Catégorie : Travaux de jardin

  • Des balconnières trés variées I

    Des balconnières trés variées I

    Petunias_balcon Elles ont été délaissées pendant tout l’hiver, certaines sont abimées et ont besoin d’être remplacées : il est temps de faire le point sur vos balconnières.
    Il y a dans le commerce un choix trés vaste de ce type de contenant et je parie que vous allez hésiter avant de faire votre choix. En dehors de l’aspect esthétique il faut quand même tenir compte de différents points : support, exposition du balcon, facilité d’entretien, durée de vie du contenant…
    Le choix du type de balconnière étant décidé, reste à en évaluer le nombre et là c’est selon ce que vous voulez obtenir : pour un effet d’écran accrochez vos jardinières les une à côté des autres, pour un effet fleuri plus aéré et afin de ne pas vous cacher une belle vue, laissez de l’espace entre elles mais pas exagérément sinon votre décor apparaitra trop pauvre.

    Quelles balconnières?
    Les plus légères, les moins chères sont celles en plastique elles présentent des avantages : leur entretien est facile, leur matière évite une évaporation trop importante, par contre elles n’ont rien d’original.
    Les contenants en bois sont beaux, sobres, naturels, ils isolent les racines du froid en hiver et sur un balcon ils sont trés esthétiques.
    Vous avez peut-être constaté que ces dernières années, les balconnières en métal sont trés à la mode, elles plaisent ou non mais en tous cas font des contenants trés résistants et bien adaptés à ce type de culture.
    Que dire des balconnières en terre cuite? Leur inconvénient : leur poids qui demande une accroche trés solide mais en contre-partie  elles présentent l’avantage d’avoir un bel effet naturel et le matériau permet une évaporation du surplus d’eau. Mais cet avantage est à double tranchant car il faudra arroser plus fréquemment en plein été en période de sècheresse.
    Il y a dans le commerce des poteries en terre cuite émaillée de toutes les couleurs et vous pouvez aussi trouver des balconnières en osier tressé plutôt fragiles et des balconnières en pierre reconstituée qui elles, sont trés lourdes.

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  • De l’aubriète pour vos rocailles

    De l’aubriète pour vos rocailles

    Aubrite Petite vivace persistante dont la hauteur ne dépasse pas les 10 cm, l’aubriète est parfaite dans les rocailles où elle s’associe avec bonheur à d’autres plantes comme la corbeille d’argent, le millepertuis, les mimules, ou les phlox.

    Les aubriètes s’étalent beaucoup, retombent sur les gros cailloux placés là, et leurs tons mauve, rose, pourpre et violet font ressortir les vivaces avec lesquelles elles cohabitent. Ce sont pratiquement toutes des hybrides, les plus cultivées ont des fleurs simples à 4 pétales mais il y a des variétés à fleurs doubles qui méritent qu’on s’y intéresse.

    Si vous créez une rocaille, pensez à l’aubriète, c’est au printemps qu’on la plante mais la plantation effectuée en automne donne aussi de bons résultats. Elle sera bien dans une terre ordinaire et exposée en plein soleil. Pas de problème concernant sa résistance au froid, ne vous tracassez pas pour elle, cette plante est trés rustique et l’automne prochain vous n’aurez pas à la protéger, elle survivra sans peine aux températures basses de l’hiver.
    Vous avez déjà des pieds de cette vivace dans votre jardin? Ils vous semblent un peu trop serrés et ont donné moins de fleurs l’an passé? La division est la solution à adopter, elle permet en plus d’avoir des plants supplémentaires à replanter ailleurs ou à donner.
    En mai, quand la floraison sera terminée, rabattez sévèrement les aubriètes, vous verrez comme elles deviendront bien touffues!

  • Occupons-nous des hortensias

    Occupons-nous des hortensias

    Hortensia_rose Vous avez été déçu l’an dernier par la modeste floraison de vos hortensias? Vous espériez mieux?
    Peut-être que cela fait longtemps que vous ne leur avez pas consacré un peu de temps pour tailler leurs branches.

    Pas question bien sûr de rabattre l’arbuste dans son ensemble car la floraison se fait sur les bourgeons initiés l’année précédente. Il faut aider les hortensias à retrouver une certaine vigueur tout en évitant de se priver de fleurs cet été, ce qui serait le cas si on coupait toutes les tiges à ras du sol. Certes ainsi taillé, l’hortensia serait régénéré et l’année prochaine sa floraison serait superbe, mais en attendant cette année l’arbuste serait bien triste sans sa floraison. Adoptons une demi-mesure.

