Catégorie : Travaux de jardin

  • Langage de jardinier: suite

    Langage de jardinier: suite

    Magnolia étoilé

    Poursuivons notre petit tour d'horizon de tous ces mots qui peuvent vous sembler un peu bizarres et dont la signification est bien utile quand on se penche sur un livre spécialisé. A force, ce langage devient familier et on n'y fait même plus attention, on l'emploie tellement naturellement que l'on est surpris lorsque une personne avec qui on discute "jardinage" nous fait répéter! C'est dire comme il est facile de faire siens des mots qui nous  étaient étrangers!

    La galle : c'est une excroissance que l'on remarque sur une feuille ou une branche, elle est due à un champignon.
    Habiller, ce terme signifie qu'il faut supprimer une partie des feuilles et des racines d'une plante.
    Hivernage : cette opération consiste à rentrer les plantes fragiles pour les mettre à l'abri pendant l'hiver.
    Lessivé : cela qualifie un sol qui a perdu ses éléments minéraux par suite de ruissellement.
    Ligneux, on parle de bois ligneux quand il a la consistance du bois par opposition à herbacé.
    Mellifère : on appelle ainsi les plantes qui attirent les abeilles.
    Miellat : substance émise par les insectes suceurs comme les pucerons et dont raffolent les fourmis.
    Ombelle : il s'agit une inflorescence (ensemble de petites fleurs ) qui sont regroupées en ombrelle
    Paillage: faire un paillage consiste à constituer une couche végétale protectrice sur le sol.
    Pincement: comme ce mot l'indique il s'agit de pincer avec 2 doigts l'extrémité d'une tige afin qu'elle se ramifie.
    Poquet : c'est une façon de semer, on dispose plusieurs graines dans le même trou.

    A suivre

  • Quelques mots techniques

    Quelques mots techniques

    Boules de mimosa

    Les jardiniers ont leur langage et si vous découvrez les joies du jardinage vous devez parfois vous poser quelques questions quant au vocabulaire utilisé dans les ouvrages spécialisés.
    Il y a des mots très techniques qui vous laisseront parfois perplexe, pour certains vous en devinerez le sens, pour d’autres il vaudra mieux vous référez au dictionnaire qui en général est présenté dans le manuel. Bien sûr dans les revues vous ne trouverez rien de tel et vous devrez trouver vous-même ce que les mots veulent dire. Pour vous aider voici quelques explications des mots les plus difficiles à comprendre alors qu’ils sont trés utilisés en matière de  travaux de jardinage. Cela pourra vous être utile.

    Les annuelles : ce sont des plantes qui ne vivent qu’une année, semées au printemps elles fleurissent puis meurent avant la fin de l’automne.
    Une pousse aoûtée : c’est une pousse dont le bois devient dur, cela se produit en aôut.
    Un bourgeon apical : il s’agit d’un bourgeon situé à l’extrémité d’une tige.
    Les auxiliaires du jardin : on appelle ainsi les insectes sont utiles comme la coccinelle.
    Un baliveau : cette dénomination concerne un arbuste de 3 à 4 ans qui n’a pas encore été formé.
    Bassiner : terme trés souvent utilisé, il signifie pulvériser ou brumiser de l’eau sur le feuillage d’une plante.
    Les bisannuelles : ce sont des plantes qui ont un cycle long, elles ne fleurissent pas l’année des semis

    Bractées : il s’agit de feuilles colorées comme chez les bougainvilliers

    Maladies cryptogamiques : maladies transmises par un champignon

    Dioïque : on emploie ce terme pour les plantes qui ont distinctement des pieds mâles et des pieds femelles comme les actinidias

    Drageon : tige émise à partir d’une racine et qui donne une nouvelle plante

    Epiphyte terme appliqué aux plantes qui vivent sur des végétaux qui leur servent uniquement de support

    Fongicide : produit permettant de traiter les maladies cryptogamiques

    A SUIVRE

  • Début de floraison pour mes iris

    Début de floraison pour mes iris

    Iris Ils s’étaient tellement développés là où je les avais installés qu’ils étaient trop serrés et leurs rhizomes se touchaient et vieillissaient.

