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  • Jardin : événements de janvier 2007

    Jardin : événements de janvier 2007

    25642154876Le 19 janvier prochain va débuter la 5ème exposition d’orchidées. Elle se tiendra à la Faculté de Pharmacie de Paris et fermera ses portes le 22 janvier au soir.

    Plus de 3.000 orchidées botaniques et hybrides seront exposées au public. Ce sera aussi l’occasion d’admrier la prestigieuse collection des serres du Sénat.

    Vous pourrez acheter des orchidées sous l’oeil des experts, qui vous apprendront comment prendre soin de ses fleurs "de luxe", les dépoter, les arrosez… Vous pourrez aussi assister à quelques conférences consacrées à ses fleurs bijoux.

    Adresse : 4, Avenue de l’Observatoire – (métro Luxembourg) – 75006 Paris

    Entrée : 5 € (la totalité de la somme sera versée à la Faculté de Pharmacie de Paris afin que celle-ci puisse procéder à la rénovation de ses serres)

    Image : aganisia cyanea

  • Janvier, le mois de la froidure

    Janvier, le mois de la froidure

    Gele_blanche Et voilà janvier avec son cortège hivernal, froid, vent, neige, gel, givre…Regardez les arbres couverts de givre ou les buissons de pyracantha sous la neige, vous ne trouvez pas que c’est un beau spectacle ? Le jardin en est toute transformé, il ne semble plus être le même et nous laisse tout étonnés par sa nouvelle physionomie.
    Au jardin, la végétation s’est assoupie, les arbres et les plantes se reposent, mais le jardinier doit rester vigilant et trouve encore de quoi s’occuper les jours où il ne gèle pas.

    Avez-vous pensé à vérifier les protections hivernales ? Le vent peut les entrouvrir et cela peut être catastrophique pour les plantes fragiles. Faites le tour du jardin, regardez les végétaux qui vous paraisent les plus vulnérables et mettez un tapis de feuilles à leur pied pied.  Si un fort coup de gel arrive ils seront à l’abri.
    Puisqu’on parle de protection, n’oubliez pas vos robinets et tuyaux extérieurs, vous pourriez avoir de mauvaises surprises!

    Quelques petits travaux de jardinage ? Continuez à planter arbustes et rosiers les jours où le temps le permet, mais s’il gèle ou s’il neige, abstenez-vous et attendez des journées plus douces. Taillez les branches mortes pour aérer arbres et arbustes et secouez les branches si la neige s’est accumulée car elle risquerait de les casser.

    Ah, c’est important, n’oubliez pas de donner à manger aux oiseaux !

  • Bonne année à tous !

    Bonne année à tous !

    Papillon_evelyne_vigierLe blog jardin souhaite à tous ses lecteurs une excellente année 2007. Nous vous souhaitons tout ce qu’il y a de meilleur pour vous et vos proches.

    En 2007, cultivez votre jardin avec sérénité. N’oubliez pas d’avoir les gestes écologiques, toutefois. Nous parlerons du jardin écolo et des plantes bio tout au long de cette nouvelle année.

    Une idée de cadeau si vous ne l’avez pas encore acheté.

    Jardi écolo

    Texte : Marie Phoenix ; image : Evelyne Vigier

  • Le gui, plante porte-bonheur du nouvel an

    Le gui, plante porte-bonheur du nouvel an

    Gui_1   Plante traditionnelle des fêtes de fin d’année, le gui était considéré comme sacré par les celtes qui le cueillaient à date précise selon un cérémonial immuable pendant lequel on utilisait une serpe d’or.
    Les druides prêtaient à cette plante des vertus innombrables et quasiment miraculeuses, elle était censée guérir la plupart des maux, chasser les mauvais esprits, annuler les maléfices des démons. Son nom scientifique est viscum album.Tout le monde le connait pour l’avoir vu soit dans les arbres, soit en décoration du jour de l’an.

    Le gui est un sous-arbrisseau épiphyte, c’est un parasite qui vit accroché à son hôte sur lequel il est fixée par un suçoir enfoncé dans le bois, il puise chez cet hôte l’eau et les sels minéraux dont il a besoin.

