Dans la panoplie d’énergies renouvelables dont nous bénéficions, il se pose un certain nombre de problèmes qui peuvent être classés comme suit: Le bilan environnemental (ex : production de déchets tout au long de la chaîne de production), Rendement global de l’installation, Stockage et transport de l’énergie …etc… Pour ce billet, je vais uniquement me concentrer sur une solution naturelle de stockage de l’énergie. Selon certaines études l’énergie solaire reçue par la terre représente environ 15 000 fois la totalité de la consommation énergétique mondiale actuelle. Toutefois, au regard du schéma ci-dessous, on constate qu’une infime partie peut être réellement utilisée. 
En analysant plus attentivement ce schéma on constate que la terre absorbe à elle seule 9,5% de cette énergie agissant de fait comme un réservoir naturel. En s’enfoncent de quelques dizaines de centimètre sous la surface du sol, on trouve été comme hiver une température constante d’une dizaine de degrés. Récupérer cette énergie pour chauffer ou climatiser un pavillon, une administration ou des locaux industriels ne pose aucun problème technique.
Un accumulateur sous nos pieds
Écrit par
dans
Commentaires
3 réponses à “Un accumulateur sous nos pieds”
« Récupérer cette énergie pour chauffer ou climatiser […] ne pose aucun problème technique. »
Effectivement, on appelle ça une pompe à chaleur, ou puits provençal (ou puits canadien). Patrick Raymond, sur un (des) autre(s) post(s) en a déjà parlé. Cependant, c’est bien de l’aborder sous un autre angle.
Pour le schéma: je ne comprends pas bien quels sont ces :
– « 60% abosrbés par l’atmosphère ». En effet, la plus grosse partie du rayonnement solaire est renvoyé vers l’espace (vers l’infini et l’au delà … 🙂 ) … et non absorbé par l’atmosphère.
– « 11.5% réfléchi par le sol (effet de serre) »: l’effet de serre n’a rien à voir avec le rayonnement réfléchi par le sol. C’est au contraire le rayonnement venant de la Terre renvoyé par l’atmosphère vers la Terre.
Je ne sais pas d’où vient ce schéma, mais deux erreurs comme celles-là mettent en doute la véracité des autres données … je peux me tromper, mais dans ce cas, ce schéma mériterait d’être expliqué.Bonjour,
Il existe pléthore d’explications plus ou moins précises sur la répartition de l’énergie solaire. Dans certains cas on parle de ratio entre l’énergie émise et l’énergie réellement disponible, ou encore de répartition ne tenant compte que de l’énergie disponible, etc… bref, presque autant d’avis que de parution. Je suis tout à fait d’accord qu’il est parfois difficile de faire son tri parmis toutes ces données.
Pour illustrer mes propos, j’ai trouvé ce schéma au sein du Centre Régional de Documentation Pédagogique de Basse Normandie. Il se peut que les chiffres ne soient pas en adéquation avec d’autres parutions ou incomplet mais il illustre le fait qu’une partie non négligeable de cette énergie alimente journalièrement le sol et sous-sol de notre planéte.
Mon objectif, avec ce premier volet, est d’introduire une série de billets sur l’utilisation possible de cette ressource.J’ai également quelques données (issues d’un schéma) à ce sujet, qui m’ont été fournies par le dirigeant d’une entreprise de conception de systèmes solaires thermiques (ça ne s’invente pas !) : Le Soleil nous envoie dans sa plus grande bonté quelques 178000TW. La consommation due aux activités humaines sur notre chère planète est d’environ 14TW.
Alors évidemment, cela montre l’incroyable potentiel de l’énergie solaire, car 14TW que l’on ponctionnerait sur 178000TW, c’est insignifiant.
Mais il est clair que cela pose tout de même pas mal de soucis, car d’une part cette énergie est utilisée dans de nombreux processus (photosynthèse, vent, évaporation de l’eau), où le ne peut pas toujours s’intercaler, et d’autre part on ne sait récupérer qu’une faible partie de cette énergie (faibles rendements, par exemple en photovoltaïque).
Si vous voulez le schéma en question avec ses chiffres, envoyez moi un mail !
Laisser un commentaire