    Commençons par supprimer les fleurs fanées restées en place, elles ont bien joué leur rôle en protégeant les boutons floraux mais il est temps de les enlever. Coupons aussi toutes les tiges mortes, leur bois brun indique clairement qu’elles ne reçoivent plus de sève.
    Ensuite, il faut tailler à ras du sol les tiges les plus anciennes, ce sont celles qui sont les plus grosses et leur teinte est légèrement plus pâle que les autres, vous ne pouvez pas vous tromper.
    Repérez enfin les pousses vigoureuses des tiges restantes et taillez juste au dessus de ces pousses, elles donneront des fleurs dans quelques mois.
    Voilà, nos hortensias vont se refaire une santé!

  • Bien choisir les bordures

    Bien choisir les bordures

    Bordure_pierre Sont-elles indispensables ces bordures qui séparent les massifs des allées ou qui bordent une pelouse? Non bien sûr, mais elles sont utiles et si elles s’intègrent bien dans l’ensemble du jardin elles ont un côté esthétique non négligeable.

    Les matériaux qui conviennent à cette réalisation sont variés, bois, pierres, béton, plastique, fer forgé ou fonte, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Avant de vous décider, regardez ce qui correspond le mieux au style de votre jardin et ce qui sera pour vous le plus facile à installer car il y a des bordures qui sont plus délicates à poser que d’autres.

    Certains aiment bien les bordures en bois qui ont un air naturel, c’est le cas des poutres posées à plat, des branches tressées autour de pieux ronds, et des rondins que l’on trouve dans le commerce vendus attachés les uns aux autres. Inconvénient du bois: l’humidité finit par l’imprégner si il n’est pas suffisamment traité et il faut l’entretenir, mais ces bordures naturelles sont superbes au jardin et faciles à poser.
    La pierre, la brique, le béton qui maintenant sert à faire des pierres reconstituées demandent quelques connaissances pour leur installation.  Pour que votre bordure tienne il vaudra mieux poser ces éléments sur un lit de béton ou à la rigueur, un lit de sable. Aprés, vous serez tranquille pour trés longtemps car ce type de bordure est fait pour durer.
    Esthétiques mais plus fragiles, les bordures en bambous ou en osier tressé sont trés à la mode mais  elles ne supportent pas bien les intempéries sur le long terme. Par contre, si vous optez pour des bordures en fonte ou en fer forgé, vous pouvez être sûr que votre investissement sera gagnant sur la durée.
    Je garde pour la fin, celles qui à mon sens sont les moins esthétiques: les bordures en plastique qui de plus vieillissent plutôt mal, mais c’est un avis tout personnel!

  • Plantez des grimpantes fleuries

    Plantez des grimpantes fleuries

    Clematite L’arrivée du printemps est le bon moment pour mettre en terre ces plantes grimpantes si faciles à vivre.
    Peu de végétaux nous offrent autant de satisfaction, des exigences réduites, une croissance rapide et une floraison magnifique, sans compter leur utilité quand il s’agit de masquer un mur peu esthétique.

    Clématite, jasmin, rosier et hortensia grimpants, chèvrefeuille…sont des sujets à adopter pour leur vigueur, leur floribondité et leur parfum.
    Choisissez vos plantes en fonction du lieu où elles seront plantées. La plupart de ces plantes aiment le soleil (clématite, rosier, bignone, jasmin, fremodendron, bougainvillier…) mais d’autres comme l’hortensia préfèrent l’ombre, alors installez celles qui conviennent le mieux à l’emplacement prévu.

    La plantation elle-même ne demande pas un grand savoir faire, il suffit de creuser un trou d’une cinquantaine de centimètres de profondeur au fond duquel on dépose un lit de graviers pour faciliter le drainage.
    Avant d’installer votre plante, recouvrez les graviers d’un mélange de terreau (2/3) et de terre de jardin (1/3). Positionnez la motte préalablement mise à tremper dans de l’eau pour qu’elle soit bien hydratée, le haut de la motte doit se trouver à 8 ou 10 cm sous terre.
    Remplissez le trou avec votre mélange terreux, tassez bien au pied de la plante et arrosez copieusement.
    La clématite demande une position de la motte un peu particulière : au lieu de la mettre droite, il faut la coucher de manière à ce que le début de la tige soit enterré.
    Attachez les jeunes pousses pour qu’elles puissent commencer à grimper sur leur support.
    Voilà, vos grimpantes sont prêtes pour assurer le décor dés que les beaux jours seront installés.

