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  • Comment ne pas… nourrir les oiseaux au printemps

    Comment ne pas… nourrir les oiseaux au printemps

    PotnepetaA ses dépends ! Alors que nous avons fait le tour des astuces qui permettent de nourrir les oiseaux en hiver, qui sont particulièrement nombreux cette année à cause d’un hiver doux, voici quelques techniques insolites pour éviter que les oiseaux ne se nourrissent de vos plantes et jeunes pousses dans votre dos.

    Les CD accrochés dans les branches, les filets métalliques ou plastiques etc… ne fonctionnent q’un temps. Les oiseaux s’y habituent et ce sont eux qui se régalent à votre place. Généralement, tous les épouvantails, qui ont leurs propres fêtes, et qui sont censés bouger et/ou faire du bruit, finissent par paraître familiers aux intrus ailés. Alors que faire pour avoir un espoir de goûter vos cerises avant les oiseaux et évitez de "partager" vos fraises avec les merles, qui partagent à leur manière, en ne laissant… rien ?

    Il y a deux choses qui font fuir les oiseaux à coût sûr ! L’odeur et la vue des chats.

    Pour ce qui est de la "barrière odoriférante", je vous conseille les harengs ou les sardines accrochés dans les branchages. Au sol, alors que les poissons risquent de se décomposer et de finir dans les estomacs des chats, il est conseillé d’éparpiller des boules de naphtaline au milieu de vos jeunes salades.

    Pour ce qui est des chats, il n’est pas question de les attacher au pied de l’arbre ou dans les rangées de votre potager. Non ! Confectionnez un chat avec vos jeunes enfants, neveux et nièces, petits enfants ou tout simplement petits amis, et n’oubliez pas de mettre des billes ou des bouts de plastique fluorescent à la place des yeux. Les oiseaux n’oseront pas s’approcher de ses matous plus vrais que nature !

    Bon appétit ! et n’oubliez pas de partager avec nous vos propres techniques anti-fringales de nos amis-ennemis à plumes.

    Je me rends compte que le blog jardin ne vous a jamais parlé des épouvantails. Dans les jardins, on ne rencontre pas que les fleurs ! A bientôt donc…

    Nourrir les oiseaux en hiver

    Comment ne pas… nourrir les oiseaux au printemps

  • Le saule pleureur, beau en toute saison

    Le saule pleureur, beau en toute saison

    Saule_pleureur_2_1 Qui ne s’est pas arrêté un jour pour admirer un saule pleureur dont les longues branches flexibles frôlaient  le sol ou se reflétaient dans l’eau ?

    Son nom botanique est "salix babylonica", il fait partie de la famille des salicacées et trouve son origine en Chine. L’Europe l’a adopté depuis le XVII ème siècle et en a fait un élément de décor privilégié pour ses parcs et jardins.

    C’est un arbre qui est d’une croissance remarquable, il atteint 15 m de haut et si vous l’élaguez en ne laissant que le tronc vous pouvez être sûrs qu’en une saison ses longues branches auront de nouveau une belle longueur, mais ce n’est pas une opération obligatoire. Essayez de lui garder une forme harmonieuse et vous verrez que votre saule pleureur restera décoratif tout au long de l’année. En hiver ses branches sont légèrement dorées, au printemps apparaissent de jeunes feuilles d’un vert trés tendre et des chatons, en été son feuillage est vert et argenté, il vire au jaune en automne.

    Le saule plaureur aime le soleil mais craint la sècheresse, il lui faut de l’humidité et c’est pour cela qu’il est souvent présent au bord des plans d’eau. Pour cette même raison, évitez de le planter prés de votre habitation ou prés de drains, il pourrait faire des dégats.

    Son bois trés flexible est utilisé pour la fabrication de battes et de cageots, ses feuilles allongées servaient autrefois de leurre aux pêcheurs.

    Vous voyez, cet arbre a tout pour plaire!

  • Nourrir les oiseaux en hiver

    Nourrir les oiseaux en hiver

    Mangeoire_oiseaux L’hiver, les oiseaux migrent vers le sud, les ours hibernet… en principe. Car cette année, les ours sont isomniaques, les oiseaux ont l’air d’avoir élu domicile fixe dans le pays où ils passent la belle saison, et l’immobilier je m’y connaîs, croyez-moi ! En région parisienne il fait 11 à 13 degrés, malgré la pluie et la tempête. Le réchauffement climatique est sur toutes les lèvres et… hélas derrière la fenêtre. Vous avez écrit 4 fois au syndic pour qu’il baisse le chauffage. Et ressorti quelques vêtements plus légers.

