Catégorie : Uncategorized

Les forsythias poussent vite, sont facile à vivre et ont une floraison printanière éclatante. Pourquoi ne pas profiter de la période automnale pour bouturer le vôtre et avoir d’autres sujets afin de réaliser une haie ou un bosquet? Cela ne vous demandera que peu de temps et vous aurez le plaisir de pouvoir les replanter au mois de mars.

Ces arbustes qui fleurissent au début du printemps sont taillés dès que les fleurs sont fanées, il s’en suit une pousse rapide de jeunes branches qui en mars-avril seront couvertes de fleurs. Actuellement le forsythia ralentit sa croissance, se prépare à l’arrivée de l’hiver, profitez-en pour faire quelques boutures de tiges.

Le procédé de multiplication qui s’applique à de nombreux végétaux n’est pas très compliqué à réaliser, il suffit de suivre le mode opératoire.
Coupez des tronçons de tiges d’une vingtaine de centimètre. Il vous faut choisir du bois poussé dans l’année sinon la reprise n’est pas assurée.
Placez ces bouts de tiges complètement défeuillés dans un coin de terre abrité du jardin, à l’ombre et au pied d’un mur. Le mieux est de disposer un lit de sable sur la terre et de planter les boutures inclinées vers le mur en ne laissant dépasser que l’extrémité de la tige.
Arrosez-les bien sûr et ne les touchez plus jusqu’au printemps, à ce moment-là vous pourrez les installer au jardin à l’endroit de votre choix.

Remontants, non remontants? Vaut-il mieux une grosse récolte une fois dans l’année ou bien deux récoltes échelonnées dans le temps? La question ne se pose pas vraiment en ces termes mais plutôt au niveau du goût des fruits et de la résistance du pied de framboisier au climat et aux maladies.
En automne les remontants offrent une deuxième fructification.  Savourer ces fruits au goût subtil est bien agréable avant l’arrivée du froid.
Le framboisier est une plante de sous-bois qui un aspect touffu et dont la taille n’excède pas 2 m, ses branches souples sont garnies d’épines aussi il faut lui choisir un emplacement qui ne soit pas passager.

Il y avait autrefois dans le jardin de nos grands-mères, quelques pieds de framboisiers adossés à un mur et on venait y grappiller ces fruits veloutés à la douce saveur. Les nouvelles variétés issues de la recherche sont aujourd’hui plus résistantes, ont des fruits plus gros et plus beaux.
Le framboisier nécessite quelques soins, même si sa culture n’est pas à franchement parler particulièrement délicate, il ne faut pas le laisser à l’abandon.
La plantation se fait en lignes, avec un espacement d’au moins 40 cm car il a tendance à drageonner.
Prévoyez des fils tendus pour attacher les branches de façon à les palisser, cela facilitera la récolte et permettra aux fruits de bien mûrir.
Le framboisier aime les sols riches et frais, il ne faut pas oublier de l’arroser en été, il ne doit pas souffrir de la sècheresse.
Attention au ver de la framboise dû à un petit coléoptère, il mange les fleurs et les fruits, surveillez vos framboisiers!

Vos rosiers sont magnifiques avec des feuilles bien vertes? Parfait, mais n’attendez pas de les voir en souffrance pour intervenir, agissez préventivement afin de les protéger et vous vous en féliciterez car ils n’en seront que plus beaux .

Mis à part quelques variétés sensées être très résistantes aux maladies, la plupart de ces plantes sont attaquées par des champignons qui se développent et qui marquent le feuillage de signes incontestables. Si vous n’avez fait aucun traitement et si maintenant vos rosiers sont atteint par la maladie, sachez reconnaitre celle-ci pour agir à bon escient.

On a déjà parlé de la maladie des taches brunes qui frappe ces plantes, il y a d’autres fléaux qui peuvent les mettre en souffrance, ce sont la rouille et l’oïdium.

La rouille est due à un champignon qui macule le dessus des feuilles de taches orangées. Retournez la feuille et vous y verrez des pustules orange qui ne trompent pas! La rouille est une maladie fréquente qui ne met pas la plante directement en péril mais les taches bien visibles sont peu esthétiques et le rosier perd son aspect sain. C’ est une maladie qu’il ne faut pas négliger et qui intervient par temps chaud et humide.
L’oîdium. Il se caractérise par un feutrage blanc qui recouvre les feuilles. Fini le beau vert brillant du feuillage, cette pellicule blanche le rend terne et fatigue la plante . Cette maladie se développe surtout au printemps et à l’automne, elle est assez difficile à combattre, armez-vous de courage.

Pensez à traiter préventivement vos rosiers pour éviter tous ces inconvénients, si la maladie se déclare pulvérisez un produit bio adapté au cas que vous rencontrez.