  • Le chèvrefeuille : maitrisez sa croissance

    Le chèvrefeuille : maitrisez sa croissance

    Chevrefeuille Planté pour agrémenter un mur, une pergola ou tonnelle, installé et inclus dans une haie où il apporte parfum et couleur, le chèvrefeuille est une grimpante, mais si vous ne lui offrez pas de support, il va ramper et fera un excellent couvre-sol sous lequel rien ne pourra pousser tellement sa végétation est dense. C’est idéal pour  meubler un talus car les mauvaises herbes ne pourront pas s’y installer.

    Le chèvrefeuille est facile à vivre, il s’adapte dans la plupart des sols, se plait à mi-ombre ou au soleil, ne demande qu’un minimum d’entretien.
    Comme il a tendance à attirer les pucerons, il vous faudra être vigilant sur cette question et il faudra aussi savoir manier le sécateur quand le besoin s’en fera sentir.

    Le chèvrefeuille n’a ni crampons, ni ventouses, aussi il faut le palisser au départ, mais aprés il se débrouille tout seul et ses tiges s’enroulent les unes autour des autres rendant l’ensemble bien touffu. Il est bon de le tailler pour limiter sa croissance qui est rapide et pour lui garder une forme harmonieuse car il a tendance à partir dans tous les sens.
    Cette plante peu exigeante se contente de ce petit nettoyage, mais si vous la laissez à l’abandon, les tiges entremêlées vont se dégarnir et l’ensemble sera tellement inextricable qu’il faudra une intervention radicale pour lui redonner une allure correcte.
    Si cela vous arrive, prenez votre courage et taillez sévèrement, enlevez tout le bois mort et rabattez les tiges trop longues, votre chèvrefeuille en sera rajeuni.

  • C’est le moment de tailler la glycine

    C’est le moment de tailler la glycine

    Glycine_rose2_2 Il fait beau chez vous aujourd’hui? Parfait. Mettez une tenue adéquate, attrapez vos sécateurs et hop, dehors! Le moment est venu de tailler votre glycine qui si vous ne vous en occupez pas va vous en vouloir,  boude et vous n’aurez pas une belle floraison. Ce serait bien dommage car cette plante grimpante qui est une liane  vigoureuse  donne de superbes grappes de fleurs qui pendent harmonieusement.

    La plus connue, celle que l’on fait grimper jusqu’au balcon ou le long de la façade a des fleurs bleutées ou blanches qui forment des grappes fournies, mais il y a aussi des variétés que l’on voit moins malgré leur grande beauté. Ces glycines comme la "wistaria floribunda" ont une floraison aérienne, les fleurs sont disposées sur de longues grappes  légères qui bougent au moindre souffle de vent: une merveille!

    Mais, je m’égare, aujourd’hui on parle de la taille de cette plante!
    Bien, votre sécateur est bien aiguisé et bien désinfecté? Alors allons-y.

    En juillet, vous avez sûrement taillé les jeunes rameaux en les raccourcissant à 10 cm du départ de la ramification, ce sont ces rameaux qui vont vous donner les fleurs de cette année. Maintenant il s’agit de les retailler car cette plante a une vigueur extraordinaire et depuis l’automne, les tiges se sont allongées démesurément.  Commencez par réduire d’un bon tiers les pousses trop longues, et taillez toutes les pousses latérales en laissant 2 à 3 yeux.

    La glycine peut devenir envahissante car elle a une croissance trés rapide, n’hésitez pas à user du sécateur si vous voyez qu’elle prend trop ses aises et surveillez-la, qu’elle n’aille pas soulever vos tuiles, ce serait bien embêtant!

  • Economiques et ludiques: les semis de tomates

    Economiques et ludiques: les semis de tomates

    Tomate Si vous êtes un amateur de tomates, vous pouvez dés maintenant commencer vos semis, ils vous permettront d’obtenir à profusion des plants que vous pourrez installer en pleine terre dés que le gel ne sera plus à craindre, c’est à dire en mai.
    Bien sûr, vous pouvez attendre et acheter plus tard des plants en godets, ils seront bien avancés et vous n’aurez plus qu’à les mettre en terre mais ceux que vous obtiendrez grâce à vos semis seront aussi beaux et vous en aurez en grand nombre.

    Alors, n’hésitez pas à vous lancer dans cette opération , vous aurez de plus un vaste choix de variétés de tomates qui vous permettront d’avoir une récolte des plus variée.

