Catégorie : Vivaces

  • Un cotinus trop volumineux

    Un cotinus trop volumineux

    Cotinus_2 Cet arbuste que l’on appelle aussi arbre à perruques du fait de ces inflorescences en pannicules vaporeuses, est vigoureux et sa croissance annuelle est trés forte. Certaines variétés ont un feuillage pourpré en été et rouge flamboyant en automne. La  floraison légère en  période estivale fait que le cotinus est souvent planté en isolé pour être mis en valeur, mais il entre aussi fréquemment dans la composition des haies libres où s’associe sans problème à d’autres arbustes.

    Installé dans un endroit ensoleillé et dans un sol bien drainé, il va se développer et devenir un peu trop volumineux, n’hésitez pas à le tailler.

    A vos sécateurs, c’est le moment de vous occuper de cet arbuste!
    Pas de recepage pour le cotinus,  la taille consiste plutôt en un rabattage sévère, il s’agit de réduire  des 3/4 les branches qui ont poussé l’année passée. C’est une coupe qui va régénérer l’arbuste en l’incitant à faire de nouvelles pousses et qui va lui permettre de garder une allure plus compact.

    Faut-il le faire chaque année? C’est selon! Si vous taillez ainsi chaque année le cotinus gardera un port buissonnant touffu,  Si par contre vous ne taillez que tous les deux ans, vous aurez un arbuste au tronc court et aux branches longues et flexibles, l’effet est intéressant.
    A vous de voir.

  • Pulmonaire : drôle de nom pour une plante!

    Pulmonaire : drôle de nom pour une plante!

    Pulmonaires1 Oui, drôle de nom. On lui donne deux explications sans pouvoir assurer laquelle est la bonne. Cette dénomination de pulmonaire viendrait des taches qui maculent les feuilles et qui feraient penser à celles des poumons, mais on peut aussi lui trouver  une origine plus rationnelle qui serait la reconnaissance de ses vertus médicinales.

    C’est une vivace qui comme la bourrache fait partie de la famille des boraginacées. Cinq pétales, cinq sépales, cinq étamines et un pistil composent toutes ces fleurs qui chez la pulmonaire sont souvent en entonnoir. Particularité de cette floraison, d’abord roses, les fleurs deviennent bleues puis prennent un ton violet en vieillissant, l’ensemble est agréable à l’oeil.

    Trés rustiques, ces plantes sont parfaites pour meubler un coin ombragé et tenir compagnie aux  aux hellébores, aux campanules, aux narcisses, aux arabis…
    Les nombreuses feuilles velues et tachetées constituent un excellent couvre-sol qui empêche la pousse des mauvaises herbes, comme elles sont décoratives du fait de leurs taches claires, la plante reste intêressante même en dehors de sa floraison.

    Ses exigences? A vrai dire, elle n’en a pas beaucoup, la nature du sol lui importe peu mais la pulmonaire préfère qu’il soit frais, sinon elle est moins belle. Ses jeunes feuilles sont attaquées par les limaces et les escargots, il suffit d’être vigilant sur ce point.
    La plantation se fait au printemps ou à l’automne, c’est aussi aprés l’été que l’on procède à la division des touffes.

  • Encyclopédie des plantes vivaces

    Encyclopédie des plantes vivaces

    Livre Les vivaces nous enchantent. Faciles à cultiver, demandant juste ce qu’il faut comme soins, elle s’épanouissent et fleurissent abondamment avec une réelle bonne volonté.

    Autre atout non négligeable de ces plantes que beaucoup préfèrent aux annuelles: elles reviennent chaque année formant au fil des ans des touffes de plus en plus importantes. Le jardinier n’a plus qu’à diviser les souches pour avoir de nouveaux pied, c’est plutôt économique!

    Ce livre de Graham Rice recense une multitude de vivaces, photos à l’appui ce qui ajoute à l’attrait de cet encyclopédie  fort intéressante.

    Vivaces de toutes saisons, à floraison printanières, estivales ou automnales et au feuillage coloré ou tout simplement vert, ces plantes accompagnent notre vie et agrémentent nos jardins une bonne partie de l’année.

