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  • Ces vivaces qui refleurissent chaque année

    Ces vivaces qui refleurissent chaque année

    Gaillarde J’adore les vivaces, pas vous ? Une fois plantées elles sont fidèlement au rendez-vous pendant plusieurs années. Pas besoin de les semer, inutile de les protéger en hiver pour  la plupart car elles sont trés rustiques. Le choix est immense et comme nous les achetons en conteneurs, il n’y a guère de surprise.

    Certaines sont de haute taille  comme les  asters, les delphiniums, les lupins, les valérianes… elles gagnent à être installées dans des massifs. D’autres tels les aubriètes, les ibéris, les saxifrages sont plus petites et font de belles bordures.
    Il y en a pour tous les coins du jardin!

    Quand doit-on planter les vivaces?
    Tout dépend de votre climat et aussi de la date de leur floraison. Si vous habitez une région aux hivers trés rigoureux, attendez plutôt le printemps car le gel et l’humidité risquent de compromettre la reprise des plantes, par contre dans les zones plus clémentes, il est recommandé de mettre ses vivaces en terre dés l’automne pour qu’elles aient le temps de bien s’enraciner. Ici, dans le sud j’ai fait l’expérience des plantations printanières de vivaces et ça n’a pas été une réussite car l’arrivée parfois brusque de la chaleur fait que les plantes reprennent mal.
    Les vivaces à plantation printanière gagnent à être plantées bien avant l’hiver, en zone froide cette opération doit être faite en fin d’été.
    Bonne plantations.

  • Quand l’érable du Japon flamboie…

    Quand l’érable du Japon flamboie…

    Erable Voir un érable à l’automne est toujours un spectacle tellement son beau feuillage finement découpé a une couleur extraordinaire. L’arbre est déjà attrayant par son allure particulière, mais quand ses feuilles virent au rouge alors, on reste béa d’admiration.

    Son nom botanique est "acer palmitum" c’est sous ce nom que vous le trouverez si vous voulez en acheter un pour l’installer chez vous. D’ailleurs, c’est le bon moment pour le planter!

    Il vous faudra lui réserver un endroit ensoleillé ou au moins à mi-ombre et lui donner une bonne terre de bruyère car il aime les sols acides comme les hortensias, les bruyères, les rhododendrons …
    Il peut atteindre 10m de haut, prévoyez donc ce futur développement pour qu’il ait suffisamment de place.
    Peut-on le planter en toutes régions ? Cela dépend, certaines espèces résistent à des températures trés négatives (-20 degrés) d’autres sont nettement moins rustiques, il sera bon de vous renseigner au moment de l’achat.
    L’érable du Japon est trés décoratif surtout si vous l’intégrez dans un espace où il sera associé à d’autres plantes comme les azalées,  les osmanthes, les cognassiers du japon…

  • Le camélia sasanqua nous offre sa floraison automnale

    Le camélia sasanqua nous offre sa floraison automnale

    Camelia2 Les camélias sophistiqués, ceux qui ont de magnifiques fleurs aux multiples pétales fleurissent à la fin de l’hiver et au printemps. Celui dont je vous parle, le camelia sasanqua débute sa floraison en octobre et la poursuit de nombreuses semaines.

    C’est un arbre de petite taille aux branches souples qui se couvre de jolie fleurs toute simples et agréablement parfumées. Plantez-le en isolé afin qu’il soit bien mis en valeur dans le jardin mais vous pouvez l’installer dans un grand bac à disposer sur une terrasse ou un balcon, il y poussera bien.

    Que lui faut-il ? Une terre non calcaire bien sûr, mais qui ne soit pas non plus argileuse ou lourde :  en fait ce camelia apprécie d’être dans un sol composé d’un bon terreau.
    Il lui faut aussi de la lumière et du soleil et si vous voulez profiter de sa floraison plantez-le à l’abri du vent qui endommage les boutons floraux.
    Trés rustique cet arbre supporte les hivers rudes, mais dans les régions les plus froides je vous conseille quand même de pailler son pied afin de protéger les racines.
    Le camelia sasanqua qui fleurit maintenant peut-être planté en fin d’automne sil est vendu en conteneur, mais il est préférable de faire cette opération au printemps.

  • Divisez les touffes de rudbeckia

    Divisez les touffes de rudbeckia

    Rudbeckia Cela fait combien de temps que vous les avez plantés? 2 à 3 ans ou plus? Alors ne vous étonnez pas de voir que vos rudbeckias sont devenus trés volumineux! Cette plante pousse vite, elle fleurit abondamment tout l’été et ses fleurs qui ressemblent à de grosses marguerites au coeur proéminent, ce sont incontestablement des éléments importants dans les massifs car leur couleur jaune ou orangé illumine chaque coin de jardin où elles se trouvent.
    La disision des rudbeckias se fait en octobre, c’est donc le moment de vous y mettre!

