Une start-up dans les batteries japonaises Eliiy Power

Eliiy                         Les énergies alternatives éoliennes ou solaires présentent un grave défaut: elles sont intermittentes et bien souvent imprévisibles. Il existe donc tout un pan d’activités de R&D qui se penche sur le stockage d’une partie de l’énergie générée, afin de pouvoir la mobiliser lorsque la source primaire fait défaut. C’est le cas en l’absence de vent ou lors d’une tempête pour l’éolien, les soirs, les matins, la nuit ou par temps nuageux pour le solaire. Ces moyens de mise en réserve vont du stockage adiabatique d’air comprimé et chaud dans les poches souterraines, à l’utilisation d’immenses réserves de sels fondus. Pour les micro stockages concernant un foyer disposant de panneaux solaires par exemple, une possibilité est d’utiliser des batteries en tampon qui vont se charger durant la journée et vont se décharger dès qu’il n’y a plus d’ensoleillement suffisant pour alimenter le foyer.

                    Une start-up japonaise veut se lancer dans ce créneau.

                        Sharp, fabricant mondial de panneaux solaires, Dai Nippon Printing qui possède les procédés de productions d’électrodes au Japon et Daiwa House Industry qui est dans la construction immobilière ont pris des parts dans une start-up japonaise Eliiy Power qui dit avoir développé une batterie de type Lithium-Ion, de 18 kWh, énergie suffisante pour alimenter un foyer équipé de panneaux solaires. En effet les panneaux fournissent environ les 3/4 des 12 kWh nécessaires au bon fonctionnement d’un foyer Japonais. Cette batterie serait équipée de tous les dispositifs de sécurité ad hoc et son coût serait insensible aux cours des matériaux onéreux à base d’oxydes de Cobalt, de Nickel ou de Manganèse classiquement utilisés dans les batteries Lithium-Ion; mais la composition des électrodes n’est pas précisée. La batterie pourrait être vendue pour moins de 500 mille yens (3000 euros). Eliiy Power aurait l’intention, d’après le Nikkei Business daily, de construire une usine de production à Kawasaki pour pouvoir fournir les premières batteries en 2009/2010.

                        Le principal challenge est de pouvoir fabriquer ce produit sophistiqué à moins d’un euro les 6 Wh. Cela suppose une production de masse standardisée, n’utilisant que des composants économiques.

                        En France, le projet Solion, coordonné par la SAFT, dans le cadre du pôle de compétitivité Tenerdis travaille sur un sujet analogue.

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