    Quels arbres choisit-il ? Il aime bien les pommiers, les peupliers, les saules, les tilleuls…une fois bien implanté sur l’arbre choisi, il se développe et prend l’allure d’une grosse boule composée de tiges vertes, de feuilles allongées et arrondies, de baies blanches qui succèdent aux fleurs jaunâtres. Ces touffes peuvent vivrent 30 ans, elles arrivent donc a envahir certains arbres. Les baies sont mûres entre le mois d’août et le mois de décembre, elles sont mangées par les oiseaux, notamment les grives et les merles qui assurent ainsi la dispersion des graines.

    Le gui  fatigue et même épuise son hôte s’il se multiplie trop, de plus il favorise l’apparition de maladies et de champignons, la solution surtout s’il s’agit de fruitiers consiste à enlever les touffes voire même à couper la branche sur laquelle il est fixé si la touffe est importante.

    Plante considérée comme nuisible dans notre pays à cause des dégâts qu’il occasionne en arboriculture, le gui est néanmoins utilisé en pharmacologie et fait l’objet de recherches médicales.

    Allez, c’est le nouvel an, respectons la tradition, ,suspendons une boule de gui et n’oublions pas que s’embrasser dessous le 31 décembre à minuit porte bonheur, apporte prospérité et longévité, ne nous en privons pas !

                                                       BONNE ANNEE A TOUS

  • Jasmin d’hiver : jaune et inodore

    Jasmin d’hiver : jaune et inodore

    95959559595Imaginez un jasmin d’hiver en train d’embaumer votre air, sous vos fenêtres. Et non, il ne sent pas, celui qui pousse en hiver, est i-n-o-d-o-r-e. Mais vous pouvez toujours l’admirer en sirotant une tasse de thé au jasmin. Je vous recmmande la nouveauté de l’année 2006, le thé vert au jasmin. Cet arbuste a le don de raviver le jardin de ses belles couleurs dorées quand le reste de la nature se plonge dans le sommeil hivernal. On ne peut pas tout avoir !

    Le jasmin appartient à la famille des Oléacées. Il en existe près de 200 espèces. Celle dont nous parlons aujourd’hui, porte le nom latin de jasminum nudiflorum.

    Le jasmin fleurit de fin janvier (parfois même la floraison peut commencer en décembre, comme cette année, très avare en neige et témpératures basses). Il habille avec bonheur fenêtres, façades, murs ou pergolas.

    Le jasmin n’a pas d’ennemis connus, ni maladies, ni parasites, rien ne s’y attaque. Il aime le même engrais que les rosiers, et il aime de grandes quantités, en mai et en septembre, en liquide et sans compter. Il pousse partout, n’ pas d’exigences particulières au niveau du sol, supporte le soleil comme l’ombre du mur ou de la façade, mais il faut disposer ses rameaux en éventail à la base du support qui va les porter.

    Il faut tailler régulièrement le jasmin pour le rafraîchir, éliminer les branches mortes ou âgées, ces dernières donnant nettement moins de fleurs. Les rameaux ayant fini sa floraison, doivent être coupés à 15-20 cm du sol, afin de repartir de plus belle dans un cycle de floraison l’année suivante.

    Pour finir, mariez-le à une clématite, elle le remplacera avantagement à a belle saison.

    Image

    Les jasmins, polyanthum et officinal

    Le jasmin étoilé, une liane envoûtante

    Les jasmins, le stéphanotis

    Stéphanotis, le jasmin de Madagascar

  • Les chenilles processionnaires toujours aussi dévastatrices

    Les chenilles processionnaires toujours aussi dévastatrices

    Chenilles_processionnaires Une vraie calamité, voilà ce que sont ces petites bêtes qui viennent s’agglutiner sur les branches des pins ! On peut voir des pinèdes entières colonnisées par ces  chenilles, ce phénomène limité au sud autrefois est maintenant présent sur tout le territoire.

    Avec l’arrivée du froid, elles tissent de gros cocons blancs et soyeux dans lesquels elles se mettent à l’abri des basses températures,  par transparence on les aperçoit regroupées  dans leur nid bien au chaud !  En février-mars, elles quittent leur cocon, descendent de l’arbre et avancent en procession pour trouver un endroit où elles pourront s’enterrer afin de se transformer en chrysalide.

