Il est une évidence: l’Allemagne relancera, tôt ou tard, un programme électronucléaire pour se sortir du guépier éolien, pour réduire ses émissions de CO2 et surtout pour faire baisser ses coûts énergétiques qui vont de plus en plus handicaper l’industrie allemande. La participation de Siemens dans AREVA est donc stratégique, puisqu’elle permet à Siemens d’avancer dans la maîtrise de la technologie électronucléaire, malgré le blocus allemand. Siemens ne laissera donc pas sa place à Alstom. Mais la vraie question n’est pas Siemens ou Alstom avec AREVA.
Regardons les grands acteurs (non russes) du moment : TOSHIBA-Westinghouse Electric, General ELectric- HITACHI deux américains mariés avec deux japonaises, rapt ou alliance consentie, peu importe. L’alliance du Continent nord américain avec l’Asie, là ou va se passer l’essentiel de l’aventure électronucléaire du 21ème Siècle. Les peuplades européennes sont loin,en haut à gauche de cette Ceinture Pacifique, regardez une carte centrée sur l’Australie. La vraie question est donc avec quel groupe asiatique AREVA-Siemens peut-elle s’allier? Les japonais sont pris, il doit rester un Coréen.
Notre Président va officialiser, lors de son proche séjour en Chine, un contrat de deux centrales électronucléaires chinoises, mais il ne doit pas oublier que le contrat principal a déjà été attribué à TOSHIBA-Westinghouse.

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