Blog

  • Amenager un petit jardin

    Amenager un petit jardin

    Garden5_jpg La plupart des jardins de ville sont petits et ombragés, cernés d’habitations et donc plus difficiles à aménager que des parcs; la sélection des végétaux doit, de ce fait, être rigoureuse et un plan bien structuré, établi à l’avance.

    Évitez par exemple de planter une haie qui avec les années réduira l’espace, préférez-lui les plantes grimpantes telles que le lierre qui sur les murs de clôture créeront un véritable rideau végétal en guise de toile de fond. Privilégiez ensuite les arbres et végétaux à croissance verticale, pour leur élégance et leur peu d’encombrement; plantez à leur pied des rosiers-lianes qui y grimperont allègrement ("bobbie james" ou "wedding day") ainsi que des clématites aux couleurs vives.

    Choisissez ensuite des plantes à massif au feuillage persistant pour que votre jardin soit beau toute l’année; mêlez les feuillages unis et panachés, jouez sur les camaïeux de verts et ajoutez quelques touches de blanc dans les coins sombres: buis, hostas, pieris, lamiers, fatsia japonica, eleagnus, fusains etc.

    Près de la maison installez des treillages pour les rosiers grimpants, multipliez les potées fleuries et les condimentaires…et puis ayez toujours à portée de main un sécateur pour tailler, que ce soit les topiaires ou simplement pour maintenir les végétaux dans de bonnes proportions et éviter des zones d’ombre supplémentaires.

    Quant à la pelouse, il est plus raisonnable d’y renoncer, car les passages répétés et l’installation d’un salon de jardin finiront par la jaunir et déprécier l’ensemble du jardin. Malgré le coût, un revêtement en dur, qu’il soit en bois ou en pierre facilitera l’entretien, et apportera de la netteté à votre petit jardin.

  • Le Dicentra, un coeur à prendre!

    Le Dicentra, un coeur à prendre!

    Dicentra_spectabilis Le "coeur de Marie" puisque c’est le nom sous lequel on connaît le mieux le Dicentra, est une plante aux délicates petites fleurs en forme de coeur; elle poussait librement dans les jardins de curé, en compagnie des pivoines herbacées et des roses anciennes; Son nom vient probablement du fait qu’elle décorait les autels des églises au mois de mai, mois de la Vierge Marie. Plante d’une extrême longévité, elle a connu des périodes de gloire puis d’oubli au gré des modes.

    Il existe plusieurs espèces de Dicentra, dont la plus populaire, (D. spectabilis), est celle à fleurs roses, et la plus délicate, celle de la photo, à fleurs blanches (plus fragile aussi, elle demande une exposition à mi-ombre). On en trouve aussi à fleurs jaunes, dont une variété grimpante (D. scandens).

    Le Dicentra est une plante rustique et de culture facile. Mettez-le  à cette époque dans une terre légère et fraîche, enrichie de compost; paillez le sol pour conserver l’humidité tout l’été, et réservez-lui une exposition entre soleil et mi-ombre; plus le pied sera humide, et plus vous pourrez l’exposer au soleil.

    Choisissez aussi des variétés tapissantes: D. Langtrees, couleur crème, (plante d’ombre et de sous-bois) pour son parfum rappelant le muguet, ou bien encore Stuart Boothman, couleur fushia, pour ses tons très lumineux.

  • Les phormiums

    Les phormiums

    Air_du_sud_2 A planter ce mois-ci, les phormiums (lin de Nouvelle Zelande) dont le graphisme d’une particulière élégance rehausse les massifs et assure le décor du jardin en toutes saisons;

    Ils arborent une palette si diversifiée de teintes, qu’il est possible de satisfaire tous les goûts pour bâtir le décor autour de cette pièce maîtresse: les feuilles rubanées vertes bordées de crème de p. tenax "variegatum" sont certainement les plus décoratives ainsi que celles de p. tenax "purpureum" rose bronze pourpré, "Dazzler", rose et vert, "yellow wave", jaune et vert; mais le choix est vaste et la gamme de coloris toute en nuances.

    Il existe également des variétés naines qui peuvent être cultivées en bac: "Tom Thumb", vert et roux, "Thumbélina", en rouge.