    Pour enlever la touffe afin de pouvoir procéder à sa division, il faut s’armer d’une bonne fourche et la planter profond dans le sol et à une distance d’au moins 20 à 30 cm du pied pour ne pas endommager les racines en sortant la plante de terre.
    Une fois cette opération terminée, il faut partager la touffe. On procède avec une bêche : d’un coup rapide on tranche la motte en deux et on obtient ainsi deux pieds de rudbeckia que l’on n’ à plus qu’à installer à l’emplacement qui leur est destiné.
    Voilà, il faudra recommencer dans 2 ans!

  • Magnifique erythrina!

    Magnifique erythrina!

    Erythrina Si vous aimez les floraisons originales, celles que l’on remarque car elles ne sont pas courantes, si vous cherchez un arbuste encore peu connu et que vous aurez plaisir à faire découvrir à votre entourage, alors adoptez l’erythrina, je vous garantis qu’il aura du succès.
    Cet arbuste de la famille des fabacées a des fleurs rouges qui lui ont valu son surnom d’arbre corail mais la forme particulière de ces fleurs fait qu’on l’appelle aussi erythrine crête de coq.

    Seul bémol à mes louanges, cette plante n’est pas franchement rustique, certes elle supporte un peu le gel mais pas en dessous de -10. C’est dommage pour ceux qui habitent les zones vraiment froides.

    L’erythrina que j’ai photographié aujourd’hui est encore en fleurs mais  certains fleurissent en début d’été.
    Quand l’automne est bien avancé, les feuilles tombent et la plante entre en repos : protégez sa souche avec un paillage, cela l’aidera à passer l’hiver sans problème.
    Installé votre arbuste en isolé, cette position lui va bien et surtout, choisissez-lui un endroit abrité du vent froid.
    La nature du sol n’est pas importante du moment que celui-ci est bien drainé, il est du reste préférable d’ajouter du sable au moment de la plantation.
    Au printemps vous pourrez tenter les semis si cela vous dit, mars-avril sont des bons mois pour réaliser cette opération qui doit se faire à bonne température (au moins 25 degrés).

  • Installation des plantes de terre de bruyère

    Installation des plantes de terre de bruyère

    Hortensia Octobre marque le début des plantations de ces végétaux qui se plaisent dans la terre de bruyère.
    Vendus en conteneurs, ils reprendront sans problème, auront le temps de s’enraciner et passeront l’hiver sans encombre. Ces plantes sont plutôt du genre rustique et la froidure ne leur fait pas peur, ne vous inquiétez pas, elles résisteront aux basses températures.

    Pieris, érables, Skimmias, camélias, magnolias, azalées, hortensias, rhododendrons…sans oublier les bruyères, voilà quelques-unes des plantes que vous pouvez installer en ce moment.

    Le mieux est de composer un massif avec plusieurs variétés qui ont les mêmes besoins.

    Votre sol est calcaire ?  Ne vous découragez pas, il y a une solution bien facile à appliquer : décaissez le massif, installez du geotextile au fond pour que la terre de bruyère reste séparée de la terre calcaire et prévoyez des graviers au fond pour qu’il y ait un bon drainage.
    Vous pouvez bien sûr installer la plupart de ces plantes dans de grand pots, elles y pousseront sans difficulté mais leur développement sera moins important que s’ils étaient en pleine terre.

    Quelle exposition leur donner? Surtout veillez à ce que vos plantes soient abritées des vents et donnez-leur un emplacement un peu ombragé, elles apprécieront.

  • Ne délaissons pas la fétuque bleue

    Ne délaissons pas la fétuque bleue

    Fetuque_bleue Plantée dans un massif au milieu de verveines bien colorée, cette fétuque ne passe pas inaperçue. Ses longues et fines feuilles sont d’un bleu acierqui se marie à merveille avec les teintes vives de ces fleurs qui se renouvellent sans cesse tout l’été.

    Souvent les fétuques sont utilisées en bordure et restent seules, plantées les unes à côté des autres, avec à leur pied un tapis d’écorce : dommage de ne pas leur donner des compagnes fleuries!

    Les fétuques bleues sont des graminées, herbes décoratives qui ne demandent pas beaucoup d’ entretien et sont sans grandes exigences.

    La plante est trés rustique, reste en place toute l’année et comme son feuillage est persistant, elle est la bienvenue au jardin car elle y met de la couleur en hiver.
    Peu soucieuse sur la nature du terrain, elle se contente d’une terre ordinaire pourvu qu’elle soit bien drainée et s’accommode même des terrains pauvres et secs.
    Alors elle n’a besoin de rien? De pas grand chose en tous cas! Nettoyez autour d’elle pour ne pas qu’elle soit envahie par les mauvaises herbes, divisez les touffes au printemps quand elles sont trop importantes et voilà…
    Pas difficiles à vivre les fétuques et toujours décoratives!