    Le massif où ils étaient était devenu laid, il a fallu déterrer et diviser les rhizomes puis replanter les plus jeunes (ceux de la périphérie des touffes) en leur laissant un peu d’espace entre eux. Du coup j’en ai mis quelques uns ailleurs, dans un autre coin du jardin et maintenant qu’ils fleurissent je ne peux que me réjouir d’avoir fait ce travail estival.

    Les iris comprennent de nombreuses espèces et  ils y a de nombreux cultivars que les passionnés collectionnent.

    Les iris aiment le soleil, s’ils sont installés à l’ombre, ils font des feuilles mais ne fleurissent guère. Amateurs de terres ne retenant pas l’humidité ils poussent même la bonne volonté jusqu’à se multiplier dans des terres ingrates. L’été est la bonne saison pour planter et diviser les iris, ces deux opérations peuvent commencer en juillet et se poursuivre jusqu’au mois d’octobre.

    Ces plantes sont assez robustes mais peuvent être atteintes par des champignons qui s’attaquent au feuillage (heterosporium gracile) ou aux racines (botrytis cinerea), si c’est le cas pour vos iris, appliquez sans plus tarder un fongicide.
    A part ça, attention aux limaces et aux chenilles qui ne se privent pas de venir grignoter les feuilles !

  • Des vivaces hâtives

    Des vivaces hâtives

    Primeveres A l’automne, de nombreux amateurs de jardinage  se montrent prévoyants et plantent des vivaces à floraison précoce en même temps qu’ils installent en terre les bulbes de tulipes, de narcisses, de crocus, de jacinthes, de fritillaires ou de muscari. Aujourd’hui les voilà récompensés : leurs massifs et jardinières sont éclatants de couleurs et le resteront encore quelques semaines en attendant les floraison plus printanières.
    Ces vivaces côtoient avec bonheur les arbres actuellement en fleurs comme les camélias, les hamamélis mollis, les daphnés mezereums, les cognassiers du Japon, les lauriers-tin, les mahonias…Tout un décor multicolore!

    Ces vivaces de charme, sont trés appréciées, ce sont des fleurs qui ne craignent ni les frimas de la fin de l’hiver, ni les giboulées et le temps changeant du mois de mars. Plantez-les quand même à l’abri des courants d’air glacés qui abîmeraient leurs feuilles et leurs fleurs.

    Petites violettes parfumées, bergenias au feuillage charnu, hellebores qui fleurissent en plein hiver, bruyères qui forment des touffes trés colorées, primevères et myosotis…Ils  sont là chaque année et se dépêchent d’ouvrir leurs premiers boutons pour égayer nos jardins.
    Toutes ces plantes vivaces sont  intéressantes  pour leur période de floraison et ne présentent  pas beaucoup de difficultés pour être cultivées, adoptons-les.
    Bientôt elles vont être concurrencées par les championnes du printemps mais pour le moment elles ont encore la vedette!

  • Un camélia en bonne compagnie

    Un camélia en bonne compagnie

    Camelia Il est magnifique ainsi couvert de fleurs, mais pourquoi le laisser tout seul? Il est tellement plus beau entouré d’arbustes qui vont contribuer à le mettre en valeur.

    le camélia est un arbre en vogue depuis quelques années, il est résistant au froid et n’est donc plus cantonné aux régions à climat doux comme c’était le cas il y a encore quelques temps.
    Le printemps est le bon moment pour l’apprécier, profitez-en pour créer un ensemble végétal où il sera en bonne compagnie.

    Allez visiter un jardin japonnais et vous y trouverez une foule d’idées pour que votre camelia soit bien entouré. C’est en effet avec les plantes originaires du Japon ou de Chine qu’il forme les plus beaux décors.
    Installez-le donc prés d’un flamboyant érable, associez-le aux nandinias dont les baies sont d’un superbe rouge vif, mariez-le aux azalées, aux rhododendrons, aux bambous nains ou aux sarcococcas qui sentent si bon en février.
    Pour compléter l’ensemble, ajoutez quelques plantes tapissantes qui donneront la touche finale  comme par exemple des pachysandras.
    Voilà, avec un tel décor sous les yeux, vous allez faire des envieux!