    Dans de bonnes conditions de culture, vous obtiendrez une touffe de 2m en tous sens. Plantez cette vivace au feuillage persistant dans un sol riche et très meuble, en plein soleil ou à mi-ombre; elle demande des arrosages fréquents en été, et craint le vent qui abîme ses feuilles; coupez régulièrement à la base celles qui sont sèches et recroquevillées, car il y va de l’élégance de cette plante qui ne souffre aucune imperfection. Au printemps et à l’automne, il est possible de diviser la touffe pour la multiplier; aidez vous d’un grand couteau de cuisine pour découper des tronçons racinés sur la périphérie, et replantez- les dans une terre légère enrichie en compost.

    Le phormium supporte bien les climats humides, mais risque de geler au-dessous de -8°C si le pied est jeune et peu abrité; la culture en pot est alors possible si vous habitez une région à risques.

    Les sujets âgés, produisent des fleurs, sous climat doux, mais elles n’ont rien d’exceptionnel!

  • Reveillez les geraniums

    Reveillez les geraniums

    Geraniumsee Hivernés au mois d’octobre dans une pièce claire et fraîche de la maison, les géraniums, pardon… les pélargoniums zonales, donnent quelques signes de reprise; rien de bien spectaculaire ni de très esthétique pour le moment, mais après un bon nettoyage suivi de quelques soins, ils seront prêts à redémarrer pour fleurir toute la saison.

    Dans un premier temps, sortez les potées à l’extérieur, et procédez au nettoyage en supprimant toutes les tiges et les feuilles mortes à l’aide d’une paire de ciseaux.

    Retirez ensuite chaque pied de son pot et rempotez-le dans un plus grand avec un terreau spécial géraniums; à défaut retaillez les racines et remettez-le dans le même pot après en avoir changé la terre.   

    Pensez à pincer les tiges et à supprimer les boutons floraux afin que la plante se fortifie et devienne plus trapue; si vous n’habitez pas une région très chaude, il est plus prudent de rentrer vos potées ainsi préparées et de les laisser à température ambiante jusqu’à mi-mai; vous les sortirez lorsque tout danger de gelées sera écarté, une fois les saints-de-glace passés. Pour une bonne remise en végétation, arrosez bien, et commencez les apports d’engrais à faible dose, tous les 15 jours au début, puis toutes les semaines.

  • Le Phoenix, le plus connu des palmiers

    Le Phoenix, le plus connu des palmiers

    Palmier Sous les climats non méditerranéens, mais néanmoins tempérés, la culture de certains palmiers rustiques est possible moyennant quelques précautions; c’est le cas du  plus populaire d’entre eux, le phoenix canariensis ou dattier des Canaries;

    Il fait partie des Arécacées, et doit son nom non pas à l’oiseau légendaire, mais aux phéniciens qui l’ont largement implanté tout autour de la méditerranée.

    Palmier très décoratif au stipe massif, coiffé de gigantesques pennes d’un vert sombre, il cache derrière cette belle apparence de redoutables épines situées à la base de ses pétioles; ces piqûres étant très douloureuses, évitez de l’installer dans un lieu de passage. Dans des conditions idéales de culture, le stipe de ce palmier peut atteindre 12m de haut, et ses feuilles, 6m de long.

    Plantez-le, comme tous les palmiers en terre réchauffée (et non pas l’hiver), dans un sol très riche; une terre silico-argileuse est idéale, il n’aime pas beaucoup le calcaire. Durant l’été, arrosez-le et apportez-lui un maximum d’azote, jusqu’à 1kg de sang séché par mois pour un beau sujet. Lorsque les feuilles sont fanées, taillez les pétioles au ras du tronc à l’aide d’une scie égoïne; votre palmier sera plus beau, et abritera moins de parasites.

    Le phoenix canariensis supporte des hivers à -8°C, et peut survivre même à -12°C, mais il est conseillé de le protéger, y compris au niveau des feuilles qui peuvent être brûlées par les gelées; personnellement, je l’entoure de brande jusqu’au  niveau supérieur du stipe, je réunis ensuite toutes les feuilles, les maintiens avec une ficelle, et les couvre d’un double voile de protection. Seules les régions du pourtour méditerranéen peuvent se passer de ces précautions, et c’est également valable pour quelques sujets bien abrités sur la côte atlantique.

