Lors d’une conférence sur les énergies renouvelables à Abu Dhabi, Philippe Boisseau de Total aurait avoué que Total rencontrait « de gros problèmes de coûts » sur le projet de GNL offshore de South Pars dans le Golfe Persique, en Iran et qu’il revoyait les plans du projet avec les autorités iraniennes. Téhéran a donné Juin 2008 comme date butée pour arriver à un accord avec Total, sinon le projet serait poursuivi sans cette Société.
Compte tenu du contexte géopolitique la probabilité d’arriver à un accord à mi 2008 est très faible. Tout le monde du côté occidental et sûrement côté iranien voudra attendre la nomination du futur Président des Etats-Unis, avant d’aller plus en avant dans le projet. En cas d’échec il restera les chinois ou les russes, mais on voit mal les autorités iraniennes laisser venir Gazprom patauger dans le gisement de South Pars, ce serait puéril.

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