    Les chenilles processionnaires causent de gros dégats à la végétation car elles dévorent les aiguilles des pins. Cela entraine une importante défoliation et l’affaiblissement des arbres.
    Qu’elles soient dans leur nid ou en train de se mouvoir sur le sol, ces chenilles sont urticantes pour les humains et les chiens, il ne faut absolument pas les toucher,même si elles sont mortes car il y a un sérieux risque de déclencher un phénomène allergique.

    Comment lutter contre elles ? La meilleure solution est l’application d’un traitement à base de "bacillus thuringiensis" sur l’ensemble du feuillage. C’est un bacille toxique uniquement pour les chenilles qui l’ingèrent en mangeant les aiguilles des pins.
    On peut, si l’arbre n’est pas trop haut, couper les branches atteintes et les brûler mais, attention mettez des gants pour ne pas avoir de contact avec les nids habités. Une fois vides par contre ils ne présentent plus de risque et se désagrègent avec le temps.
    Un petit truc pour finir, enduisez le tronc de glue, les chenilles viendront s’y engluer en descendant du pin mais certaines en réchapperont en passant par dessus les autres !

  • Le nandina, bambou sacré

    Le nandina, bambou sacré

    Nandina Ce surnom de bambou sacré ou même bambou céleste donné au nandina lui vient probablement du fait que ses feuilles allongées ressemblent un peu à celles des bambous, mais mis à part qu’ils sont tous deux originaires d’asie, ils n’ont pas grand chose en commun.

    Bambous et nandina ne sont pas originaires de la même famille, les bambous sont des graminées qui peuvent atteindre de grandes hauteurs  alors que les nandinas sont des arbustes buissonnants qui ne dépassent pas 1,50 m.

    Intéressant pour sa floraison blanche qui dure tout l’été, le nandina est aussi attrayant du fait de son feuillage persistant qui, rouge au début des pousses devient vert en été puis prend des teintes jaunes-rouges en automne. Les grappes de fruits rouges vifs constituent elles aussi un élément très décoratif en plein hiver.
    Il faut installer cet arbuste au soleil ou à mi-ombre, dans une terre plutôt fraîche mais bien drainée. Son port buissonnant permet de l’utiliser en haie basse aussi bien qu’en massif ou en isolé.
    Il supporte assez bien la sècheresse et le gel, si ce dernier est fort la partie aérienne va faner mais la plante repartira du pied. Vous pouvez bien sûr le protéger.
    Pour multiplier le nandina il suffit de prélever des boutures en été, il n’y a pas de problème particulier à leur reprise.

    Adoptez-le en bac si vous n’avez pas de jardin, il apportera un petit air exotique à votre balcon.

  • Un ravageur: l’otiorrhynque

    Un ravageur: l’otiorrhynque

    Attaque_dotiorrhynques_2 Vous avez remarqué que les feuilles de certains de vos végétaux sont crantées, mangées sur leur pourtour ? Ne cherchez pas plus loin, vous avez des otiorrhynques dans votre jardin.
    Ces petits charançons de 8 à 10 mm sont de couleur sombre et terne, il est difficile de les repérer car le jour ils se cachent au pied des plantes et ne sortent que la nuit pour grignoter les feuilles. Les dégâts que vous constatez sont le signe indiscutable de leur présence.  De nombreux végétaux sont touchés notamment les camélias, les troènes, les rhododendrons, les lilas, les azalées, les lauriers-tins…

    L’insecte est un ravageur dangereux qui blesse les feuilles des végétaux mais ce n’est pas lui le pire ! En mai-juin, les femelles pondent sur le sol et après quatre à cinq semaines les larves apparaissent, elles vont vivre dans le sol pendant neuf à douze mois en se nourrissant de racines de plus en plus grosses au fur et à mesure de leur développement. Ces larves sont des vers blancs qui à la fin de leur évolution mesurent environ 12 mm, les racines qu’elles dévorent petit à petit laissent la plante très affaiblie et celle-ci peut en mourir.
    Comment lutter contre ces insectes ? On peut pulvériser un insecticide à base de deltaméthrine sur le feuillage pour combattre l’insecte adulte, mais mieux vaut s’attaquer à la larve et traiter le sol (granulés anti vers blancs du sol).
    Il existe une solution écologique pour régler ce problème, il s’agit d’utiliser de petits nématodes appelés "heterorhabditis" que l’on met dans l’eau d’arrosage, ils pénètrent les larves,  les parasitent et les infectent avec une bactérie qu’ils contiennent. Grâce à ce petit nématode les larves sont tuées en 48h.
    Sinon, il vous reste la possibilité en été de sortir la nuit avec une lampe de poche pour repérer les adultes et les récuperer, mais armez-vous de patience !