    Soyez prudents lorsque vous achetez un phoenix, la plupart ont de longues palmes très décoratives, mais ce sont des sujets forcés qui ont grandi à l’ombre, et ne supporteront pas bien l’installation plein soleil de votre jardin; les feuilles brûleront assurément le premier été; rassurez-vous, il en émettra de nouvelles l’année suivante, cette fois bien en rapport avec le stipe, donc plus petites; préférez donc toujours un palmier massif, à un palmier bien fourni en feuilles.

    Le phoenix se prête mal à la culture en pot, du fait de son important système radiculaire; si c’est le cas, donnez lui beaucoup d’eau et d’engrais, et rempotez le régulièrement en supprimant le "chignon".

  • En avril, on bouture les hortensias

    En avril, on bouture les hortensias

    Hydrangea_azul1Le mois d’avril est idéal pour bouturer les hortensias puisqu’on va profiter de la taille faite à cette période, notamment dans les régions froides ou elle est faite plus tardivement à cause des gelées. Les plantes auront ainsi tout le temps de s’enraciner avant l’automne, et devenues assez fortes, elles passeront l’hiver sans problème, protégées seulement d’une couverture de feuilles sèches ou d’un paillis.

    Ce mode de bouturage est simpliste, il ne réclame aucune compétence particulière et est assuré d’une réussite quasi totale. Vous bouturerez de la même manière, et avec autant de réussite les différentes variétés d’hydrangea (paniculata, quercifolia); les variétés à feuilles velues, (strigosa, et villosa) sont un peu moins faciles, donc les résultats seront moins bons.

    Quant à la technique, elle est on ne peut plus simple, puisque chaque bout de branche mis en terre va former des racines au niveau des noeuds. Coupez des boutures de 4 bourgeons (2 en haut et 2 en bas), voire plus si la tige est courte; préparez un mélange de terre de jardin, sable et tourbe, dans un pot bien drainé dans le fond; enfoncez les boutures (5 à 6 par pot) jusqu’aux bourgeons supérieurs; arrosez bien, laissez égoutter, et couvrez d’un sac plastique percé de quelques trous, et maintenu au dessus de la plante par des tuteurs. Laissez le pot contre un mur, au nord pendant 6 semaines, puis aérez progressivement les boutures pendant 2 semaines; elles seront alors racinées et prêtes à être repiquées dans une terre bien meuble, toujours au nord; il faudra veiller tout l’été à ce qu’elles ne manquent jamais d’eau, et les protéger du froid pour l’hiver.

  • La bouteille en plastique… à usages multiples

    La bouteille en plastique… à usages multiples

    Bouteille_deau_1 Les bouteilles d’eau vides peuvent encore vous rendre de grands services au jardin, alors ne les jetez pas, voilà quelques idées simples de recyclage;

    Faites une cloche pour protéger les jeunes plantules du froid; utilisez la partie supérieure d’une bouteille coupée en 2; dans la journée, retirez le bouchon pour que les plantes prennent l’air, remettez-le pour la nuit.

    Un tunnel pour l’anti-limaces; coupez les 2 extrémités d’une bouteille, placez les granulés anti- limaces à l’intérieur, ils seront protégés de la pluie.

    Un godet pour les semis; un fond de bouteille d’une dizaine de cms, quelques trous dans le fond avec une vrille pour l’écoulement de l’eau, et après avoir mis vos graines dans un peu de terre, remettez au-dessus le haut de la bouteille avec son bouchon, pour garder la chaleur et l’humidité.

    Un entonnoir, pour remplir les pulvérisateurs, avec le goulot de la bouteille.

    Utilisez aussi cet entonnoir en l’adaptant sur la buse du pulvérisateur pour traiter une plante sans toucher ses voisines.

    Transportez des boutures; coupez la bouteille au niveau du tiers supérieur, mais pas sur sa totalité; gardez un morceau attaché qui servira de charnière; garnissez le fond de coton, enroulez les boutures dans du papier absorbant, humidifiez le tout, et rabattez le haut de la bouteille que vous pourrez scotcher pour le maintenir en place.