  • De la légèreté dans les massifs

    De la légèreté dans les massifs

    Heuchre Cette année, vous avez envie d’un nouveau décor, vous en avez assez de vos massifs trop chargés? Adoptez les plantes à petites fleurs, celles qui apportent de la légèreté et qui regroupées forment des nuages de couleurs.

    Pour composer ou alléger vos massifs, vous trouverez dans le monde des plantes, de nombreuses espèces offrant une grande diversité de taille ou de coloris et dont les périodes de floraison peuvent se combiner avec bonheur. Il suffit de bien choisir celles que vous voulez installer pour avoir un massif décoratif toute l’année.

    Certaines de ces plantes sont des annuelles qui se ressèment naturellement, d’autres sont des vivaces qui resteront longtemps en place et qui outre leur floraison peuvent avoir un feuillage persistant, ce qui n’est pas négligeable en hiver ou le massif grâce à elles parait moins triste.
    Les plantes à petites fleurs mettent bien en valeur celles qui ont de grandes fleurs (roses, dahlias, lys, zinnias, roses-d’inde, rudbeckias…), regroupez-les autour de ces dernières pour avoir un bel effet.
    Lesquelles choisir? pour respecter l’harmonie de votre massif, mariez bien les couleurs et tenez compte de leur taille.
    Parmi ces plantes aériennes, citons l’alchemille aux fines fleurs jaune-vert, le gypsophile trés utilisé en bouquet, les gauras dont les  fleurs se balancent au vent, mais aussi  les vaporeuses filipendules, les belles  heuchères, les nepetas à l’abondante floraison bleue…Sans oublier bien sûr les graminées!

  • Rempoter une orchidée

    Rempoter une orchidée

    Orchide4 Mon orchidée est défleurie et je me rends compte qu’il est temps pour moi de penser à son rempotage car depuis 3 ans qu’elle n’a pas changé de contenant, et son substrat commence à s’épuiser. C’est aussi votre cas? Alors ne tergiversez pas, lancez-vous dans cette opération qui peut vous sembler délicate mais qui est nécessaire si la tourbe et les morceaux d’écorces dans lesquels se trouve la plante, ne remplissent plus leur rôle.
    Le bon moment pour procéder au rempotage dépend de la variété de l’orchidée concernée, la bonne période se situe entre février et juin, quand la végétation redémarre.

    La première étape qui est celle du dépotage est minutieuse car les petites racines nouvellement arrivées sont trés fragiles, il faut faire attention de ne pas les abîmer.

    Une fois la plante extirpée de son pot, débarrassez-la délicatement de son ancien substrat et inspectez les racines : celles qui sont brunes et mortes doivent être coupées. Faites-le avec un sécateur bien aiguisé et désinfecté.

    Pour le rempotage, choisissez un pot de la taille juste au dessus du précédent et prévoyez un bon drainage pour son fond (des morceaux cassés en terre cuite conviennent parfaitement).

    Voilà, il ne nous reste plus qu’à installer l’orchidée dans son nouveau contenant avec un substrat qui lui est spécialement destiné et qui doit être  préalablement humidifié.

    Attendons un mois aprés le rempotage pour effectuer le premier arrosage, il ne s’agit pas de faire périr notre orchidée par un excès de zèle de notre part!

  • Les cornouillers à fleurs méritent notre attention

    Les cornouillers à fleurs méritent notre attention

    Cornus On aime ces cornouillers  pour de nombreuses raisons et en particulier pour le beau spectacle qu’ils offrent quand ils sont couverts de fleurs qui soit dit en passant sont en fait des bractées c’est à dire des feuilles colorées.

    Les cornus sont aussi attractifs en automne lorsqu’ils prennent de belles couleurs et que leurs fruits viennent remplacer la floraison.