    Vous cherchez un nom particulier? Pas de problème, il y a un classement par ordre alphabétique bien pratique pour ceux qui connaissent parfaitement le nom des plantes, pour les autres laissez-vous porter au fil des pages par les 1400 photos qui illustrent certaines des 5000 plantes évoquées dans ce livre.
    Vous en avez pour un moment avant d’avoir tout passé en revue car outre les fiches consacrées aux vivaces vous trouverez aussi des astuces, des conseils de plantation et un glossaire pour expliquer à tous ceux qui se lancent dans le jardinage, les mots un peu compliqués qu’ils rencontrent dans les revues spécialisées.

    Plongez-vous dans cette encyclopédie, vous allez apprendre une foule de choses!

  • Quand la coronille joue la couleur

    Quand la coronille joue la couleur

    Coronille4_2 Elle débute sa floraison d’abord timidement, une fleur de-ci de-là et puis d’un coup, c’est l’explosion et l’arbuste devient entièrement jaune. Superbe coronille, belle toute l’année avec en hiver son feuillage vert bleuté et dés la mi-février une floraison qui exhale un parfum extraordinaire.

    La coronille est trés présente dans le sud de la France et notamment dans la garrigue où elle pousse toute seule, c’est dire sa résistance à la sécheresse. Elle y côtoie d’autres espèces locales comme les lauriers-tin, les lavandes, les romarins…Imaginez toutes ces senteurs mêlées!

    Comme d’autres plantes méditerranéennes (callistemon, laurier-rose…) elle supporte quelques petites gelées mais il ne faut pas trop lui en demander. Ses rameaux sont fragiles et en cas de neige ou de forte pluie, il n’est pas rare d’en trouver certains cassés net.
    Ces arbustes que j’aime avoir au jardin et qui y poussent sans se faire prier, ne vivent pas de longues années mais ils se ressèment généreusement ce qui fait qu’il y a toujours de nouveaux pieds à replanter ou à laisser là où ils sont s’ils ne  sont pas trop mal placés.

    Installez la coronille chez vous en pleine terre si  le climat de votre région n’est pas trop rude, sinon  plantez-la dans un grand pot que vous rentrerez en hiver.
    Son exposition favorite? Le plein soleil bien sûr, c’est une exigence pour elle mais c’est la seule.

  • De l’aubriète pour vos rocailles

    De l’aubriète pour vos rocailles

    Aubrite Petite vivace persistante dont la hauteur ne dépasse pas les 10 cm, l’aubriète est parfaite dans les rocailles où elle s’associe avec bonheur à d’autres plantes comme la corbeille d’argent, le millepertuis, les mimules, ou les phlox.

    Les aubriètes s’étalent beaucoup, retombent sur les gros cailloux placés là, et leurs tons mauve, rose, pourpre et violet font ressortir les vivaces avec lesquelles elles cohabitent. Ce sont pratiquement toutes des hybrides, les plus cultivées ont des fleurs simples à 4 pétales mais il y a des variétés à fleurs doubles qui méritent qu’on s’y intéresse.

    Si vous créez une rocaille, pensez à l’aubriète, c’est au printemps qu’on la plante mais la plantation effectuée en automne donne aussi de bons résultats. Elle sera bien dans une terre ordinaire et exposée en plein soleil. Pas de problème concernant sa résistance au froid, ne vous tracassez pas pour elle, cette plante est trés rustique et l’automne prochain vous n’aurez pas à la protéger, elle survivra sans peine aux températures basses de l’hiver.
    Vous avez déjà des pieds de cette vivace dans votre jardin? Ils vous semblent un peu trop serrés et ont donné moins de fleurs l’an passé? La division est la solution à adopter, elle permet en plus d’avoir des plants supplémentaires à replanter ailleurs ou à donner.
    En mai, quand la floraison sera terminée, rabattez sévèrement les aubriètes, vous verrez comme elles deviendront bien touffues!

  • Occupons-nous des hortensias

    Occupons-nous des hortensias

    Hortensia_rose Vous avez été déçu l’an dernier par la modeste floraison de vos hortensias? Vous espériez mieux?
    Peut-être que cela fait longtemps que vous ne leur avez pas consacré un peu de temps pour tailler leurs branches.

