Catégorie : Travaux de jardin

  • Ils piquent, ils piquent les aleurodes!

    Ils piquent, ils piquent les aleurodes!

    Fuchsia1 Et voilà, encore une sournoise attaque d‘insectes! Décidemment il y en a toujours quelques-uns pour jouer les troubles-fêtes et pour venir diminuer le charme des plantes!
    Pas plus tard qu’hier, j’ai découvert un de mes fuchsias plutôt "tristounet": le feuillage a perdu sa belle couleur verte  ce n’est pas bon signe.
    Pas de pucerons, pas de petites bestioles sur le dessus des feuilles, mais en levant levant une tiges pour y voir de plus prés, là j’ai compris : une nuée de mouches blanches s’est échappée. Pas de doute, ce sont des aleurodes.

    Un fléau! Ces insectes volent de plante en plante, pondent leurs oeufs à l’envers des feuilles et les larves piquent sans relâche le limbe de celles-ci afin de se gorger de sève. Au passage elles laissent du miellat et celui-ci permet à la fumagine de se développer. Je vous le dis, je préfère avoir affaire aux pucerons qui eux au moins ne s’échappent pas au moindre mouvement!
    Là c’est un fuchsia qui est touché mais comme ces petites mouches blanches aiment aussi les pélargoniums, les abutilons et autres plantes que j’affectionne au jardin, j’ai vraiment intérêt à régler rapidement ce problème.
    D’abord je vais installer des petits panneaux collant de couleurs jaunes, les aleurodes sont attirés par cette couleur, mais ça ne suffira sûrement pas, aussi il va falloir passer par quelques pulvérisations de produit pour en venir à bout. La  recette maison reprend du service : savon noir mélangé à de l’eau et auquel j’ajoute un peu d’huile. Si ça s’avère insuffisant alors je passerai au stade supérieur mais en utilisant un produit bio.

    En attendant je vais les perturber un peu en  arrosant le feuillage car les aleurodes aiment la sécheresse et la chaleur, l’humidité ce n’est pas ce qu’ils affectionnent…

    Bientôt les nuits seront plus froides et ça aussi ça devrait les calmer!

  • Aujourd’hui 22 septembre, c’est l’automne…

    Aujourd’hui 22 septembre, c’est l’automne…

    Automne2 Vous êtes nombreux à aimer cette saison qui souvent prolonge l’été par un temps agréable et qui donne une explosion de couleurs flamboyantes.

    Les température ne chuteront pas tout de suite, mais l’air moins chaud permet aux plantes d’avoir un regain de vigueur et certaines en profitent pour donner une nouvelle floraison, c’est le cas de toutes celles qui sont dites remontantes et qui refleurissent après un petit repos de quelques semaines.

    La pause estivale des jardiniers est elle aussi terminée, l’automne est une saison où il faut s’activer, ce n’est pas le moment de se laisser aller.
    Bon, le jardin nous attend, on peut déjà commencer à s’y mettre et on a devant nous 3 mois pour remettre de l’ordre!

    Septembre n’est pas encore terminé et vous devez avoir encore quelques fruits à cueillir, récupérez aussi ceux qui sont tombés et en mauvais état, vous éviterez ainsi la prolifération de maladies et parasites, faites de même avec les momies laissées sur l’arbre.
    Quand octobre arrivera divers travaux  devront être fait au potager (repiquer les oignons blancs, arracher les légumes dont on consomme les racines, semer des fèves…)Le jardin d’ornement aussi aura besoin de vos soins : commencez à planter les bulbeuses, à rentrer les plantes les plus fragiles, à nettoyer les massifs…
    En novembre le froid s’installera et là il faudra beaucoup travailler avant l’arrivée de l’hiver : protection des plantes et des installations, tailles de certains arbustes à floraison estivale, nettoyage du bassin, ramassage des feuilles mortes…et bien sûr début des plantations.
    Nous n’en sommes pas encore là, mais le temps passe si vite!

  • Semez les épinards, c’est le moment!

    Semez les épinards, c’est le moment!

    Epinards Les enfants n’apprécient pas toujours le goût des épinards et pourtant, préparés simplement ils sont délicieux et surtout, ils apportent sels minéraux et vitamine C pour un faible apport en calories.
    Les épinards que nous cultivons dans nos potagers sont des cousins de l’épinard sauvage, une vivace comestible qui a une saveur agréable.

