes pour leur préparer une belle floraison estivale ou tout simplement pour les aider à émettre de nouvelles pousses. Arrivés au fond du jardin, vous constatez une fois de plus que l’arbre de votre voisin a encore poussé, il vous fait beaucoup d’ombre et ses branches, passant au dessus de la clôture, s’étalent maintenant chez vous.
    Ce n’est sûrement pas l’envie qui vous manque de tailler tout ce qui dépasse, mais gardez-vous bien de le faire de votre propre chef!

    Il n’est pas question de couper toutes les branches qui dépasse chez vous et viennent s’étendre au dessus de votre terrain, vous n’en avez pas le droit, vous pouvez seulement exiger que cette taille soit faite.
    Alors, que faire? Vous pouvez vous expliquer avec votre voisin et lui demander l’autorisation de couper les rameaux qui viennent chez vous, il s’agit de s’entendre avec lui à l’amiable. Si l’entente entre vous est bonne il ne fera pas de difficulté et c’est tant mieux car en cas de mauvaise volonté de sa part vous n’avez pas d’autre solution que le recours à la justice.
    Si ces branches sont porteuses de fruits et qu’ils tombent chez vous, vous avez le droit de les ramasser, alors ne vous en privez pas, ce peut être une compensation mais attention il s’agit uniquement de ceux qui sont tombés, car leur cueillette n’est pas autorisée.

    C’est bizarre mais c’est comme ça et c’est la loi…

  • Un bassin au jardin

    Un bassin au jardin

    Bassin4 Vous avez choisi l’emplacement de votre bassin? Pas sous un arbre de préférence pour éviter d’avoir trop de feuilles au fond, pas en plein soleil non plus pour ne pas faciliter la propagation des algues, 5 à 6 heures de soleil par jour c’est suffisant.

    Ceci étant précisé, il faut penser à la profondeur. Pas de problème avec le système des coques préformées, mais si vous le construisez ou si vous le creusez, essayez de lui donner par endroit une profondeur d’au moins 80 cm pour que les poissons puissent s’y mettre à l’abri en hiver, de plus cela facilitera l’équilibre que doit trouver le bassin pour fonctionner au mieux.

    Une pompe est-elle indispensable? Pas indispensable certes mais bien efficace pour oxygéner l’eau surtout si le bassin est de bonne taille.
    Il faut maintenant installer les plantes qui vont peupler le plan d’eau, les nénuphars sont incontournables pour leur beauté tout comme les lotus mais n’oubliez pas les végétaux chargés d’oxygéner l’eau: myriophyllum, jacinthes d’eau, élodée du canada, hippuris vulgaris. Pensez ussi à ces plantes qui aiment tant avoir les pieds dans l’eau: papyrus, petite massette, renoncule, prêle, iris d’eau..
    Ces plantes que vous installerez une fois le bassin fini vont se développer rapidement, ne les laissez pas envahir le bassin, il a besoin de lumière.
    Et les poissons? Il vaut mieux attendre que le bassin se pose un peu avant de les y mettre. Ne les lachez pas directement dans l’eau, il doivent s’habituer à la température de l’eau, laissez leur contenant dans l’eau quelques heures avant d’avoir le plaisir de les installer dans leur nouveau lieu de vie.

  • Quel type de bassin pour le jardin?

    Quel type de bassin pour le jardin?

    Bassin2 Créer un bassin au jardin, c’est créer un endroit attractif où l’on à plaisir à rester un moment pour y admirer la flore mais aussi la faune qui s’y est installée. Lieu de vie pour de nombreuses espèces animales, vous verrez votre bassin s’animer dés les beaux jours: les oiseaux viennent y boire et s’y baigner, les grenouilles s’y installent sans y être invitées, elles y pondent la première année et la progéniture reste là. En été le ballet incessant des libellules qui dansent au dessus des herbes pour s’y accoupler est un spectacle à lui tout seul, et puis bien sûr il y a les poissons que vous avez sans doute lachés et qui se reproduiront si les conditions de vie s’y prêtent…

    Petit ou grand, le bassin doit correspondre au style du jardin, une petite marre naturelle bordée de végétaux et de pierres brutes est tout à fait dans l’esprit d’un jardin naturel, un bassin hors sol carrelé ou en briques  trouvera sa place dans un patio ou une cour, tout est affaire de goût.
    Le lieu d’implantation choisi, reste à savoir comment le réaliser. Le procédé le plus simple est certainement l’installation d’une coque préfabriquée, elle doit cependant être posée sur un terrain bien préparé et être bien stabilisée, son gros inconvénient réside dans son prix élevé.
    La construction d’un bassin hors sol est de l’ordre des gros travaux, ce type de bassin doit être réalisé en maçonnerie et exige des précautions pour que l’étanchéité soit bonne.
    Enfin, gardons pour la fin le système de la bâche, c’est celui que j’ai adopté pour la création de mon bassin il y a de nombreuses années et je m’en réjouis. Le plan de la marre étant fait et visualisé au sol au moyen d’un tuyau d’arrosage, il faut ensuite creuser en faisant des dénivellations: plus profond au milieu, à fleur de sol sur les bords. La bâche est cachée par des pierres récupérées dans le jardin et la végétation finit par jouer son rôle au fil du temps.
    A suivre…

  • Quand minéral et végétal se côtoient

    Quand minéral et végétal se côtoient

    Mineral_et_vegetal Belle alliance que celle de ces deux éléments qui donnent du caractère au jardin. Pierres, rochers, graviers associés aux végétaux structurent le jardin et mettent les plantes en valeur; à moins que ce ne soient ces dernières qui rendent les minéraux plus attrayant. Allez savoir!

