A Rome, Rex Tillerson, Président Directeur Général d’Exxon-Mobil, à l’occasion du Vingtième Congrès du World Energy Council réuni sur le thème » L’énergie du futur dans un monde interdépendant » a présenté un chaud plaidoyer pour une « Internationale Energétique » qu’il a opposée au nationalisme de la ressource qui va de l’inaccessible « indépendance énergétique » des pays consommateurs au « superpouvoir énergétique » de certains pays producteurs. Il a montré le côté utopique d’un isolationnisme énergétique prêché par certains ce ses concitoyens, il a fustigé les ruptures de contrats unilatérales et les nationalisations de certains pays producteurs. Les représentants russes et venezueliens devaient prendre des notes.
La faiblesse de son exposé est apparue dans l’illustration de cette politique universelle au sein d’Exxon. Il a sorti les progrès réalisés par sa filiale japonaise dans la production de séparateurs pour batteries au Lithium-Ion et la mise au point d’une PAC embarquée pour véhicule électrique. C’était un peu juste pour sauver la planète.
Exxon-Mobil devra absolument revoir sa politique environnementale.

Laisser un commentaire