    Réserve d’eau; lorsque vous devez vous absenter quelques jours, remplissez une bouteille d’eau, faites 2 ou 3 trous dans le bouchon, et enfoncez le goulot dans la terre; l’eau s’écoulera lentement pendant votre absence.

  • Les maladies des rosiers

    Les maladies des rosiers

    Roses1 Quelques jours de soleil suivis de quelques jours de pluie, une végétation qui s’emballe, et voilà , il n’en faut pas plus pour que nos rosiers préférés subissent leurs premières attaques;

    Tout d’abord, celles des maladies cryptogamiques (comprenez champignon), en tête desquelles l’oïdium, maladie du blanc, dûe à une trop grande sécheresse au niveau des racines ou une trop forte humidité du feuillage; ça se manifeste par l’apparition d’un feutrage blanc sur les feuilles, les tiges et les boutons floraux; Pulvérisez la plante avec un fongicide à base de souffre ou de triforine, et brûlez toutes les feuilles malades tombées au sol.

    La maladie des taches noires provoquée par un champignon, le marssonina rosae; les feuilles se couvrent de taches d’ "encre" violacées; coupez et brûlez toutes les parties atteintes et pulvérisez un fongicide.

    La maladie de la rouille qui laisse apparaître sur le dessus des feuilles des taches et des pustules rouges orangées. Ramassez et brûlez les feuilles et traitez comme précédemment.

    Les rosiers subissent également les premières attaques d’insectes; en ce moment c’est surtout l’attaque d’une petite chenille, la tenthrède, qui dévore les feuilles des rosiers; traitez avec un insecticide à base de pyréthrine ou roténone.

    Attaques de pucerons, peu dangereux, mais qui finissent par affaiblir le rosier; le miellat qu’ils déposent attire les fourmis qui envahissent la plante. Un champignon noir appelé "fumagine" se développe alors sur le rosier attaqué; traitez en amont en éliminant les pucerons.

    Dès le mois de mai, un petit insecte appelé capside, perfore, entre autres, les feuilles des rosiers d’une multitude de petits trous; traitez rapidement avec un insecticide à base de cyperméthrine.

  • Manifestations au mois d’avril

    Manifestations au mois d’avril

    Floralies_de_nantes_17_kb Prenez date pour les rendez-vous du week-end prochain:

    en Alsace: à Colmar(68) le 23-24 avril, journée européenne des plantes rares.

    en Aquitaine: à Cambo les bains(64) le23-25 avril, Arnaga, Côté jardin, salon de l’art et de la décoration du jardin. A Pessac(33) le 23-24 avril, fête du jardin et de la nature.

    en Bretagne: à Dinard(35) le 24 avril, marché aux plantes.

    en région Centre: à Orleans(45), le23-24 avril, les plantes vivaces et de rocaille. A Villemandeur(45) le 23-24 avril, festival des parcs et jardins du château.

    en Midi-Pyrénées: à Fources(32) le 23-24 avril, marché aux fleurs. A st Elix le château(31) le 23-24 avril, exposition vente de végétaux.

    en région PACA: à Lambesc(13) le24 avril, foire aux plantes au domaine de Garachon.

  • Divisez les vivaces

    Divisez les vivaces

    Imag0001 Le grand intérêt des plantes vivaces, c’est de recouvrir en quelques étés une surface importante des massifs. Si on veut conserver la floribondité et la jeunesse des plantes, il est nécessaire après 3 ou 4 ans de les diviser. Cette opération permet de les multiplier et de ce fait de garnir les coins oubliés du jardin; c’est aussi l’occasion de faire des échanges ou d’en offrir autour de vous.

    Pour commencez, opérez sur un sol bien humide, ça facilite le travail; utilisez une fourche -bêche pour ne pas blesser les racines, et conservez un maximum de terre autour de la plante.

    La plante s’étant développée sur sa périphérie, ce sont ces parties plus récentes que vous allez récupérer, alors que la partie centrale sera jetée.

    Divisez la motte en parts égales à l’aide d’un couteau bien tranchant, en prenant soin de ne pas émietter la terre.

    Replantez ces nouvelles touffes dans des trous profonds bien ameublis en respectant des distances de plus de 20cm de plantation pour permettre aux nouveaux plants de se développer aisément.