    Alors, puisque le temps est si "clément", les volatiles inattendus viennent sur votre terrasse, sur les branches qui se penchent sur votre maison. J’en vois tous les jours. Et puisqu’ils sont si nombreux cette année, ne les oubliez pas. Ils ont moins de nourriture à partager, même s’ils ne meurent pas de froid.

    Les oiseaux savent qu’ils seront nourris par les hommes et pour cette raison ils viennent visiter nos villages et nos villes.

    Vous pouver accrocher des boules de graisse, de la graisse de boeuf non salée, accrochée sur une ficelle solide ou, pour la transpercer plus facilement, sur un fil de fer. Incrustez-y un assortiment de graines.

    Aux Etats-Unis, j’ai souvent vu des filets d’agrumes recyclés pour l’occasion, garnis d’une boule de "peanut butter", beurre de cacaouètes, boule enrichie de graines, qui la solidifie. Ou alors les pommes de pin sont tartinées de cette pâte, dans laquelle on incruste des graines. Il suffit de suspendre ce "treat de luxe", ce met de choix, le plus loin possible des… griffes du chat !

    En vous rendant visite régulièrement, les oiseaux vont également se délecter des prédateurs de votre jardin qui, cette année, sont particulièrement nombreux, profitant eux aussi du temps très doux : insectes, limaces… Vous ne pourrez plus vous passer de leur chant, de leurs ballet aérien, et de leur… aide.

    Il ne vous reste plus qu’à sortir ces mets délicieux et vous équiper d’un ouvrage ornithologique pour identifier les oiseaux qui ne vont pas manquer de venir se régaler.

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  • Les plantes d’intérieur et la lumière

    Les plantes d’intérieur et la lumière

    Lumire_artificielle Les jours sont courts, et nos plantes d’intérieur manquent de lumière, en fait en cette saison elles  reçoivent dix fois moins d’énergie lumineuse qu’en été.

    Un manque important va entrainer un changement de l’aspect de la plante qui va développer des tiges grêles et fines, les feuilles qui apparaissent peuvent avoir une couleur plus pâle voire même jaunie.
    Mais tout dépend des espèces végétales, elles n’ont pas toutes les mêmes besoins.

    Certaines plantes demandent une intensité lumineuse réduite comme par exemple les anthuriums ou les plantes dites vertes comme les caoutchoucs.
    D’autres, comme quelques variétés d’orchidées, les cyclamens, les crossandras ont besoin d’une bonne lumière tamisée, placez ces  plantes à un mètre de la fenêtre.
    Que faire si votre intérieur est sombre la journée ? faut-il se priver du plaisir d’avoir des plantes chez soi faute de lumière ? Non  bien sûr ! Il existe des éclairages artificiels très éfficaces qui apportent à la plante l’intensité lumineuse dont elle a besoin pour croître.

    Le bleu et le rouge étant indispensables aux plantes il faut que la lumière apportée soit adéquate, donc si vous choisissez des tubes fluorescents, assurez-vous  qu’ils conviennent  à la culture  des plantes. Surveillez bien vos végétaux au début de l’installation, pour arriver à doser l’intensité, il s’agit d’obtenir la quantité de lumière exacte dont la plante a besoin.

    A défaut de pouvoir leur apporter ce type d’éclairage, placez-les de façon à ce qu’elles reçoivent la lumière de vos lampes mais pas trop prés pour éviter les brûlures du feuillage.

    Tout cela va permettre à vos plantes d’effectuer une bonne photosynthèse et d’être en forme en hiver comme en été.

  • Les bottes des sept boues, ou pas d’hiver sans vos Polyver !

    Les bottes des sept boues, ou pas d’hiver sans vos Polyver !

    Polyver_bottes_tanches_1Il fait assez doux, et à défaut d’avoir gelé, la terre s’est transforme en… gadoue. Boudiou !

    Comment trouver le courage de sortir alors qu’il fait humide, qu’il pleuviote et qu’en prime vous devez nettoyer vos chaussures, baskets ou tennis, et que les bottes de pluie classiques vous "refilent" un rhume ? Ne cherchez plus, nous vous avons trouvé des bottes magiques. Vous sortirez plus souvent dans le jardin ou dans les champs, et surtout vous ne sortirez plus sans elles ! On parie ?

