Le moteur diesel fonctionne à plus haute température que le moteur à explosion, il présente donc un facteur entropique Q/T plus faible et donc un meilleur rendement énergétique. Son adoption pour les véhicules est un moyen de moins consommer de carburant et de ce fait de moins générer de CO2. Les voitures neuves vendues en Europe possèdent de plus en plus un moteur de type diesel. Cette proportion d’après l’ACEA atteint 53,6% dans l’Europe des 15.
Les Belges et les Français sont les plus addicts au diesel en Europe, avec une proportion de voitures vendues de 77 et 74% respectivement. Les anglo saxons sont à la traîne,( Grande-Bretagne 40%, Irlande 27%) et les Pays-Bas sont à 28%
Il est à noter le fort rattrapage de la Suède qui est passée en deux ans de 10% à 35% de voitures diesel vendues et surtout le bond de la Norvège qui en quelques années à atteint le taux de la France. Pour la Suéde ce changement de choix de motorisation s’explique par l’abandon par le gouvernement suédois d’une taxe annuelle de 6000 couronnes pour les voitures diesel équipées d’un filtre à particules à partir du 1/01/2008.
Comme toujours, notons le retard de nos amis Suisses, dont la croissance lente dans la diesélisation nous rappelle qu’il n’y a pas le feu au Lac.
Cette évolution vers des motorisations de rendements améliorés devrait se poursuivre, les changements rapides de la Norvège et de la Suède montrent même que la désaffection envers les modèles à moteur à explosion classique peut être très rapide. Il suffit qu’un constructeur important modifie son approche commerciale ou que la législation favorise les moteurs énergétiquement économiques.
–

Laisser un commentaire