Amin Al-Nasser le responsable de l’exploration production de l’Aramco, Société pétrolière de l’Arabie Saoudite, a déclaré hier à Ryad que l’Aramco pourrait produire en 2009, 12 millions de barils par jour de pétrole et son pays 12.5 millions bl/j, en tenant compte des productions d’une zone neutre située entre l’Arabie et le Koweit. Il a affirmé que le champ de Khursaniyah (500 mille bl/j) serait mis en production dans le courant de ce premier trimestre, ce qui est en accord avec le planning annoncé au mois d’Août 2007 par la Société Technip qui travaille avec Betchel sur une partie du projet (conversion de gaz). Cette information dément les propos alarmistes de retards colportés par certaines agences internationales. Ce démarrage sera suivi par l’extension du champ de Shaybah (200 mille bl/j) et la mise en production du champ de Nuayyim (100 mille bl/j) en fin 2008. Puis le champ de Khurais en 2009 (1.2 millions de bl/j) et celui de Moneefa ( 900 mille bl/j) en 2011 viendront s’ajouter à ces nouvelles ressources. De la même façon les productions de gaz, qui ne sont pas le point fort de l’Aramco, passeront de 9.5 milliards de pieds cube à 12 milliards en 2011.
Ces informations doivent être prises avec beaucoup de philosophie puisqu’il est bien connu que n’importe quel projet n’est jamais en retard durant son exécution, mais qu’il le devient subitement le jour où le premier client est informé qu’il ne pourra pas être livré. Elles montrent cependant le désir de l’Arabie Saoudite de rester le pays leader de l’OPEP. N’est fort dans cette activité que celui qui dispose de ressources de production mobilisables.

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