L‘accord entre le consortium ENI, RDS, Exxon, Total, Conoco-Phillips, Inpex et KazMunaiGaz, la Société pétrolière d’Etat du gouvernement kazakhe, aurait été trouvé. On le sait, c’est Exxon-Mobil qui ne voulait pas payer en cash une partie de la « compensation » du retard du projet au gouvernement Kazakhe. Les termes de l’accord octroient une plus grande part dans le consortium à KazMunaiGaz (16.8%) dans le consortium et une indemnité indexée sur les cours du brut, plafonnée semble-t-il à 4.5 milliards de dollars.
Mais là n’est pas l’information essentielle pour ce projet. Ce qu’il faudrait savoir concerne les dispositions prises par le consortium pour renforcer l’équipe ENI responsable de la part opérationnelle. Ses méthodes de travail et sa maîtrise dans le management de projet se sont révèlées être totalement insuffisantes et inadaptées. Exxon-Mobil, dont la maîtrise des projets est un de ses points forts, a sûrement demandé des modifications d’organisation et un renforcement des compétences. La facture pèsera plusieurs dizaines de milliards de dollars, le coût de la première phase du plan de développement rallongée de deux ans a déjà doublé à 20 milliards de dollars. Le prix total atteindrait 136 mds$, pour l’instant.

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