    Un mur de pierre sur lequel retombent en cascade quelques iberis ou autres joubarbes est bien plus beau que s’il était tout nu, de même, un vieil escalier sera métamorphosé par des plantes qui sur ses côtés s’étaleront et dévaleront les marches.
    Il y a une foule de possibilités pour utiliser les pierres,lancez-vous!

    Rocailles, dallages, murets, création d’un endroit de type japonais ou simple bloc déposé au détour d’une allée, sur une pelouse, choisissez des pierres qui "parlent", celles qui par leur forme, leur couleur ou leur texture vous attirent et vous semblent exprimer quelque chose.
    Pour peu que vous ayiez un bassin, jouez avec les roches que vous disposerez sur les bords et mettez une grosse pierre dans l’eau en la laissant affleurer, en plus de l’effet esthétique vous verrez les grenouilles venir s’y reposer.
    Pour avoir un décor trés naturel, l’élément minéral est incontournable, il se fait parfois envahir par le végétal qui prend souvent le dessus, à moins que vous ne soyez vigilants et que vous maitrisiez bien leur croissance.
    La taille des plantes côtoyant les pierres est indispensable si l’on veut garder un équilibre entre les deux, n’hésitez pas à vous servir du sécateur!

  • Mars, le temps du renouveau

    Mars, le temps du renouveau

    Crocus Les jours rallongent, le soleil se fait plus chaud et tout autour de nous la nature se réveille. j’aime cette période de l"année où tout n’est que promesse. L’arrivée du printemps est à nos portes, on se sent pousser des ailes, on a envie de planter, de créer des massifs, de fleurir le jardin.

    Dans notre élan on risque d’aller trop vite, n’oublions pas que les gelées sont encore à craindre, il n’est pas question de mettre en terre des plantes fragiles et encore moins d’ôter les voiles d’hivernage surtout si vous habitez des régions où le gel peut encore être vif jusqu’en mai. Avançons prudemment dans nos travaux de jardinage, nous ne sommes qu’au début du mois de mars.

    Vous avez rabattu les touffes de graminées? Parfait, voilà une bonne chose de faite, maintenant vous pouvez en faire autant avec les vivaces restées en terre pendant l’hiver et vous occuper de diviser les plantes qui sont devenues trop importantes comme les hostas. Continuez la taille des arbustes à floraison estivale (budleia, altea), et ceux qui ont terminé leur floraison comme les mimosas.
    C’est le moment de faire redémarrer les bulbes de dahlias dans un mélange humide que vous laisserez au chaud.
    Certains semis peuvent être préparés dans des caissettes dés maintenant mais laissés sous abri, c’est le cas des tagètes, des pétunias, des oeillets, des sauges, vous les repiquerez plus tard, quand il n’y aura plus de risque de gelées.

  • Plante utile : la phacelie à feuilles de tanaisie

    Plante utile : la phacelie à feuilles de tanaisie

    Phaclie Il y a les plantes qui se contentent d’être belles, celles qui allient beauté et senteur, celles qui sont simplement utiles et puis celles qui ont reçu tous les dons. La phacélie est une plante intéressante à plus d’un titre et elle est trés appréciée en agriculture où elle constitue un engrais vert à ne pas négliger.

    Annuelle herbacée originaire de Californie, la phacélie a une croissance rapide et sa culture ne pose pas de problème. En été la plante se couvre de jolies fleurs odorantes d’une belle teinte bleue qui attirent de nombreux insectes, c’est un de ses attraits.

    Les semis peuvent se faire au printemps ou en été, la germination est rapide. La nature du sol importe peu à cette plante qui demande juste un peu d’humidité au démarrage pour pouvoir pousser correctement. Ces phacélies n’aiment pas être repiquées, semez-les à la volée et passez un coup de râteau pour les enfouir légèrement ce sera suffisant.

    Soleil, mi-ombre, voilà deux expositions qui leur vont bien mais il faut leur éviter les endroits ombragés qui ne leur conviennent pas.

    En été les fleurs parfumées attirent les abeilles qui viennent y butiner mais aussi d’autres insectes dont les larves se nourrissent de pucerons, l’utilité de cette plante dans ce domaine n’est pas à démontrer.
    La phacélie est précieuse au jardinier car c’est aussi un excellent engrais vert. Avant la montée en graines, il faut couper les plantes à ras du sol et puis les enfouir pour qu’elles enrichissent la terre.

