Un bon pneu était un pneu inusable. Les choses changent, un bon pneu est devenu un pneu durable et économe en carburant. C’est ce qu’a bien compris le Marketing de Michelin qui depuis 1992 a vendu 570 millions de pneus à faible résistance au roulement. La publicité de Michelin affirme que ces ventes ont permis de réduire les émissions de CO2 de plus de 25 millions de tonnes. Ce sont les déformations des pneumatiques qui au contact de la route, durant les diverses phases de roulage, d’accélération, de freinage, de virage, transforment l’énergie en chaleur dans la gomme des roues du véhicule. Ces pertes d’énergies peuvent atteindre 20% de la consommation pour un véhicule de tourisme et même 30% pour un poids lourd.
Michelin a fait de la réduction de la résistance au roulement de ses produits un de ses axes stratégiques de recherches et d’améliorations.
La MARC (Michelin Americas Research Company) a donc engagé un grand programme de recherche de 6,8 millions de dollars sur le sujet. Elle sous traitera pour 1,8 millions de dollars la partie Recherche amont du projet à l’Université de Clemson en Caroline du Sud qui dispose d’un Centre Mondial de Recherche Automobile. L’objectif de ce projet est de développer de nouvelles gammes de pneus à très faible résistance au roulement en mettant en cause les procédés, les matériaux et le design des pneus à l’aide d’outils de modélisation et de simulation.
Ces nouveaux produits seront particulièrement indispensables aux futurs véhicules électriques qui doivent faire la chasse à toutes les pertes d’énergie, au profit de l’autonomie du véhicule.

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