Elles ont une croissance spectaculaire, et c’est sans doute pour cela que les jeunes jardiniers adorent planter leurs graines. Ils n’ont pas à attendre pour apercevoir les premières feuilles au printemps et après ils voient carrément les tiges s’allonger au fil des jours, puis les fleurs apparaitre et les fruits devenir de plus en plus gros. Les potirons arrivent à faire plusieurs dizaines de kilos, ils sont impressionnants!
Potirons, courges musquées, chayottes, courgettes, pâtissons, coloquintes, citrouilles et courges diverses, la liste des curcubitacées est longue, ce sont des plantes aux vertus médicinales qui sont trés appréciées en cuisine.

Plantes herbacées de plein soleil, les courges sont trés gourmandes, elles se plaisent sur un tas de vieux compost enrichi de fumier et doivent être arrosées copieusement. de préférence, mettez l’eau au pied des plants et évitez de mouiller les feuilles qui risquent d’être sujettes à des attaques d’oïdium.
La récolte se fait avant la pleine maturité pour certaines variétés comme les courgettes, pour d’autres il faut attendre que le fruit soit mûr c’est le cas des citrouilles. Ce n’est qu’à l’automne que vous pourrez cueillir ces dernières et pour qu’elles restent belles jusque là, isolez-les  du sol qui s’enfonce sous leur poids en faisant une cuvette.
Les fruits ne sont pas les seuls à être consommés, les fleurs de courgettes permettent de faire d’excellents beignets, il suffit pour cela de laver les fleurs, d’enlever leur pistil, de les tremper dans une pâte  à beignets et de les faire frire, c’est un régal!

N’oubliez pas ce week-end “Les Rendez-Vous aux Jardins” organisé par le Ministère de la Culture invitant le public curieux à visiter les innombrables jardins qui nous entourent, discrets ou célèbres, à deux pas de chez nous ou à l’autre bout de la région, prétexte à promenade, abandon des yeux à une nature en pleine croissance, dégourdissant aussi les jambes et respirer un air plus doux et moins humide après la morosité essuyée par les habitants des régions plus septentrionales. Cette année, les parfums sont à l’honneur, étourdissant ainsi pour notre bonheur notre sens olfactif. Renseignez-vous sur le site internet des “Rendez-vous aux Jardins”.

Pour ceux qui habitent Paris, égarez-vous, le temps d’un après-midi dans le fabuleux Jardin des Tuilleries qui organise la manifestation “Jardins, Jardin”.

Pour une floraison en fin d’été, il est encore temps de planter le Perovskia, ce délicieux petit arbuste aux longues tiges bleu gris qui vous charmera de ses fleurs bleu lavande pâle, jusqu’à l’automne.
Il aime les situations chaudes et ensoleillées et apprécie les sols bien draînés.
Son origine himalayenne lui donne une très bonne rusticité; on peut donc le planter un peu partout en France.

Une taille vigoureuse au printemps le renforce et lui permet de conserver son volume compact… c’est donc à faire en ce moment.

Je l’apprécie particulièrement quand il est planté en masse car alors son aspect vaporeux est du plus bel effet, notamment quand il est agité par une légère brise
Attention quand vous plantez un exemplaire unique du perovskia mais en association avec d’autres plantes dans un massif composé, sa croissance vigoureuse peut très vite le conduire à "étouffer" ses voisines. Il faut donc prévoir pour lui, suffisamment d’espace pour sa croissance.
C’est une règle d’ailleurs générale; pour bien planter, il faut être visionnaire, imaginer la plante en pleine croissance et planter en conséquence.

Associé à d’autres espèces au feuillage vert et en jouant sur les harmonies de couleur, le perovskia vous révèle tous ses charmes, comme ici sur la photo, en association, avec un massif de lavandes.

L’une des espèces les plus courantes que vous trouverez chez les pépiniéristes et en jardineries est le perovskia atriciplifolia; l’hybride "blue spire" avec ses élégants épis veloutés est également l’un des plus appréciés.

Propos de saison: pour le jardinier, Mars est le mois des grands nettoyages et il y a beaucoup à faire. Considérant la loi de la gravité, prenez de la hauteur  et retaillez les branches de vos arbres cassées par le vent, si vous ne l’avez déjà fait à l’automne, taillez votre vigne-vierge (Parthenocissus) ou votre hortensia grimpant (Hydrangea petiolaris) dont les pousses envahissent les gouttières ou s’incrustent sous les ardoises ou les tuiles,…

Après beaucoup de temps et de plaisir passé sur ce blog à écrire mes rubriques de jardinage, j’ai pris la décision (pas facile) d’arrêter ou plutôt de mettre ce blog entre parenthèses pour une durée indéterminée…

Je remercie tous les fidèles acteurs du blog jardin qui m’ont accompagnée et ont enrichi mes articles de leurs connaissances, de leur humour et de leur amitié.

Les plus assidus, fidèles d’entre les fidèles, se reconnaîtront … c’ est surtout à eux que je pense, mais il faut savoir s’arrêter avant de se lasser ou pire de lasser les autres!

J’ai, comme la nature fait mes quatre saisons, j’ai suivi le bon cycle, plantation, croissance et floraison; ce parcours s’achève avec l’ hiver, c’est normal…même si c’est un peu triste, comme une fin de saison.

Le blog jardin prend quelques jours de vacances! à très bienôt…