    Avec ses grandes feuilles charnues, croquantes ou douces, parfois cloquées, l’épinard, intéressant légume-feuille, donne une bonne palette de texture qui permet de le déguster cru aussi bien que cuit. Faites varier les plaisirs et surtout semez-en quelques sillons, vous ne le regretterez pas.

    Les semis se font en place en août et septembre voire même début octobre, vous avez le temps de faire les vôtres mais ne tardez pas trop si vous voulez en déguster avant l’hiver. Vous n’avez pas envie de travailler au potager en ce moment? Alors attendez le printemps mais vous serez peut-être déçu de la production car à cette période là, la montée à graines est trés rapide.

    L’exposition? peu lui importe, la mi-ombre est idéale mais il supporte bien l’ombre alors si votre potager est ensoleillé ce n’est pas un problème.
    Par contre cette plante est plutôt exigeante sur la nature du sol et aime les sols frais et humifères, aprés les semis il vous faudra arroser si la pluie se fait rare.
    Une petite cure d’épinards, ça ne vous tente pas?

  • Fleurs d’asters, petit air automnal…

    Fleurs d’asters, petit air automnal…

    Aster Quand les asters se voient à profusion un peu partout dans les jardins, c’est que l’automne est à nos portes! Bientôt, les plantes à floraison estivale comme les glaïeuls, les cléomes, les grandes marguerites… vont commencer à amorcer leur repos mais heureusement, d’autres prennent le relais afin que la fin des beaux jours s’accompagne tout de même de couleur.

    Ils ressemblent à de petites marguerites dans les tons rose, violet ou bleu-mauve avec un coeur jaune-brun. Selon les espèces (il y en a au moins 600) la floraison a lieu au printemps-été ou plus tard, en été-automne. Plantez-les de façon à avoir une trés longue floraison.

    Au jardin ne les laissez pas seuls dans leur coin, associez-les aux pavots, anthémis, rudbeckias plantes qui fleurissent jusqu’à l’arrivée du froid, ils se tiendront agréablement compagnie.
    Les asters doivent être installés dans une terre profondément ameublie, s’ils sont  bien installés, leur démarrage ne pose pas de problème et  ils poussent tout seuls sans rien demander. Mais, veillez à leur choisir un endroit ensoleillé sans être brûlant et à l’abri du vent.

    Tous les deux ou trois ans il faut diviser les touffes qui deviennent trop importantes cela permet de les rajeunir et d’obtenir de nouveaux plants. Cette opération se pratique au début du printemps.

  • Des champignons sur un tronc : danger!

    Des champignons sur un tronc : danger!

    Champignons_2 Voilà ce que j’ai découvert sur le tronc de mon mimosa en faisant un tour au fond du jardin! Ce bel arbre ne paraissait pas trés en forme et je comprends maintenant pourquoi. Son tronc dont l’écorce est fendue porte des grappes de champignons et ceci est mauvais signe pour son avenir.  Ce mimosa  a maintenant une dizaine d’années et je serai désolée de le voir disparaître.

    On parle beaucoup des maladies dues aux champignons microscopiques (maladies cryptogamiques) et moins des problèmes engendrés par les gros champignons qui parasitent les arbres.

    Souvent rencontrés sur des souches mortes, ils s’attaquent aux arbres affaiblis qu’ils colonisent, abîmant les tissus internes des sujets parasités.
    Que faire? Pas grand chose! Je vais couper l’arbre en dessous du point d’attaque qui heureusement est situé assez haut, en espérant qu’il refasse quelques pousses, mais ce n’est pas gagné!
    Lorsque les sujets sont trop atteints, il est préférable de les couper entièrement et de brûler le bois pour éviter toute propagation alentour. Faute d’effectuer cette opération, vous risquez de voir d’autres arbres contaminés dans votre jardin.

  • Flamboyants gazanias!

    Flamboyants gazanias!

    Gazania "Alors, dites vous, ce gazania n’a que des qualités?"  Eh oui! je vous assure que ces plantes sont un vrai bonheur, elles font tout pour nous satisfaire : d’ailleurs, on les voit de plus en plus dans les jardins privés et les parterres municipaux.