    Pas question bien sûr de rabattre l’arbuste dans son ensemble car la floraison se fait sur les bourgeons initiés l’année précédente. Il faut aider les hortensias à retrouver une certaine vigueur tout en évitant de se priver de fleurs cet été, ce qui serait le cas si on coupait toutes les tiges à ras du sol. Certes ainsi taillé, l’hortensia serait régénéré et l’année prochaine sa floraison serait superbe, mais en attendant cette année l’arbuste serait bien triste sans sa floraison. Adoptons une demi-mesure.

    Commençons par supprimer les fleurs fanées restées en place, elles ont bien joué leur rôle en protégeant les boutons floraux mais il est temps de les enlever. Coupons aussi toutes les tiges mortes, leur bois brun indique clairement qu’elles ne reçoivent plus de sève.
    Ensuite, il faut tailler à ras du sol les tiges les plus anciennes, ce sont celles qui sont les plus grosses et leur teinte est légèrement plus pâle que les autres, vous ne pouvez pas vous tromper.
    Repérez enfin les pousses vigoureuses des tiges restantes et taillez juste au dessus de ces pousses, elles donneront des fleurs dans quelques mois.
    Voilà, nos hortensias vont se refaire une santé!

  • Connaissez-vous l’hardenbergia?

    Connaissez-vous l’hardenbergia?

    Hardenbergia_mauve Ce nom vous est peut-être inconnu, mais vous avez sûrement déjà vu cette belle plante grimpante.
    L’hardenbergia fait partie de la famille des fabacées ce qui se reconnait bien à ses fleurs mellifères regroupées au bout des tiges grêles.
    Floraison de l’hiver au printemps, voilà un atout non négligeable pour une plante qui en plus reste verte toute l’année.
    C’est un arbuste qui grimpe si on lui donne un support, mais si vous le laisser pousser à sa guise, il se contente de ramper et de jouer les couvre-sol ou d’adopter dans une potée un joli port retombant.
    Outre le fait qu’il apporte des fleurs en période creuse, l’hardenbergia a l’avantage d’avoir un feuillage persistant d’un beau vert foncé qui, à l’automne s’accompagne d’une fructification dont les oiseaux raffolent.

    D’une hauteur trés raisonnable, il ne dépasse pas les 3 m, cet arbuste se plante à l’automne ou au printemps, vous allez donc pouvoir en installer un chez vous en pleine terre , du moins si vous habitez une région aux hivers doux car l’hardenbergia est gélif. Cette plante supporte des températures de -4 degrés si ces gelées sont brèves, mais elle ne se remettrait pas d’un froid vif et prolongé.
    Rassurez-vous, si vous êtes dans une régions où  le climat est rude, vous pouvez cultiver cet arbuste en bac ou dans un grand pot que vous laisserez à l’abri en hiver mais qui restera dehors du printemps à l’automne.
    Pour donner une belle floraison, cette plante a besoin de soleil, choisissez-lui un endroit trés lumineux, abrité des vents et veillez à l’arroser suffisamment surtout lorsqu’il fait chaud.
    En fleurs encore en ce moment, il faudra le tailler à la fin du printemps pour initier de nouvelles pousses afin que la prochaine floraison soit abondante.

  • Quelques primevères dans les jardinières

    Quelques primevères dans les jardinières

    Primevres Ces fleurs que l’on s’empresse de planter alors que l’hiver est encore là, sont d’origine européenne. Elles sont parfaitement  bien adaptées à la culture en jardinière et en ce moment c’est là qu’elles sont le plus présentes.

    Il y a de nombreuses espèces de primevères: on trouve celles qui poussent naturellement en montagne, dans les prés ou dans les marais,  celles que l’on plante au jardin (ce sont les primevères auculis) et puis celles qui sont des créations horticoles plutôt destinées à la culture en intérieur car elles ne sont pas aussi rustiques que les autres (ex primevères obconiques).

    Toutes sont belles et colorées,  les primevères auculis qui se déclinent dans de nombreux coloris sont actuellement sur tous les étals des jardineries.