    On voit souvent ces  arbustes plantés sous la frondaison des grands arbres, c’est une situation qui leur convient bien car ils n’aiment pas être en plein soleil et en plus ils craignent le vent qui dessèche leurs feuilles, alors forcément,  à l’abri sous la ramure ils sont très bien!

    Pour planter un cornouiller, il faut faire un trou profond d’au moins 80 cm afin que les racines puissent bien se développer dans une terre ameublie. Ils aiment les sols frais aussi il est bon de mettre à leur pied une couche composée de tonte de gazon ou d’écorces broyées, vous pouvez aussi installer  quelques plantes qui resteront vertes toutes l’année comme les hostas elles maintiendront la fraîcheur nécessaire.

    Il existe de nombreuses variétés de ces arbustes trés robustes, le plus connu d’entre eux est le "cornus Florida" mais vous pouvez aussi en sélectionner d’autres tout aussi beau comme le "cornus Nuttallii" qui fleurit précocement, le cornus Kousa aux pétales pointus…Certains ont aussi un feuillage panaché ou persistant.

    Bref vous avez vraiment le choix!

  • La fonte des semis

    La fonte des semis

    Semis Vous faites vos propres semis dans des caissettes? Cette opération qui n’est pas trés compliquée à effectuer, est un bon moyen d’obtenir de nombreux plants de fleurs mais aussi de légumes.

    Les semis ont l’avantage d’être trés économiques, ils ne demandent ni un grand savoir faire, ni beaucoup matériel et satisfont ceux qui les font mais il arrive parfois que des incidents viennent anéantir notre travail, c’est le cas lorsque les plantules donnent des signes de faiblesse alors même qu’elles sortent juste de terre.

    Vous guettiez leur venue, vous les voyiez émerger avec satisfaction et les voilà qui s’affaissent lamentablement. Quelle déception!
    Regardez-les de près : à leur base, la petite tige fragile est nécrosée, c’est à ce niveau que la plantule se plie.
    Le constat est sans appel, il s’agit de la fonte des semis, maladie due à un champignon et qui se propage rapidement, elle finit par toucher l’intégralité des petits plants de la caissette. Il faut se résoudre à détruire le tout.

    Pour éviter la fonte des semis, il faut effectuer ces derniers dans un terreau aéré et ne pas trop arroser. La caissette abritée sous châssis doit bénéficier d’une bonne aération : ce champignon se développe dans les atmosphères humides et confinées, il s’agit donc de ne pas lui donner les conditions idéales à son apparition.

  • Le Cognassier du Japon : que de fleurs!

    Le Cognassier du Japon : que de fleurs!

    Cognassier_du_japon Avec l’amélanchier, le mimosa  et les ribes le cognassier du Japon n’attend pas l’arrivée officielle du printemps pour faire éclore ses boutons floraux. Ses tiges dénudées et épineuses se couvrent de fleurs roses, rouges, orange ou blanches alors que l’hiver est encore là et quand l’automne arrive, les fruits qui ressemblent à de petits coings sont là pour continuer à faire de cet arbuste un élément décoratif du jardin.

    Le cognassier du Japon peut-être planté seul ou entrer dans la composition d’une haie libre, il est bien touffu,  remplit son rôle d’écran et constitue grâce à ses épines une bonne protection contre les intrusions.

    Les rameaux de cet arbuste sont souples, on peut donc les palisser contre un mur ou un grillage mais il faudra penser à tailler les branches désordonnées pour éviter tout effet trop négligé. Par contre si vous avez un cognassier du Japon dans une haie libre ne pratiquez pas de taille à proprement parler, contentez-vous de supprimer celles qui sont en mauvais état ou qui sont mal placées.

    Le cognassier du Japon aime le soleil et il s’adapte au sol dans lequel on l’installe, il n’est pas trés regardant sur la nature de ce dernier et pousse même dans les terrains ingrats. C’est un sujet bien peu exigeant et sa facilité de culture fait qu’on peut le garder dans un grand pot pour agrémenter un balcon.

    Rustique? Oui, et peu sujet aux maladies. En fait il n’est vraiment pas fragile, c’est un sujet à adopter!