    Les gazanias font partie de la grande famille des astéracées, plantes dont les fleurs ont un coeur entouré de multiples pétales telles les anthémis, les brachycomes, les soucis, les cosmos
    Jaunes, orange, rouges, bruns, roses, gazanias ont des couleurs flamboyantes qui souvent se mêlent pour former un ensemble éblouissant.

    Trés résistants à  la sécheresse, ces fleurs ont impérativement besoin de soleil sinon elles refusent de s’épanouir et gardent leurs pétales bien serrés.
    L’erreur la plus souvent commise lorsqu’on cultive cette plante est de lui donner une terre trop riche, le résultat est que le gazania développe alors de trés belles feuilles au détriment de la floraison.
    Les semis peuvent être effectués en septembre sous abri, les jeunes plants seront ensuite repiqués en godets et hivernés sous châssis froid. Ce n’est qu’au printemps qu’on pourra les installer au jardin.

    Appréciés pour leur beauté et leur résistance aux maladies, peu attaqués par les parasites, les gazanias sont des sujets de choix pour tous ceux qui aiment les jardins sans souci.

    N’oubliez pas quand même que cette plante est gélive et qu’elle ne se comporte en vivace que dans le midi!

  • Pesticides sur la sellette

    Pesticides sur la sellette

    Source Une info parue dans Le Parisien ce matin a retenu mon attention et je m’empresse de vous la communiquer.  De nombreux pesticides jugés dangereux devraient être retirés de la vente d’ici  la fin de l’année.

    Quand on sait la nocivité de ces produits pour l’environnement et pour notre santé, on ne peut que se réjouir d’une telle mesure. Surtout qu’il existe des moyens de lutte efficaces sans être chimiques. Présenté en conseil des ministres hier, le plan de réduction de l’utilisation des pesticides permettra peut-être de redresser la barre…Contamination de la chaîne alimentaire, pollution des eaux des fleuves et rivières, menace sur la santé publique voilà quelques problèmes induits par l’utilisation de ces produits.

    Selon l’article de Frederic Mouchon cité ci-dessous, les jardiniers amateurs seront aussi concernés.

    "- Une campagne de sensibilisation auprès des jardiniers. Le ministère a justement prévu de sensibiliser les gestionnaires d’espaces verts des villes, des autoroutes et des abords de voies ferrées à l’utilisation de méthodes alternatives aux pesticides. Par ailleurs, une campagne de communication sera lancée en 2010 auprès des jardiniers amateurs pour les inciter à « une plus grande tolérance de l’herbe ». La Fédération nationale des jardins familiaux demande déjà depuis décembre à ses 21 000 adhérents de ne plus utiliser de désherbants, de privilégier la binette et les engrais verts. « En zone urbaine, la quantité de pesticides utilisée est parfois effrayante, déplore le président de la fédération, Hervé Bonnavaud. La France compte vingt millions de jardiniers amateurs qui dosent souvent mal la quantité de produits et qui dépassent parfois de cinq à dix fois la dose prescrite ! » « La vraie révolution, estime Patrick Leroy, un jardinier amateur du Val-d’Oise qui exclut tout recours aux pesticides, serait que les grandes surfaces et jardineries éliminent de leurs rayons tous les produits les plus toxiques. »"

  • Le joli port buissonnant des godetias

    Le joli port buissonnant des godetias

    Godetia En voyant des godétias l’autre jour dans un massif je me suis demandé pourquoi cette plante n’était plus dans mon jardin! Autrefois je semais ces petites plantes buissonnantes à port dressé et aux jolies fleurs regroupées en bouquets terminaux, dont les pétales offrent des teintes allant du rose au pourpre en passant par le blanc.

    Le plus souvent simples, ces fleurs peuvent être doubles comme la variété "cattleya" qui a des bouquets de fleurs plus sophistiqués.

    Un oubli que je réparerai l’année prochaine car les godétias méritent largement leur place dans les massifs ou les potées.
    Ce sont des annuelles, il faudra donc les ressemer chaque printemps mais comme les godétias prennent facilement vous êtes assurés d’avoir un résultat!