    Plantées dans de bonnes conditions, elles survivront quelques années et se ressèmeront toutes seules, vous aurez même des mélanges de couleurs qui se feront naturellement, mais progressivement ces plantes retrouveront leur couleur d’origine et vous aurez des fleurs jaunes.
    Les primevères se plaisent dans les sols frais, riche en humus et à mi-ombre, la plantation se fait à l’automne ou au printemps, vous allez pouvoir vous y mettre. On trouve dans le commerce des primevères en vente dés le mois de décembre, mais gare aux gelées qui endommagent la floraison! Si vous avez craqué à ce moment-là pour ces petites fleurs vous avez pu vous en rendre compte. Le mieux est de les planter en jardinière que l’on protège du gel ou bien d’attendre la fin février pour les installer en pleine terre. Si vous décidez de garnir quelque pot associez ces plantes avec d’autres ce sera un ensemble réussi.
    Attention à ce que le sol ne soit pas détrempé, trop d’humidité au collet entraine la pourriture de celui-ci.

  • Une serre: chaude, tempérée ou froide?

    Une serre: chaude, tempérée ou froide?

    Plantes_a_labri_2 La serre, le rêve du jardinier qui aime passer du temps au milieu de ses plantes, qui y hiverne les plus fragiles en hiver, qui y prépare ses semis en les surveillant de prés dans ce lieu qui est son domaine. J’ai toujours trouvé que les serres avaient une odeur particulière: mélange de terre humide, de senteur de sous-bois et de parfum de fleurs…

    Adossée à la maison ou aménagée dans le jardin, cette installation doit être fonctionnelle, bien exposée au soleil et abritée du vent du nord. Vous pouvez y placer les plantes que vous aimez y compris les tropicales si votre serre est chauffée ou tempérée.

    Il y a en fait 3 type de serres et le choix se fait en fonction des végétaux que l’on veut y mettre.
    Si c’est pour y installer des plantes tropicales, il faut une serre chaude c’est à dire à température d’au moins 16 à 18 degrés, il faut donc y prévoir un système de chauffage. Dans une serre tempérée, la température sera plus basse sans descendre en dessous de 13 degrés, de nombreuses plantes s’y plairont notamment les orchidées, les cactées et vous pourrez aussi y préparer vos boutures.
    Dernier type de construction: la serre froide, elle convient à tous les végétaux qui comme les orangers, citronniers, fuchsias, abutilons…peuvent rester au froid si celui-ci ne s’aventure pas en dessous de zéro. Ce type de serre est le plus couramment installé chez les particuliers, il permet de sauvegarder les plantes en hiver sans avoir à assumer les frais d’une installation et d’un entretien trop lourd.

    Vous avez une serre chez vous? Veinard, je vous envie!

  • Des plantes originales: les broméliacées

    Des plantes originales: les broméliacées

    Guzmania Je suis sûre que comme moi vous avez quelques spécimens de broméliacées chez vous! Il faut dire qu’elles ne sont pas de culture trés difficile, il suffit de comprendre leurs besoins et de ne pas trop en faire. Habituées dans leur pays d’origine à pousser sur les  branches  les plus hautes des arbres, ces plantes doivent trouver dans nos maisons un minimum de conditions qui leur rappelle ce milieu naturel.
    Elles ont un feuillage coloré qui varie selon la plante et des bractées au coloris trés vif desquelles partent les fleurs souvent de petite taille.
    Aechmea, guzmania, ananas, vriéséa, tillandsia, font partie de cette vaste famille et sont certainement les broméliacées les plus connues.

    Elles demandent toutes une température douce d’au moins 18 degrés et ce ne sont pas des plantes à laisser dans un local froid. Il leur faut aussi une bonne humidité ambiante, dans la nature elle bénéficient des averses qui les douchent, à la maison il faut essayer de recréer cela en brumisant souvent le feuillage sinon vous allez voir le bout des feuilles devenir marron et se dessécher.
    Les broméliacées ont la particularité de fleurir longtemps mais elles ne le font qu’une fois dans leur vie, mais la nature fait bien les choses, aussi ces plantes préparent leur succession en émettant un rejet à leur base. Détachez ce petit plant quand il atteint une quinzaine de centimètres et replantez-le, il fleurira.
    On fait souvent mourir ces plantes parce qu’on est trop généreux avec les arrosages, laissez sécher le substrat entre deux apports d’eau, votre broméliacée s’en portera fort bien.