Wolkswagen présente au Salon de Genève son nouveau concept car diesel-hybride. C’est un prototype équipé d’un moteur 1,2 l trois cylindre TDI diesel couplé à un moteur électrique de 20 kW présentant un couple de 20Nm. Il ne consommerait que 3,4 litres de gazole aux 100 km et donc émettrait autour de 90 g de CO2 au kilomètre. Ce concept-car est cependant encore équipé d’une batterie de 45 kg de type Ni-MH haute tension 220V et présentant une énergie de 1400 Wh, soit une capacité autour des 6,5 Ah. La solution électrique est donc très voisine de celle de la vieille solution Prius de Toyota.
Le fait que Wolkswagen n’ait pas proposé de batterie de type Lithium-Ion qui aurait pesé 50% de moins montre le retard pris par les fabricants de voitures européens sur leurs homologues japonais. En particulier, pour ce qui concerne les systèmes batteries, éléments fondamentaux pour tout développement de nouveaux modèles de véhicules économes en énergie. Cet état de fait qui peut mettre en danger à moyen terme, la santé de ces entreprises incapables d’offrir les produits les plus avancés, provient d’une sous estimation des difficultés technologiques à surmonter dans le développement d’un véhicule hybride, d’une perte de ressources dans des études fumeuses sur les PAC du prochain millénaire, de la disparition de Varta qui en association avec SAFT aurait pu constituer un vrai pôle de batteries industrielles européen. Rattraper le retard cumulé va être le vrai challenge des constructeurs européens d’automobiles. Un rapprochement avec un des leaders tel Mitsubishi-GS-Yuasa, serait une bonne opportunité pour tout constructeur européen.

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