    Tant de qualités! Pourquoi se priver d’une telle plante?

  • Un cotinus trop volumineux

    Un cotinus trop volumineux

    Cotinus_2 Cet arbuste que l’on appelle aussi arbre à perruques du fait de ces inflorescences en pannicules vaporeuses, est vigoureux et sa croissance annuelle est trés forte. Certaines variétés ont un feuillage pourpré en été et rouge flamboyant en automne. La  floraison légère en  période estivale fait que le cotinus est souvent planté en isolé pour être mis en valeur, mais il entre aussi fréquemment dans la composition des haies libres où s’associe sans problème à d’autres arbustes.

    Installé dans un endroit ensoleillé et dans un sol bien drainé, il va se développer et devenir un peu trop volumineux, n’hésitez pas à le tailler.

    A vos sécateurs, c’est le moment de vous occuper de cet arbuste!
    Pas de recepage pour le cotinus,  la taille consiste plutôt en un rabattage sévère, il s’agit de réduire  des 3/4 les branches qui ont poussé l’année passée. C’est une coupe qui va régénérer l’arbuste en l’incitant à faire de nouvelles pousses et qui va lui permettre de garder une allure plus compact.

    Faut-il le faire chaque année? C’est selon! Si vous taillez ainsi chaque année le cotinus gardera un port buissonnant touffu,  Si par contre vous ne taillez que tous les deux ans, vous aurez un arbuste au tronc court et aux branches longues et flexibles, l’effet est intéressant.
    A vous de voir.

  • L’orme si menacé

    L’orme si menacé

    Orme Rien de spectaculaire dans la floraison de l’orme mais ses petites fleurs regroupées sur les branches nues le transforment en lui donnant un aspect entièrement rosé.
    Les fruits qui apparaissent ensuite sont des graines enveloppées dans une membrane transparente de ton vert pâle, ils sont disséminés par le vent qui vu leur légèreté peut les emporter loin.
    Les ormes vivent vieux. L’orme champêtre, celui qui autrefois bordait les prés peut vivre 500 ans mais ces arbres ne font quasiment plus partie du paysage de nos campagnes du fait de leur fragilité face à la graphiose.

    Cette maladie appelée aussi "maladie hollandaise de l’orme" est due à un champignon véhiculé par des insectes suceur de sève, elle déforme l’écorce des branches et entraine le dessèchement du feuillage.
    Dans les années 1960 à 1980 la graphiose a fait des ravages parmi ces arbres, un bon nombre ont péri.
    Si vous constatez le moindre symptôme sur vos ormes, taillez vite tous les rameaux desséchés pour limiter les dégâts. Certaines variétés sont maintenant plus résistantes à cette maladie, il vaut mieux les privilégier.

    Les ormes aiment le soleil, ne les plantez surtout pas au nord, cette exposition ne leur convient pas du tout. Par contre, les vents même violents ne les dérangent pas et ils sont trés rustiques ce qui permet de constituer avec eux des rideaux de verdure ou des bosquets bien isolants.

  • Des balconnières trés variées II

    Des balconnières trés variées II

    Begonia_et_cleomes Destinées à accueillir les plantes afin de décorer un balcon, ces contenants doivent être suffisamment profonds pour que la végétation puisse s’y développer à son aise.
    Choisissez-les avec une hauteur d’au moins 20 cm et vérifiez qu’il y a bien un trou de drainage, sinon percez le fond, c’est absolument indispensable. Le substrat doit convenir aux plantes à installer, terre de bruyère pour certaines ou terreau pour la plupart des autres comme les pélargoniums.

    Les balconnières sont fixées à leur support au moyen d’une accroche, il en existe de différente forme allant des plus simples aux plus sophistiquées type support métallique en fer forgé.
    A vous de voir.

    Un balcon bien fleuri est une réalisation qui demande du travail à l’installation mais surtout qui exige un entretien constant. Laissées sans soin vos balconnières ne seront pas décoratives bien longtemps mais si vous vous en occupez suffisamment, alors là, vous serez enchanté du résultat.

    Les plantes à installer doivent être choisies soigneusement car certaines se prêtent mieux que d’autres à ce type de culture. Pas de problème avec les grands classiques comme les pétunias, les pélargoniums, les lobelias, les pourpiers bien adaptés à la sècheresse et au soleil que vous pourrez planter pour votre décor estival. Pour le moment, les compositions de lierre, fusain, cyclamens…qui ont égayé les balcons pendant l’hiver sont encore décoratives, gardons-les encore un peu.
    Votre balcon est à l’ombre? Au printemps plantez des fuchsias, des impatiens, des bégonias, vous aurez de magnifiques jardinières bien colorées.

    Un balcon bien fleuri c’est un plaisir partagé avec tous ceux qui ne font que passer mais qui attirés par le spectacle, n’hésitent pas à s’arrêter un instant pour l’admirer.