  • Dipladenia ou mandevilla?

    Dipladenia ou mandevilla?

    Mandevilla Vous avez pu voir cette plante avec une étiquette portant le nom de dipladenia : c’est son  ancien nom. Son appellation actuelle est mandevilla, ne soyez donc pas surpris de trouver l’un ou l’autre de ces noms pour désigner cette belle plante.

    Pour vous la décrire, je vous dirai qu’elle a des fleurs en forme de trompette qui sont regroupées à l’extrémité des tiges, et j’ajouterai que son feuillage d’un beau vert vernissé est persistant.
    C’est une plante ligneuse qui fleurit sans discontinuer de mai à fin octobre voire même un peu plus si le temps est clément.

    Il y a longtemps que j’ai des mandevillas car ces plantes sont de culture facile et poussent rapidement. Installés dans des bacs que je rentre avant l’hiver, ils restent dehors de longs mois à exposition bien ensoleillée.
    Dans quelques petites semaines ( j’habite dans le sud, faites-le avant si vous craignez l’arrivée du froid) ) ils vont rejoindre les plantes gélives que je garde dans un endroit lumineux et frais (15 degrés) mais avant de les mettre à l’abri, je pratiquerai une bonne taille pour qu’ils gardent leur aspect buissonnant ( je coupe un bon tiers de chaque tige).
    Un bon terreau, un excellent drainage, des arrosages réguliers en été et réduits en hiver, de l’engrais pendant la période de croissance, voilà qui satisfait pleinement le mandevilla qui du reste n’est pas bien exigeant.

  • Plantes toxiques : soyons vigilants!

    Plantes toxiques : soyons vigilants!

    Pommier_damour C’est un sujet sérieux car les cas d’intoxication par les plantes existent, même s’ils restent heureusement peu nombreux. Il y a  toute une liste de végétaux dont il faut se méfier car ils sont potentiellement dangereux. La toxicité peut concerner les fruits, les feuilles, les deux, les racines ou les bulbes,  voire même la plante dans son intégralité.

    La toxicité par ingestion est la plus grave, mais les allergies de contact sont aussi à prendre en compte et peuvent avoir des conséquences importantes.




    Le problème vient surtout du fait que les jeunes enfants portent tout à la bouche et qu’ils peuvent avaler des baies ou mâchouiller des feuilles. Il vaut mieux donc savoir ce qui est dangereux et être attentifs.

    Bien sûr il y a toutes ces plantes exotiques qui sont de plus en plus nombreuses à décorer nos maisons.  Du spatiphyllum au dieffenbachia en passant par l’anthurium, le ficus ou le philodendron, la liste est longue et les plus toxiques devraient être installée hors de portée, en hauteur.

    Au jardin, méfions nous de ces arbustes porteur de baies que les enfants peuvent confondre avec des fruits comestibles surtout quant elles ont de belles couleurs vives comme celles du pyracantha, du cotonaester, if, chèvrefeuille…Et puis il y a toutes ces plantes dont la sève est dangereuse mieux vaut éviter de toucher celle des euphorbes par exemple et bien sûr ne pas porter à la bouche certains bouts de bois tel celui du laurier-rose.

    Soyons donc vigilants, mettons quand c’est possible, ces plantes hors de portée des jeunes enfants et apprenons à ces derniers quelles sont les plantes auxquelles il ne faut pas toucher. Ne pas oublier non plus que les animaux domestiques sont aussi victimes de ce type d’intoxication !

  • La galle du tilleul

    La galle du tilleul

    Tilleul Les galles sont toujours une curiosité qui nous intrigue. Grosse boursouflure comme celle du chêne, forme allongée et enflée pour celle du pistachier térébinthe, aspect de petits boutons pour celle de l’érable, elles sont toutes différentes et celle du tilleul est assez originale.
    Décrire la galle de cet arbre à la floraison (voir photo) si parfumée ne pose pas problème tellement elle est reconnaissable : le revers des feuilles est couvert de petites excroissances semblables à de petits doigts de couleur rouge vif. Les feuilles atteintes en portent une multitude et c’est assez curieux.

    On appelle cette maladie : galle cornue du tilleul et elle est due à un acarien.
    Ces excroissances qui mesurent 1 à 1,5 cm ont leur cavité remplies de minuscules poils et ce sont des nids bien douillets pour les larves de cet acarien qui vivent là du printemps à l’automne.
    A l’arrivée de cette saison, avant le chute des feuilles, les femelles sortent de leur abri et vont chercher une cachette pour y passer l’hiver. Elles y attendront le printemps et à ce moment là reprendront possession d’une feuille de tilleul : le cycle recommencera.
    Si votre arbre est vraiment trop atteint, vous pouvez pulvériser un acaricide au printemps, mais en général, ce phénomène ne justifie aucune intervention car l’arbre ne souffre pas de la présence de ces galles.