  • Les olives, fruits du soleil

    Les olives, fruits du soleil

    Olives1 Soyez très patient si vous avez planté un jeune olivier, la fructification ne se fera pas tout de suite, il faut en effet plusieurs années avant d’obtenir des fruits. La fécondation des fleurs est assez difficile et ce n’est pas parceque l’arbre est couvert de fleurs que la récolte sera abondante. Les petites olives qui apparaissent vont prendre leur temps, elles grossissent tout doucement et n’arrivent à maturité qu’après plusieurs mois.

    La récolte des olives est un moment important qui varie dans le temps suivant l’utilisation qu’on veut faire de ces fruits.

    Vous aimez les olives vertes que l’on prend à l’apéro ? Elles sont parfumées aux herbes de provences,  à l’ail, ou au thym et au romarin, ici elles sont incontournables !
    Pour cette consommation là, elles sont cueillies les premières, dés qu’elles sont mûres mais fermes et bien vertes. Cette cueillette a lieu début octobre. Ne vous avisez surtout pas de vouloir en goûter une prise sur l’arbre,  vous seriez déçu car l’olive fraîche est terriblement amère.
    Pour être consommables en tant que fruits, les olives doivent subir une préparation qui les libère de leur amertume et là, on a le choix entre plusieurs méthodes. Les meilleurs olives vertes de tables sont les variétes "picholine"et" lucques" à chair craquante.

    La cueillette des olives destinées à l’obtention d’huile se fait plus tard, les olives commencent alors à virer au noir. Rassemblées dans des caissettes ajourées et portées au moulin à huile elles donnent le meilleur d’elles-même mais  il faut environ 7 kg d’olives pour avoir 1 litre d’huile, la récolte à intérêt à être bonne !

    Cette année ces fruits sont attaqués par la mouche et une bonne partie de celles du jardin ,piquées et mangées par le ver sont tombées trop tôt, dommage !

  • L’olivier, un arbre de légende

    L’olivier, un arbre de légende

    Oliviers_1 Connu depuis plus de 5000 ans, l’olivier est le symbole de la paix, le représentant de la région méditerranéenne et le signe de la longévité. Cet arbre vit très vieux, le plus agé recensé en Provence se trouve dans les Bouches du Rhone, il a 1800 ans.

    Bien droit quand il est jeune, en prenant de l’age il devient de plus en plus tortueux et noueux comme un vieillard chenu.
    Sa hauteur est raisonnable, sa ramure a une forme caractéristique. Son feuillage persistant  vert dessus et argenté dessous en fait un bel arbre d’ornement qui actuellement est très à la mode. Vous pouvez aussi le cultiver en pot il s’y plait bien.

    Il a la réputation d’être immortel mais il faut relativiser cela, en fait on dit qu’il ne meurt jamais car lorsqu’il atteint un très grand age, sa souche developpe des pousses qui prennent la relève. On peut prélever ces rejets et les replanter pour avoir un nouvel arbre.

    Les oliviers très présents sur tout le pourtour méditerranéen sont des arbres qui s’adaptent aux sols ingrats de cette région, ils peuvent pousser sans soin mais demandent pour fructifier un minimum d’attention.
    Quelques binages en été, quelques apports de fumure, des traitements contre les cochenilles qui les colonisent facilement et surtout une bonne taille, tout cela les comble!
    La taille est une opération qui demande une certaine maîtrise, ici on dit qu’une colombe doit pouvoir se poser au milieu de l’arbre une fois la taille terminée. C’est qu’il faut aérer au maximum le centre pour que le soleil pénètre bien la ramure afin que les olives mûrissent dans les meilleures conditions.
    Cet arbre résiste  parfaitement à la sècheresse mais il craint le gel et lorsque celui-ci est prolongé il fait de gros dégats dans les plantations comme en 1956.

    Avoir un olivier chez soi, le soigner, le voir grandir tout doucement et se dire qu’il est là pour plusieurs générations, voilà qui  fait rêver plus d’un amateur de jardin!