    Pas besoin de disposer d’un matériel trés sophistiqué, une caissette de polystyrène du genre de celles qui contiennent la viande de supermarché fait trés bien l’affaire. Voilà pour le matériel de base, par contre n’utilisez pas n’importe quel terreau si vous voulez réussir vos semis, utilisez un terreau spécifique à ce genre d’opération ou mélangez du terreau fin avec du sable.

    Les graines doivent être semées à la surface du substrat sans être enterrées, puis il faut tasser et arroser. La caissette doit ensuite être recouverte d’une vitre ou d’un plastique transparent et laissée au chaud, il ne faudra pas oublier de maintenir le terreau humide tout en aérant de temps en temps.
    Lorsque les plants seront suffisamment grands, il s’agira de les transplanter en godets tout en les laissant à l’abri du froid. Arrosez, donnez de l’engrais et patientez, ce n’est qu’au mois de mai que vous pourrez les mettre en pleine terre.

  • Février au jardin

    Février au jardin

    Bourgeons Journées plus longues, soleil qui chauffe un peu plus et donc végétation qui se réveille peu à peu, nous voilà en février et le jardinier a envie de reprendre du service.

    Mais attention, l’hiver est encore là. Pas question de faire certains travaux si la méteo est mauvaise: le gel est une contre-indication absolue aux interventions envisagées au jardin et il vaut mieux dans ce cas  reporter ce que vous aviez prévu de faire.

    Ceci dit, si le temps le permet, vous avez de quoi vous occuper au jardin car le travail ne manque pas en ce mois de février.

    Concernant d’abord les arbres et arbustes, il est temps de terminer leur plantation s’ils sont à racines nues, et de pratiquer les traitements d’hiver sur les sujets encore en dormance, dépêchez-vous car si le temps doux s’installe ils vont se réveiller trés rapidement.

    C’est le moment de tailler les arbustes qui donnent des petits fruits comme les groseillers, les cassissiers,  les framboisiers et ceux qui fleurissent en été comme les altéas, surtout ne touchez pas maintenant aux lilas, forsythias, deutzias et autres arbustes à floraison printanière, vous supprimeriez les rameaux florifères.

    Certaines vivaces peuvent être mises en pleine terre en février. Les primevères, les pensées, les violas, les giroflées, les myosotis, les pâquerettes, sont les précurseurs du printemps et ne demandent qu’à vous plairent en ce moment.

    Divisez les touffes de plantes devenues trop importantes cela va les régénérer et vous pourrez en replanter ailleurs. Vous pouvez aussi vous lancer dans des semis que vous laisserez au chaud, effectués maintenant ils vous feront gagner quelques semaines sur la date de floraison. Semez les oeillets d’Inde, les bégonias, les lobélias, les impatiences…

    Ah, j’allais oublier: taillez votre glycine, c’est le moment!

  • Des haies bien accueillantes

    Des haies bien accueillantes

    Laurier_tin Vous en avez assez de tous ces insectes nuisibles qui colonisent vos plantes et vous voulez trouver une solution naturelle à ce problème? Adoptez les haies fournies mêlant les espèces, choisissez des végétaux de taille différente pour que tous les prédateurs de nuisibles puissent y trouver leur compte.

    Certains arbustes abritent une faune riche qui se nourrit des petites bestioles que vous jugez indésirables au jardin, il s’agit de donner à cette faune utile, la végétation dont elle a besoin pour avoir un abri sûr et où elle trouve aussi de quoi agrémenter ses repas.

    Oiseaux, petits mammifères, insectes comme les chysopes, les araignées, les punaises, ou les coccinelles que l’on peut même acheter sous forme de larves pour les lacher au jardin, feront un véritable nettoyage au  en mangeant notammant bon nombre de pucerons.
    Quel type de végétaux planter pour attirer ces gros mangeurs? Ils sont nombreux à pouvoir jouer ce rôle d’hôte, citons le lierre, la viorne  obier, le laurier-tin, le sureau, le prunus, les berberis, les prunus, les millepertuis arbustifs…

    Ces arbustes décoratifs et touffus qui hébergent les insectes auxiliaires, ceux qui nous aident au jardin,  sont aussi des abris et des garde-manger pour les oiseaux qui viennent y nicher et se nourrissent de vers et d’insectes nuisibles. Plantez-les et vous serez étonnés de voir combien tous ces "amis du jardinier"peuvent nous rendre service.

    En contre partie, évitez les produits chimiques qui auront pour effet d’éliminer les insectes quels qu’ils soient, les bons comme les mauvais.