    Elles se déclinent en deux coloris : en vert ou en noir, à vous de voir !

    Parfaitement étanches, faciles à mettre et enlever (votre dos vous dira merci !), ces bottes magiques Polyver sont soldées en ce moment sur le site de Quelle (à partir de 55 €uros au lieu de 75 €uros). Elles l’étaient encore hier.

    2006_12_11_nl_bottes_20Elles sont 100% isothermiques.

    L’éventail des tailles est très très important : elles se déclinent du 35 au 51. Oui, Messieurs ! Les nains de jardin ont déjà envoyé une pétition pour avoir leur taille ! La talonnette, ils l’ont trouvé chouette ! Quelques centimètres de plus, c’est ça de pris !

  • Des pensées pour égayer l’hiver

    Des pensées pour égayer l’hiver

    Des_penses_bicolores Les pensées sont incontournables, surtout en hiver et au printemps. Sans elles, bordures, pots et jardinières seraient bien tristes en ce moment.

    Ces plantes appartiennent à la famille des violacées, ce sont des vivaces mais elles sont souvent cultivées en annuelles notamment celles qui ont des fleurs de belle taille. Originaires d’Europe, elles s’adaptent partout et ne sont guère exigeantes.

    La floraison est étalée dans le temps, et intéressante car elle couvre le printemps, l’été et l’hiver. Les pensées ont des coloris très variés et les fleurs sont souvent  panachées avec des tons contrastés, regroupées elles forment un joli effet de masse bien coloré.

    Vous voulez vous lancer dans les semis de pensées ? C’est le moment ! Mettez dans un plateau ou une caissette du terreau fin et stérilisé, recouvrez légèrement les graines et installez le tout dans un endroit sombre et frais pendant 4 à 5 jours. Passé ce délai reprenez votre caissette et mettez-la au chaud (à peu prés 20 degrés) et dans le noir pendant 15 jours. Vous allez voir les graines commencer à germer, ce sera le moment de les mettre à la lumière mais laissez-les à température de 18 à 20 degrés. N’oubliez pas de pulvériser un peu d’eau sur le terreau.

    Vous pourrez repiquer vos plantules quand elles seront assez développées, elles fleuriront cet été. Arrosez très modérement pour éviter la pourriture du collet.

    Pensez à enlever les fleurs fanées et à surveiller les attaques de limaces qui aiment bien se cacher sous le feuillage pour le dévorer.

  • Concevoir son jardin… à partir de rien

    Concevoir son jardin… à partir de rien

    Jardinmaison_1Un de nos lecteur souhaite créer son jardin. Et sans expérience, ce n’est pas une chose aisée.

    Pour commencer, vous devez préparer le sol de votre futur jardin, puis prévoir l’arrosage, si vous optez pour l’arrosage artificiel. C’est au moment des travaux, notamment des travaux de terrassement, qu’il faudra installer les câbles et les tuyaux adéquats.

    Avant de vous lancer dans la plantation des arbres, puis des plantes, je vous conseille de dessiner votre maison, puis votre jardin. Prenez des photos de votre maison et de votre jardin. Puis copiez-les à l’aide d’un papier calque, si vous n’êtes pas fort en dessin.

    Tenez compte des allées, portes et surtout des fenêtres ! Ne plantez pas d’arbres qui vont assombrir votre logement et vous cacher la vue ou celle de vos voisins, si la maison est mitoyenne.

    Pensez également aux saisons, certaines plantes se développant à des périodes différentes. Idéalement, vous devez alterner les floraisons. Les arbres à racines nues, que vous achèterez dans le commerce, la plantation doit se faire pendant que la nature est au repos, entre fin octobre et début mars.

    Par contre, les plantes annuelles doivent être plantées pas avant la mi-avril, pour leur éviter d’être victimes des gelées tardives. Ne soyez pas impatients de voir des fleurs, enfin, devant votre perron !

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  • La bruyère, une indispensable floraison

    La bruyère, une indispensable floraison

    Bruyre Un sous-arbrisseau tout simple, avec un feuillage léger et des fleurs tellement nombreuses que l’on ne voit quelles, telle est la bruyère que l’on connait. Ces plantes ont des périodes de floraison différentes ce qui fait qu’en choisissant bien vos variétés vous pouvez avoir des fleurs toute l’année, mais à mon sens la plus interessante est celle qui fleurit dés novembre, c’est l"erica carnea".