    Les semis se font soit au printemps soit au mois de septembre, vous pouvez donc actuellement effectuer cette opération,  votre prochaine floraison printanière en sera avancée de 3 semaines voire même 1 mois.

    Semez en pots que vous mettrez à l’abri, vous replanterez au mois d’avril-mai, si vous attendez le printemps pour faire vos semis, faites- les directement en pleine terre et évitez de repiquer ces plantes qui ne supportent pas de se retrouver avec les racines nues, la reprise ne se fait pas lorsque l’on procède de cette façon.
    Terre ordinaire mais bien drainée, exposition ensoleillée sans être brûlante, les godétias n’en demandent pas plus. Ils poussent vite et  fleurissent tout l’été, d’ailleurs ils sont encore en fleurs pour 2 ou 3 semaines, profitez de cette fin de floraison pour récupérer les graines des variétés que vous avez préférées.

  • Coups de griffes!

    Coups de griffes!

    Olivier3 Petite visite récemment chez un de mes neveux et bien sûr nous avons fait le tour de son nouveau  jardin. Quelques fleurs, une haie qui s’étoffe : pas de problème de ce côté-là. Le souci vient d’un olivier qui végète. Effectivement, cet arbre qui ne fait pas plus d’un mètre, n’a pas l’air au mieux de sa forme.
    "Tu vois celui du voisin?  me dit alors mon neveu, nous avons planté nos arbres pratiquement au même moment et ils avaient alors la même taille"
    Là, on voit bien qu’il y a une grosse différence de croissance et de vigueur : celui du voisin est grand et touffu alors que celui de mon neveu reste gringalet. Où est le problème?

    Nous nous approchons un peu plus prés de ce petit olivier et à ma grande surprise je me rends compte qu’il n’a pratiquement plus d’écorce, ce qu’il en reste est tout lacéré.
    -"Mais que lui est-il arrivé"?  Réponse laconique de mon neveu :"c’est le chat, il n’arrête pas de faire ses griffes sur ce tronc"
    Eh bien, l’olivier n’a pas dû  apprécier…
    Il faut protéger cet arbre des coups de griffes du chat. Le mieux est d’installer un manchon en grillage fin qui empêchera l’animal de venir lacérer le tronc.
    Tant que nous y sommes, nous discutons du drainage du trou de plantation, il est indispensable qu’il soit efficace car l’olivier n’aime pas avoir les pieds dans l’eau et du coup il ne pousse pas bien quand le sol retient trop l’humidité.
    Si vous voulez un bel olivier dans votre jardin, il va falloir vous en occuper, ne perdez pas cela de vue!

  • Semons des lobelias

    Semons des lobelias

    A_trierlobelia_jpg Vous aimez les plantes à floraison abondante et prolongée et vous appréciez les potées, les suspensions touffues? Ne cherchez pas, ce sont des lobélias qu’il vous faut!

    Il y a environ 300 espèces de ces plantes qui appartiennent à la famille des campanulacées.

    Les plus connues sont certainement les lobélias erinus aux jolies fleurs bleues, mais si vous préférez les floraisons blanches tournez-vous vers les lobelia regatta et si le rouge a votre préférence alors pensezaux lobélias cardinalis!

    Choix des couleurs, mais aussi choix des tailles puisque selon leur destination vous pouvez opter pour les espèces de petites( lobélia erinus) ou grande taille ( lobelia speciosa)

    Vivace dans le sud où les hivers sont cléments, la plante même si elle supporte quelques basses températures, est gélive et il vaut mieux l’abriter en serre froide pendant les mois les plus froids, sinon elle se comporte comme une annuelle.

    Vous voulez essayer de faire quelques semis? Vous pouvez vous y mettre, septembre est la bonne période pour cette opération.

    Les graines de lobélia sont fines, ayez la main légère et petit truc, mélangez-les avec du marc de café sec, cela vous facilitera la tâche. Faites vos semis dans du terreau auquel vous aurez mélangé du sable et maintenez-le humide ( pas mouillé quand même!)
    Quand les jeunes plants seront suffisamment grands, repiquez-les en godets dans du terreau et laissez-les à l’abri jusqu’au printemps en n’oubliant pas bien sûr, de les arroser.
    L’année prochaine vous serez inondé de ces belles fleurs que l’on compare souvent à des papillons.