    Membre de la famille des ericacées, ce petit arbrisseau est originaire d’Europe et s’adapte partout, il faut planter les pieds en les regroupant pour avoir un effet de masse, c’est plus esthétique.

    Massifs ? Pots ?  Jardinières ? Bordures ? Tout lui convient alors n’hésitez pas à installer cette vivace au jardin ou sur le balcon, elle constituera un décor stable et parfait en toute saison.

    En massif, associez-les aux azalées, aux rhododendrons, aux camélias, elles feront un parfait tapis coloré à leur pied. En pots et jardinière plantez-les avec des cinéraires ou des cyclamens. Il faut surtout veiller à ce que ces végétaux qui vont vivre ensemble aient les mêmes besoins en eau et en qualité de sol.

    La bruyère a certaines exigences dont la principale est l’absence d’humidité stagnante, si les racines baignent  elles finissent par pourrir et votre bruyère sera irrécupérable. Donnez-lui un sol sableux bien drainant et arrosez modérement , elles ne demandent pas plus que cela si ce n’est un peu de soleil.

    La taille ? Sa croissance est assez lente, contentez-vous de lui garder une forme agréable à l’oeil, et inutile de  la protéger en hiver elle est vraiment trés rustique.

  • Le calendrier lunaire du bon jardinier

    Le calendrier lunaire du bon jardinier

    Calendrier_lunaire_Je suis allée feuilleter pour vous cet agenda un peu spécial, car je sais que certains d’entre vous ne jurent que par le calendrier qui suit la Lune. Notre satellite influence les marées, la croissance de nos cheveux mais aussi celle des plantes. Certains semis sont plus réussis s’ils sont fait en accord avec la Lune.

    L’influence de notre astre le plus proche sur les marées et la culture est connue depuis toujours. Cet agenda a décidé de relever le défi de vous expliquer comment s’opère cette influence. Quelques dizaines de pages vous expliquent les rythmes lunaires et les journées idéales pour semer, planter les fleurs ou les arbres, fruitiers ou pas.

    Ce que j’ai beaucoup aimé dans cet agenda, c’est la place réservée au jardinage bio, car un suivi des lunaisons permet de jardiner écolo. En choisissant le moment adéquat, on peut réduire les engrais, l’arrosage et de comporter ainsi comme un parfait gentleman écolo.

    La bouture effectuée au moment propice, la rotation des cultures, qui permet de réduire ou supprimer l’engrais, ou encore la cohabitation avec les habitants naturels et ô combien nécessaires et écolos, sont des gestes et les attitudes à adopter en vous inspirant de cet agenda – guide.

    Agendas 2007 spécial jardin

    L’agenda du jardinier bio, tout un programme !

    Les agendas du jardinier fin de siècle… sont arrivés !

    L’agenda du jardinier 2007, tout simplement !

    Le calendrier des semis 2007, spécial forêt et apiculture

    Le calendrier lunaire du bon jardinier

    Jardiner avec la Lune et la Météo

  • La symphorine, une belle caprifoliacée

    La symphorine, une belle caprifoliacée

    Symphorine J’aime son surnom "d’arbre aux perles" qu’elle doit à ses baies blanches et rondes. La symphorine nous vient de Chine et d’Amérique du nord et s’est parfaitement adaptée à nos climats.

    Cet arbuste au feuillage caduc est fréquemment utilisé en haie libre mais peut aussi être planté en isolé. Sa taille ne dépasse pas 2 m, vous pouvez trés bien l’installer en arrière plan d’ un massif il y trouvera sa place. Ses petites fleurs en forme de clochette d’un tendre blanc rosé se succèdent de juin à octobre et sont suivies baies blanches qui persistent tout l’hiver.

    Plante de sous bois, la symphorine aime les situations un peu ombragées mais comme elle est facile à vivre, elle se plait aussi à mi-ombre et au soleil.

    Donnez lui une terre bien drainante, elle accepte les sols quelque peu calcaire et s’adapte à la sécheresse, tous les arbustes ne sont pas d’aussi bonne composition !

    En fin d’été vous pouvez tenter de faire des boutures mais ce n’est pas le meilleur moyen de multiplier cette plante, il est bien plus facile de prélever des drageons ou d’éclater la souche, vous aurez ainsi des pieds de symphorine déjà grands.

    Attention, les baies sont toxiques.